27 mars 2019, 16:28
Entre deux maux
Mars, le mois du printemps, même en Ecosse. Le mois des premiers rayons de soleil, du retour de la chaleur et des beaux jours. Alors la veille, profitant d'un après-midi de libre, ensoleillé et sans vent; Ennis avait pris la décision de travailler dehors. Elle avait récupéré un drap pour ne pas s'installer à même le sol, et poursuivit ses recherches et notes sur un devoir. Cela lui avait pris une bonne partie de sa demie-journée. Ainsi en plein soleil à l'abri de la moindre parcelle de vent, elle avait - au fur et à mesure - retiré sa cape, puis son pull. L'astre lui chauffait le dos et les épaules. C'était agréable et elle ne repartit que quand un frisson la rappela à la réalité. La luminosité baissait et le froid commençait dangereusement à s'installer. L'irlandaise rangea alors ses affaires, plaça son pull sur ses épaules et mis sa cape. Elle avait tout juste le temps de remonter au septième étage pour poser ses affaires avant le dîner.
Mais le lendemain matin, elle s'était réveillée dans un état peu agréable, le nez bouché, la barre au front. Ca n'augurait pas grand chose de bon. Et son état avait été loin de s'améliorer alors que la journée avançait. Elle se mouchait de plus en plus, son nez coulait maintenant presque sans discontinuer et son mal de tête avait empiré. Beaucoup de camarades l'avaient remarqué et son meilleur ami s'était même inquiété. Il l'avait enjoint à aller voir Miss Loyd pour régler ça au plus vite, arguant qu'ils avaient un entraînement le lendemain soir et qu'il lui faudrait être en forme. Ennis lui avait répondu par une grimace mais il lui fallait se rendre à l'évidence. Il avait raison.
Après une journée de cours où il n'y avait eu aucun exercice pratique - heureusement - elle prit donc le chemin de l'infirmerie. De la salle de métamorphose, elle se rendit au quatrième étage et s'aperçut qu'elle était loin d'être la seule à être malade quand elle franchit la porte. Il y régnait une atmosphère faite de toux et de reniflements désagréables à entendre et il y avait de nombreux élèves qui attendaient devant elle pour recevoir de la Pimentine. Potion très efficace mais honnie pour son effet secondaire enfumant. Vraiment, n'y avait-il personne pour chercher une solution à ce problème. Parce qu'avoir les oreilles qui sifflent de la fumée pendant plusieurs heures n'était pas confortable. On avait l'air ridicule, on n'entendait pas grand chose, et souvent, cela provoquait les rires des autres élèves... Réjouissant!
Placée derrière une fille qu'elle ne pouvait reconnaître, la deuxième année grimaça rien que d'y penser tout en cherchant un énième mouchoir propre, brodé à ses initiales, dans sa poche gauche. Elle faisait toujours ainsi pour être certaine qu'ils le restent jusqu'au soir. Sauf qu'en cette fin de journée, ils commençaient à se faire rare. Elle en extirpa tout de même un sans trop de problème sans voir qu'un second tombait mollement à ses pieds. Elle essuya son nez qui coulait toujours quand elle entendit la pote s'ouvrir derrière elle. Une autre jeune fille qu'elle ne pouvait pas encore identifier venait s'ajouter à la file d'attente déjà bien longue.
7ème année RP - Préfète-en-Chef inRP de 09/47 au 05/01/48 - Préfète RP de 09/44 à 06/47 et à partir du 05/01/48- Avatar par A. Davis
Mais le lendemain matin, elle s'était réveillée dans un état peu agréable, le nez bouché, la barre au front. Ca n'augurait pas grand chose de bon. Et son état avait été loin de s'améliorer alors que la journée avançait. Elle se mouchait de plus en plus, son nez coulait maintenant presque sans discontinuer et son mal de tête avait empiré. Beaucoup de camarades l'avaient remarqué et son meilleur ami s'était même inquiété. Il l'avait enjoint à aller voir Miss Loyd pour régler ça au plus vite, arguant qu'ils avaient un entraînement le lendemain soir et qu'il lui faudrait être en forme. Ennis lui avait répondu par une grimace mais il lui fallait se rendre à l'évidence. Il avait raison.
Après une journée de cours où il n'y avait eu aucun exercice pratique - heureusement - elle prit donc le chemin de l'infirmerie. De la salle de métamorphose, elle se rendit au quatrième étage et s'aperçut qu'elle était loin d'être la seule à être malade quand elle franchit la porte. Il y régnait une atmosphère faite de toux et de reniflements désagréables à entendre et il y avait de nombreux élèves qui attendaient devant elle pour recevoir de la Pimentine. Potion très efficace mais honnie pour son effet secondaire enfumant. Vraiment, n'y avait-il personne pour chercher une solution à ce problème. Parce qu'avoir les oreilles qui sifflent de la fumée pendant plusieurs heures n'était pas confortable. On avait l'air ridicule, on n'entendait pas grand chose, et souvent, cela provoquait les rires des autres élèves... Réjouissant!
Placée derrière une fille qu'elle ne pouvait reconnaître, la deuxième année grimaça rien que d'y penser tout en cherchant un énième mouchoir propre, brodé à ses initiales, dans sa poche gauche. Elle faisait toujours ainsi pour être certaine qu'ils le restent jusqu'au soir. Sauf qu'en cette fin de journée, ils commençaient à se faire rare. Elle en extirpa tout de même un sans trop de problème sans voir qu'un second tombait mollement à ses pieds. Elle essuya son nez qui coulait toujours quand elle entendit la pote s'ouvrir derrière elle. Une autre jeune fille qu'elle ne pouvait pas encore identifier venait s'ajouter à la file d'attente déjà bien longue.
CABANE DE CRISTAL - FEV/MARS 44 - MISSION N°17
7ème année RP - Préfète-en-Chef inRP de 09/47 au 05/01/48 - Préfète RP de 09/44 à 06/47 et à partir du 05/01/48- Avatar par A. Davis
27 mars 2019, 17:47
Entre deux maux
Reniflant plutôt bruyamment, je me décide à prendre la direction de l’Infirmerie, accompagnée d’un bon mal de crâne. À ma grande surprise, je suis attendue par tout un comité d’accueil composé d’élèves enrhumés, de Miss Lloyd et de quelques jeunes sorciers présents pour d’autres raisons. Décidément, je ne semble pas être la seule à avoir eu la bonne idée de me découvrir un peu trop en ce mois de mars ensoleillé. Je m’insère dans la file d’attente et prends le temps de regarder autour de moi. Tout en farfouillant dans mes poches pour y trouver un mouchoir - non, ça c’est une noise -, je me maudis intérieurement.
La vue de l’Infirmerie et de ses draps sans motifs éveille en moi des souvenirs de mon séjour d’il y a deux mois. Il m’en reste une impression assez agréable malgré la céphalée qui me taraudait alors, car le moment était propice aux confidences et nous a bien rapprochées, Maude et moi.
Le petit sourire qui est apparu sur mes lèvres à ces pensées disparaît rapidement alors que je me remets à pester en silence. Il a fait si beau, hier après-midi, que j’ai été induite en erreur. Vraiment, pourquoi est-ce que j’ai enlevé mon écharpe à rayures ? Pourquoi est-ce que j’ai aussi enlevé mon pull en laine ? Pour une fois que j’avais eu envie de lire dans le Parc… Dépitée, je soupire.
Ayant trouvé un mouchoir, j’entreprends de vider mon nez dans un élégant bruit de trompette, puis reporte mon attention sur l’Infirmière. L’effet secondaire de la Pimentine, potion permettant de soigner le rhume, est de faire fumer les oreilles pendant plusieurs heures - je l’ai vu en cours de Potions. J’ai la chance de tomber malade assez rarement, et la dernière fois que j’en ai bu remonte à il y a quelques années. Je me rappelle que chez moi, le flacon est gardé dans une petite armoire à pharmacie fermée à clef.
Perdue dans mes pensées, je jette un coup d’œil à la pendule. Il est si tôt ? Si j’allais plutôt bien ce matin, la migraine qui me suit depuis plusieurs heures m’a donné l’impression de vivre plusieurs journées d’un seul coup, et je suis éreintée. Je porte ma main à mon front, que je trouve plus chaud que d’habitude. Malgré son effet peu agréable, heureusement qu’il y a la Pimentine, n’empêche…
La porte s’ouvre de nouveau derrière moi, et je me tourne pour jeter un regard au nouveau venu. Il s’agit d’une élève dont le visage dans le même état que le mien ne me dit pas grand-chose, et je m’en désintéresse rapidement. Une fois de retour dans le sens de la marche, j’effectue un petit pas pour rejoindre les autres devant moi, qui avancent également. Combien de personnes reste t-il devant moi ? Une, deux, trois, quatre… Beaucoup.
Mon nez ayant eu le temps de se remplir une énième fois, je repars à la recherche d’un mouchoir encore en bon état. Une fois celui-ci couvrant mes narines, j’aperçois du coin de l’œil un morceau de tissu qui n’était pas à cette place quelques instants avant. Cherchant son origine, je conclus rapidement que le mouchoir siégeant sur le sol ne peut pas venir de devant moi, sinon je l’aurais vu plus tôt. Je finis mon action de concert avec mon voisin de devant, puis range mon mouchoir avant de me retourner à demi. D’une voix mi-fatiguée mi-enrouée, je désigne l’objet de l’index à la fille aux cheveux châtains qui se tient derrière moi :
« Je crois que t’as fait tomber un truc. »
Dans le même temps, la lourde porte s’ouvre encore une fois, et une nouvelle personne vient nous rejoindre dans la queue. Miss Lloyd doit avoir bien du travail, avec tout ce monde d’enrhumé. Toutes ces quintes de toux, ces gens qui se mouchent, cela doit faire mal à la tête à la longue.
La vue de l’Infirmerie et de ses draps sans motifs éveille en moi des souvenirs de mon séjour d’il y a deux mois. Il m’en reste une impression assez agréable malgré la céphalée qui me taraudait alors, car le moment était propice aux confidences et nous a bien rapprochées, Maude et moi.
Le petit sourire qui est apparu sur mes lèvres à ces pensées disparaît rapidement alors que je me remets à pester en silence. Il a fait si beau, hier après-midi, que j’ai été induite en erreur. Vraiment, pourquoi est-ce que j’ai enlevé mon écharpe à rayures ? Pourquoi est-ce que j’ai aussi enlevé mon pull en laine ? Pour une fois que j’avais eu envie de lire dans le Parc… Dépitée, je soupire.
Ayant trouvé un mouchoir, j’entreprends de vider mon nez dans un élégant bruit de trompette, puis reporte mon attention sur l’Infirmière. L’effet secondaire de la Pimentine, potion permettant de soigner le rhume, est de faire fumer les oreilles pendant plusieurs heures - je l’ai vu en cours de Potions. J’ai la chance de tomber malade assez rarement, et la dernière fois que j’en ai bu remonte à il y a quelques années. Je me rappelle que chez moi, le flacon est gardé dans une petite armoire à pharmacie fermée à clef.
Perdue dans mes pensées, je jette un coup d’œil à la pendule. Il est si tôt ? Si j’allais plutôt bien ce matin, la migraine qui me suit depuis plusieurs heures m’a donné l’impression de vivre plusieurs journées d’un seul coup, et je suis éreintée. Je porte ma main à mon front, que je trouve plus chaud que d’habitude. Malgré son effet peu agréable, heureusement qu’il y a la Pimentine, n’empêche…
La porte s’ouvre de nouveau derrière moi, et je me tourne pour jeter un regard au nouveau venu. Il s’agit d’une élève dont le visage dans le même état que le mien ne me dit pas grand-chose, et je m’en désintéresse rapidement. Une fois de retour dans le sens de la marche, j’effectue un petit pas pour rejoindre les autres devant moi, qui avancent également. Combien de personnes reste t-il devant moi ? Une, deux, trois, quatre… Beaucoup.
Mon nez ayant eu le temps de se remplir une énième fois, je repars à la recherche d’un mouchoir encore en bon état. Une fois celui-ci couvrant mes narines, j’aperçois du coin de l’œil un morceau de tissu qui n’était pas à cette place quelques instants avant. Cherchant son origine, je conclus rapidement que le mouchoir siégeant sur le sol ne peut pas venir de devant moi, sinon je l’aurais vu plus tôt. Je finis mon action de concert avec mon voisin de devant, puis range mon mouchoir avant de me retourner à demi. D’une voix mi-fatiguée mi-enrouée, je désigne l’objet de l’index à la fille aux cheveux châtains qui se tient derrière moi :
« Je crois que t’as fait tomber un truc. »
Dans le même temps, la lourde porte s’ouvre encore une fois, et une nouvelle personne vient nous rejoindre dans la queue. Miss Lloyd doit avoir bien du travail, avec tout ce monde d’enrhumé. Toutes ces quintes de toux, ces gens qui se mouchent, cela doit faire mal à la tête à la longue.
Mots soulignés pour la mission n°2 de la Cabane de Cristal.
6ème année RP - 17 ans - #783F04
Préfète inRP depuis mai 2047 - MERLIN (Perly) - club de courses de balais - Hel's Angels
"Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin !" #PouffyFamily
30 mars 2019, 20:47
Entre deux maux
Quelle guigne... oui, oui, Eileen pestait intérieurement, regrettant amèrement de s'être laissée emportée la veille sur son balai. Il avait fait tellement beau, chaud même, qu'elle en avait oublié toute prudence. Que dirait sa grand-mère si jamais elle l'apprenait, elle qui n'avait de cesse de répéter "En avril, ne te découvre pas d'un fil" ? Alors en mars, n'en parlons même pas... Seulement voilà, après l'entraînement de Quidditch, le ciel bleu et les oiseaux qui chantaient avaient donné envie à la jeune fille de voler un peu plus longtemps, pour e détendre et profiter, tout particulièrement au-dessus du lac où elle avait eu l'impression de ne plus être sur un balai, comme si des ailes lui avaient poussé dans le dos et que, tel un oiseau sortant de sa coquille, elle avait pu profiter du climat pour glisser dans le vent.
Le vent, parlons-en, tiens. Ben oui, si la jeune fille maugréait, c'était bien à cause de lui et de son abominable cadeau empoisonné : une bonne crève comme elle n'en avait pas eue depuis bien longtemps. Rien ne lui était épargné : le nez qui coule, le mal de gorge, la tête comme une pastèque, les yeux rouges qui ne cessaient de pleurer, les courbatures. Bref, l'impression qu'un dragon l'avait piétinée dans son sommeil... ou plutôt, l'avait prise pour un œuf à couver vu la fièvre qu'elle avait eue cette nuit-là. Seulement, la Serpentard était têtue et convaincue que le rhume allait passer tout seul. Nul besoin d'aller à l'infirmerie, ça lui rappellerait, de toute façon de bien trop mauvais souvenirs. Et pour quoi faire ? Boire de la Pimentine et avoir les oreilles qui fumaient ? Non merci mais sans façon. Un chocolat chaud et elle serait prête à affronter la journée de cours !
Sauf qu'en fin de journée, Eileen avait bien été obligée de reconnaître qu'elle avait été bien trop naïve. Son rhume ne s'en était pas allé de lui-même. Pire que ça, elle se trainait, avait le nez irrité à force de se moucher, parlait d'une voix de baryton à faire peur n'importe quel fantôme et ne rêvait plus que d'une chose : s'affaler là, par terre, où elle était et dormir. Peu importe que les dalles soient froides, dures, elle n'avait pas le courage de se trainer ailleurs. Elle lâcha son sac et était prête à s'allonger quand elle se donna une dernière chance : se trainer à l'infirmerie et tant pis pour les effets secondaires. Elle n'en pouvait plus, elle rendait les armes et se promettait déjà de ne plus sortir avant l'arrivée de l'été ou alors couverte de la tête aux pieds de gants, écharpe, collants, bonnet. Toute la panoplie pour faire fuir les microbes !
Arrivée au troisième étage, elle réalisa bien vite qu'elle n'était pas la seule à être malade. C'te poisse ! En plus de devoir être à l'infirmerie, elle devait faire la queue. Le printemps commençait décidément vraiment bien. Elle se mit donc dans la file en trainant des pieds, comatant debout sans faire attention à ce qui l'entourait jusqu'à ce qu'elle croit voir un pétale tomber de la poche d'une fille devant elle. Un pétale ? Voilà qu'elle délirait... c'était un mouchoir et elle connaissait sa propriétaire. Elle toussota pour essayer de s'éclaircir la voix, sans succès et c'est donc complètement enroué qu'elle dit :
"Ennis, j'crois qu't'as fait tomber que'que chose."
Le vent, parlons-en, tiens. Ben oui, si la jeune fille maugréait, c'était bien à cause de lui et de son abominable cadeau empoisonné : une bonne crève comme elle n'en avait pas eue depuis bien longtemps. Rien ne lui était épargné : le nez qui coule, le mal de gorge, la tête comme une pastèque, les yeux rouges qui ne cessaient de pleurer, les courbatures. Bref, l'impression qu'un dragon l'avait piétinée dans son sommeil... ou plutôt, l'avait prise pour un œuf à couver vu la fièvre qu'elle avait eue cette nuit-là. Seulement, la Serpentard était têtue et convaincue que le rhume allait passer tout seul. Nul besoin d'aller à l'infirmerie, ça lui rappellerait, de toute façon de bien trop mauvais souvenirs. Et pour quoi faire ? Boire de la Pimentine et avoir les oreilles qui fumaient ? Non merci mais sans façon. Un chocolat chaud et elle serait prête à affronter la journée de cours !
Sauf qu'en fin de journée, Eileen avait bien été obligée de reconnaître qu'elle avait été bien trop naïve. Son rhume ne s'en était pas allé de lui-même. Pire que ça, elle se trainait, avait le nez irrité à force de se moucher, parlait d'une voix de baryton à faire peur n'importe quel fantôme et ne rêvait plus que d'une chose : s'affaler là, par terre, où elle était et dormir. Peu importe que les dalles soient froides, dures, elle n'avait pas le courage de se trainer ailleurs. Elle lâcha son sac et était prête à s'allonger quand elle se donna une dernière chance : se trainer à l'infirmerie et tant pis pour les effets secondaires. Elle n'en pouvait plus, elle rendait les armes et se promettait déjà de ne plus sortir avant l'arrivée de l'été ou alors couverte de la tête aux pieds de gants, écharpe, collants, bonnet. Toute la panoplie pour faire fuir les microbes !
Arrivée au troisième étage, elle réalisa bien vite qu'elle n'était pas la seule à être malade. C'te poisse ! En plus de devoir être à l'infirmerie, elle devait faire la queue. Le printemps commençait décidément vraiment bien. Elle se mit donc dans la file en trainant des pieds, comatant debout sans faire attention à ce qui l'entourait jusqu'à ce qu'elle croit voir un pétale tomber de la poche d'une fille devant elle. Un pétale ? Voilà qu'elle délirait... c'était un mouchoir et elle connaissait sa propriétaire. Elle toussota pour essayer de s'éclaircir la voix, sans succès et c'est donc complètement enroué qu'elle dit :
"Ennis, j'crois qu't'as fait tomber que'que chose."
Mots soulignés pour la cabane de cristal
09 avr. 2019, 14:17
Entre deux maux
Ennis sentit la nouvelle arrivante se glisser derrière elle alors que sa voisine de devant terminait de se moucher bruyamment - tout comme le garçon devant elle. L'irlandaise réprima une grimace quand elle vit qu'il portait un pantalon moldu, un jogging, lui avait-on appris. Elle ne trouva pas ça seyant du tout. Mais elle fut bien obligée de passer rapidement à autre chose quand elle entendit deux voix s'adresser à elle. La Poufsouffle juste devant elle lui montrait quelque chose de l'index alors qu'elle reconnaissait la voix - bien que cassée par la grippe - de celle qui la suivait. Une Serpentard de son année et de l'équipe de Quidditch. Leur dernier match avait été le tout premier d'Ennis sur le terrain et elle gardait un bon souvenir de la confrontation, la victoire aidant très certainement. Les yeux rougis de la châtain suivirent alors la direction du doigt tendu pour tomber sur un mouchoir. Elle plissa les yeux pour l'identifier. Et effectivement, ses initiales étaient bien brodées sur l'un des coins visibles de carré de tissu. Heureusement, les lettres étaient suffisamment grosses pour qu'il n'y ait pas besoin de loupe malgré la fatigue qui lui brouillait la vue. Fatigue qui lui avait d'ailleurs creusée des cernes, que dire, des cartes, non des valises sous les yeux au fur et à mesure de la journée. Elle s'accroupit tout de même, tendit le bras et attrapa son mouchoir. Elle le secoua et, résignée, le plaça avec ses mouchoirs sales. Elle n'allait tout de même pas l'apposer sur son visage après qu'il ait traîné sur le sol de l'infirmerie - lui même piétiné par autant de paires de chaussures sales que d'élèves malades en cette saison. Et vu la file, ça faisait déjà du monde.
- "Merci Eileen et..." Elle regarda l'élève devant elle, à peine plus grande qu'elle, mais au visage plus jeune, indéniablement.
- "Excuse moi, tu es?" L'irlandaise avait une voix fatiguée, pas enrouée comme sa camarade de promotion, mais indubitablement signe de l'envie de partir en courant s'enrouler dans sa couette avec une bonne tasse de thé bien chaude et quelques chocolats plus que de rester ici au milieu des miasmes. Et en plus elle parlait du nez. Et voilà, il fallait qu'elle se mouche à nouveau. Sa main gauche plongea dans sa poche, y farfouilla un instant, cognant une chocogrenouille avant de trouver le sacro-saint mouchoir propre. Le dernier. Avant de vider son appendice nasal, pour la dernière fois avant de recevoir la potion au poivre elle l'espérait.
- "Désolée... J'avais espéré qu'un thé-arrangé face l'affaire, mais les elfes n'ont jamais voulu..." S'excusa-t-elle auprès des deux filles pour le bruit qu'elle n'avait pu faire plus discret.
7ème année RP - Préfète-en-Chef inRP de 09/47 au 05/01/48 - Préfète RP de 09/44 à 06/47 et à partir du 05/01/48- Avatar par A. Davis
- "Merci Eileen et..." Elle regarda l'élève devant elle, à peine plus grande qu'elle, mais au visage plus jeune, indéniablement.
- "Excuse moi, tu es?" L'irlandaise avait une voix fatiguée, pas enrouée comme sa camarade de promotion, mais indubitablement signe de l'envie de partir en courant s'enrouler dans sa couette avec une bonne tasse de thé bien chaude et quelques chocolats plus que de rester ici au milieu des miasmes. Et en plus elle parlait du nez. Et voilà, il fallait qu'elle se mouche à nouveau. Sa main gauche plongea dans sa poche, y farfouilla un instant, cognant une chocogrenouille avant de trouver le sacro-saint mouchoir propre. Le dernier. Avant de vider son appendice nasal, pour la dernière fois avant de recevoir la potion au poivre elle l'espérait.
- "Désolée... J'avais espéré qu'un thé-arrangé face l'affaire, mais les elfes n'ont jamais voulu..." S'excusa-t-elle auprès des deux filles pour le bruit qu'elle n'avait pu faire plus discret.
CABANE DE CRISTAL - AVR 44 - MISSION N°4
7ème année RP - Préfète-en-Chef inRP de 09/47 au 05/01/48 - Préfète RP de 09/44 à 06/47 et à partir du 05/01/48- Avatar par A. Davis
14 avr. 2019, 18:24
Entre deux maux
La nouvelle arrivante, semblant connaître ma voisine de derrière, la prévient également qu’un de ses mouchoirs trône à présent sur le sol de l’Infirmerie. Dans la phrase de la rousse, je crois entendre le prénom de la propriétaire de l’objet en tissu. Cependant, toujours fatiguée par mon mal de crâne qui amplifie le léger bruit ambiant, je ne suis pas sûre de bien le comprendre. Est-ce qu’elle a dit Anis ? Comme ce n’est pas ce qui me préoccupe le plus pour le moment, je me pose à peine la question et ne demande pas plus de précisions.
Derrière moi, la fille aux cheveux châtains se penche pour récupérer sa possession. Le haut du corps tourné dans sa direction, je l’observe - peut-être de manière un peu trop insistante, mais mon temps de réaction est trop lent pour que je détourne le regard - prendre le mouchoir, le secouer, puis le ranger et se relever. “Anis” prend la parole :
« Merci Eileen et... Excuse moi, tu es ? »
Tout comme la dénommée Eileen, que j’identifie comme étant la fille aux cheveux roux, sa voix porte la marque d’un bon rhume, même si elle n’est pas aussi enrouée que les nôtres. Avant que je puisse répondre, elle se mouche puis continue :
« Désolée... J'avais espéré qu'un thé-arrangé face l'affaire, mais les elfes n'ont jamais voulu… »
En temps normal, j’aurais tiqué sur le mot thé-arrangé, que je ne comprends pas totalement Cependant, j’y discerne le mot thé et me contente de cette signification. Mes yeux noisette alternant entre les deux filles, je fais un mélange entre me racler la gorge et tousser avant de me présenter :
« Megan. Je pense que c’est pas trop possible d’être discret dans notre état… »
Et me voilà à nouveau en train de parler du nez. Je renifle légèrement tout en cherchant un énième mouchoir, puis entreprends de vider le contenu de mes voies respiratoires. Sérieusement, je suis tellement courbaturée que j’ai l’impression que chacun de mes membres s’est changé en arbrisseau… Non, je crois que l’expression c’est des jambes en carton, ou en coton. Je ne sais plus, et je n’ai pas envie de chercher. Je crois que j’aurais dû mettre un chandail supplémentaire…
Je jette un coup d’œil à la pendule, puis à la file devant moi, qui a à peine diminué. Une personne venant de boire de la Pimentine passe devant nous, les oreilles fumantes, avant de sortir de l’Infirmerie dans un bruit de serrure. Même si j’ai hâte d’être débarrassée de tous les symptômes que je présente actuellement, je sens que les prochaines heures ne vont pas être de tout repos.
Avec une tentative de sourire fatiguée, je me tourne de nouveau vers “Anis” et Eileen :
« La dernière fois que vous avez pris de la Pimentine, c’était il y a longtemps ? »
Autrement dit, est-ce qu’il vaut mieux que j’aille me coucher tout de suite - ce qui me fait très envie - ou est-ce que je tente quand même de boire cette potion malgré son effet secondaire ?
Derrière moi, la fille aux cheveux châtains se penche pour récupérer sa possession. Le haut du corps tourné dans sa direction, je l’observe - peut-être de manière un peu trop insistante, mais mon temps de réaction est trop lent pour que je détourne le regard - prendre le mouchoir, le secouer, puis le ranger et se relever. “Anis” prend la parole :
« Merci Eileen et... Excuse moi, tu es ? »
Tout comme la dénommée Eileen, que j’identifie comme étant la fille aux cheveux roux, sa voix porte la marque d’un bon rhume, même si elle n’est pas aussi enrouée que les nôtres. Avant que je puisse répondre, elle se mouche puis continue :
« Désolée... J'avais espéré qu'un thé-arrangé face l'affaire, mais les elfes n'ont jamais voulu… »
En temps normal, j’aurais tiqué sur le mot thé-arrangé, que je ne comprends pas totalement Cependant, j’y discerne le mot thé et me contente de cette signification. Mes yeux noisette alternant entre les deux filles, je fais un mélange entre me racler la gorge et tousser avant de me présenter :
« Megan. Je pense que c’est pas trop possible d’être discret dans notre état… »
Et me voilà à nouveau en train de parler du nez. Je renifle légèrement tout en cherchant un énième mouchoir, puis entreprends de vider le contenu de mes voies respiratoires. Sérieusement, je suis tellement courbaturée que j’ai l’impression que chacun de mes membres s’est changé en arbrisseau… Non, je crois que l’expression c’est des jambes en carton, ou en coton. Je ne sais plus, et je n’ai pas envie de chercher. Je crois que j’aurais dû mettre un chandail supplémentaire…
Je jette un coup d’œil à la pendule, puis à la file devant moi, qui a à peine diminué. Une personne venant de boire de la Pimentine passe devant nous, les oreilles fumantes, avant de sortir de l’Infirmerie dans un bruit de serrure. Même si j’ai hâte d’être débarrassée de tous les symptômes que je présente actuellement, je sens que les prochaines heures ne vont pas être de tout repos.
Avec une tentative de sourire fatiguée, je me tourne de nouveau vers “Anis” et Eileen :
« La dernière fois que vous avez pris de la Pimentine, c’était il y a longtemps ? »
Autrement dit, est-ce qu’il vaut mieux que j’aille me coucher tout de suite - ce qui me fait très envie - ou est-ce que je tente quand même de boire cette potion malgré son effet secondaire ?
Mots soulignés pour la mission n°2 de la Cabane de Cristal.
6ème année RP - 17 ans - #783F04
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25 avr. 2019, 23:17
Entre deux maux
Mais quel calvaire ! Même la lumière de l'infirmerie brûlait les rétines d'Eileen qui n'avait qu'une seule envie : fermer les yeux et dormir. Peu importe les souvenirs de la dernière fois qu'elle s'était retrouvée là, les lits l'appelaient, irrésistiblement. Au lieu de ça, elle devait attendre, debout au milieu des autres élèves tel un arbrisseau prenant racine alors que ses tempes tambourinaient sous les battements de son cœur. Oui, ça ne l'emballait pas du tout d'avoir à subir les effets secondaires de la Pimentine mais elle était de plus en plus prête à tout pour mettre un terme à tout ça. Elle faisait vraiment une mauvaise malade, ronchonnant, pestant même. Enfin, dans son malheur, elle n'était pas seule, c'était déjà ça. Non qu'elle était heureuse de voir d'autres élèves malades mais, au moins, ça faisait passer le temps en attendant Miss Lloyd. D'autant qu'elle n'avait jamais eu l'occasion de discuter avec Ennis et, pas sûre qu'en d'autres circonstances, elle l'aurait fait d'ailleurs. Quant à Megan, elle ne l'avait jamais croisée, sauf erreur de sa part.
"Si seulement un thé pouvait suffire. J'ai pas envie d'avoir les oreilles qui sifflent mais bon, pas le choix, non ?"
Elle avait encore l'espoir que quelqu'un ait une meilleure idée, même si c'était illusoire. Après tout, s'il existait une autre solution, Miss Lloyd l'utiliserait à coup sûr. Il n'empêche qu'elle cherchait encore le moyen de se soustraire à tout ça. Et si elle se couvrait juste un peu mieux ? Un chandail ferait bien l'affaire non ?
"Oulà, j'étais petite la dernière. Enfin, je veux dire, beaucoup plus petite." précisa-t-elle, sachant qu'elle ne faisait pas partie des grandes de son année. "Je devais avoir cinq ou six ans. Et je devais avoir un rhume sacrément carabiné pour que maman m'en donne parce qu'elle préfère tester tous les autres remèdes avant de faire appel à la magie. Je me souviens à peine des effets, si ce n'est le goût de noisettes. Et vous ?"
Par la porte entrouverte, Eileen vit alors l'infirmière ouvrir une armoire dotée d'une serrure. Elle en sortit un carton rempli de fioles. Bon ben, au moins, y'aurait pas pénurie de Pimentine malgré la file d'attente. Quitte à égrainer toutes les heures de la pendule, fallait au moins que ce soit pour quelque chose.
"Plus jamais j'irais faire un tour en balai volant au dessus du lac le temps qu'on n'est pas en été. Jamais !" reprit-elle en bougonnant à nouveau.
Elle avait adoré sa petite escapade mais c'était bien trop cher payé. Et dire qu'il y avait à peine trois élèves qui étaient passé alors que les filles attendaient. Décidément, ça allait être long et le repos serait d'autant plus mérité ! Une bonne nuit de sommeil, voilà ce dont rêvait Eileen en cet instant précis.
Mots soulignés pour la cabane de Cristal.
"Si seulement un thé pouvait suffire. J'ai pas envie d'avoir les oreilles qui sifflent mais bon, pas le choix, non ?"
Elle avait encore l'espoir que quelqu'un ait une meilleure idée, même si c'était illusoire. Après tout, s'il existait une autre solution, Miss Lloyd l'utiliserait à coup sûr. Il n'empêche qu'elle cherchait encore le moyen de se soustraire à tout ça. Et si elle se couvrait juste un peu mieux ? Un chandail ferait bien l'affaire non ?
"Oulà, j'étais petite la dernière. Enfin, je veux dire, beaucoup plus petite." précisa-t-elle, sachant qu'elle ne faisait pas partie des grandes de son année. "Je devais avoir cinq ou six ans. Et je devais avoir un rhume sacrément carabiné pour que maman m'en donne parce qu'elle préfère tester tous les autres remèdes avant de faire appel à la magie. Je me souviens à peine des effets, si ce n'est le goût de noisettes. Et vous ?"
Par la porte entrouverte, Eileen vit alors l'infirmière ouvrir une armoire dotée d'une serrure. Elle en sortit un carton rempli de fioles. Bon ben, au moins, y'aurait pas pénurie de Pimentine malgré la file d'attente. Quitte à égrainer toutes les heures de la pendule, fallait au moins que ce soit pour quelque chose.
"Plus jamais j'irais faire un tour en balai volant au dessus du lac le temps qu'on n'est pas en été. Jamais !" reprit-elle en bougonnant à nouveau.
Elle avait adoré sa petite escapade mais c'était bien trop cher payé. Et dire qu'il y avait à peine trois élèves qui étaient passé alors que les filles attendaient. Décidément, ça allait être long et le repos serait d'autant plus mérité ! Une bonne nuit de sommeil, voilà ce dont rêvait Eileen en cet instant précis.
Mots soulignés pour la cabane de Cristal.
27 avr. 2019, 14:11
Entre deux maux
Ennis, qui avait plus ou moins fermé les yeux après s'être mouché, n'avait pas une mine des plus avenante. Son visage crayeux n'était coloré que par des cernes violacées. Elle les rouvrit mine de rien quand les deux autres fillettes reprirent la conversation. Ennis n'avait pas vraiment suivi alors elle joua la carte de la sécurité en les écoutant pour reprendre le fil. Ah! D'après ce que disait Eileen, il s'agissait d'expériences avec la pimentine. L'irlandaise la laissa finir et déglutit avant de formuler sa propre réponse.
- "Ma mère non plus ne me donne pas si souvent de pimentine, a dernière fois remonte à..." Le blanc qui suivit montrait bien que la châtain ne s'en souvenait tout bonnement pas.
- "Pas qu'elle ne sache pas la faire mais mon père préfère le fameux thé arrangé irlandais dont la recette..." Elle fit un geste de la main gauche par dessus son épaule signifiant que la dite-recette venait du côté paternel depuis des générations.
- "Ca marche bien aussi, pas d'oreilles qui sifflent de la fumée mais une bonne journée à transpirer sous la couette parce qu'on a froid, et puis c'est finit." Elle sourit à une souvenir particulier d'un de ses frères - le plus âgé - qui lui apportait toujours une chocogrenouille ou deux en cachette dans ces moments là. Pendant ce petit moment de parole qui la fatigua bien plus que de raisonnable, Ennis vit une fille avec des lunettes... Enfin des lunettes... Peut-on appeler une monture contenant dans chaque cerclage une loupe aussi grosse qu'un culot de bouteille des lunettes? Bref, une fille de 4ème ou 5ème année passer devant elle pour sortir avec les oreilles fumantes tout en laissant deux autres personnes entrer. Suivant le mouvement, Ennis avança d'un pas et s'intéressa de nouveau à la discussion qu'elle menait toujours avec les deux filles. La Serpentard venait de pester à propos d'un vol en balai.
- "Moi c'est un après-midi à faire mes devoirs dans le parc qui m'a été fatal..." dit-elle dans un souffle. Un nouvel élève sortir rouge comme un piment et fumant comme une cheminée mal rammonée et la deuxième année s'interrogea vraiment sur cette potion:
- "Goût noisette tu dis? C'est toujours ça de prit... Personne ne s'est jamais intéressé à supprimer cet effet enfumant par le passé? Parce que ça m'enchante pas vraiment..." Ca ne l'enchantait tellement pas que la gamine se demandait même si elle n'allait pas faire demi-tour avec l'espoir fou de convaincre les elfes de suivre la recette paternelle. Elle passerait une fin de journée et une nuit des plus désagréables mais au moins, elle n'aurait pas l'impression d'être la locomotive du Poudlard Express... Encore deux personnes sortirent, la file d'attente s'amenuisait dangereusement, le garçon en jogging passerait bientôt, elle devait se décider et vite.
7ème année RP - Préfète-en-Chef inRP de 09/47 au 05/01/48 - Préfète RP de 09/44 à 06/47 et à partir du 05/01/48- Avatar par A. Davis
- "Ma mère non plus ne me donne pas si souvent de pimentine, a dernière fois remonte à..." Le blanc qui suivit montrait bien que la châtain ne s'en souvenait tout bonnement pas.
- "Pas qu'elle ne sache pas la faire mais mon père préfère le fameux thé arrangé irlandais dont la recette..." Elle fit un geste de la main gauche par dessus son épaule signifiant que la dite-recette venait du côté paternel depuis des générations.
- "Ca marche bien aussi, pas d'oreilles qui sifflent de la fumée mais une bonne journée à transpirer sous la couette parce qu'on a froid, et puis c'est finit." Elle sourit à une souvenir particulier d'un de ses frères - le plus âgé - qui lui apportait toujours une chocogrenouille ou deux en cachette dans ces moments là. Pendant ce petit moment de parole qui la fatigua bien plus que de raisonnable, Ennis vit une fille avec des lunettes... Enfin des lunettes... Peut-on appeler une monture contenant dans chaque cerclage une loupe aussi grosse qu'un culot de bouteille des lunettes? Bref, une fille de 4ème ou 5ème année passer devant elle pour sortir avec les oreilles fumantes tout en laissant deux autres personnes entrer. Suivant le mouvement, Ennis avança d'un pas et s'intéressa de nouveau à la discussion qu'elle menait toujours avec les deux filles. La Serpentard venait de pester à propos d'un vol en balai.
- "Moi c'est un après-midi à faire mes devoirs dans le parc qui m'a été fatal..." dit-elle dans un souffle. Un nouvel élève sortir rouge comme un piment et fumant comme une cheminée mal rammonée et la deuxième année s'interrogea vraiment sur cette potion:
- "Goût noisette tu dis? C'est toujours ça de prit... Personne ne s'est jamais intéressé à supprimer cet effet enfumant par le passé? Parce que ça m'enchante pas vraiment..." Ca ne l'enchantait tellement pas que la gamine se demandait même si elle n'allait pas faire demi-tour avec l'espoir fou de convaincre les elfes de suivre la recette paternelle. Elle passerait une fin de journée et une nuit des plus désagréables mais au moins, elle n'aurait pas l'impression d'être la locomotive du Poudlard Express... Encore deux personnes sortirent, la file d'attente s'amenuisait dangereusement, le garçon en jogging passerait bientôt, elle devait se décider et vite.
CABANE DE CRISTAL - AVR 44 - MISSION N°4
7ème année RP - Préfète-en-Chef inRP de 09/47 au 05/01/48 - Préfète RP de 09/44 à 06/47 et à partir du 05/01/48- Avatar par A. Davis
01 mai 2019, 19:09
Entre deux maux
Le cerveau un peu embrumé, j’essaie de me reconcentrer pour entendre les réponses des deux filles à la question que je leur ai posée. J’ai l’impression qu’on martèle mon crâne toutes les secondes, alors pourquoi est-ce que j’ai eu l’idée d’entretenir la conversation ? Non pas que la Gryffondor et la Serpentard n’aient pas l’air sympathique, au contraire, mais une discussion avec elles dans d’autres circonstances aurait sûrement été plus agréable. Bon, maintenant que j’ai ouvert ma bouche, autant écouter leurs réponses : cela m’aidera peut-être à faire mon choix entre rester ou sortir de la file d’attente.
La première phrase d’Eileen me confirme ce que j’avais cru comprendre dans les propos d’“Anis” : un thé-arrangé est bien un thé. J’avais plutôt bien saisi, donc. Il faudra tout de même que j’aille vérifier ce que c’est, exactement. Mais plus tard, bien plus tard.
En tout cas, la rousse semble aussi enchantée que moi à l’idée d’avoir de la fumée sortant des oreilles pendant plusieurs heures, et sa dernière expérience avec cette potion remonte à de nombreuses années, tout comme la Gryffondor. Je hoche la tête pensivement. Que faire, du coup ? Je me dis que maintenant qu’on est dans la file d’attente, autant rester, mais je ne sais toujours pas si c’est la meilleure idée.
Autour de nous, de nouvelles personnes arrivent en toussant, pendant que d’autres repartent les oreilles fumantes - j’hallucine devant l’épaisseur des lunettes de l’une d’entre elles. Alors que je repars à la recherche d’un mouchoir, j’espère juste que cela ne va pas être trop long encore.
Tout en essayant de vider mon nez le plus silencieusement et proprement possible, j’écoute la suite de la conversation. Ainsi, le rhume d’Eileen est dû à un vol au dessus du Lac, tandis que celui d’“Anis” vient d’un après-midi dans le Parc. Je renchéris doucement d’une voix cassée :
« Pareil, lecture dans le Parc, j’ai enlevé mon écharpe et mon pull… »
La Pimentine aurait un goût noisette ? Comme la fille châtain, je n’en avais aucun souvenir. Il est vrai que je ne peux pas me souvenir du goût de toutes les potions, mais goût noisette, je trouve tout de même cela surprenant. C’est sûr que c’est toujours plus agréable que goût piment, mais l’effet de ce dernier est toujours présent, en attendant.
Avançant d’un pas pour rejoindre le garçon en jogging devant moi - il a eu bien raison de se changer comme ça, qu’est-ce que je fais encore en tenue de cours ? -, je réponds :
« Moi non plus… Mais rester comme ça encore plusieurs jours, ça va pas le faire… »
Je pousse un soupir. Oui, il faudrait vraiment que les adultes trouvent comment annuler cet effet de la potion, cela serait bien pratique. Il ne reste plus que quelques personnes devant moi, et à moins qu’on me donne un argument particulièrement convaincant, je crois que ma décision est prise. Je confie aux deux filles :
« En fait, j’hésitais à rentrer, mais j’ai pas assez de motivation pour marcher jusqu’au dortoir… »
Je continue, en hésitant sur le prénom de la Gryffondor :
« Ça a l’air pratique ton thé-arrangé… Anis. Ça a bon goût ? »
Les coins de mes lèvres se relèvent en une tentative de sourire fatigué. Bon sang, ce que j’ai envie de dormir.
La première phrase d’Eileen me confirme ce que j’avais cru comprendre dans les propos d’“Anis” : un thé-arrangé est bien un thé. J’avais plutôt bien saisi, donc. Il faudra tout de même que j’aille vérifier ce que c’est, exactement. Mais plus tard, bien plus tard.
En tout cas, la rousse semble aussi enchantée que moi à l’idée d’avoir de la fumée sortant des oreilles pendant plusieurs heures, et sa dernière expérience avec cette potion remonte à de nombreuses années, tout comme la Gryffondor. Je hoche la tête pensivement. Que faire, du coup ? Je me dis que maintenant qu’on est dans la file d’attente, autant rester, mais je ne sais toujours pas si c’est la meilleure idée.
Autour de nous, de nouvelles personnes arrivent en toussant, pendant que d’autres repartent les oreilles fumantes - j’hallucine devant l’épaisseur des lunettes de l’une d’entre elles. Alors que je repars à la recherche d’un mouchoir, j’espère juste que cela ne va pas être trop long encore.
Tout en essayant de vider mon nez le plus silencieusement et proprement possible, j’écoute la suite de la conversation. Ainsi, le rhume d’Eileen est dû à un vol au dessus du Lac, tandis que celui d’“Anis” vient d’un après-midi dans le Parc. Je renchéris doucement d’une voix cassée :
« Pareil, lecture dans le Parc, j’ai enlevé mon écharpe et mon pull… »
La Pimentine aurait un goût noisette ? Comme la fille châtain, je n’en avais aucun souvenir. Il est vrai que je ne peux pas me souvenir du goût de toutes les potions, mais goût noisette, je trouve tout de même cela surprenant. C’est sûr que c’est toujours plus agréable que goût piment, mais l’effet de ce dernier est toujours présent, en attendant.
Avançant d’un pas pour rejoindre le garçon en jogging devant moi - il a eu bien raison de se changer comme ça, qu’est-ce que je fais encore en tenue de cours ? -, je réponds :
« Moi non plus… Mais rester comme ça encore plusieurs jours, ça va pas le faire… »
Je pousse un soupir. Oui, il faudrait vraiment que les adultes trouvent comment annuler cet effet de la potion, cela serait bien pratique. Il ne reste plus que quelques personnes devant moi, et à moins qu’on me donne un argument particulièrement convaincant, je crois que ma décision est prise. Je confie aux deux filles :
« En fait, j’hésitais à rentrer, mais j’ai pas assez de motivation pour marcher jusqu’au dortoir… »
Je continue, en hésitant sur le prénom de la Gryffondor :
« Ça a l’air pratique ton thé-arrangé… Anis. Ça a bon goût ? »
Les coins de mes lèvres se relèvent en une tentative de sourire fatigué. Bon sang, ce que j’ai envie de dormir.
6ème année RP - 17 ans - #783F04
Préfète inRP depuis mai 2047 - MERLIN (Perly) - club de courses de balais - Hel's Angels
"Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin !" #PouffyFamily
08 mai 2019, 14:54
Entre deux maux
Faire ses devoirs et lire dans le parc... ah oui, Eileen avait à faire à des intellos, pensa-t-elle aussitôt en esquissant un petit sourire en coin, bien faible vu le mal de tête qu'elle se coltinait. Clairement, ce n'était pas le genre de choses qui risquait de lui arriver. Plongée dans un bouquin pendant des heures, quelle horreur. Enfin, elle pouvait faire la maline, le résultat était le même ceci dit, elles étaient toutes les trois malades. Mais Ennis soulevait un point qui l'intéressait hautement. Elle n'avait pas vraiment prêté attention, au début, à son histoire de thé arrangé mais si ça fonctionnait, elles ne seraient peut-être pas obligées d'avoir les oreilles qui fument. Ça valait le coup d'approfondir le sujet, non ? Et pourquoi donc Miss Lloyd n'utilisait-elle pas ce remède plutôt que d'infliger les effets secondaires à toute l'école ? Hum, d'un autre côté, Ennis avait l'air de dire que c'était un remède de famille alors, c'était peut-être pour ça.
"Tu connais la recette du thé ? Parce qu'on peut peut-être trouver quelqu'un d'autre pour le faire que les elfes ? Ou tenter de le faire nous-même non ? Parce que, franchement, tout me parait mieux que la Pimentine. Et puis, passer la journée au lit, même si c'est à transpirer, ça me parait pas si pire que ça."
Après tout, c'était aussi synonyme de manquer une journée de cours... avec une excellente excuse. Autant dire que, pour la fillette peu studieuse qu'elle était, ça sonnait presque comme un rêve. Enfin, si elle n'avait pas eu ce nez qui coulait et ses douleurs partout mais, de toute évidence, dans le cas contraire, elle ne pourrait même pas envisager de sécher les cours. On ne pouvait pas tout avoir dans la vie, ses parents lui rappelaient bien assez souvent quand elle était à la maison pour qu'elle le sache. Et comme elle était déjà malade, ben autant trouver des points positifs et ne pas faire comme aujourd'hui où elle avait dû trainer sa carcasse devant les professeurs.
"M'en parle pas. Rien qu'à l'idée de reprendre les escaliers pour me trainer jusqu'au dortoir... je crois bien que je préférerais m'affaler par terre, ici." répondit-elle ensuite à Megan.
La porte s'ouvrit à nouveau et le garçon au jogging y entra. Les filles allaient devoir se décider rapidement, Ennis était la prochaine dans la file. Megan semblait avoir déjà pris sa décision mais Eileen, elle, ne savait toujours pas. L'idée du thé lui plaisait tellement. L'espoir d'une autre issue, c'était peut-être une folle idée mais, la jeune fille s'y accrochait maintenant. Elle n'arrivait pas bien à réfléchir, se sentant épuisée mais elle était prête à mettre ses dernières forces dans cette solution.
"On fat quoi alors ?"
Ah ben oui, elles avaient commencé à parler ensemble alors elles étaient dans le même bateau à présent !
"Tu connais la recette du thé ? Parce qu'on peut peut-être trouver quelqu'un d'autre pour le faire que les elfes ? Ou tenter de le faire nous-même non ? Parce que, franchement, tout me parait mieux que la Pimentine. Et puis, passer la journée au lit, même si c'est à transpirer, ça me parait pas si pire que ça."
Après tout, c'était aussi synonyme de manquer une journée de cours... avec une excellente excuse. Autant dire que, pour la fillette peu studieuse qu'elle était, ça sonnait presque comme un rêve. Enfin, si elle n'avait pas eu ce nez qui coulait et ses douleurs partout mais, de toute évidence, dans le cas contraire, elle ne pourrait même pas envisager de sécher les cours. On ne pouvait pas tout avoir dans la vie, ses parents lui rappelaient bien assez souvent quand elle était à la maison pour qu'elle le sache. Et comme elle était déjà malade, ben autant trouver des points positifs et ne pas faire comme aujourd'hui où elle avait dû trainer sa carcasse devant les professeurs.
"M'en parle pas. Rien qu'à l'idée de reprendre les escaliers pour me trainer jusqu'au dortoir... je crois bien que je préférerais m'affaler par terre, ici." répondit-elle ensuite à Megan.
La porte s'ouvrit à nouveau et le garçon au jogging y entra. Les filles allaient devoir se décider rapidement, Ennis était la prochaine dans la file. Megan semblait avoir déjà pris sa décision mais Eileen, elle, ne savait toujours pas. L'idée du thé lui plaisait tellement. L'espoir d'une autre issue, c'était peut-être une folle idée mais, la jeune fille s'y accrochait maintenant. Elle n'arrivait pas bien à réfléchir, se sentant épuisée mais elle était prête à mettre ses dernières forces dans cette solution.
"On fat quoi alors ?"
Ah ben oui, elles avaient commencé à parler ensemble alors elles étaient dans le même bateau à présent !
12 mai 2019, 20:14
Entre deux maux
Leurs histoires étaient similaires se dit Ennis en se mouchant encore une fois. Ca faisait combien de fois depuis le matin? La châtain n'en avait pas la moindre idée. Elle n'avait pas tenu le compte. Elle savait juste que les elfes allaient avoir un paquet de mouchoirs à laver cette nuit... Mais bon, cela faisait aussi parti de leur travail après tout. Elle faillit hausser les épaules à sa propre réflexion mais s'abstint car la discussion se poursuivait et qu'elle était doublement invitée à y participer.
- "Le goût est plutôt... comment dire. Moi je trouve ça ni bon, ni mauvais. C'est surtout très sucré." Sûrement pour faire passer le goût de l'ingrédient sur lequel les elfes avaient clairement tiqués avant de refuser net de lui préparer quoi que ce soit. Déjà qu'elle n'était pas certaine d'avoir le droit de demander une préparation particulière, il s'agissait d'un ingrédient interdit aux élèves. Doublement pas de chance.
- "Oui j'ai la recette. Faut juste trouver quelqu'un qui veuille bien..." Elle baissa la voix pour terminer sa phrase. "Il y a du rhum de farfadet dedans. On n'est pas sensées pouvoir en boire. Même si chauffé l'alcool s'évapore... C'est pour ça que les elfes ont refusé d'en faire je crois." Et puis elle songea à son lit à l'évocation des dortoirs. Lit qu'avec le thé elle aurait déjà put aller retrouver histoire de ne pas avoir l'impression de perdre sa soirée dans le vide. Car la Pimentine soulageait rapidement mais le sifflement des oreilles empêchait toute autre activité: dormir, lire ou faire ses devoirs...
- "Je suis plus près que vous et je n'ai pas le courage d'y aller sans avoir la certitude d'avoir l'un ou l'autre des... remèdes." Oui, remède était le bon terme. Après tout, un remède ça soigne non? Mais alors que faire comme le demandait Eileen. C'est que les filles étaient les prochaines à devoir entrer, il fallait faire vite si elles souhaitaient quitter cette queue de personnes malades. Et être certaines de pouvoir se soigner autrement. Et ça justement ça ne l'était clairement pas. La fatigue se faisait sentir et deux options s'offraient à elle formant un sacré dilemme. A la maison, ça se serait réglé avant même d'avoir à se poser la dite question. Mais là, tout se compliquait. Voyant son tour arriver à grand pas et la Poufsouffle à deux doigts de quitter la file elle dit:
- "Pas que ça me ravisse mais je vais aller prendre de quoi ressembler à une locomotive. Si vous voulez la recette, je vous la donne mais moi, j'ai pas le courage d'arpenter les couloirs à..." Elle ne termina pas sa phrase, elle avait besoin de bailler. Pimentine ou pas, elle irait directement se coucher après ça.
7ème année RP - Préfète-en-Chef inRP de 09/47 au 05/01/48 - Préfète RP de 09/44 à 06/47 et à partir du 05/01/48- Avatar par A. Davis
- "Le goût est plutôt... comment dire. Moi je trouve ça ni bon, ni mauvais. C'est surtout très sucré." Sûrement pour faire passer le goût de l'ingrédient sur lequel les elfes avaient clairement tiqués avant de refuser net de lui préparer quoi que ce soit. Déjà qu'elle n'était pas certaine d'avoir le droit de demander une préparation particulière, il s'agissait d'un ingrédient interdit aux élèves. Doublement pas de chance.
- "Oui j'ai la recette. Faut juste trouver quelqu'un qui veuille bien..." Elle baissa la voix pour terminer sa phrase. "Il y a du rhum de farfadet dedans. On n'est pas sensées pouvoir en boire. Même si chauffé l'alcool s'évapore... C'est pour ça que les elfes ont refusé d'en faire je crois." Et puis elle songea à son lit à l'évocation des dortoirs. Lit qu'avec le thé elle aurait déjà put aller retrouver histoire de ne pas avoir l'impression de perdre sa soirée dans le vide. Car la Pimentine soulageait rapidement mais le sifflement des oreilles empêchait toute autre activité: dormir, lire ou faire ses devoirs...
- "Je suis plus près que vous et je n'ai pas le courage d'y aller sans avoir la certitude d'avoir l'un ou l'autre des... remèdes." Oui, remède était le bon terme. Après tout, un remède ça soigne non? Mais alors que faire comme le demandait Eileen. C'est que les filles étaient les prochaines à devoir entrer, il fallait faire vite si elles souhaitaient quitter cette queue de personnes malades. Et être certaines de pouvoir se soigner autrement. Et ça justement ça ne l'était clairement pas. La fatigue se faisait sentir et deux options s'offraient à elle formant un sacré dilemme. A la maison, ça se serait réglé avant même d'avoir à se poser la dite question. Mais là, tout se compliquait. Voyant son tour arriver à grand pas et la Poufsouffle à deux doigts de quitter la file elle dit:
- "Pas que ça me ravisse mais je vais aller prendre de quoi ressembler à une locomotive. Si vous voulez la recette, je vous la donne mais moi, j'ai pas le courage d'arpenter les couloirs à..." Elle ne termina pas sa phrase, elle avait besoin de bailler. Pimentine ou pas, elle irait directement se coucher après ça.
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