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15 juin 2019, 17:42
Petites égratignures (Solo)
Anabelle courait dans les couloirs, suivis de près par son ami de Gryffondor, Jackson Cal. Ils couraient, et même lorsque le concierge les vit, ils continuèrent encore de se précipité sous les hurlements de l'homme. Les deux élèves s'arrêtèrent enfin devant une grande porte, celle de l'infirmerie.

Ils entrèrent sans même prendre la peine de frapper, et le virent. Jason Roy, réveillé mais en mauvais état, allongé sur un des lits. Ils s'approchèrent et s'assirent à son chevet. Il sourit.

- Vous vous inquiétiez pour moi ? rigola-t-il.

- Jason Clark Abrevius Roy ! s'exclama Anabelle.

- Oui, c'est son nom, dit Jackson. D'ailleurs, comment t'arrive à toujours le connaître par cœur ?

Anabelle soupira, sous les regards rieurs de ses amis.

- On s'en fiche !

Elle se tourna vers le blond.

- Jason, dit-elle. Je sais que tu es très fort au Quidditch, surtout en tant qu'attrapeur, mais tu devrais vraiment faire attention ! Le cognard ne t'a pas raté !

Elle passa ses doigts sur le visage abimé de Jason. Ce dernier sourit, touché par l'attention de son amie.

- Anabelle, dit-il en lui prenant la main, je vais très bien ! Ce ne sont que de petites égratignures...

Il se regardèrent un instant, le silence devenant pesant.

Jackson se racla alors la gorge, les sortant de leur transe.

- Jay's, dit-il, tu ne vas pas si bien que ça. Ce cognard n'était pas un accident. Il te visait à cause d'un sortilège.

Les deux serpents tournèrent instantanément le regard vers lui.

- Qui aurait pu me faire ça ?
s'indigna Jason.

- Quelqu'un qu'il faudrait mieux éviter... dit Jackson, le regard cherchant quelque chose.

Mais il cachait quelque chose, et la jeune Serpentard le voyait.

- Qui ? demanda-t-elle, plus sèchement qu'elle ne l'aurait voulut.

Le Gryffindor se fit petit.

- Un cinquième année de Serdaigle. Il ne vaut mieux pas le savoir...

- Qui ? l'interrompit Anabelle.

Le regard insistant de son amie, les blessures sur le visage de son autre ami, il soupira :

- Cormac Jediz.


À ce moment, tout ce passa vite, et Anabelle sortit de la pièce, le jeune lion à sa poursuite. Jason resta alors là, se demandant ce que la jeune fille allait faire.

Anabelle se dirigea vers la salle commune des Serdaigles, vite rejoint par Jackson. Et il était là.
La jeune Serpentard s'avança vers le garçon, entouré d'autres Serdaigles.

- Cormac Jediz ? demanda-t-elle furieusement.

Le concerné s'avança vers elle, la dépassant de plus d'une tête, et le sourire sur le visage.

- Oui ? répondit malicieusement le Serdaigle.

Il s'avança un peu plus vers elle, presque en la collant.

Mais Anabelle est n'est pas à Serpentard pour rien, la ruse et la farce coulant dans ses veines. Elle se décolla de lui en se reculant et se mit à sourire, gagnant un regard interrogateur de la part de tous les Serdaigles. Jackson se mit légèrement de côté, ne voulant pas être au milieu d'un bagarre.

- J'ai entendue dire que Jason Roy est à l'infirmerie par ta faute, cracha-t-elle, le sa main se serrant de plus en plus fort sur sa baguette.

Cormac élargit son sourire.

- C'est exact, ma jolie. Et si tu ne...

Il ne put terminer sa phrase qu'Anabelle le gifla. Ceux qui observaient la scène commencèrent à rire discrètement. Humilié, Cormac sortit sa baguette, en même tant que la jeune Serpentard.

Ils se défièrent du regar, et le Serdaigle commença à jeté un sort, tout de suite dévié par Anabelle.

Les rires furent cette fois plus bruyants.

- Tu veux vraiment te battre, minus ?
le provoqua Anabelle.

Mais l'insulte fut de trop, et le cinquième année continua, mais la jeune fille fut plus rapide :

- Flipendo !


Les rires fusèrent, et le Serdaigle fut aplatit, n'arrivant plus qu'à la hauteur d'Anabelle.

- Elasticus ! reprit celle-ci.

Cette fois, il ne put faire grand chose, et ses amis l'emmenèrent à l'infirmerie, toujours en se moquant du jeune homme complètement transformé.

Serpentard dans le sang, et méchanceté dans le cœur.
En glissant je viens, en rusant je vaincs, le sommet j’atteins

Draco dormiens nunquam titillandus.

“ Parfois, les choses ont besoin d'empirer avant de s'arranger. "