Devant tant de supplications, j'osais enfin lui poser cette question, moi qui pensais que cela serait trop intrusif, je me devais de lui demandais. Mais j'eux malgré tout peur que cela accentue son chagrin déjà bien présent au fond d'elle.

- Tu veux me parler de ce qui te tracasse ?

Ma voix murmurait cette question que je ne pu rendre plus douce à entendre. En effet, cette question entrait dans le privé de ma camarade et je l'a connaissais à peine seulement. Je ne savais quoi dire pour ne plus la froisser. Elle disait qu'elle n'était pas fragile et semblait pourtant désemparé, perdue dans une tourmente dont j'ignorais toujours la provenance. Après hésitation, je ramenais à nouveau la couverture, pour cette fois-ci, nous recouvrir tous les deux. Pour essayer de la réconforter un peu plus, je lui murmurais alors quelques mots à l'oreille.

- Je suis là...je suis là...accroche toi, fais comme tu veux...je suis là pour toi...malgré le peu de temps que j'ai passé avec toi, tu es importante pour moi...

Je me caressais alors son visage et découvrais ses quelques mèches qui recouvraient son visage, puis j'essuyais ses larmes qui continuaient de couler. J'étais touché par ses mots dures et tristes. Une si belle fille qui se rabaissait ainsi, mais que lui ai t'il arrivé ? J'empoigner ma camarade contre moi, écoutant son coeur et ses supplications d'encore plus près.

- Je suis avec toi...lâche toi si tu veux...

Ça paraissait si simple de s'ouvrir... de se dévoiler... de parler comme ça s'en rien de plus. Mais ça ne l'était pas, du moins pas pour moi... Mon histoire était trop complexe... trop triste... paraissait impossible pour une si jeune fille... Et pourtant elle était là. Mon histoire était bien réelle...

- Mais... tu ne pourrais pas comprendre... tu ne pourrais pas... je ne...

Je ne fini pas ma phrase. Je me sera plus fort à lui. Beaucoup plus fort. Lui don je ne connaissait même pas le nom... Son simple nom m'étais inconnu  alors que c'est normalement la chose qu'on se devoile en premier... ou au moins, avant les sentiments. Et moi non, je me plaignais... je plaignait en continu alors que j'avais surement moi de raison que lui d'être à l'infirmerie. J'ouvris les yeux doucement en faisant tout pour me calmer. Je m'arrêta de hurler. Mais je resta contre lui, un moment, un long moment. Il me calmait... c'était étrange... c'est comme si il avait la capacité d'aspirer mes émotions négative. Je pris sa main couverte dans la mienne en regardant.

- ...comment? Comment tu t'es fais ça?

Je tentais de changer de sujet même si je me posais vraiment la question. Je ne voulais pas vraiment attirer l'attention même si en vus de ce qui venait de se passer, il y avait peu de chance qu'il ne se doute pas de quelque chose.

J’eux vite compris qu’elle semblait si marqué par un malheur, que je me senti quelque peu mal face à ma tentative d’intrusion. En effet, pour le moment je ne pouvais pas réellement comprendre ce qui lui arrivait, mais une chose était sûr, je ne pouvais la laisser seule. Même si une courte distance nous séparait, je n’aurais pu la laisser sans un contact de réconfort pour la soutenir…Je ne pouvais qu’imaginer les horreurs qu’elle eut connue…peut-être avis-elle vue la mort…Quand ces pensées me traversèrent, j’eux instinctivement le réflexe de caresser la chevelure colorée de ma camarade.
À son écoute, je l’entendis m’interroger. Sa démarche me toucha. Alors qu’elle était malheureuse, elle se démenait en acceptant ma présence, moi un simple inconnu. Je fus quelque part, heureux qu’une camarade que je venais de rencontrer agisse de cette manière. Un fin sourire se dessinait sur mon visage avant de lui répondre.

- Oh…euh j’ai essayé d’apprendre le sortilège d’embrasement…on va dire que j’ai pas très bien réussi mon coup cette fois…Mais là je ne sens plus trop la douleur…donc ne t’inquiète pas…

Mon regard cherchait celui de ma camarade, comme pour essayer de deviner ses réactions et ses pensées, pour essayer de la découvrir en plus. Je portais toute mon attention sur elle et n’entendais plus qu’elle. Comme absorbé par cet instant, toutes les autres choses n’importaient plus. Tout ce que je voulais, c’était pouvoir offrir un sourire à cette fille de Serpentard.

Au moins lui allait un minimum bien. C'était déjà pas mal... Mais comment lui expliquer ce que j'ai vécu sans le faire de façon "violente"... Toutes les pires images de mes parents se bousculaient dans ma tête... c'était atroce. Je me redressa. Je poussa un sourire, comme un rire presque, une façon éberlué de voir ce qui allait ce passer.

- Te parler de ce qui me tracasse... ce qui me dérange c'est que chaque nuits je me réveille en hurlant après avoir contemplé le visage de ma mère bouffé par la maladie! Après la voir allonger dans une cage en bois avant d'être mise sous terre! De revoir le visage de mon père qui ne me considère presque plus comme ça fille! De le voir avec une autre femme moins d'un ans après la mort de ma mère! Que cette femme ose se comparer à ma mère! De ne jamais avoir de nouvelle de mon père! Qu'il ne veille pas que  je rentre au manoir pendant les vacances! Qu'il ne viendra pas me voir pendant les vacances d'été et me laissera enfermé dans ma chambre! Voilà! Voilà ce qui me tracasse!

Je m'étais levé. J'avais laissé la colère s'emparer de moi. Je n'avais rien fais pour la retenir, non au contraire, j'avais tout fais pour qu'elle se réveille. Je frappa le mur lors de mon discourt. Et quand je le fini enfin. Je tomba en larme à même le sol.

Encore une fois je voyais ma camarade se faire du mal. Je me levais alors pour la rejoindre à nouveau. J'eux vu son poing happer le sol de pierre, et ne pu que me précipiter après coup vers elle en lui tenant le poignet, comme pour l'empêcher de recommencer. De mon autre bras je la pris par la taille et lui murmura quelques mots.

- Ne fais pas comme moi, n'abime pas ta main...tu n'as pas besoin de ça pour rester à l'infirmerie avec moi...

À travers ces mots je tentais un peu de la taquiner, espérant pouvoir la libérer un peu de ses sanglots. Puis j'installais ma joue contre la sienne, ressentant une de ses larmes me caresser le visage. Encore une fois, j'essayer de détendre son corps à travers des mots d'ahurit, en espérant que cela ne soit pas trop déplacé.

- Heureusement que ce n'était pas moi à la place du sol...

Un léger sourire de compassion pinçait mes joues et je scrutais en même temps, la réaction de ma camarade. J'espérais que celle-ci ne prit pas mes mots comme un manque de compréhension vis-à-vis de sa situation.

- Tout ça doit être très dur à vivre...si tu veux quoique ce soit, je suis là...Même si je ne suis qu'un inconnu...

Je m'imaginais alors à sa place. Face à une maladie qui ravagerait ma mère, puis assister à ses funérailles, à mon âge. Puis je serais cette jeune fille contre moi, comme si nous n'avions jamais quitté le lit.

Au contact du jeune homme je me calma tout de suite. Il m'apaisait. Je pleurais à chaudes larmes et sur le coup de l'émotion je le sera dans mes bras. J'enfouis ma tête dans son cou et je pleura sur son épaule un moment. Un très long moment. Quand je me fus calmée je recula un peu et je me passa les mains sur les yeux pour sécher toute mes larme.

- Waouh.... bon voilà... ça c'est fait...

Je crispa mes lèvres dans un sourire forcé avant de regarder le jeune homme et de m'asseoir de nouveau sur mon lit. J'avais vidé mon sac... j'avais tout dis, ou du moins une grande partie à un pur inconnu qui ne pouvait pas comprendre mais qui était une oreille attentive. Il ne me laisserait pas tomber. C'est ce qu'il disait. Mais par expérience je savais que c'était moi qui le ferais tomber. Il était impossible de soutenir éternellement une personne attirant les sentiments négatifs uniquement.

- Merci... merci beaucoup mais... il ne faut pas que tu me fréquente... ce... il... mais

Ma phrase ce perdit. Mes mots pouvaient sembler exagéré mais pourtant c'était vrai. Il ne faut pas jouer avec le feu et j'étais devenu une étincelle capable d'allumer le brasier du malheur. Et je ne le souhaitais à personne et surtout pas à lui...

Sur son lit, elle séchait ses larmes, puis délia sa bouche. Les mots que la jeune Serpentard prononça ensuite, se perdaient. Mais j’eux distinguer clairement son envie de ne pas me donner malheur. Son regard brillant m’occi sur place, comme frappé par une lumière encore jamais contemplé. Un large sourire élargit mes lèvres, comme une réponse à ses mots. Puis j’eux accompagné cette douceur d’une simple remarque.

- C’est si mignon de t’inquiéter pour moi…

Je me plongea ensuite dans un silence où seul ce bonheur que je ressentais à cet instant, s’exprimait. Mais je voulais lui révéler mon envie d’être à ses côtés une nouvelle fois. C’était mon choix de la tenir contre moi, d’accepter son malheur. Je cassais alors mon silence, brusquement, et je me mit à sa hauteur.

- J’ai choisit de te soutenir…et si au fond de toi, tu veux être mon amie ou autre…tu pourras mieux me protéger aussi du malheur…

Au milieu de sa phrase, j’observais de nouveau sa camarade, comme transporté. Ses fines lèvres douces et rosées tremblaient, ses yeux, deux joyaux bleus et verts. En elle, je voyais les étoiles de la nuit m’emmenant dans un rêve poétique où de fins nuages caressaient le ciel de leur couleur émeraude. Ses mots suivirent sa pensées.

- …Et puis je veux préserver l’immensité que tu m’apportes…

J’espérait après coup, que cela n’était pas trop égoïste ou mal placé de lui dire cela.

Mes yeux étaient plongeaient dans le vert émeraude des siens. Ils m'hypnotisaient complètement comme pour être sûr que tout ce que j'allais faire allaient leurs convenir. Je pleura une unique et dernière larme. De tendresse, de joie. Oui surtout de joie d'être enfin aimée même si je l'avais mis en garde, même si j'avais fais une énorme crise, même si j'avais montré seulement les partis négatives de ma personnes. Il m'appréciait quand même. Un maigre sourire apparu sur mon visage. Discret, faible, maigre mais là. Et c'était tout ce qui comptait : il pouvait me faire sourire.

- Très bien... mais saches que si il t'arrivais le moindre mal, la moindre chose à cause de moi... je m'en voudrait à mort...

Je m'étais avouais vaincu, je baissais les armes. La "rose" que j'étais s'ouvrait enfin. Tous mes muscles lâchérent et je me laissa aller en me couchant en boule sur le lit. J'étais comme une petite chose fragile j'étais possiblement cassante. Je pouvais me briser en milles morceau à cet instant. Je le regardais. Il était toujours debout et me regardait. Étant plus basse que lui il avait l'air plus imposant et en vérité ça me rassurait encore plus. J'étais comme protégée par lui qui avait bien voulu me découvrir et m'apprécier. C'était le seul à l'avoir fait. Et je lui en étais profondément reconnaissante.

Fin du RP pour ma part merci beaucoup

J'observais ma camarade s'installer dans son lit, comme pour vérifier que tout allait bien. Je restais quelques instant à observer son regard qui gagnait une douceur dans leur lueur. Puis je m'assis doucement son mon lit. Conscient de n'avoir pas encore dévoilé mon nom, je lui murmurais alors.

- Je m'appelle Maximilian.

Je ne savais pas si elle m'avait entendu, mais j'étais malgré tout, heureux de cet instant passé avec elle. Je reprit alors ma valise, qui était laissée à l'abandon, puis je la cacha sous les couvertures en prenant bien soin de la verrouiller au préalable. Alors que je m'installais moi aussi dans le lit, je voyais, sur le sol, la petite rose blanche que j'avais fait pousser. Malgré ça situation, elle était resplendissante et plus ouverte que jamais. Comme s'y elle reflétait celle qui l'avait porté.

Voulant la laisser dans les bras de Morphée, je pris soin de ne pas la déranger. Le visage tourné vers elle, je me laisser m'envahir par le bien-être. Mes yeux s'alourdir de plus en plus alors que la douleur de ma main meurtrie disparaissait totalement. Et avant de sombrer dans le sommeil, je la voyais toujours, cette fille aux yeux vairons et à la chevelure rosée. Ses formes et couleurs étaient inscrite dans ma mémoire tel une source intarissable d'inspiration, aux côté des autres merveilles que j'avait découvert. Pour moi, chaque personne est une source de magie et la magie est vaste et variée. Jamais je ne pourrais manquer d'inspiration, me disais-je enfin avant de m'endormir.

Fin du RP, merci