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07 sept. 2019, 18:32
Somnolence et main blessée  Privé : M.W. 
La brunette avait failli se casser la figure tellement elle fut surprise de voir Max tomber à la renverse. Pourtant, le garçon ne sembla pas s'en troubler outre-mesure. Il doit vraiment être fatigué si il s'en fout de se casser la figure ! Ou alors c'est mon charme fou qui lui fait cet effet... Amusée, Katherine s'efforça de ne pas se mettre à rire tellement cela lui semblait ridicule. Elle, du charme ? Ça, c'est la meilleure de l'année ! Un gloussement involontaire failli lui échapper, mais une réponse du Serdaigle la sauva et lui évita de passer pour une folle.

-Je commençais à raconter un peu n'importe quoi. Et... euh merci ?

Sa dernière phrase sonnait plus comme une question que comme un vrai remerciement, mais cette histoire de parfum la mettait ma à l'aise. Elle n'aimait pas vraiment passer pour une "fifille", pourtant, le port de parfum prouvait le contraire. Qu'est-ce qui m'a pris d'en mettre, hein ? Je pouvais pas faire comme d'habitude ? Mais est-ce que ça avait vraiment de l'importance de passer pour une "fifille" ou non ? La Gryffondor n'avait pas de réponse à cette question.

-Et ce n'est pas grave si tu m'as mise mal à l'aise. Moi-même, je fais souvent cet effet-là aux gens, il est temps que je comprenne un peu ce que ça fait... Bon, je ne gêne pas les autres de la même façon que toi, c'est un peu différent. M'enfin bon, c'est pareil au final. Ou peut-être pas. J'en sais rien.

La jeune fille s'installa à côté de Max, les jambes en coton. Une fine pellicule de transpiration avait élue domicile au dessus de sa lèvre supérieure et elle l'essuya de la main. Parler commençait à l'épuiser et rester debout n'aidait pas. Elle se sentait un peu nauséeuse et elle devait surement paraître encore plus pâle que d'ordinaire. La fatigue lui tobait d'un coup sur les épaules et c'est à peine si elle entendit ce que son camarade lui disait. Elle remarqua quand même son air un peu hésitant. Avait-il peur qu'elle lui saute à la figure ? D'toute façon, je ne crois pas être capable de sauter sur quoi que ce soit pour le moment.

-Hum... pourquoi "Heureusement que ce n’est pas dans le ventre que tu t’es blessé" ? Je ne crois pas que ça aurait changé grand chose à cet endroit ou à un autre. Ou peut-être que si ? J'y connais rien à ces machins-là. Eh... je crois que ça fait deux fois que je dis "Ou peut-être que...". Ah maintenant ça fait trois ! (Elle rit toute seule, les yeux dans le vague.) Mais pourquoi je rigole moi ? J'sais plus. Enfin on s'en fout. Hum... c'était quoi ta question, déjà ? Ah oui, c'est bon, je me rappelle ! Eh ben, c'est parce que j'aime pas avoir l'air fragile. Tu vois, j'ai des petits bras, des jambes toutes fines et on dit que je ressemble à une poupée de porcelaine des fois. Et j'aime pas ça. Parce que je ne suis pas faible. Donc les cicatrices, c'est pour montrer que... pour montrer quoi déjà ?

Sa voix devenait de plus en plus pâteuse, Katherine avait du mal à articuler et son esprit était un peu embrumé. Sa mémoire lui jouait des tours et elle ne savait plus trop ce qu'elle avait déjà dit ou pas. On dirait que j'ai bu de l'alcool. Hips ! Elle gloussa toute seule.

-J'en étais où ? Ah oui ! Aloooors... les cicatrices me servent à montrer que je ne suis pas une poupée fragile et que j'ai déjà dû "combattre". Combattre... Ouais, c'est pourri ce que je viens de dire. J'arrive pas à expliquer. Mais ça a quand même une bonne raison, j't'assure !

Rien n'est plus semblable à l'identique que ce qui est pareil à la même chose.
Peut-être bien qu'il se passe quelque chose avec Edmund.
#0F144D — 5ème Année RP — 16 ans

16 sept. 2019, 13:56
Somnolence et main blessée  Privé : M.W. 
Maximilian écoutait sa camarade et voyait bien qu’elle pensait à beaucoup de choses, qu’elle était vive d’esprit même si elle développer peut-être un peu trop ses interprétations, au vue de certaines de ses réactions. Il était un peu perdu. Comment une fille de mon âge en arrive à vouloir se changer en armoire à grasse aussi vite ou quelque chose du genre ? Par ailleurs il trouvait que sa camarade avait plutôt un caractère fort et peut-être même indépendante au premier abord. Les étranges et spontanées réactions et rires de sa camarade l’amusait un peu. Une telle personnalité est originale, même s’il ne comprenait pas pourquoi Katherine avait une telle envie de paraître forte.

- Tu peux le montrer autrement que tu es forte. Tu peux te préserver, être belle ou mettre du parfum et être forte malgré tout. Une fille n’est pas toujours fragile et parfois les garçons sont fragiles aussi, dis-je ainsi, le ton bas, tel un murmure.

Alors qu’il venait de prononcer ces mots, Katherine s’était comme évadé spirituellement parlant ou sous l’emprise d’un alcool. Tout ce que Maximilian pouvait faire s’était d’accompagner les épaules de sa camarade dans le lit pour l’installer. Puis espérant qu’elle reste allongé, il prit l’essence de dictâme en main. Ensuite il pencha ses lèvres à l’oreille de sa camarade de Gryffondor.

- Poses toi un peu…ne t’inquiète pas, chuchotais-ja alors, espérant qu’elle puisse s’assoupir.

Maximilian attendait la réaction de sa camarade pour ainsi agir en conséquence. Peut-être vaut-il mieux la soigner quitte à se quitter en mauvais termes.

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l'amour est l'argent du bonheur - Maximilian

24 sept. 2019, 18:06
Somnolence et main blessée  Privé : M.W. 
Il la fit s'allonger. Elle ne réagit pas, se laissa faire. Ça faisait du bien de se coucher, elle se sentait un peu mieux grâce à ça. Elle le remercia en silence. Max était vraiment un chic type. Ça n'avait pas été une mauvaise idée finalement, d'avoir voulu être gentille. Elle se félicita intérieurement, à deux doigts de sombrer. Les mots qu'il lui chuchota à l'oreille la firent sourire. Il était vraiment sympa. Néanmoins, quelque chose la gênait. Pourquoi lui avait-il dit de ne pas s'inquiéter ? Les yeux à demi-fermés, elle l'observa avec suspicion. Il tenait quelque chose à la main. Elle avait du mal à discerner quelque chose. Se frotta les yeux. Et vit. Compris ce qu'il avait l'intention de faire.

-Non !

Elle se réveilla tout à fait. Comment avait-il osé ? Elle lui avait dit pourtant qu'elle ne voulait pas. Elle s'écarta vivement, tel un animal terrifié. Tomba du lit. Se cogna la tête contre l'armature. Fusilla Max du regard, comme si c'était sa faute. Pour elle, ça l'était en tout cas. Elle se sentait trahie. Elle n'avait pas à l'être, pourtant. Ils ne se connaissaient pas, ils n'étaient pas amis. Mais pendant ces quelques instants où ils avaient parlés, elle s'était sentie presque proche de lui. Elle n'avait pas eu besoin de se forcer à être gentille. Elle avait été à l'aise. Et maintenant... elle lui en voulait. Un peu. Une part d'elle savait que ça partait d'une bonne intention. Qu'il voulait la soigner. Et qu'elle en avait bien besoin, qu'elle fatiguait, perdait du sang. Est-ce que ça l'excusait ? Elle aurait voulu dire non.

-S'il te plait.

Elle s'était adoucie. Avait essayé, du moins. Son ton avait peut-être été un peu trop sec et son regard trop acéré. La fatigue désormais éloignée, elle se releva sans difficulté. Apprécia retrouver sa mobilité. Ça ne durerait pas. L'adrénaline causée par la colère et la peur retomberait bien vite et elle redeviendrait aussi faible qu'avant. Elle crissa des dents. Définitivement, être fragile ne lui plaisait pas. Elle n'aimait pas être en position de faiblesse, montrer qu'elle n'était pas aussi indestructible qu'il n'y paraissait. Qu'un rien pouvait la faire flancher. Max avait vu. Surement. Elle s'était laissée aller. Trop. Pourtant, c'était ce qu'elle avait décidé de faire. Laisser les autres l'approcher. La connaître. Elle ne savait plus ce qu'elle voulait.

-Une heure. Si dans une heure personne n'a fait son apparition pour me faire des points de sutures, je te laisserais peut-être m'appliquer ce.. truc. Dictame. Mais je dis bien peut-être. Tout dépend dans quel état je serais à ce moment-là. D'accord ?

Elle espérait bien ne pas avoir à le laisser lui mettre cette potion. C'était bien pour ça qu'elle n'avait rien promis. Et instauré un délai d'une heure. D'ici-là, quelqu'un aurait bien le temps de faire son apparition. N'est-ce pas ?

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26 sept. 2019, 15:21
Somnolence et main blessée  Privé : M.W. 
Maximilian se sentais si honteux qu’au fond de lui, il ne souhaitait que disparaître, se cacher sous un lit ou dans une armoire. Malgré la fatigue qui le tiraillait à nouveau, son esprit ne pensait qu’à une chose, la blessure de Katherine. Son souffle se coupait lors de certaines bouffées d’air et son visage s’aggravait dans la compassion. Ses yeux maintenant clos, n’arrivaient pas à empêcher plusieurs larmes de tomber. Son adrénaline estompé, il vacillait en allant rejoindre au sol, sa camarade qui malgré la situation, embellissait ce sol austère. Il s’interdit de trop s’approcher, comme se sentant punis par son acte précédent. Il posa ses genoux sur le sol et s’asseyait. Les larmes sur les joues et le souffle restreint, il ne pouvait s’empêcher de libérer ces paroles.

- En quoi avoir des cicatrices de rendraient plus forte ? Pourquoi tu penses être plus fragile que n’importe qui d’autre ? Ou alors c’est être une simple personne vivante qui t’inquiète ? Toutes choses peut être blessée ou mourir non ? Alors… pourquoi tu infliges ça aux autres et à toi même ? Tu penses que ça ne me fait rien de te voir comme ça ? Voir une camarade perdre son sang ! s’écriait-il avec pour seul retenu son état actuelle.

Maximilian, poussé par ses propres mots, s’approcha lentement vers sa camarade, toujours les gouttes au bout du menton.

- Si j’étais un phénix j’aurais déjà pleuré sur ta plaie, dit-il en marmonnant. Je sais que j’ai l’air égoïste comme ça, mais… j’ai l’impression que tu te fais torturer…

Maximilian mit sa main sous la nuque de sa camarade, puis entamait la démarche de la rehausser pour la faire s’assoir et soulager sa posture.

- Je n’ai pas besoin de voir des cicatrices pour savoir si quelqu’un est fort, disait-il en s’étouffant par manque de souffle.

Maximilian posait le visage de sa camarade contre son torse, espérant ne pas aggraver son cas actuel. Puis il déposséda son torse, de sa robe de sorcier et la posa au-dessus de Katherine.

- Désolé...ma robe n'a pas de lion sur elle, marmonna-t-il.

Dans son état toutes réflexions s’estompaient de plus en plus et ses yeux fatiguaient. Malgré son désir de rester lucide, il s’évanouit quelques instants contre elle.

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l'amour est l'argent du bonheur - Maximilian

27 sept. 2019, 19:02
Somnolence et main blessée  Privé : M.W. 
Les larmes qu'elle vit s'écouler des yeux de Max lui serrèrent le cœur. Elle s'en voulu. Beaucoup. Elle n'était pas gentille, elle le savait. Elle n'en avais rien à faire des gens habituellement, elle le savait aussi. Mais c'était différent cette fois-là. Elle s'était attachée. Un peu. Ce Serdaigle était différent, peut-être un peu bizarre, mais ne l'était-elle pas aussi. Entre bizarres, on se comprend. Ce dicton devait bien exister, non ? N'empêche qu'il était sympa. Il n'avait pas mérité ça. Il avait essayé de l'aider. De l'empêcher de se vider de son sang. Et maintenant il pleurait. À cause d'elle. Mais elle ne bougea pas. Pas d'un pouce. Oh, elle y pensa. Elle essaya de faire bouger ses jambes, ses bras, tentant de réconforter le garçon. Elle était figée. De honte. De tristesse. Mais si elle avait pu bouger, qu'aurait-elle fait ? Qu'aurait faire, dire, expliquer ? Elle ne savait pas faire. Elle n'était pas naturellement gentille.

Elle l'écouta parler. Sa première tirade lui tira une exclamation indignée. Il avait tapé juste. En plein dans le mille. Pourquoi tu penses être plus fragile que n’importe qui d’autre ? Ou alors c’est être une simple personne vivante qui t’inquiète ? Elle était plus fragile. À certains moments, elle avait l'impression qu'une simple phrase pouvait la faire se briser en mille morceaux. Sauf qu'elle était déjà brisée. Mille petits morceaux éparpillés, impossibles à rassembler entièrement. Mille petits morceaux coupants comme du verre, tranchant tout, tout ce qu'il y avait d'heureux, de bon en elle. Mille petits morceaux qui la blessait, la faisait souffrir, l'empêchait d'être normale. À certains moments, elle aurait voulu, aimé, que tout s'arrête pour elle. D'un coup. Ça aurait été plus simple. Moins douloureux. Plus douloureux, aussi. Parce qu'elle n'aurait pas eu sa Grand-Maman. Chan. Deamon. Elwing. Eux tous n'auraient pas été là. Elle aurait été seule. Vraiment seule. Ça aurait été loin de la distance qu'elle mettait entre elle et les autres. Elle savait que c'était mal et qu'elle ne voulait pas ça. Pas vraiment. Mais, ça ne changeait rien au fait qu'il lui arrivait d'y penser. De temps en temps, son esprit partait vers ces chemins obscurs, noirs, malsains. Oui, Max avait vraiment tapé dans le mille.

Il s'approcha d'elle, comme pour l'apprivoiser. Lui parla. Lui dit qu'il se sentait égoïste. Alors que c'était faux. Bien sûr que ça l'était. C'était elle, l'égoïste.
Il lui dit qu'il avait l'impression qu'elle se faisait torturer. Vrai. Mais pas dans le sens physique. Elle n'avait pas mal. Juste un petit tiraillement venant de la plaie et son crâne qui donnait l'impression d'être pris dans un étau. La fatigue la reprenait un peu, tout doucement, sinueusement, comme un serpent, attendant le moment propice pour frapper sa proie. Malgré tout ça, elle allait bien, très bien. Elle n'avait presque pas mal. La douleur n'avait pas d'importance.
Il l'aida à s'asseoir correctement. Elle aurait mieux aimé être debout, mais elle le laissa faire. Elle se sentait... appréciée, protégée. Il l'a pris dans ses bras, son nez se nicha au creux du torse du garçon. Elle se tendit, comme un arc. Être touchée. Elle avait envie de s'écarter, de se sauver loin, loin. Comme hier, avec Elwing. Elle n'aimait pas le contact physique. Elle ne savait pas comment réagir, se comporter. Qu'attendait-on d'elle ? Que devait-elle faire de ses bras, de ses mains ? Elle paniquais. Mais elle ne bougea pas. Elle ne s'enfuit pas. Pourquoi donc ? Pas la moindre idée. Mais elle se détendit, peu à peu.

Elle frémit involontairement quand il la couvrit de sa robe de sorcier. C'était... gentil. Attentionné. Amical, presque. Peu importe qu'il n'y ait pas de lion dessus. Un remerciement étouffé franchit la barrière de ses lèvres. Elle ne savait pas si il l'avait entendue. Sans doute pas. Elle allait répété quand soudain, elle le sentit peser sur elle, de tout son poids. Sa respiration s'entrecoupa, elle suffoqua quelques secondes. Que faisait donc Max ? Elle pencha la tête sur le côté, l'observa. Il était tombé dans les pommes.

-Eh merde. Max ? Max ?

Elle s'affola, essaya de se dégager, y parvint avec quelques difficultés. Le Serdaigle était bel et bien évanoui. Merde. Qu'avait-il ? La fatigue ? Surement. Ses cernes sautaient aux yeux. Même elle dans ses mauvais jours n'en avait pas de si prononcées. Elle grimaça. Puis l'allongea au sol et glissa avec douceur la robe de sorcier qu'il lui avait prêtée sous sa tête. Ce n'était pas l'idéal, mais elle n'avait pas la force de le soulever pour le déposer sur l'un des lits. Après une seconde d'hésitation, elle lui prit la main, avant de dégager, attendrie, les cheveux qu'il avait sur le front.
Ses lèvres s'étirèrent en un sourire.

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#0F144D — 5ème Année RP — 16 ans

27 sept. 2019, 19:35
Somnolence et main blessée  Privé : M.W. 
Il était ailleurs, comme dans un monde aquatique qui le berçait. Est-ce un rêve ou un ressenti ? Il eut l’impression que ses cheveux naviguaient et que son front était caressé par le courant. Étrangement, dans cet atmosphère marin, il pouvait respirer à plein poumon. Une douce effluve parfumée flottait autour de lui. Ce doux parfum qu’il se remémorait sans difficulté. Cette odeur florale qu’avait la nuque de Katherine. À travers sa main, il eut l’impression qu’un champs de coton l’accueillait.

Enfin, il rouvrit les yeux qui lui révélèrent un étrange endroit. Un monde emplit de bleu, mais vide, où tout son corps flottait. Ses cheveux flottaient en arrière et sa main droite semblait être touchée par une douceur invisible. Ses joues étaient lissées par des larmes intarissables. Perturbé, il cligna plusieurs fois des yeux, puis les referma longuement avant de les rouvrir une nouvelle fois.

C’est alors qu’un silhouette sorti de nul-part l’accompagnait, lui tenant la main. Cette silhouette était floue, mais il distinguait d’elle de longs cheveux couleur nuit et l’une de ses mains laissée échapper d’elle un liquide bleu, assorti aux yeux de cette dernière. Et peu à peu, ce même liquide se mit à s’échapper de l’entièreté de cette entité étrange.

Soudainement, d’un soupir haletant, Maximilian se réveilla, les yeux écarquillés et envahit de pleurs. Ses yeux pigmentaient fortement vers le rouge. Apeuré il chercha sa camarade du regard. Elle était juste à côté de lui, la main dans la sienne. Un soupir de soulagement lui tirailla la gorge, alors que ses yeux retiraient le rouge couleur sang de son regard, petit à petit.

Maximilian ne savait quoi dire après cet étrange rêve et ne faisait plus que fixer le bleu qui agrémentait les yeux de Katherine. Et ne sachant non plus qui faire, se mit simplement à sourire. Tout en essuyant avec son bras, les flots qui coulaient sur son visage. Sous son crâne, il sentait la présence d'un tissu, surement une robe. Il tenta de se redresser et de se mettre à la hauteur de sa camarade, mais sa faiblesse actuelle l'en empêchait. Ainsi, il resta coincé, en observant sa camarade, comme un enfant qui découvrait les étoiles. Devant-elle il ne put alors que dire à voix basse quelques mots.

- On...dirait que...que je suis fragile là, dit-il toujours avec son petit sourire.

Puis il serra doucement sa main dans celle de sa camarade.

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01 oct. 2019, 17:22
Somnolence et main blessée  Privé : M.W. 
Elle ne s'était jamais évanouie. Elle ne savait pas combien de temps cela prenait pour qu'une personne dans les vapes se réveille. Elle essaya de ne pas s'inquiéter. Max avait besoin de se reposer, ça ne pouvait que lui faire du bien. Peut-être. Et si c'était grave ? Si il avait besoin de soins, qui pourrait lui en procurer. La seule personne qui aurait pu s'en occuper n'était pas là, toujours pas depuis le temps qu'ils attendaient.
C'était de sa faute. De sa faute si il était dans cet état. Elle l'avait fait se surmener, avec ses bêtises. Elle culpabilisa. Beaucoup. Encore plus qu'avant. Elle se mordit la lèvre jusqu'au sang. La douleur la fit s'arrêter. Pas une bonne idée. Elle perdait déjà assez de sang comme ça, inutile d'en rajouter. Ou d'en enlever, justement.

Elle attendit. Elle ne sut pas combien de temps. Peut-être quelques secondes ou quelques minutes, bien que ça lui parut des heures. Toujours est-il qu'à un moment, alors qu'elle n'espérait plus, Max se réveilla. Ils soupirèrent tous deux de soulagement, bien que celui de Katherine ressemblait plus à un sanglot plaintif. Le garçon avait les larmes aux yeux et ses traits avaient exprimé la panique pendant un fugace instant. Qu'avait-il vu qui puisse le mettre dans cet état ? Elle rouvrit la plaie de sa lèvre. Réagis à peine, cette fois. Aucune importance, tout compte fait. Ça ne changeait pas grand chose au final. Elle n'avait pas si mal que ça. Elle se reconcentra sur le Serdaigle.

Celui-ci essayait vainement de se redresser et la jeune fille allait le repousser au sol pour qu'il se repose. Inutile, cependant. Il sembla arriver à la conclusion qu'il était encore un peu trop faible pour ça, car il se rallongea. La façon dont il l'observa soudain la fit rougir et elle failli se détourner. Il avait un air... surpris ? Non, pas surpris. Subjugué ? Béat ? Pourquoi la regarderait-il comme ça ? Elle n'était pas différente de tout à l'heure, pourtant. Peut-être était-il encore un peu endormi. Jamais encore quelqu'un n'avait eu ce genre de regard envers elle. C'était... réconfortant ? Un peu gênant aussi. Mais ce n'était pas désagréable. Vraiment pas. Ses lèvres s'étirèrent, timidement.
Il lui serra la main. Elle avait presque oublié qu'il la tenait. Il admit qu'il était un peu fragile pour le moment. Elle n'avait aucun doute là-dessus, il était rare que les gens se sentent très frais après s'être évanouis.

-Il vaut mieux que tu restes allongé encore un petit moment, le temps que tu récupères. J'aurais aimé te mettre sur le lit mais euh... bah... j'ai des p'tits bras, tenta-t-elle de plaisanter.

Ce n'était pas seulement à cause de ses "p'tits bras" qu'elle n'avait pas pu le porter, mais ça, elle n'allait pas le lui dire. Inutile qu'il s'inquiète pour elle parce qu'elle se sentait un peu faiblarde. Assise, ça pouvait aller. Elle s'adossa au lit, l'air de rien. Une armature lui rentra dans le bas du dos. Pas bien confortable. Elle se repositionna en grimaçant. De toute évidence, ce n'était pas son jour. Soupir. Il lui fallait quelque chose pour se remettre. Quelque chose de bien sucré. Elle fouilla dans ses poches avec sa main libre. Se pourrait-il que... Ah, voilà ! Deux belles chocogrenouilles se tenaient dans sa main. Elle en donna une à Max, prit l'autre pour elle. Elle remercia silencieusement son ami Deamon de lui en avoir passé une nouvelle cargaison. Comment aurait-elle fait, sinon ?

-Je crois avoir entendu quelque part que le chocolat remettait d'aplomb. Je ne suis pas sûre, mais ça ne peut pas faire de mal, non ?

Elle haussa les épaules avant de manger sa friandise avec délectation. C'était vraiment bon. Elle dû se forcer à ne pas tout gober d'un coup. Elle devait en profiter. En deux secondes, elle l'eue finie. Bravo la force mentale. Nouveau fouillage de poches. Un sorbet citron. Enfourné lui aussi, de même qu'une patacitrouille un peu écrasée. Ça faisait du bien de manger. Ou d'engloutir comme un ogre, plutôt. Katherine baissa la tête, embarassée. Elle devait avoir l'air d'une morte de faim, alors que son dernier repas remontait à deux heures. L'excuse de l'organisme en croissance était-elle valable ?
Mais ce n'était pas important. Cet intérêt pour la nourriture n'était pas important. Sa honte vis-à-vis de ça n'avait pas sa place, ce n'était qu'une broutille, une futilité. Elle avait d'autres raisons de se sentir honteuse.

-Tu m'as fais peur, tu sais. J'ai cru que... que tu n'allais vraiment pas bien. Je m'en veux. Vraiment. Je suis désolée.

Les larmes lui vinrent aux yeux. Sa voix se fêla sur la dernière phrase.

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17 oct. 2019, 23:47
Somnolence et main blessée  Privé : M.W. 
Maximilian tremblait peu à peu, de la tête au pied. Il tendit son bras qui agitait frénétiquement contre son gré. Il posa sa main, comme pour faire barrière aux larmes cristallines de sa camarade. Au moment où sa main entra en contact avec la joue de Katherine, les tremblement de son bras diminuaient comme par magie, maintenue par le visage triste de cette dernière. Les gouttelettes humides caressaient les doigts de Maximilian. Il lâcha prise pour espérer atteindre le bord du lit. Son ongle griffa le bord du sommier, puis son doigt s’y frotta avant d’enfin l’attraper du bout de ses phalanges. Il tira de toute ses forces et s’appliquer à s’assoir malgré le vertige qui le gagnait.

Il ouvrit la bouche, lors de cet effort, pour essayer de parler mais il ne put se résoudre à dire tout ce qu’il souhaitait tant cela était difficile dans son état.

- Désolé si je te fais pleurer…c’est pas ta faute…je…

La gorge, comme frotté, Maximilian se résolut à s’agripper ensuite autour de sa camarade de Gryffondor en de l’entourer de ses bras. La respiration de Maximilian haletait malgré ça tentative de ressourcement en prenant de fortes et lentes inspirations. Puis il essaya de parler à nouveau, mais préféra ne dire que quelques mots.

- Tu es quelqu’un de bien, murmurait-il à l’oreille de sa camarade.

Katherine c’était inquiété de son état et lui avait proposé à manger. Cela l’avait touché, tout le monde ne ferait pas cela. Et Maximilian souriait de plus belle, comme s’il n’était conscient que des gestes de sa camarade. Il apposa de sa main, le front de Katherine contre son torse, espérant apporter un certain réconfort, certes peut être bizarre, mais au moins accompagner sa nouvelle camarade. Maximilian caressa les mèches noires de Katharine qui pour la plupart cachaient les bords de son visage. Le jeune garçon délia sa langue, espérant faire rire sourire, ou autre, pour la rassurer ou la faire se détendre.

- Tu sens toujours bon, chuchota-t-il.

Puis sous le poids de ses paupières, il se rendormit contre sa camarade, en arborant toujours un fin sourire. Sa respiration se calmait peu à peu, jusqu'à chatouiller le lob de l'oreille de sa camarade, comme s'il se sentait rassuré ou ragaillardit par la bienveillance de Katherine.

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l'amour est l'argent du bonheur - Maximilian

19 oct. 2019, 17:18
Somnolence et main blessée  Privé : M.W. 
Encore une fois, elle se laissa faire. Encore une fois, elle ne protesta pas en sentant le contact physique. Il avait dit qu'elle était quelqu'un de bien. Quelqu'un de bien. Elle. C'était... gentil. Une des choses les plus gentilles qu'on lui ai jamais dites. Elle avait en pleurer. Sauf qu'elle pleurait déjà. Beaucoup. Ses larmes coulaient, incontrôlables. Elle ne savait même pas pourquoi. Mais des pleurs continuaient à la secouer. Elle essaya de les ravaler. Fini par y arriver, peu à peu. Elle respira un grand coup, qui sonna plus comme un hoquet. Elle passa le dos de sa main sur ses joues, effaçant les dernières traces de larmes. Elle sortit un mouchoir de poche et tamponna, tamponna, jusqu'à enlever toutes les preuves de sa faiblesse. Ses yeux rouges redeviendraient normaux dans quelques minutes.

-Merci.

Un simple mot. Qui pourtant voulait dire beaucoup de choses. Merci. Elle ne le disait pas souvent. Elle n'aimait pas le dire, d'habitude. Parce que ça signifiait qu'elle avait besoin des autres. Qu'elle était redevable. Elle n'aimait pas être redevable. Qui sait le genre de services ont peut vous demander. Et elle avait une parole, donc elle les respecterait. Alors non. Pas de merci. Sauf... sauf là. Parce que ce n'était pas comparable. C'était différent des autres fois. Parce que cette aide, ça représentait beaucoup. Vraiment beaucoup. Comme l'aide d'Elwing la veille. Comme l'amitié que lui portait Deamon. Pour elle, ça valait de l'or. Bien plus que de l'or. C'était... tout.

Tu sens toujours bon. Elle s'esclaffa. Son rire d'ordinaire rauque devint encore plus fêlé. Il se termina sur un murmure. Elle s'était déjà aperçue que sa voix était un peu plus grave et plus cassée que dix minutes plus tôt. Pleurer avait cette effet-là sur elle. Elle ne savait pas si elle aimait ou non. C'était juste... sa voix. Elle s'en servait parfois pour jouer les psychopathes, en jouant sur le côté rauque pour faire peur. Ça marchait quelques fois.
Max s'endormit. Comme ça. Cela l'amusa. Il avait vraiment besoin de sommeil. Elle ne bougea pas, pour ne pas le réveiller. Tomber dans les pommes avait dû l'épuiser encore plus.
Quant à elle... ça allait. Sa main, elle n'y pensait plus. L'élancement qui en émanait lui était devenu normal, habituel. Elle se sentait un peu nauséeuse, mais peu lui importait.
Elle attendit. Elle ne su pas combien de temps. Quelques minutes, une demi-heure peut-être. Et puis, au bout d'un moment, la personne en charge de l'infirmerie arriva. Enfin. Elle se décolla avec douceur de Max, ne souhaitant pas le réveiller, puis alla faire soigner sa main. Bientôt, celle-ci était recousue et disposait d'un nouveau bandage. Elle se sentait mieux. Pour autant, elle ne quitta pas l'infirmerie. Elle veilla encore sur le Serdaigle. Il souriait. Elle sourit aussi.

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21 oct. 2019, 22:26
Somnolence et main blessée  Privé : M.W. 
Alors qu’il s’étais plongé dans un profond sommeil réparateur, il vit dans une étrange salle aux murs sombres et imperceptible, une silhouette féminine aux longs cheveux qui se mêlaient au décor. Qui est cette personne me disais-je ainsi, interloqué et quelque peu apeuré. Je m’avançais pas à pas vers elle, mais malgré ma démarche discrète, mes pas résonnaient comme dans une cathédrale. Je serrais alors des dents, espérant que la mystérieuse personne ne réagisse pas de manière négative. Je m’avançait vers elle et sa personne s’illustrait de mieux en mieux malgré l’obscurité ambiante.

Elle semblait porter une robe sombre et était mince. Mais peu à peu j’entendit de sa bouche quelques mots chuchotés.

- Une entaille ici ? Là ? Où vais-je faire la prochaine ?

Puis alors que quelques pas nous séparaient à peine, l’individu se tourna brusquement vers moi. J’étais apeuré, mais surtout quelque peu dévasté. En effet cette fille était Katherine mais quelque peu différente. Elle tenait entre ses mains un épais morceau de verre brisé. Il était si effilé qu’une plaie s’ouvrit dans la paume de sa main qui possédait déjà une large marque recousue. Mais le plus inquiétant pour Maximilian, était le visage qu’elle arborait. Elle avait une cicatrice atteint de gangrène qui recouvrait sa joue droit et son oeil, un renfoncement au niveau de sa lèvre dû à un déchirement de peau et plusieurs entailles récentes sur les contours de son visage.

- Non ! Mais qu’est-ce que tu fais ? S’écria Maximilian, en empoignant le verre qui attaquait la main de sa camarade.

Maximilian tentait ainsi de retirer l’outils de l’emprise de Katherine. Après quelques secondes d’efforts, il réussit son entreprise. Malheureusement, la lame de verre avait entamé grossièrement quelques-uns de ses doigts. Des gémissements de douleurs s’extirpèrent de sa bouche complètement crispé. Ne sachant quoi faire, il se précipita dans les bras de Katherine qui débutait un ricanement si rauque qu’il faisait presque peur. Maximilian entoura sa camarade dans ses bras tremblants.

- Ne fais pas ça ! Tu n’es pas plus forte grâce à ça ! Au contraire ! Tu veux vraiment montrer que tu es autant blessé ? En quoi ça nous rend fort de nous blesser ainsi bêtement ?! S’exclamait-il alors que des larmes décoraient maintenant son visage inquiet et apeuré.

Soudain, il ouvrit les yeux, les joues humidifiaient par ses larmes. Il se retrouva dans l’infirmerie, les yeux écarquillé et dans une posture presque assise.

- Ouf…ce n’était qu’un…

Maximilian ne put terminer sa phrase. Il serrait contre lui sa camarade, qui était assise sur une chaise, à ses côtés. Certaines de ses larmes étaient tombé sur la robe de Katherine. Le coeur de Maximilian bataillait dans sa poitrine. Il espérait que ses mots ne furent pas prononcé dans la réalité. Il fut comme figé, attendant une quelconque réaction de sa camarade.


RP 2ème année (2044 - 2045)
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l'amour est l'argent du bonheur - Maximilian