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22 oct. 2019, 20:20
Somnolence et main blessée  Privé : M.W. 
Soudainement, il semblait ne plus aller bien. Son expression dans son sommeil avait l'air tourmentée. Un cauchemar. Elle connaissait ça. Et elle savait combien elle souhaitait se réveiller dans ses moments-là. Combien ça la soulageait de revenir à la réalité. De voir que rien n'était réel, que tout allait bien. Qu'elle n'avait rien. Que personne n'avait rien. Qu'elle ne courait plus aucun danger. Que personne ne courait plus le moindre danger. Il lui fallait souvent plusieurs secondes pour revenir à la réalité. Ses secondes étaient les pires. Parce que son subconscient savait, lui, qu'elle était éveillée. Mais le reste de son esprit, de son corps, se croyait encore dans le cauchemar. À ce moment-là, elle avait presque l'impression que ses mauvais rêves la rattrapait dans la réalité. Qu'elle n'avait plus aucun échappatoire. Et puis elle reprenait conscience. Le soulagement était tel qu'elle en tremblait.
Aussi s'apprêtait-elle à le réveiller, à le tirer de tous ces mauvais songes. Il en pleurait. Il en pleurait. Elle tendit une main vers lui, tourmentée pour lui. Pile au moment où elle allait le toucher, il se réveilla. Se redressa. Marmonna un phrase qu'il ne fini pas. Du soulagement parce que ce n'était qu'un rêve, c'est ce qu'elle cru comprendre. Il l'a prit ensuite dans ses bras. Encore. Elle n'était pas préparée. Encore. Mais elle réussit à se contenir et à s'empêcher de l'envoyer balader. C'était bon. Pas de problème. C'était Max. Pas de problème. Rien à craindre de lui. Elle savait comment réagir à ce contact. C'était facile. Ça lui vint instinctivement.
Elle le serra aussi. Lui frotta le dos. S'aperçu qu'il pleurait encore.

-Tout va bien. Tu vas bien. Tout le monde va bien. Ça va.

Elle posa sa tête sur son épaule et se mit à chantonner tout doucement. La musique l'apaisait quand elle n'allait pas bien. Elle espérait que ce fut son cas aussi. Ce qu'elle chantait ressemblait plus à une berceuse, mais elle avait le mérite d'être douce et d'apaiser. Ça ferait l'affaire. Elle ne savait pas si il apprécierait, ce qui fit qu'elle hésita sur les premiers morts, butta un peu. Mais elle continua. Elle continua de chanter. Les yeux fermés, un petit sourire aux lèvres. Elle oublia tout. L'infirmerie, le lit, la chaise sur laquelle elle était assise. Tout ça disparu d'un coup. Ne restait plus que Max et elle. Et la musique.

«Deep in the meadow, under the willow
A bed of grass, a soft green pillow
Lay down you head, and close your sleepy eyes
And when again they open, the sun will rise.

Here it's safe, here it's warm
Here the daisies guard you from every harm
Here your dreams are sweet and tomorrow brings
them true
Here is the place where I love you.»


Elle rit sur les dernières phases. Peut-être qu'elle aurait dû en prendre une autre, finalement. Elle était un peu gênée, mais elle continua quand même, muée par elle ne savait qu'elle impulsion. Si il voulait qu'elle arrête, il pouvait le lui dire. De toute manière, c'était bientôt fini. Juste... encore un peu. Bercée, elle commença à bouger légèrement, de droite à gauche, imperceptiblement.

«Deep in the meadow, hidden far away
A cloak of leaves, a moonbeam ray
Forget your woes and let your troubles lay
And when again it's morning, they'll wash away.

Here it's safe, here it's warm
Here the daisies guard you from every harm
Here your dreams are sweet and tomorrow brings
them true
Here is the place where I love you.»


Encore un fois, elle rit. Mieux valait rire que de se cacher de honte.

The Valley Song, traduction ici

Rien n'est plus semblable à l'identique que ce qui est pareil à la même chose.
Peut-être bien qu'il se passe quelque chose avec Edmund.
#0F144D — 5ème Année RP — 16 ans

22 oct. 2019, 20:48
Somnolence et main blessée  Privé : M.W. 
Maximilian s’agrippait toujours au corps de sa camarade qui remettait une surprenante douceur et une chaleur protectrice. Cette chaleur, qu’il aimerait tant lui donner à elle. Katherine était bien plus désinhibé qu’au prélude de leur rencontre, plus sentimentale. Peut-être cachait-elle d’autres choses à ceux qui l’entourer pour se rendre insondable ou forte.

Puis le jeune garçon entendit avec surprise, de la bouche de Katherine, une voix plus cristalline. Elle commençait à chanter, malgré ses joues qui rougissaient de plus en plus. Maximilian respira de mieux en mieux et ferma les yeux pour écouter du mieux possible la performance de sa bienveillante camarade. Maximilian se libérait de plus en plus de l’emprise de son cauchemar.

- C’est…c’est mignon ce que tu fais, murmurait-il.

Quand Katherine arrive à une certaine partie de la chanson, Maximilian souriait alors magiquement et semblait s’amuser. Il passa une main sur la fine nuque de sa camarade et ria, tout comme Katherine. Il rougissait de gêne mais cet instant de complicité comptait beaucoup pour le jeune garçon qui retrouvait une Katherine bien moins meurtrie et chaleureuse.

Maximilian accompagnait Katherine qui chantonnait les dernières paroles de cette douce chanson. Ils rirent de plus belle, mais cette fois-ci, à l’unisson. À cet instant, Maximilian écarta lentement sa tête et la redressa pour voir le visage de sa complice. Il regarda ses yeux profonds qui remettaient eux aussi un effet de réconfort étrange.

Maximilian ferma les yeux et souris à pleine bouche. Il avait l'impression que Katherine était totalement transcendé et cela le rendait heureux de voir un tel sourire faire rayonner le visage de sa camarade. Par ailleurs il fut touché de ce qu'avait fait Katherine pour lui. Elle l'avait attendu, elle l'avait accepté dans ses bras et avait chanté pour lui. C'était si généreux, qu'il eut l'impression de se remettre à pleurer, mais de bonheur cette fois.

- Merci Katherine ! Tu es adorable ! Dit-il en riant de nouveau, le visage toujours aussi rougâtre.

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l'amour est l'argent du bonheur - Maximilian

26 oct. 2019, 19:11
Somnolence et main blessée  Privé : M.W. 
Elle sortit peu à peu de sa transe. Entendit Max rire et la remercier. Elle cligna des yeux. Il avait dit qu'elle était adorable. Adorable. Habituellement, ce n'était pas dans son vocabulaire. Elle en était même loin. Mais on pouvait dire que cette rencontre l'avait transformée en une personne à peu près fréquentable. Comme quoi, tout pouvait arriver. Elle rit aussi. Puis grimaça. Que venait-elle donc de chanter ? Évidemment, elle avait oublié cette partie de la chanson. C'était horriblement gênant. Max et elle étaient rouges comme des tomates. Elle aurait mieux fait de trouver autre chose, tiens !
Elle cacha son visage derrière ses cheveux, mortifiée. Même le souvenir du murmure du Serdaigle au milieu de la chanson, revenu brusquement à mesure qu'elle réfléchissait, ne parvenait pas à stopper la couleur cramoisies de ses joues.

-Qu'ai-je donc fait ? Oh mon Dieu, j'ai vraiment honte...

Elle s'écarta doucement, toujours cachée par sa longue chevelure noire. Elle s'efforça de sourire pour dédramatiser la situation, mais ça ne changeait pas grand chose. Dors, mon amour, oh, dors, mon tout petit. Quelle horreur ! Elle sortit un sorbet citron de sa poche et l'enfourna dans sa bouche. La nourriture résolvait tous les problèmes. Et ça lui permettait de garder contenance. Un peu. Elle rentra la tête dans les épaules, surprise par l'acidité du bonbon. C'était son préféré, mais elle avait toujours du mal au début. Elle s'y fit au bout de quelques secondes et suçota allègrement le bonbon.

-T'en veux un ? demanda-t-elle sans le regarder.

D'habitude, elle n'était pas aussi honteuse. Elle n'aimait pas se voir faible, mais aimait encore moins avoir l'air gênée par ça. Toutefois, elle n'avait jamais fait quelque chose de ce genre. Les phrases incriminées lui revinrent en tête. Elle grimaça encore. Fixa ses pieds comme si ils allaient lui révéler les secrets de l'univers. Elle tendit sa main pleines de bonbons et en reprit un autre. Et encore un. Rajouta une patacitrouille histoire de faire bonne mesure. Les joues gonflées à bloc, elle aurait été incapable d'articuler le moindre mot. Tant mieux. Ça lui éviterait de raconter n'importe quoi. Avec un peu de chance.
Elle se tordit les mains. Repensa au pourquoi du comment elle en était arrivée là. Le cauchemar du garçon. Son expérience personnelle là-dessus. Le fait qu'elle avait voulu le soulager. Ça avait l'air d'avoir fonctionné. Au moins un point positif. Mais de quoi donc avait-il rêvé ? Ça l'intriguait. Encore quelques minutes avant qu'il ne s'agite, il avait eu l'air paisible. Qu'est-ce qui avait pu le perturber à ce point ?

-C'était quoi ton cauchemar ? le questionna-t-elle aussitôt en manquant de s'étouffer, la bouche encore pleine. Si ce n'est pas indiscret, je veux dire.

Elle dû ruser pour ne rien recracher. Toussa. Re-toussa. La bouche fermée, elle s'efforçait de ne rien laisser paraître, sans être certaine d'y parvenir. Elle allait devoir cracher. Obligé. Ou boire de l'eau. Quoique, elle risquait de tout avaler en même temps, ce qui serait pire. Elle toussa encore, la figure rouge pompier. Nom de Dieu, elle était servie aujourd'hui !

Rien n'est plus semblable à l'identique que ce qui est pareil à la même chose.
Peut-être bien qu'il se passe quelque chose avec Edmund.
#0F144D — 5ème Année RP — 16 ans

29 oct. 2019, 17:22
Somnolence et main blessée  Privé : M.W. 
Maximilian voyait bien qu’il n’était pas le seul à se sentir gêné. En effet le visage de sa camarade virait lui aussi au cramoisie. Mais le jeune Serdaigle s’amusait de la situation, par ailleurs ce qu’il retenait surtout, était l’intention mise dans ce chant que lui avait offert Katherine. Cette dernière commençait à s’affoler, se rendant compte des paroles qu’elle venait de chantonner. Maximilian étouffa ses ricanements mais son sourire, lui, s’illustrait parfaitement.

- Faut pas avoir honte, c’était gentil de vouloir m’aider, assura-t-il en posant sa main quelques instants sur l’épaule de Katherine. Euh…par contre je te vois plus, y a trop de ténèbres chevelus sur ton visage, ajouta-t-il cette fois-ci en ne pouvant se retenir de rire.

À nouveau, le jeune garçon fut touché par la gentillesse de sa camarade de Gryffondor. Cette dernière lui proposait à nouveau friandise, mais Maximilian, réconforté par la réaction de Katherine qui grignotée un bonbon, refusa poliment son offre, voulant lui laisser.

- Je te remercie Katherine, mais ça ira, je te laisse, répondit-il, souriant.

Malheureusement, le frais cauchemar de Maximilian vint gâcher quelque peu ce moment. Les yeux du jeune garçon se mirent à fixer le sol. Des bribes lui revinrent en tête. Toutes ces marques sur le corps d’une Katherine meurtrie s’immisçaient à nouveau dans son esprit. Ainsi, sa mâchoire se serrait jusqu’à crisper ses joues. Puis Katherine intervint, le sortant de sa perdition.

- Comment ? Mon cauchemar ? Non non non tu n’es pas indiscrète…Je je…je te voyais dans ce cauchemar, dit-t-il. Tu avais l’air plus... Commença Maximilian.

Maximilian eut l’impression de retourner dans ce cauchemar, tant l’image qu’il voyait de cette Katherine meurtrie le marquait. Atteint de plus en plus il ne put se retenir et lâcha des mots emplit de détresse.

- Pourquoi est-ce que tu…

Le jeune Serdaigle fut arrêté net, par la toux de sa camarade. Ce dernier s’empressa, se pencha devant Katherine et posa sa main dans le dos de cette dernière. Le jeune garçon se mit à caresser le dos de Katherine et avec son autre main, tenait l’épaule de sa camarade pour la maintenir droite.

- Tout va bien ? Dis-je alors, inquiet.

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l'amour est l'argent du bonheur - Maximilian

05 nov. 2019, 15:15
Somnolence et main blessée  Privé : M.W. 
Elle s'affola. Que faire ? Elle n'avait presque plus d'oxygène, donc si elle ne crachait pas, elle risquait de mourir à cause du manque d'air. D'un autre côté, si elle crachait, elle risquait d'en avoir honte pendant encore les dix prochaines années. Au moins. C'était humiliant, dégradant, mortifiant. Hors de question que Max voit... ça. Pourtant, ça commençais à être dangereux. De l'air !
De la main, elle ordonna au garçon de ne pas bouger, et plongea aussitôt sous un lit, se cognant la tête au passage. Elle le sentit à peine, trop occupée à sortir un mouchoir de sa poche. Le contenu de sa bouche atterrit dedans. Elle referma avec précaution le morceau de tissu et le cacha au fond de sa poche. Une quinte violente la parcourut et elle crut s'arracher les poumons. Douloureux. Elle se roula en boule, attendant que ça passe. Cela prit un peu de temps, mais sa toux finit par s'apaiser. Elle sortit de sa cachette en rampant, de nouveau cachée par ses cheveux. Le Serdaigle n'avait pas tort en parlant de ténèbres chevelus... elle ne voyait rien. Elle les écarta lentement. Se mordilla les lèvres et se tordit les doigts.

-Ça va. Je me suis étouffée, c'est tout. Rien de bien grave. Me suis tapée la tête aussi. Mais ça va. Apparemment, j'étais pas assez blessée, tenta-t-elle de rigoler.

Ce n'était pas drôle. Pas du tout. Son rire se perdit tandis qu'elle se rasseyait sur le lit. La tête entre les mains, elle s'efforça de repenser à tout ce qu'il s'était produit depuis sa rencontre avec le jeune garçon. Combien elle avait changé en l'espace de quelques heures. Sa rencontre avec Max l'avait rendue différente. Très différente. Elle se sentait à la fois changée et... normale. Comme avant. Égale à elle-même. C'était bizarre.
Elle réfléchit. Se remémora ce que Max avait dit au sujet de son cauchemar. Elle était dedans. Que s'était-il passé ? Qu'avait-elle donc fait ? Parce qu'elle avait forcément fait quelque chose. Elle faisait toujours quelque chose. Elle espérait que ça ne changerait pas ce que le Serdaigle pensait d'elle. «Adorable.» «Quelqu'un de bien.» «C'est mignon ce que tu fais.»

-J'étais dans ton cauchemar, tu dis ? Que s'est-t-il passé ? J'avais l'air plus..? Pourquoi est-ce que je..? demanda-t-elle vivement, attendant qu'il finisse les deux dernières phrases.

Elle le regarda attentivement, le scruta avec insistance. Elle voulait savoir. Elle était curieuse. La curiosité est un vilain défaut, dit-on. Elle en avait pleins de défauts. Celui-là ferait partie des moindres.

Rien n'est plus semblable à l'identique que ce qui est pareil à la même chose.
Peut-être bien qu'il se passe quelque chose avec Edmund.
#0F144D — 5ème Année RP — 16 ans