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07 sept. 2019, 22:25
• Moi et... eux... •
Privé @Alaric MacDarroch

Début d'après midi, samedi 07 septembre



J'étais revenu à Poudlard il y a à peine une semaine que mes souvenirs me hantaient de nouveau. La nuit du 7 avaient était longue... très longue. J'avais somnolé vaguement et m'étais soudainement réveiller en repassant involontairement les deux images de mes parents en boucle dans ma tête. Une de ma mère décomposé par la mort le jour de son enterrement et l'autre de mon père le visage déformer par une rage nouvelle, sa main en recule prenant de l'élan pour venir s'aplatir sur mon visage.

Je n'avais alors pas une seule fois refermé l'œil de la nuit tournant et retournant dans mon lit. J'avais repensé à toutes les conséquence de la mort de ma mère: l'arrivé d'Évelyne MacMaulan, ma belle mère, l'attitude de mon père désormais partager entre le dédain, la tristesse et la colère, mon comportement qui c'était clairement refermé, le départ du manoir de mon frère... mes crises de "folie"... La folie, cela résumait plutôt bien le contenu de ces crises... La dernière avait constitué à me faire frapper le poing dans un mur jusqu'à me faire saigner pour évacuer ma colère et avait suivit d'une rapide perte de conscience...

En me levant le matin, j'étais en plein questionnement, deux options se présentaient à moi: soit j'affrontais moi même le problème et j'essayais de le régler seule, soit j'allais à l'infirmerie pour parler à monsieur MacDarroch pour faire sortir tout ce que j'avais à faire sortir et peut être trouver une solution extérieur à moi... Cette deuxième solution me sembla plus judicieuse étant donné que je ne connaissait pas la limite de ces crises.

Je me regarda quelques secondes dans un miroir... Deux énormes cernes se dessinait sous mes yeux. Je monta sans entrain manger quelque chose toujours entrain de vagabonder dans mes pensé puis fini par me diriger vers l'infirmerie au troisième étage. La grande porte en bois me faisait de l'œil mais je n'osais pas entré... J'attendis un long moment en face de celle ci en plein dilemme... Je fini par me décider à pousser la porte. Il devait être treize heure. L'infirmerie était illuminer par le soleil éclatant de l'extérieur. Ses murs blanc en dalles donner une impression d'immensité à la pièce rectangulaire. Il n'y avait pas grand monde pour ne pas dire presque personne. En même temps en début d'année il était normal que personne n'ait besoin de courir vers ici...

Je me dirigea vers le fond de la salle en passant au milieu des lits avant d'arriver vers une autre porte: le bureau de l'infirmier. J'hésitais une nouvelle fois mais je fini par avoir le courage de taper quatre bref coups à la porte. J'attendis la réponse...
Dernière modification par Debra Brunn le 15 sept. 2019, 03:54, modifié 1 fois.

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Il ne faut jamais titiller un dragon qui dort
09 sept. 2019, 12:08
• Moi et... eux... •
Cela faisait déjà une semaine qu'Alaric avait pris ses fonctions au château de Poudlard. Il était très heureux de ce nouveau travail qui lui convenait parfaitement. Il n'avait pas le temps de s'ennuyer, les jours passaient mais ne se ressemblaient guère. Il se sentait à présent à l'infirmerie comme chez lui, et avait fait en sorte que l'endroit soit accueillant pour les patients qu'il devait y recevoir. Tous les dossiers des élèves étaient à présent bien rangés dans une armoire verrouillée, et il pouvait enfin se passer un peu plus de ce côté administratif quelque peu rébarbatif. Si Alaric avait choisi un tel métier, ce n'était pas pour se cacher derrière des dossiers, mais bien pour pouvoir venir en aide à son prochain. Et il était bien heureux de pouvoir s'y consacrer entièrement à présent que tout était en ordre.

S'étant occupé des deux élèves restés à l'infirmerie pour leur prodiguer quelques soins le matin même, il préférait les laisser se reposer tranquillement, surtout qu'ils venaient de terminer leur repas. Il s'était donc rassit à son bureau, avec une plume et un parchemin, dans l'idée d'écrire enfin à son père. Il avait pris ce travail à Poudlard pour se rapprocher de l'homme qui commençait à prendre de l'âge et qui souffrait de la solitude, mais il n'avait finalement pas trouvé une seule seconde pour lui depuis sa prise de fonctions. C'était donc le moment rêvé de lui donner quelques nouvelles, et d'en demander des siennes. Tandis qu'il plongeait la pointe de la plume dans l'encrier, quelques coups retentirent contre la porte de son bureau.

Il reposa aussitôt la plume, et fit résonner un "Entrez !" dans la pièce tout en attrapant sa baguette magique pour ouvrir la porte de lui-même. Il vit alors une élève, plutôt jeune, qui avait l'air bien fatiguée. Il lui sourit en lui désignant le siège placé devant son bureau d'un signe de main. "Bonjour ! Je t'en prie, installe-toi." L'homme en profita pour fermer la porte, d'un nouveau coup de baguette. Il avait dans l'idée que cette enfant aurait besoin de parler, et qu'un peu d'intimité ne lui ferait pas de mal. Il reprit donc tranquillement. "Je suis Alaric, l'infirmier. Il ne me semble pas qu'on se soit déjà croisés. Que puis-je faire pour toi... ?" Il laissa traîner la fin de sa phrase volontairement, pour que l'élève puisse se présenter à son tour sans pour autant perdre trop de temps sur ces conventions.
09 sept. 2019, 21:55
• Moi et... eux... •
La voix rassurante et soucieuse de monsieur MacDarroch m'enveloppa... mais surement pas assez pour me mettre totalement en confiance... J'avais fais la moitié du chemin: toquer et entrer dans cette pièce, l'autre moitié, qui était désormais à l'avant, consisté à parler. Je pouvais toujours dire que j'avais simplement un mal de tête et m'en sortir avec une simple petite potion, mais je n'étais pas venu pour boire du sirop à la petite cuillère. J'avais besoin de parler, je le savais, j'en étais convaincu... J'étais à moitié plonger dans l'eau, mais le problème que j'avais toujours eu, c'est cette impression que si je me plonger complétement, que je me livrer à quelqu'un, je finirais par me noyer...

Je sortis tant bien que mal de cette optique et m'avança vers la chaise que m'indiquait l'infirmier. Il se présenta en appuyant sur les mots de manière à ce que je comprenne bien qu'il m'incitait à faire de même. J'étais toujours hésitante mais maintenant que j'étais là... il valait mieux que je me noie dans l'eau plutôt que je m'étouffe seule par manque d'oxygène à cause de ces souvenirs qui me hantaient. De toute façon ce qui ce passait dans le bureau d'un infirmier était sensé rester dans le bureau de cet même infirmier, non?

- Bon... Bonjour monsieur. Je m'appelle Debra Brunn. Je... Je pense que j'aurais besoin de parler. Il c'est passer des choses.... dans ma vie et même durant ces vacances... qui ont des répercutions sur mes émotions et mes états actuels et... ça devient... problématique.

J'avais fais une bonne introduction de mon problème. Il restait maintenant tout le contenue mais je voulais être bien sur de m'adresser à la bonne personne, qu'il soit une vrai aide pour moi... Je lui lançais un regard interrogateur qui, en vue de mes cernes, devait ressembler à un appel à l'aide pitoyable... mais après tout, c'est ce don j'avais besoin: d'aide.

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10 sept. 2019, 22:44
• Moi et... eux... •
La petite fille sembla hésiter avant de s'asseoir, comme si elle n'était plus très bien sûre de ce qu'elle venait faire ici. Cependant, Alaric n'essaya pas de la presser, il se contenta de la regarder avec calme, sourire toujours sur les lèvres, comme à son habitude. Sa patience était sans limite lorsqu'il s'agissait pour lui de respecter l'autre, et de lui venir en aide. Il rangea tranquillement sa baguette magique dans son étui pendant que l'élève se décidait enfin à prendre place en face de lui, et il plongea son regard dans le sien, visiblement prêt à l'écouter, mains croisés sur le dessus de son bureau. Il nota le nom de l'élève dans un coin de sa tête, se promettant de rechercher son dossier une fois qu'elle sera partie.

Elle annonça alors avoir besoin de parler, ce qui ne fit qu'agrandir le sourire bienveillant de l'infirmier. Il savait à quel point demander de l'aide à un adulte était compliqué à cet âge, et il félicitait déjà intérieurement la jeune fille d'avoir osé franchir ce premier pas. Il hocha donc légèrement la tête. "Tu es au bon endroit, Debra. Tu viens déjà de franchir un grand pas vers la résolution de tes problèmes en venant me voir. Tu veux un jus de citrouille ?" Il n'attendit cependant pas sa réponse pour sortir une bouteille de la boisson et d'en remplir deux verres, dont l'un qu'il posa devant l'enfant. Puisqu'elle était venue pour parler, autant se mettre à l'aise.

Conscient cependant qu'elle pouvait encore se rétracter à tout moment, il préféra rebondir immédiatement sur ce qu'elle venait de lui dire afin d'essayer d'en savoir plus. "Tu veux bien m'en dire plus sur ce qu'il s'est passé ?" demanda-t-il sans la quitter du regard. Il s'installa cependant un peu plus confortablement au fond de son fauteuil, afin d'être le plus à l'aise possible face à l'élève. Selon ce qu'elle avait vécu et ce qu'elle voulait bien dévoiler, cet entretien pouvait durer bien longtemps. Il se félicita de s'être occupé de ses blessés dans la matinée afin de pouvoir consacrer à présent pleinement son temps à cette élève qui semblait avoir besoin de lui.
14 sept. 2019, 13:06
• Moi et... eux... •
Je me devais de parler... Je devenais dangereuse à force de ne rien faire, et dangereuse, serte pour moi ce qui n'était pas un problème, mais aussi pour les autres... Je regardais vers les murs pour ne pas croiser le regard de l'infirmier, lui qui allait me voir si vulnérable... Il ne pouvait évidement pas deviner ce qui c'était passer et j'allais donc devoir en parler... mettre des mots sur les trois dernières années, pourtant le seul mot qui me venait à l'esprit quand je pensais à elle c'était: "enfer". Purement et simplement, comme un évidence, comme le destin, ce mot sortait seul de ma bouche.

- Enfer... chuchotais-je alors... Quand j'avais neuf ans, ma mère est... décédée. Ça a été une étape... une très grande étape. Suite à ça mon père est devenu froid, distant, méchant... tout ce qui est imaginable... et ça ne m'a évidement pas aidé à faire mon deuil.

Dire ça m'avait déjà demandé tellement de force. Un sourire forcé se dessina sur mes lèvres et je me surpris à hocher la tête comme pour constater ce que je venais de dire.

- Je ne suis absolument pas sorti du manoir durant l'année suivante. Mais durant celle-ci, mon père a ramener une femme à la maison, Évelyne... Je pense n'avoir jamais vu pire garce, non parce qu'elle essayait de prendre le rôle de ma mère, mais parce qu'elle n'aimait vraiment pas mon père. Je suis donc aller lui... la... lui faire comprendre pas de la façon la plus agréable que je ne la laisserais pas prendre se rôle.

Une larme coula le long de ma joue durant mon dialogue. Peut être deux. Ça faisait tellement longtemps que ça c'était passé et pourtant c'était tellement frai, ça m'affectait tellement.

- Mes frères sont alors partis du manoir. Et je suis sorti. Pour la première fois depuis un an... j'ai revu mon meilleur ami mais... en rentrant, c'est une gifle monumental qui m'a accueilli et, cette fois ce n'est pas moi qui ne voulait pas sortir, c'est juste que je ne pouvait pas... Puis, je suis arrivé ici, mon père ne m'a pas laisser revenir une seule fois au manoir à par durant ces vacances, il ne m'a pas écrit une fois... et c'était très bien comme ça. J'ai alors commencé à faire des genre de crise d'inconscience, enfin, je savais ce que je faisais mais je ne le faisais pas par choix. Je suis devenue violente, pour moi comme pour les autres. Et... J'ai... Je ne me rendais pas compte que ça pouvait être grave. Durant ces vacances j'ai assisté au mariage de mon père avec... Évelyne, c'était, dure... et j'ai... j'ai eu une conversation avec mon père où il m'a dis qu'il m'aimait toujours. Tout aurait du alors rentrer dans l'ordre, mais non, non ces putain de crises sont revenues....

Mon poing frappa l'accoudoir du siège... plusieurs fois. Mes larmes coulaient a flot, de rage, d'incompréhension, de tristesse... comme si je refaisais encore une crise...

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16 sept. 2019, 22:19
• Moi et... eux... •
Alaric attendit patiemment que l'élève daigne lui répondre. Et enfin, Debra finit par chuchoter un mot. Un simple mot, qui pourtant en disait beaucoup sur le mal-être qui la rongeait. Un enfer. Voilà un terme bien dur pour une fille si jeune. Et la suite de l'histoire ne fit que confirmer cette impression d'enfance douloureuse bien présent. Il ne pouvait que comprendre la douleur que la petite fille avait ressenti à la mort de sa mère, ayant dû lui-même faire face à celle de sa propre génitrice. Il était cependant plus âgé, et avait toujours pu compter sur son propre père. Chose dont la fillette a été également privée par un changement radical de comportement de l'homme qui aurait pourtant dû la soutenir dans cette terrible épreuve.

Vint ensuite l'arrivée d'une belle-mère avec qui ça se passe mal, et une année enfermée, sûrement par manque de volonté d'affronter la terrible réalité en étant seule. L'infirmier savait qu'il était rare qu'un enfant accepte l'arrivée d'un nouveau membre dans la famille, d'autant plus lorsqu'un deuil n'était pas fait correctement. Comment accepter de tels changements alors mêmes que les précédents n'ont toujours pas été digérés ? L'enfant se mit alors à pleurer. N'ayant aucune envie de la couper dans un récit déjà bien difficile à énoncer, il se contenta de sortir une boîte de mouchoirs pour qu'elle puisse se servir si elle le désirait.

Elle reprit donc son histoire, parlant de crises de violence incontrôlables. D'un autre côté, avec tout ce qu'elle avait dû engranger comme émotions sans pouvoir les exprimer, c'était une nouvelle fois compréhensible. Apparemment, les choses avaient finies par s'arranger avec son père, ce qui soulageait grandement Alaric. Mais le corps de Debra n'avait pas fini de lui faire comprendre qu'elle ne pouvait plus garder ainsi ce qu'elle ressentait pour elle. Et les crises continuaient. Elle se mit alors à frapper l'accoudoir sans discontinuer. L'infirmier se leva aussitôt pour contourner son bureau et se saisir du poignet de l'enfant pour l'empêcher de se faire plus de mal. "Du calme, Debra, du calme." La voix douce, il était plutôt inquiet pour la petite fille qui avait déjà vécu bien trop de choses difficiles pour un âge si jeune.

Il chercha son regard tranquillement, sans pour autant lâcher son poignet, le tenant d'une poigne ferme sans être trop dure. "Regarde-moi s'il te plaît." Il attendit qu'elle obéisse pour continuer, toujours avec le calme qui le caractérise. "Tu as juste besoin de t'exprimer, rien de plus. Tes crises, comme tu dis, ne sont pas graves, et elles ne vont pas durer indéfiniment. Elles montrent simplement que tu ne vas pas bien, et extériorisent ce que tu te forces à garder. Tu dois te laisser aller." Bien sûr, il pouvait l'y aider avec une potion, rien de plus simple. Mais il devait d'abord essayer avec les mots. lui faire comprendre qu'elle n'était pas malade, simplement en proie à des émotions qu'elle refuse d'accepter. Il lui sourit doucement, nullement impressionné par les larmes et la violence qu'elle pouvait dégager.
15 oct. 2019, 20:55
• Moi et... eux... •
À cet instant précis... c'était moi et eux... eux, mes nombreux problèmes, mes nombreux tourments... eux qui avaient en vérité forgé ma vie... en me faisant toujours replonger quand je pensais aller mieux. Je hoquetais en sentant mes larmes couler le long de mon visage, ma bouche était pâteuse, mon estomac serré et j'avais le sentiment qu'un nœud était coincé dans ma gorge... Mes mains tremblaient, toutes mes articulations me faisaient mal, c'était comme ci mon esprit envoyer tous son désespoir à mon corps... Et dans toutes ces sensations d'oppression, je parvins à entendre la voix de l'infirmier. Le voile laiteux qui couvrait alors mes yeux devenus flou à force de fixé toujours le même point s'évapora et je l'aperçu proche de moi... Ça voix me fit retrouver mes esprits et je hoqueta de nouveau...

- Mais... mais pourquoi... pourquoi c'est à moi que ça arrive? P... pourquoi c'est à moi que tout arrive? Puta*n j'en peux plus de sentir chaque jours l'espoir me quitter peu à peu... Le mariage a clôt toute possibilité de paix entre les membre de notre famille, c'est la seule impression que j'ai... et après c'est moi qu'on vient voir et à qui on dit: "Oui, Debra, tu devrais faire un effort", "Franchement tu exagères", "Tu es dure et sans cœur pour oser dire ça" et moi je suis là à me faire prendre pour une con*e alors qu'ils ne comprennent pas un centième de ce que je ressens, alors qu'ils ne comprennent pas qu'ils ont moins de cœur que moi quand ils viennent me dire ça! Mais moi je n'en peux plus à la fin! Moi aussi je crac, sauf que évidement, Debra est trop jeune pour craquer, après tout elle n'est même pas encore véritablement adolescente, c'est bon elle peut supporter, mais non en fait, Debra elle ne supporte plus, maintenant Debra elle va juste chi*ler et tout le monde s'en fous complétement!

J'avais exploser, ma tristesse c'était transformée en rage et en colère, je devais paraitre tellement agressive, mais au point où j'en étais, plus rien ne comptais. Les larmes recommencèrent à dégouliner le long de mes joues et l'envie de hurler me prit... je voulais tout exploser, je voulais juste en finir... en finir par n'importe quel moyen...

Désolé pour ce retard.

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Il ne faut jamais titiller un dragon qui dort
16 oct. 2019, 21:40
• Moi et... eux... •
La fatalité du destin échappe souvent au plus grand nombre, Alaric réfléchissait un instant à cette possibilité alors que la jeune fille reprenait la suite de son discours. Il n’était pas certain de tout comprendre, ni d’être véritablement à la hauteur pour lui répondre. Sa détresse lui semblait immense. Toutefois, il se faisait une écoute attentive aux problèmes que l’enfant semblait rencontrer. A la fin de son long propos, la jeune fille se mettait à parler d’elle à la troisième personne, synonyme pour l’infirmier d’une confusion reliée à la douleur et à la détresse qu’elle était obligée de subir de par sa situation compliquée.

Compatissant, l’homme ne se laissa pas démonter par les propos houleux de l’enfant. Il lui dit doucement "Tu sais, ici à Poudlard, tu as la possibilité d’être qui tu veux, d’être ce que tu veux être, sans avoir la sensation d’être enclavée dans l’impossibilité de sortir de cette famille dans laquelle tu sembles étouffer. " Alaric se veut doux et rassurant, il est hors de question de laisser la jeune fille dans un état pareil. Toutefois il faut bien lui dire ce qui peut lui faire du bien et ce qui peut calmer cette colère à peine voilée qu’il perçoit aisément. "Il est temps que tu te calmes Debra et que tu penses à toi. Véritablement. Poudlard t’offre l'opportunité de prendre du recul sur tout cela, de t'en détacher et de pouvoir être toi. Profites-en."

N’ayant pas oublié le service qu’il avait effectué quelques minutes plutôt, il reprit le verre rempli de jus de citrouille et le tendit avec conviction sous le nez de l’étudiante. Ce n’était pas en hurlant de la sorte qu’elle pourrait aller mieux. Et ce qu’il disait était vrai : Poudlard pouvait être une porte de sortie pour la jeune fille, mais il convenait pour cela qu’elle se défasse de ses liens néfastes pour pouvoir avancer sereinement. Il ne disait pas qu'elle devait oublier sa famille, simplement qu'elle devait faire le tri dans ce qu'elle devait garder de cette dernière : les bons moments. "Je pense qu’il serait urgent que tu te reposes, que tu dormes un peu, pour pouvoir affronter ce qui t’attend ici de manière plus réfléchie."

Alaric était un infirmier qui adorait son travail, bien entendu. Mais il savait aussi que devant certaines détresses il n’y avait rien de mieux que le repos. Ce repos qui aidait à mieux voir les choses, à mieux les appréhender. Il ne faisait aucun doute dans l’esprit du jeune homme que ce repos serait bienfaiteur pour l’étudiante. Après tout, sa tristesse semblait avoir laissé place à une rage et une colère sans commune mesure. Il fallait donc qu’elle se calme pour retrouver une possible tranquillité d’esprit qui lui serait appréciable. "Si tu as besoin de quelque chose pour t'aider à dormir convenablement, je peux t'aider. Mais uniquement si tu penses en avoir réellement besoin."
03 avr. 2020, 13:48
• Moi et... eux... •
Je boucle le RP puisque Alaric MacDarroch a quitté le site.
Fin du RP : Debra s'enfuit en courant, visiblement pas prête à raconter ses problèmes.

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