Suite de ce RP


Elle avait mal.

Mais elle avançait.

Elle avait mal à en crever.

Mais elle était avec un ami. Alors elle souffrait en silence, et lui souriait mine de rien.

Klaus, un nouvel ami d'Emma, l'accompagnait à l'Infirmerie. Elle était tombé si bêtement par terre, en se prenant un grand d'au moins Cinquième Année. Bien sûr, elle avait essayé de le rattraper ! Mais un élément empêchait la course poursuite puis la bagarre ; sa jambe ensanglantée qui la faisait agoniser en silence.

Ils arrivèrent devant les grandes portes de l'Infirmerie, diverses pensées de Emma se bousculant dans sa tête :
« J'ai maaaal »
« Laissez-moi mouriiir  »
« Achevez-moi »
« Ma jambe est en sang... en SANG »
« Il est gentil de m'accompagner, je sais pas ce que j'aurais fais s'il n'était pas venu m'aider »

Puis ils entrèrent, Emma esquissant un geste invisible pour chasser ses pensées, mais laissant celle parlant de Klaus. L'Infirmière les accueilli, puis allongea Emma sur un des lits blancs. La femme déchira le collant violemment troué par la chute pour laisser voir la chute, en assurant qu'elle en aurait un nouveau à prêter. Elle repartit dans son bureau chercher quelques médicaments, laissant les deux amis seuls. Emma sourit d'un air gêné à Klaus, puis prit la parole :
- Heu... je te l'ai pas dit, enfin je crois pas... enfin peut-être, mais bon pas grave BREF, merci ! C'est sympa de ta part de m'avoir aidé, comme ça..

Elle sourit, puis ferma un peu les yeux pour essayer d'oublier la douleur. Elle les rouvrit, et écarta un peu son collant pour voir jusqu'où allait sa "blessure de guerre". Dieu merci, elle n'allait pas jusque plus haut du genou !

La jeune Lockses se redressa, et, s'adossant sur le bord du lit, laissa l'Infirmière revenue lui appliquer un désinfectant sur la plaie.
Elle ne pu s'empêcher de grimacer, mais ne dit rien .

C'était une journée comme les autres pour Klaus, seulement il pensait ramener ses livres rien de plus banale, mais il ne pensait pas accompagner une fille à l'infirmerie.

Durant le temps qu'il passa avec elle, il commençait à nouer une certaine amitié avec la jeune fille.

Devant les portes de l'infirmerie, une sensation d'angoisse lui serrait le cœur et le renda pâle. C'était la première fois qu'il voyait des malades dans des lits d'hôpital...

Ne regarde pas, ne regarde pas... !

IL ne cessait de répéter ces paroles dans sa tête. L'infirmière s'occupa d'Emma, sa blessure avait l'air douloureuse, Klaus avait mal pour elle. Mais il se concentra sur Emma sans détourner le regard.

Elle le remercia d'avoir été la pour elle, ce qui était plus de normal d'agir pour Emma, ce n'était pas dans ces gènes de laisser une fille seule et blesser. Ainsi il répondu à Emma d'un ton calme et d'un air souriant :

- Comme je te l'ait dit Emma c'est normal de t'être venu en aide, après tout, nous sommes amis désormais.

Esperont qu'elle partageait ce même avis, il ne voulait pas non plus paraître bizarre en essayant de crée une nouvelle amitié. L'infirmière repassa et appliqua à Emma quelque chose de vert qui semblait être un désinfectant. Il reprit la parole en voyant une légère grimace de la part d'Emma :

- Ne t'en fais pas Emma ça va aller.

Pardon pour cet immense retard !

Peu après que la jeune fille eût remercié Klaus de l'avoir tant aidé et mené jusque l'Infirmerie, il lui répondit par un simple phrase, simple, mais qui réchauffa le cœur de Emma. Elle lui sourit une énième fois, cela devenait une habitude chez elle, mais elle voulait de tout cœur remercier chaudement Klaus pour son aide.

Après que l'Infirmière eu appliqué soigneusement la pommade désinfectante et collé un pansement magique sur le genou de Emma, elle les laissa seuls, dans un silence un peu gêné. Emma effleura de son index son énorme pansement, puis tressaillit un peu en sentant son doigt sur la plaie. Alors, elle cessa de faire joujou avec sa blessure, et se tourna vers Klaus, toujours en souriant.

Elle lui fit alors remarquer, mi-amusée, mi-gênée :
- Du coup, tu n'as pas pu rendre tes livres... désolée.

Elle jeta un rapide coup d’œil sur sa montre, et dit alors à Klaus :
- Tu peux encore y aller, maintenant. Peut-être qu'elle ne te grondera pas trop. Ou alors...

Elle venait d'avoir l'idée stupide de faire faire un mot à l'Infirmière comme excuse de ce retard. Mais la bibliothécaire était trop sévère pour laisser passer ça, et l'Infirmière trop occupée. Alors, elle ne dit rien et se remit à regarder sa jambe handicapée, se demandant comment allait-elle faire pour rompre le silence...