16 Septembre 2044



Anthony avait fait un certain effet en arrivant en balai à l'infirmerie. Il avait fait un grand raffut. Arrivé devant la porte, en un grand coup de pied, il avait ouvert la porte avec fracas. Il fallait dire que c'est n'était pas tout les jours que l'on trouvait son ami évanoui. Il avait passé toute la journée à étudier le livre qu'il avait avec lui.  Il s'était particulièrement appliqué à cette lecture, jugeant que l'ouvrage était très rare et que l'occasion était unique. Le livre était même absent de la liste de la réserve. Anthony n'avait cependant rien trouvé. Enfin, il y avait la liste des sortilèges offensifs classés par niveau mais les paragraphes sur le traitement des effets secondaires était peu présent et assez... spécials. 

Évidement Anthony n'avait pas mentionné dans quelles circonstances il avait retrouvé Rufus, il a juste pretendu l' avoir trouvé dans un couloirs. Mentir à l'infirmier ne le gênait pas le moins du monde, il ne voulait pas être responsable d'une perte de points pour se maison, d'éventuelles heures de colle pour Rufus ou pire. L'utilisation de magie noire pouvait lui garantir un renvoie de l'école permanent. Il était 3h de l'après midi. Il avait prévenu Dorian qui était venu le voir en début d'après midi avec Mafalda -Anthony ne pouvait s'empêcher de guetter les moments qu'ils passaient ensembles, voyant chaque instant comme un épisode d'une "sérrru" si c'etait bien cela le nom que les moldus leur donnait. Mais selon lui, Rufus ne s'était pas encore réveillé.

Il avait pris le livre, ayant peur de le laisser sans surveillance sur son lit. Dans un petit sac avec les affaires de Rufus, ses cahiers (le cahier de DCFM l'avait mordu à la main), et ses devoirs, Anthony se dirigeait vers l'infirmerie.  Dé qu'il eut posé le sac à côté de Rufus, un chat gris avec de grandes oreilles et des grandes moustaches en sortit. Il sauta sur le lit, se frotta contre le visage de Rufus et se blotti à ses pieds. Avec un soupir d'exasperation, Anthony le recouvrit d'une couverture pour éviter le regard de l'infirmier et s'assit sur un siège à côté en ne pouvant s'empêcher de fixer Rufus. 

Qu'est-ce que t'as encore fait mec..... 

Cela avait vite fait le tour de la salle commune de Serpentard : Rufus serait à l'infirmerie, inconscient. Pour quelle raison ? A vrai dire, beaucoup d'hypothèses étaient énoncées mais Lili était persuadée qu'aucune n'était vraie, simplement car les personnes semblaient être bien trop peu au courant pour pouvoir dire autre chose qu'une idée qui leur était passée par la tête.

L'Anglaise était assise à la table de la salle et commençait à en avoir marre. Beaucoup de personnes commençaient à prendre part à la conversation qui commençait à être à débat pour Lili, tellement ils semblaient ne pas avoir d'informations. En temps normal, Lili y aurait pris part mais là, il s'agissait de la santé d'un élève de sa maison. Elle ne le connaissait pas plus que ça, elle avait pu voir un concert qu'il avait organisé à Blackpool, accompagnée de son meilleur ami, Alexei. Cela était suffisant pour qu'elle commence à s'inquiéter.

Elle se leva et quitta la salle commune pour rejoindre les couloirs, bien plus silencieux. Elle monta les marches et atteignit le troisième étage assez rapidement, ce qui la rendit essoufflée. Elle prit un instant pour reprendre son souffle et se dirigea vers l'infirmerie. Elle ouvrit doucement la porte et pénétra dans la pièce, avant de tomber nez à nez devant un autre Serpentard qu'elle ne connaissait pas. Sûrement un ami à Rufus vu qu'il était juste à côté de lui, assis, fixant Rufus, allongé sur un lit.

- Il.. comment il va ? dit-elle en s'adressant au garçon.

Elle pensait lui demander s'il allait bien mais la question semblait plus ou moins inutile. La jeune fille, inquiète, resta proche de ses deux camarades en espérant que ce n'était rien de grave.

Emitouflé sous ses couverture, Rufus faisait de l'hypothermie et il avait besoin de chaleur . (Son corps était trop froid). Alors qu'Anthony le fixait d'un regard vitreux, écoutant le bruit de du ronronnement du chat au nom imprononçable de Rufus. Anthony aurait voulu lui lancer un sortilège de mutisme, il risquait d'être mis dehors si l'infirmier se rendait compte qu'il y avait un animal dans son infirmerie. 

Sur la table de chevet, Anthony et les autres amis de Rufus avaient apporté quelques gourmandises: des patacitrouilles, des chocogrenouilles, une bouteille de jus de citrouille -qui contenait en réalité de la bièraubeurre super sucrée-  et des bulles baveuses. Ils s'étaient dits que vu que Rufus avait raté le repas, un petit remontant ne lui ferait pas de mal. Il fut sorti de sa rêverie par une Serpentard qui devait être en deuxième Année, grand maximum. Anthony ne lui prêta pas grande attention, son regard porté sur des gouttes de sueur qui commençaient à se former peu à peu sur le front de Rufus. 

Je crois. Il ne sait pas pourquoi Rufus est comme ça dit-il en désignant d'un coup de tête la porte du bureau de l'infirmier. Je crois qu'il s'est pris un sort. Rajouta t-il ce qui n'était pas entièrement faux. 

Il ne savait pas vraiment si son état était une conséquence directe de la magie qu'il expérimentait mais peut-être qu'un des sortilèges s'était retourné contre lui ?

prochain post réserve à Wilson

L’infirmerie n’est pas le lieu préféré de Wilson. Même si en tant que joueur de Quidditch il doit s’attendre à devoir y aller faire un tour, il n’aime pas cet endroit. On peut toujours craindre le pire avec un lieu pareil. Alors forcément quand il apprend qu’un de ses potes est envoyé là-bas, il court à l’infirmerie sans hésiter.

Il ne sait pas pourquoi Rufus Williams a été admis à l’infirmerie ce jour. Il a juste entendu des rumeurs, et vu un balai volant volé dans les couloirs. Attendez… un balai volant à l’intérieur de l’école ? Non ça doit être de l’imagination… ça ne peut pas être possible. En tout cas, Wilson a cru ce qu’il a vu et à couru en direction de la salle de soins. A moitié essoufflé, il regarda ce qu’il se passe : Rufus allongé sur un lit. Anthony avait la mine de celui qui veut essayer de sauver son copain, et cette fille de Serpentard qui s’inquiète et demande comment va Rufus. L’infirmier n’étant pas assez prêt d’eux et disponible pour soigner Rufus pour le moment, Wilson en profita pour lancer une vanne à son pote Rufus :

« Eh mec ! Ça t’amuse de jouer les Mister Freeze ? Parce que c’est pas marrant pour tes potes, hein ! »

En vrai, Wilson cherchait juste à détendre l’atmosphère parmi les gens présent ici, car en réalité il s’inquiétait un peu pour son copain. Il ne faisait pas froid dehors au point d’être comme ça, même à exposition prolongés à l’air de dehors. Alors qu’est-ce qu’il lui a causé ça ? C’est dans des situations pareils, qu’il se dit qu’en faite, il n’est peut-être pas si bon en Défense contre les Forces du Mal qu’il le pense. Un bon élève aurait peut-être trouvé le sortilège responsable du mal être de Rufus. Le cinquième année sourit à Lili et lance un regard SOS à Anthony.

Anthony ne pouvait détacher ses yeux émeraudes de visage de Rufus. Jamais il n'avait  remarqué ses petites pomettes qu'il avait aux joues. Aussi jamais n'avait-il regardé aussi fixement quelqu'un. Rufus remua très légèrement la tête. Il regarda le nouveau venu et le reconnu, c'était celui qui avait défendu Rufus quand il s'était moqué de Carry en debut d'année. Anthony n'avait pas pu s'empêcher d'éprouver de l'empathie pour elle, peut importe ce qu'elle avait fait mais il resterait toujours du côté de Rufus, même si il braquait Gringots.   Anthony eut un sourire à mit chemin entre l'amusement et la fierté. 

Au moins y'en a qui ratent les cours dit-il en se passant une main dans les cheveux. Normalement il devrait se réveiller. 

Alors il essaya un sourire mais sans grande conviction en réponse au regard du garçon de Serpentard , puis se pencha sur son parchemin en écrivant les devoirs de Rufus avec sa plume de paon et de l'encre à changement de couleur. 

Métamorphose: 40 centimètres de parchemin sur un sujet au choix parmi: les animagus, les metamorphomages et les vampires.

Sortilège: s'entraîner à la pratique des sortilèges d'attraction.

Botanique: réviser les dernières notes (interrogation écrite possible)  

Rufus remua encore mais un peu plus fort cette fois ci. Sa baguette était sur sa table de nuit et on entendait le bruit du bois vibrant contre la table. L'air sembla se réchauffer de cinq degrés.

La réponse du garçon en face d'elle ne rassura pas Lili. Quel sort aurait-il bien pu se prendre ? À ce moment-là, Lili n'en avait aucune idée.

- D'accord, j'espère que c'est le cas alors. Tu ne sais pas ce qu'il s'est passé ?

Elle pensait que le garçon pouvait être au courant de quelque chose mais elle ne savait pas si elle aurait une réponse de sa part, elle les connait bien trop peu pour mériter d'en savoir plus mais ça ne lui coûtait rien de poser la question.

Une hypothermie ? Lili ne voyait pas comment cela pouvait être possible.

Un autre Serpentard entra dans la pièce et lança une blague, sûrement pour alléger la gravité de la chose, ce qui détendit  un peu Lili. Anthony continua sur un ton blagueur avant d'ajouter qu'il devrait se réveiller. Elle l'espérait de tout coeur.

Elle ne le connaissait pas plus que ça mais si même l'infirmier ne savait pas ce qui aurait pu le mettre dans cet état-là, il n'en fallait pas plus à la deuxième année pour se dire que quelque chose clochait.

Sortant de ses pensées et voyant que le nouvel arrivant lui souriait, elle lui sourit à son tour.

Rufus commença à bouger mais Lili ne savait dire si c'était une bonne ou une mauvaise chose. Ne sachant pas quoi dire ou faire, elle resta où elle était et fixait Rufus, tout en étant dans ses pensées.

La situation n’était pas au beau fixe dans l’infirmerie. Comme toute infirmerie, il y a des blessés et ce n’est pas un lieu qu’on apprécie, surtout lorsqu’on va y voir des amis. Wilson avait toujours évité cet endroit et pour cause, c’était pas un endroit rassurant. Rufus était tout froid, tel un glaçon qu’on vient de sortir du congélateur, et il ne savait pas ce qui lui était arrivé. Les autres, n’avaient pas l’impression d’en savoir d’avantages. Anthony écrivait quelque chose sur un morceau de parchemin, Lili demandait toujours ce qu’il s’est passé et Wilson n’avait aucune idée de ce qui aurait pu provoquer ce mal-être. Voyant Rufus remuer, Wilson jeta un regard à ses camarades et dit :

« On devrait appeler l’infirmier, vous ne croyez pas? Il pourra faire quelque chose. Si ça se trouve c’est juste un mauvais sort qui se règle avec un simple contre-sort. »

A ce moment-là, une idée lui vient. Il sait qu’il ne tentera pas cela sur son ami, car il a trop peur que cela ne fonctionne pas et de créer un accident. L’idée aurait été de créer une source de chaleur, ou un feu pour le mettre près de Rufus, pour qu’il puisse se réchauffer. La question c’est comment ? Comment faire pour réchauffer Rufus sans qu’il devienne une torche humaine ? Wilson pensa alors à Gwendoline la Fantasque, qui avait su résister au bûcher, mais mettre le feu à l’infirmerie n’était pas une bonne idée. Et évidemment, aucun radiateur n’existe à Poudlard, ils n’ont que des cheminées dans ce château. Wilson se mordilla la lèvre, il réfléchissait à une solution.

Anthony frissonna.  Les avant bras à l'air libre, la pluie commençant à taper les vitres, l'impression de froid commençait s'installer. Il regarda dans son sac, il n'avait pas de bocal. Pourquoi aurait-il un bocal sur lui ? C'était Rufus qui faisait les flammes bleues d'habitude. Si seulement ça avait été lui qui était sur ce lit. Il y aurait Rufus à côté avec ses flammes bleues dans un bocal, celles qui diffusaient une douce chaleur aux alentours. Il chercha ce qui pourrait remplacer le bocal aux alentours et prit un verre rempli de jus de citrouille posé sur la table de chevet -destiné à Rufus-, le vida d'un trait, et le reposa. Il agita sa baguette  en se concentrant sur quelque chose de positif. Il s'imagina, un écusson avec un os et une baguette croisé sur le bras, donnant des ordres calmes à des infirmier en chef qui lui étaient inférieurs en grade. Une flamme bleue jaillit de l'extrémité de sa baguette et resta en lévitation dans le verre en réchauffant l'atmosphère.

Je vous l'ai dit. Il s'est pris un sort. L'infirmier a ordonné: du repos et du chocolat au réveil. Mais le connaissant, c'est plutôt un de ses propres sorts qui s'est retourné contre lui.

Tout se passa en un éclair. La baguette de Rufus posé sur la table de nuit filla en faisant siffler l'air jusqu'à la main de Rufus qui sauta d'un bond, une expression d'effroi sur le visage, la respiration saccadée, couvert d'une sueur froide, l'extrémité de sa baguette -celle de Rufus- produisit d'énormes étincelles rouges et noires qui allèrent frapper le plafond en laissant un trace de d'impact avec des morceaux de pierre menaçant de tomber et une trace dégoulinante d'un liquide noir. Anthony resta bouche bée. Rufus tomba sur les genoux, son T-shirt légèrement remonté sur le côté...

Dans la tête de Rufus juste avant... 

Je suis dans la rue. Je marche, je marche. J'entend un hurlement de douleur. Je cour, les murs défilent sur le côté, mes pied claquent à chaque pas sur le sol. La lumière d'une voiture m'éblouïs. Je tombe sur un sol couvert d'eau glacé, j'ai mal, mai je me relève. J'ai froid, un froid pénétrant, comme si mes os étaient faits de glace. Je cours et je tourne sur une ruelle sombre. Là, un homme, se tord de douleur. Comme si ses nerfs étaient en feu tandis qu'un homme le pointe avec un baguette noire comme la nuit avec un manche en forme de crâne. Il a le chiffre romain "XIII" tatoué sur la main et une expression démente déformé ses traits, il a les yeux aux pupilles noirs comme des scarabés. Rufus ne peut rien faire. Il est paralysé. Il veut le repousser. Il veut que l'autre arrête de crier. Il avait besoin de sa baguette. Elle gisait à peine dix centimètre à coté du corps agonisant. Au prix d'un grand effort, Rufus tend la main. Viens ! Sa baguette vibre sur le sol. Viens ! Sa baguette fait un bon. VIENS ! La baguette atterrit sur sa main, elle est brûlante, comme un feu de phénix. Elle siffle en tranchant l'air, l'homme fit au sol dans une marre de sang tandis que Rufus ouvre les yeux.

La journée n'avait pas été des plus reposantes pour Alaric, une fois de plus. Un élève avait été amené à l'infirmerie par un de ses amis dans un drôle d'état, et l'infirmier n'avait pas pu connaître le fin mot de l'histoire quant à ce qu'il s'était passé. Les adolescents avaient une forte tendance au mensonge qui lui échappait, d'autant plus lorsque leur santé était en jeu. Il estimait pourtant se montrer suffisamment bienveillant et patient pour ne pas avoir à vivre une telle situation, mais il n'avait pas cherché à insister. Cela l'empêchait cependant de prodiguer les soins nécessaires au jeune homme qu'il avait fini par simplement laisser au repos, attendant tranquillement son réveil pour en savoir plus de sa bouche et pouvoir enfin faire son métier comme il se devait.

L'adolescent semblait être apprécié de ses camarades, en témoignaient les visites reçues. Malgré un règlement de l'infirmerie qu'il n'estimait pas si strict, ils étaient plus de deux à son chevet. Mais puisqu'ils étaient plutôt calmes, il n'intervint pas pour leur demander de s'en aller. Jusqu'à ce qu'un boucan se fasse entendre dans l'infirmerie. Il sortir de son bureau rapidement, baguette en main, pour trouver son patient à genoux, et ayant visiblement lancé un sort dans son sommeil. Alaric ne perdit pas de temps pour désarmer le garçon, récupérant sa baguette au passage et remettant le plafond en état sans même le regarder. "Sortez s'il vous plaît. Tous les trois, et prenez le chat avec vous." dit tranquillement l'infirmier tout en posant sa main sur le front de son patient. Il n'était pas né de la dernière pluie, et une boule de poil ronronnante dans son infirmerie ne pouvait réellement s'y trouver sans qu'il le sache.

Il aperçut alors le verre de flammes bleues sur la table de chevet, et leva les yeux au ciel tout en le faisant disparaître. Si le garçon était auparavant glacé, sa température avait un peu trop remonté à présent. Il l'aida à se recoucher dans son lit tout en retenant finalement l'ami qui l'avait amené ici. "Attends. Dis-moi tout ce que tu sais. Et la vérité s'il te plaît, que je puisse faire mon travail correctement. Ton ami ne va pas bien, et une mauvaise supposition pourrait tout empirer." Si habituellement Alaric était souriant, il ne pouvait être on ne peut plus sérieux qu'en cet instant. Il ne pouvait plus laisser les choses en suspend, pas avec ce qu'il venait de se passer. D'autant plus qu'il commençait à se douter de la nature plus ou moins illégale de ce qui avait pu mettre le garçon dans un tel état.

Tandis que l'infirmier retirait sa baguette à Rufus, Anthony le porta et le reposa sur son lit. La baguette avait atterrit dans sa main. Comment était-ce possible ? Comment cette chose avait-elle bougé jusqu'à son propriétaire ? Anthony n'en avait aucune idée. Jamais il n'aurait-il cru que sans baguette Rufus aurait pu faire venir un objet à lui. Peut-être était ce ce rêve si exitant qu'il l'avait stimulé... Des centaines de suppositions naissaient dans son esprit. 

D'un coup de baguette, il rangea toutes les affaires au dortoir avec un sortilège de transfert (ce qui eut pour effet de faire apparaître sa cape). Il regarda Rufus d'un air inquiété puis envoya le chat jusqu'à la porte qui siffle avant de s'enfuir à toutes pattes. Alors qu'il allait demander si jamais Rufus avait des risques, l'infirmier le coupa dans son élan. Anthony ne cacha pas son inquiétude en lançant un petit regard à Rufus. Son comportement n'était pas normal. 

Je vous l'ai dit. Il s'est pris un sort. Quand je l'ai trouvé, j'ai vu une marque sur le mur, je suis persuadé qu'il a envoyé une malédiction qui a rebondi sur le mur et qui l'a atteint. 

Il lança un regard coupable à Rufus. 

Rufus est assez... bagarreur. Disons que quand il est énervé ses maléfices de jètent pas des boursouflets. Dit-il en reportant son regard sur l'infirmier. 

Il ne bougea pas, attendant de savoir si il avait le droit de partir ou si l'infirmier ne le croyait pas. Plusieurs sortilèges du niveau quatrième année pouvaient avoir des effets dévastateurs quand ils étaient correctement utilisés,  ce n'était pas forcément de la magie noire. Anthony avait beau avoir trouvé le livre, il espérait que Rufus ne l'avait pas appliqué et s'était désisté.