Tu entres dans l'infirmerie, après avoir toqué. Tu soutiens du mieux que tu peux ta camarade, sa jambe te semblait en mauvais état, cela semblait un peu grave, tout de même. Tu cherches l'infirmier, pour le tenir au courant de votre arrivée. Tu espères qu'il soit là, Jeanne semblait avoir de plus en plus mal, enfin c'est ce que tu pensais. Ce premier septembre avait été une grosse journée pour toi et tu espérais que vous ne donneriez pas beaucoup plus de travail à l'infirmier, surtout en ce premier jour de l'année scolaire. 

Tu as la chance de ne t'être jamais blessée mais cela faisait que tu ne savais pas comment pouvoir te rendre utile, cela vous avait obligées, Toi et Jeanne, à aller jusqu'au troisième étage mais tu savais que c'était pour son bien et le mieux pour elle.

Tu le vois enfin et tu lui adresses la parole, étrangement, d'une voix posée :

- Excusez-moi, vous êtes bien l'infirmier ? J'espère que nous ne vous dérangeons pas. Ma camarade s'est blessée à la jambe dans les escaliers, je me suis dit qu'il valait mieux vous l'amener, vu l'était de sa jambe... 

Tu n'étais encore jamais allée à l'infirmerie auparavant mais tu te demandes comment Jeanne pouvait se sentir actuellement, ayant réussi à y aller durant son premier jour. Tu étais inquiète pour la jeune fille pour qui tu avais commencé à ressentir de l'affection mais elle est entre de bonnes mains maintenant, crois-moi.

Peut-être vaudrait-il mieux que vous répondiez avant Jeanne, monsieur, l'attente n'est pas un problème pour nous.

Si Alaric pensait qu'il aurait le temps de s'installer tranquillement avant la véritable rentrée scolaire, il se trompait lourdement. Il avait tout juste pu assister à la cérémonie de répartition des premières années, et d'avaler un bout avant de se rendre à l'infirmerie. Il ne s'était pas rendu compte, avant d'être installé à cette table, face à tous ces élèves, à quel point le nombre des ses patients potentiels était élevé. Sans doute pire encore qu'à Sainte-Mangouste où il avait l'habitude de travailler. Le bon côté des choses était qu'il ne risquait pas d'avoir la population entière de Poudlard d'un coup dans son infirmerie, mais il avait préféré s'y retirer pour rendre l'endroit un peu plus accueillant le plus tôt possible. Et grand bien lui en prit.

Il avait à peine terminé de récurer magiquement l'entièreté de l'infirmerie, des meubles au matériel, en en profitant pour changer absolument tous les draps, qu'il vit débarquer ses premières patientes. Il s'approcha des deux jeunes filles, dont l'une s'appuyait sur sa camarade, visiblement blessée à la jambe. C'est d'ailleurs celle qui la tenait qui prit la parole en première. Alaric hocha doucement la tête et lui désigna le lit le plus proche de la porte. "C'est bien moi l'infirmier, Alaric MacDarroch. Aide-la à s'asseoir là-bas, je suis à vous tout de suite." dit-il avec un sourire avant de s'éclipser dans son bureau. Là, il récupéra sa baguette magique, attrapa un linge propre qu'il entoura autour d'un pain de glace tout juste créé par magie, et revint vers les deux enfants.

Il déposa le pain de glace sur la table de chevet avant de s'accroupir auprès de sa patiente. Sa cheville avait l'air plutôt enflée, mais il ne pouvait pas réellement lui venir en aide pour le moment, n'ayant pas de vue directe sur la potentielle blessure. Il se redressa doucement, sans se départir de son habituel air bienveillant. "Je crois que ton amie a bien fait de t'amener ici. Je te laisse retirer ta chaussure ainsi que ta chaussette ? J'aimerais voir ça de plus près. Tu es tombée, ou tu t'es simplement tordu la cheville ?" demanda-t-il tranquillement. Il devait savoir si elle pouvait s'être blessée ailleurs qu'à la cheville.

Jeanne entra dans l'infirmerie accompagné de Lili, sa jambe tremblait et devenait de plus en plus lourde. Lili cherchait l'infirmier quand elle demanda à ce dernier une fois trouvé :

- Excusez-moi, vous êtes bien l'infirmier ? J'espère que nous ne vous dérangeons pas. Ma camarade s'est blessée à la jambe dans les escaliers, je me suis dit qu'il valait mieux vous l'amener, vu l’état de sa jambe...

L'infirmier lui répondait :

"C'est bien moi l'infirmier, Alaric MacDarroch. Aide-la à s'asseoir là-bas, je suis à vous tout de suite."


Puis les deux jeunes filles s' exécutèrent. Jeanne eu du mal à s'assoir, heureusement que Lili était là, sans elle, elle serait sans doutes, seul dans un escalier en attendant que quelqu'un viennent la débloquer. Jeanne regarda Mr MacDarroch poser un pain de glace sur la table de chevet et s'accroupir sur sa cheville, puis il demanda :

"Je crois que ton amie a bien fait de t'amener ici. Je te laisse retirer ta chaussure ainsi que ta chaussette ? J'aimerais voir ça de plus près. Tu es tombée, ou tu t'es simplement tordu la cheville ?"


Tout en enlevant sa chaussure et sa chaussette, Jeanne expliqua :

- Je marchait dans les escaliers avec Lili. Une marche à craquer sous mon poids, mon pied ces coincé, sa ces passer si vite. Puis j'ai eu du mal à le retirer c'était très douloureux.

Jeanne serra les dents pour ne pas laisser échapper un cris de douleurs.

Tu aides Jeanne à s'asseoir sur un des lits de l'infirmerie, tout comme l'infirmier te l'a demandé. Tu restes un peu sur le côté, ne sachant pas trop quoi faire de plus. Jeanne lui explique ce qui lui est arrivé et elle semble avoir bien mal. Tu te demandes si cela est vraiment grave, ce serait dommage que sa première nuit se passe à l'infirmerie :

- C'est grave ?

Tu ne sais pas vraiment si l'infirmier sait exactement ce qu'elle a mais ça ne coûte rien de lui poser la question. Tu n'es pas si douée pour savoir la gravité d'une blessure pour le moment alors tu demandes à haute voix.

Tu te sens coupable, tu te dis que tu aurais dû être un peu plus vigilante pour pouvoir éviter ce passage en éclair ici. Mais ce qui est fait est fait et cela devrait pouvoir être soigné, rien ne sert de paniquer tant que tu ne sais pas ce qu'en pense l'infirmier.

Tu as la chance de ne t'être jamais cassé ou foulé quoi que ce soit, tu n'es pas du genre casse-cou.  Seulement, cela ne semble pas être le cas de la Serdaigle non plus mais elle a tout de même l'air de bien souffrir.

Tu prends ton mal en patience, espérant que cela ira mieux pour elle.

Alaric laissa l'enfant retirer sa chaussure ainsi que sa chaussette tout en écoutant le déroulement de la situation qui l'a menée à l'infirmerie. Il hocha légèrement la tête, accompagnant le mouvement d'un "Je vois...", davantage pour lui-même que pour sa patiente du jour. Il prit alors délicatement la cheville entre ses mains, palpant certains endroits pour s'assurer qu'aucun os n'était cassé. Si le pied était quelque peu enflé, d'où la douleur que devait ressentir la jeune fille, il n'y avait rien de bien inquiétant. Il tourna la tête vers l'accompagnatrice de sa patiente avec un sourire rassurant. "Non, rien de très grave, rassure-toi. Ton amie a simplement récolté une jolie entorse !" dit-il en reportant son attention sur la Serdaigle à la fin de sa phrase.

Il sortit alors sa baguette magique qu'il pointa directement sur la cheville de la blessée. "Prends une bonne inspiration, ça risque de faire un peu mal sur le coup, mais tu verras, ça te soulagera par la suite." Son ton était rassurant afin que l'enfant ne s'inquiète pas. Après tout, les blessures arrivaient fréquemment à un tel âge, et les enfants avaient tendance à se remettre bien plus vite que les adultes. Il prononça alors la formule "Ferula" et une attelle apparut aussitôt autour de la cheville pour la maintenir bien droite, l'empêchant dès à présent de bouger, et donc d'être plus douloureuse pour la jeune fille.

Alaric se redressa alors et donna le pain de glace à sa patiente. "Laisse le un peu sur ta cheville, elle dégonflera plus rapidement. Tu vas devoir rester un peu au repos le temps que ça se soigne correctement, je te trouverai des béquilles pour que tu puisses tout de même aller en classe." Il rangea sa baguette magique et alla fouiller quelques armoires de l'infirmerie à la recherche des dites béquilles qu'il finit par ramener à la demoiselle après avoir vérifié qu'elles seraient bien à sa taille. "Tu vas rester ici pour cette nuit, que je puisse vérifier que ça ne s'aggrave pas, et tu repartiras dès demain matin pour les cours. Comment vous appelez-vous mesdemoiselles ?" Il devait prendre les noms des élèves qu'il soignait pour leur dossier de soin. Et connaître les accompagnateurs pouvait toujours être utile.

Jeanne regardait l'infirmier examiner sa cheville, elle écoutait ces paroles, c'était donc un entorse. Jeanne soupirait, jamais elle n'avait imaginer que son premier jour à Poudlard ce passerait dans de tels conditions.

Par la suite Mr MacDaroch avait lancer "Ferula" et une attelle avait apparu sur la cheville de Jeanne, qui ce mordit la lèvres de douleur. Elle attrapait le pain de glace que lui tendait l’infirmier, elle le posait avec appréhension.

Jeanne était plutôt tendu à cause de la douleur mais elle gardait son calme, jusqu'au moment où l'infirmier lui apprit qu'elle devrait rester la nuit ici, pour Jeanne c'était hors de question, elle protesta avec insouciance .

- Non... Monsieur si il vous plait ! Je préfère retourner dans mon dortoir ! Je ferai bien attention ! Lili pourrait m'y raccompagner ! Il faut que je fasse connaissance avec les filles de mon dortoirs ! Autrement, demain elle se connaitront toute, et moi j'arriverai comme une inconnue ! Je suis sûr que sa va beaucoup mieux déjà, s'il vous plait !

Soudainement, Jeanne se rappela qu'on lui avait posée une question.

-Mon nom est Jeanne Tessier, Monsieur.

Jeanne regardait Mr MacDarroch et Lili en suppliant, si Jeanne ne pouvais pas voire ses camarades de dortoirs se serait, à ses yeux horrible. Puis elle reposa calmement le pain de glace.

- Je suis sûr que ça va déjà beaucoup mieux Monsieur...

Toute mes excuses pour le retard !

Voir que ce n'est pas si grave te rassure instantanément. L'infirmier la soigne sans trop de soucis et tu guignes les réactions de Jeanne, voir comment elle se sent. Pour le moment, cela semble aller, même si elle a bien évidemment mal.

Tu comprends le fait qu'elle ait envie d'aller dans sa salle commune et dans son dortoir mais l'infirmier a raison. Il faut éviter de se déplacer dans un premier temps.

- Jeanne, je suis désolée mais c'est vraiment important que tu ne bouges pas pour le moment. Tu dois éviter des séquelles, tu comprends ? Tu auras tout le temps pour faire connaissance dès demain, ne t'en fais pas, dis-tu d'une voix rassurante.

L'infirmier vous demande vos noms, ce à quoi tu réponds assez rapidement :

- Lili Cooper, monsieur. Deuxième année à Serpentard.

Ayant fait ce que tu avais à faire, tu te dis que tu devrais gagner ta salle commune pour éviter de te faire gronder, deux fois dans la même journée, ce serait beau, dis donc.

- Jeanne, je vais y aller, je viendrai te voir demain, d'accord ?

Tu la regardes une dernière fois avant de sortir de la pièce puis de descendre les escaliers, jusqu'au sous-sol. Tu gagnes rapidement ta salle commune puis tes dortoirs, afin de voir avec qui tu es cette année.

FIN DU RP LILI

@Jeanne Tessier tu peux terminer si tu veux, merci pour ce RP !