Ce rp est accessibles à tous ceux qui:

1. Ont été blessés lors de l'attaque le jour du bal d'halloween
2. Ont un proche ayant été blessé lors de l'attaque le jour du bal d'halloween. Ils sont donc des visiteurs.

Au même titre que les rp's "les tribunes", vous pouvez réaliser ce rp en solo, ou en groupe si vous le souhaitez.

Ce rp est une idée de moi même, soumis à l'approbation de Kristen Loewy, il est donc "officiel". N'hésitez pas à y poster.

Infirmerie de poudlard, 1^er novembre 2044, 07h43

Jamais on n'avait vu l'infirmerie aussi pleine: tous les lits destinés aux patients, ou presque, étaient pleins. La quasi totalité des patients présents avaient été blessés lors de l'attaque des pseudos-mangemorts lors du bal d'halloween, la veille. Comme il était encore tôt, beaucoup des patients dormaient encore, mais certains parmis les moins blessés lisaient tranquillement des magazines, adossés contre le rebord de leur lit, tout en piochant de temps à autre dans une boîte de friandises posée à côté d'eux. Quelques visiteurs discutaient d'un air joyeux aux réveillés de leur connaissance ou regardaient tristement les plus blessés. On voyait aussi l'infirmier aller d'un lit à l'autre en donnant de temps en temps un médicament quelconque à un patient.

Mael, lui, n'ayant qu'une jambe blessée, faisait partie des moins blessés. Elle était déjà réparée mais il ne quitterait l'infirmerie que le lendemain, l'infirmier lui ayant dit: "le temps qu'elle se régénère et que la jambe se réhabitue totalement". Il lisait donc tranquillement un article de sorcière hebdo dans le silence apaisant de l'infirmerie le matin, et profitait des rayons de soleil matinaux qui réchauffaient doucement la pièce. Comme lui avait conseillé l'infirmier, il prenait régulièrement des chocogrenouilles et on pouvait voir plusieurs paquets ouverts sur sa table de chevet avec les cartes obtenues posées en tas à côté. Il en avait obtenues quelques unes qu'il ne possédait pas et il était plutôt content de ses cartes. Non pas que ça lui plaisait d'être là - il avait encore un peu mal - mais c'était quand même reposant. Il remit ses oreillers et tourna une page du magazine.

Emelyne s'était levée la première ce matin là. Elle s'était endormi en dernier, n'arrivant pas à oublier et à ne pas penser aux événements de la soirée. Mais elle s'était réveillée en sursaut, d'un cauchemars qu'elle espérait ne pas refaire de si tôt... Elle avait observée les lit de ses camarades et le lit vide d'Arya l'avait frapper de plein fouée. Elle s'était donc habillée rapidement, le plus discrètement possible pour ne pas réveiller les autres et était sortie du dortoir. Mais Arya n'était pas non plus dans la salle commune, et pas non plus dans la grande salle, en train de prendre son petit déjeuner. Il ne restait donc qu'une seule possibilité avant d'envisager le pire : elle avait été blessée la veille et se trouvait maintenant à l'infirmerie. C'est pourquoi Emelyne s'y précipitait.
Elle était loin d'être prête face au spectacle qui se présenta à elle lorsqu'elle entra dans la pièce de soin. Tous les lits destinés aux patients, ou presque, étaient pleins... Emelyne savait bien qu'il y avait eu beaucoup de blessés, mais le voir ainsi le lui fit comprendre bien plus évidemment et précisément. Quelques visiteurs discutaient d'un air joyeux aux réveillés de leur connaissance ou regardaient tristement les plus blessés. On voyait aussi l'infirmier aller d'un lit à l'autre en donnant de temps en temps un médicament quelconque à un patient.
Elle reconnu Mael Chassin, l'ami de Rebecca Smith, une fille de Poufsouffle avec qui elle parlait de temps en temps. Il allait visiblement bien, mise à part sa jambe qui semblait blessée : il lisait tranquillement un article de sorcière hebdo. Emelyne le salua poliment, cherchant des yeux sa camarade de dortoir, bien trop inquiète pour elle.
Elle était éveillée, mais perdue dans ses pensées. Son regard sombre et vide de toute joie inquiétait plus Emelyne que le pansement sous son œil gauche ou son bras droit placé dans une écharpe... Ou même la pâleur de son visage. Emelyne hésitait maintenant : devait-elle la laisser tranquille, sachant qu'elle était encore vivante, ou bien devait-elle aller la voir, la soutenir ? Emelyne se dit qu'à sa place, elle aurait voulu que quelqu'un même silencieux, reste près d'elle.
C'est ainsi qu'elle se retrouva au chevet de sa camarade de maison, lui prenant délicatement la main gauche et murmurant simplement :

- Tout vas bien maintenant. Ne t'inquiète pas. L'infirmier vas tout arranger. Je... J'ai vu que tu n'étais pas dans ton lit alors j'étais inquiète. Mais ça va aller maintenant.

Emelyne se voulait rassurante et apaisante pour son amie... Mais elle n'était pas certaine de savoir faire cela comme il le fallait.

@Arya Nightshade

1^er novembre 2044
Infirmerie – Poudlard  


Aussi longues que soient ses seize années de vie, Aodren se souvient de chaque nuit blanche qu'il a faite. De fait, elles ne sont qu'au nombre de trois. Si la première est un bon souvenir, les deux autres lui laissent une cicatrice si douloureuse qu'il a peur, ce matin, de ne plus jamais être capable de fermer les yeux. La nuit précédente, comme la nuit du 2 mai 2044, Aodren a vu son sommeil entaché de taches de sang et des yeux sans vie de Lupus Malefoy.
Ils le suivent partout, ces yeux. 
A présent, il les voit encore en regardant sa jeune sœur étendue sur son lit de mort  *non !* son lit de blessée, de malade, de victime bien vivante.

Le cœur serré, le garçon regarde. Le silence est puissant autour de lui, il est douloureux. Aodren déteste les silences. Mais il est tôt, les blessés dorment ou gémissent ou sont trop calmes ; aucun bruit suffisant pour le détourner de la force de ses pensées et de la peur qui règne dans son cœur. Alors il se contente de regarder en essayant de se défaire de sa culpabilité.

Quatre mois de formation. Pour quoi ?
Quatre mois d'entraînement auprès de sorciers adultes et compétents. Pour quoi ?
Pourquoi avoir appris tous ces sortilège, s'être battu si fort pour dépasser sa peur, avoir perdu tant de sommeil pour apprendre ? Pour quoi, s'il n'est pas capable d'éviter ça ?

Ça, c'est Aelle qui est devant lui, allongée sur son lit, tous paravents tirés pour préserver son intimité. Elle n'a pas retrouvé de couleurs depuis la veille. Sa face est blafarde, ses cheveux en vrac sur l'oreiller. Son sommeil est agité, ses yeux s'agitent sous ses paupières. Sa respiration est profonde. Si profonde que l'on croirait qu'elle est morte.
*Arrête !*
Pour échapper à ses pensées, Aodren quitte sa sœur des yeux pour regarder la table de chevet recouverte de fioles. Un traitement a été donné à Aelle la veille, assez fort pour l'endormir ; elle ne se réveillera pas avant plusieurs heures. Il lui faut cela pour guérir de son traumatisme crânien et des diverses blessures qu'elle a gagné dans l'explosion.
Elle s'en remettra, a dit l'infirmier. Avec le temps et la patience. Elle se remettra. 
Et lui, Aodren, quand se remettra-t-il ? Cessera-t-il un jour de voir la face livide d'un Lupus agonisant ? Cessera-t-il de trembler en ressentant autour de lui une magie qui lui est inconnue ? Et son cœur ? Sera-t-il débarrassé, un jour, de la culpabilité qui l'étouffe ? 

*Lamentable*, chuchote son esprit. 
Sa famille ne voudra plus le regarder dans les yeux, lui qui n'a pas su protéger Aelle. 
*Lamentable*, répète en écho son cœur. 
Ils ne lui feront plus jamais confiance ; il est bon à rien. 
 « Lamentable, » chuchote le jeune homme en posant son regard hanté sur sa sœur endormie. 
Il ne mérite pas d'être ici, de veiller sur Aelle, d'attendre son réveil pour la rassurer. Il ne mérite pas de tenir ce rôle. 

Pourtant, il reste. Comme hier soir ; jusqu'à ce que l'infirmier l'oblige à rejoindre son lit pour dormir. Parce qu'il est incapable de s'éloigner d'Aelle. Son inquiétude est si forte qu'elle l'empêche de respirer. Alors il veut rester auprès d'elle ; elle lui fait du bien, même si lui ne l'aide jamais en rien. 

Ses yeux sont lourds, pleins de larmes, et sa gorge est gonflée. Il lutte pour ne pas s'effondrer. Il attend, comme tous les autres. Silencieux. 
Attendre que passent les mauvais instants, que la vie redevienne ce qu'elle était. Et comme tous les autres, il espère. Même s'il sait que la vie ne sera plus jamais telle qu'il l'a connu. 

Il y avait trop de gens dans l'infirmerie. Bien trop de gens. Entre ceux qui étaient blessés et ceux qui leur rendaient visite, la pièce était remplie. Et Arya détestait ça. Elle aurait voulu pouvoir sortir de ce lit, traverser la salle et respirer une fois à l'intérieur. Elle avait l'impression que l'air était compressé, comme si tout le monde l'inspirait sans en laisser assez pour elle. Mais elle gardait un visage impassible, se concentra sur la seule chose dont elle avait besoin : Inspirer, expirer. C'est ainsi que font les autres. Mais chaque inspiration la faisait souffrir. Malgré les potions avalées, les coups de pieds qu'elle avait reçu dans l'estomac étaient encore douloureux. Ça passera dans quelques jours, lui avaient-on promis. En attendant, elle devait rester ici. De toute façon, elle aurait été bien incapable de se lever. Si se tenir pliée en deux la soulageait, c'était l'inverse lorsqu'elle se tenait droite. Elle était donc à demie-allongée sur son lit, soutenue par son oreiller.

Elle aurait dû être heureuse d'apprendre que tous les cours avaient été banalisés, elle qui ne travaillait quasiment plus. Mais elle ne parvenait pas à s'en réjouir. Elle continuait de voir le regard du garçon déguisé en Mangemort alors qu'il s'acharnait sur elle. Cette haine dans ses yeux la paralysait. Pourquoi ? Elle avait déjà vu des regards chargés de colère tout au long de sa vie. Ceux de Madison, par exemple. Pourtant, elle aurait mille fois préféré que ce soit sa sœur plutôt que cet inconnu.

Elle sursauta lorsqu'elle sentit quelqu'un lui prendre la main. Elle ne pensait pas que quelqu'un aurait pensé à elle. Elle ne pensait pas que quelqu'un aurait remarqué son absence. Ses sœurs n'étaient pas venues la voir, mais elles allaient certainement faire des remarques sur son soi-disant courage des plus idiots de cette nuit-là.

Malgré tout, Emelyne O'Brien se trouvait devant elle. À son chevet. Arya la fixa avec des yeux ronds comme des soucoupes. Elle se souvenait d'elle. Elle avait fait une bataille de polochon contre elle au début de l'année, dans leur dortoir.

- P... pourquoi tu étais inquiète ? lui demanda-t-elle en inclinant la tête sur le côté.

Il devait certainement y avoir plus d'une personne absente dans son lit aux dortoirs. Pourquoi l'avait-elle remarqué, elle ? Elles ne s'étaient jamais spécialement parlé, à part pour des bêtises de polochon. Même si elles étaient dans le même dortoir, le dortoir Phénix était grand en longueur, et son lit était à l'opposé sur sien, très loin. La fillette ne savait pas vraiment si elle pouvait l'appeler son "amie". Emelyne ne savait pas grand-chose d'elle, et vice-versa.

@Arya Nightshade
Arya sursauta lorsqu'Emelyne lui pris la main, mais ne se dégagea pas pour autant. Elle semblait simplement être surprise. Ses yeux étaient grand ouvert et elle semblait se poser mille questions silencieuses. Mais une seule franchit ses lèvres, tandis qu'elle inclinait la tête sur le côté. Emelyne ne s'attendait pas à cette question là cependant. Elle fut un nstant stupéfaite, puis éclata de rire. Se reprennant rapidement cependant -elle était tout de même à l'infirmerie, lieu de repos pour les malades et les blessés - elle souria amicalemet à Arya et lui répondit :

- Quelle drôle de question ! Parce que nous sommes amies évidemment ! Quand je me suis réveillée et que j'ai vu ton lit vide, qu'est-ce que tu crois que j'ai penser, avec les événements de la nuit dernière ?

Emelyne cessa de sourire et regarda sa camarade de dortoir droit dans les yeux en ajoutant :

- J'ai cru que quelque chose de grave t'étais arriver évidemment, donc forcément, j'étais inquiète. Je ne veux pas qu'il arrive quoique ce soit à mes amis. Ils sont bien trop important pour moi. Et tu en fais évidemment parti, Arya Nightshade. Alors ne me fais plus jamais une telle frayeur, d'accord ?

Elle lui refit un grand sourire, serrant sa main dans la sienne pour lui prouver, lui montrer sa sincérité. Elle savait bien qu'elles ne se connaissait pas encore super bien : Emelyne n'était pas du genre à forcer les gens à lui parler et Arya était plutôt de genre solitaire et réservée. Mais elles avaent tout de même passer un an dans le même dortoir, un an presque et demi dans la même classe et évidemment, elles avaient eu des moments épique et heureux ensemble, tel que la bataille de polochon par exemple. Et cela avait suffit à Emelyne pour la considérer comme son amie, au même titre que Gwenn, qu'Ezra ou qu'Alaska.

- Tu es une amie précieuse.

Arya ne comprit absolument rien quand Emelyne éclata de rire. Elle avait loupé quelque chose ? Dit quelque chose de drôle, peut-être ? Pourtant, elle ne voyait pas quoi. Peut-être avait-elle perdu son sens de l'humour entre-temps. Mais au moins, sa surprise dissipa momentanément la brume dans laquelle nageait la griffonne.

La réponse de sa camarade de dortoir la surprit bien plus encore. Arya prit le temps d'y réfléchir. Elle ne faisait habituellement pas attention à ce qu'il se passait autour d'elle pendant la journée, ne regardais pas les gens vivre leur vie autour d'elle. Elle ignorait complètement qu'Emelyne la considérait comme une amie, elles qui ne s'étaient parlé que très rarement. Pendant un instant, elle s'efforça d'en être indifférente ; peu importait qui la considérait comme une amie. Elle ne s'en souciait pas. Mais une petite partie d'elle, enfouie mais considérablement croissante, était réconfortée par cette nouvelle. Elle voulait qu'Emelyne soit son amie. Cette idée lui offrit une chaleur rassurante. Des amis, Arya n'en avait pas beaucoup. De vrais, elle voulait dire. Elle ne connaissait déjà pas grand monde, alors son "cercle d'amis" était encore plus petit. Elle ne pouvait compter que sur peu de personnes ; et encore, elle savait qu'elle ne comptait pas énormément pour ces dernières. Lili, par exemple ; elle avait bien d'autres amis beaucoup plus précieux qu'elle, pourtant, c'était certainement la personne dont elle était la plus proche dans tout Poudlard.

- Alors on est... amies. D'accord, murmura-t-elle tout bas.

Elle avait conscience qu'on allait peut-être la prendre pour une folle en parlant ainsi, mais elle avait besoin de se l'entendre dire à haute voix pour le croire - et l'assimiler.

Lorsqu'Emelyne lui demanda de ne plus lui faire peur ainsi, Arya eut la fugace impression de se retrouver face à sa grande sœur Alison. Et dans un sens, cela la réconforta ; si Emelyne n'était pas tellement en colère, peut-être qu'Alison ne le sera pas trop non plus lorsqu'elle la retrouvera, la tête basse de ne pas avoir tenu sa promesse. Elle acquiesça, toujours un peu surprise. Cependant, elle revint vite sur son geste et ajouta :

- Oui, enfin... Je peux pas te le promettre. Ça m'arrive comme ça, j'y peux pas grand-chose.

Bon, si, elle avait décidé de son propre gré de foncer sur cet élève. Mais elle ne faisait qu'écouter son instinct. Elle avait peur de se perdre elle-même si elle ne le suivait pas. Elle venait de le comprendre, et préférait donc ne plus refaire de promesse pareille. Ça ne lui réussissait pas vraiment.

- Merci... d'être venue. Ça me fait plaisir. Vraiment.

Parler sentiment, ce n'était pas son fort. Elle était la première à dire qu'il fallait se laisser guider par ses émotions, mais jamais, au grand jamais, elle n'était là pour les confier aux autres.

Arya semblait réfléchir, un peu surprise, à ce qu'Emelyne lui avait dit. Elle finit par le redire à son tour, comme si elle n'en était pas encore certaine ou comme si... comme si elle voulait s'en persuader. Emelyne se dit qu'Arya et elle était très similaire au fond. Aucune des deux ne savait trop comment s'y prendre avec les autres, n'avait jamais réellement expérimenter l'amitié. Mais si Emelyne en était excessivement ouverte, pleine d'espoir et confiante envers les autres, Arya s'était refermer sur elle-même, ne faisant confiance à personne d'autre et restant solitaire. Elle devait elle aussi détenir une enfance peu heureuse... ou avec de grandes blessures. Arya acquiesça lorsque Emelyne lui demanda de ne plus lui faire une telle frayeur, mais elle revint vite sur son geste en disant qu'elle ne pouvait pas le promettre. Elle lui dit que ça lui arrivait comme ça, sans qu'elle puisse y faire grand choses. Emelyne lui souri, elle comprenait très bien ce qu'elle voulait dire. Parfois, notre cœur nous fait faire des choses que le cerveau nous déconseille de faire. Dans ce cas là, Emelyne le savait, il était compliqué de faire un choix, qui soit le bon. Elle-même était dans cette situation depuis un moment maintenant. Et elle n'avait toujours pas pris de décision entre son père ou son oncle, son cœur et sa raison. Arya la remercia alors tout à coup d'être venue la voir et lui avoua que ça lui faisait plaisir. Elle qui ne montrait pas ses sentiments habituellement, Emelyne comprit qu'elle avait vraiment été chamboulée par l'attaque du bal. Emelyne lui souri à nouveau amicalement et lui répondit :

- De rien, c'est normal. Je suis contente que tu n'ai rien de grave. Tu vas être soignée très bientôt, tu pourra revenir dans notre dortoir et on pourra à nouveau s'amuser ensemble, d'accord ? Alors ne t'inquiète pas, la seule chose que tu dois faire, c'est te reposer.

Emelyne se leva est remis le drap correctement sur son amie, la bordant presque. Il était hors de question qu'Arya attrape froid par dessus le marché.

- Je viendrais te voir ici tout les jours, si tu veux. Est-ce que ça te vas ? Si tu ne veux pas, ne t'inquiète pas, je comprendrais. Mais si tu as besoin, demande-moi.

Une vague de fatigue submergea Arya. Tous les évènements récents semblaient s'appuyer sur elle d'un seul coup, comme si auparavant il ne s'agissait que de rêves. La réalité la cloua et il lui sembla que son corps pesait des tonnes. Elle se laissa donc aller contre son oreiller, épuisée.

Arya était persuadées que les paroles d'Emy étaient inutiles. Elle savait qu'elle allait être soignée, elle était à Poudlard, pas à Azcaban. C'était de la logique pure. Pourtant, la savoir près d'elle, peu importe ce qu'elle disait, la rassurait.

- D'accord, mais pas de nouvelle bataille de polochon avant un moment, OK ? grimaça-t-elle en montrant son bras en écharpe.

Cependant, sa présence était aussi d'une étrangeté familière à la fillette. Elle avait l'habitude d'être seule, seulement accompagnée de ses démons. Elle appréciait sa camarade, mais elle ne devait pas être ici. Elle devait retrouver sa solitude, elle en était certaine. Comment le faire comprendre à Emy sans être méchante, comment lui montrer qu'elle avait besoin de cela, et qu'elle ne la congédiait pas parce qu'elle ne l'aimait pas ? Arya avait peur de mal faire, de se montrer maladroite.

- Tous les jours ? Oh non, ce ne sera pas nécessaire. Tu as certainement bien d'autres choses à faire, et puis je ne vais pas rester longtemps de toute façon. D'après ce que j'ai entendu, il faut juste que les os de mon bras se réparent et je pourrai sortir.

Les maux du corps soigneraient vite. Mais Arya n'avait été blessée que physiquement.

Précédemment



@Mael Chassin

Arya plaisanta sur le fait de ne pas faire de bataille de polochons. Emelyne lui répondit d'un sourire entendu. C'était évidement peu envisageable pour le moment, en effet... Elle sembla tout à coup très fatiguée. Devait-elle la laisser seule maintenant ? Comme si son amie lisait dans ses pensées, Arya lui dit que venir tout les jours n'était pas forcément nécessaire. Elle affirma qu'Emelyne avait sans doute d'autres choses à faire en plus et qu'elle-même n'en aurait pas pour bien longtemps à rester dans l'infirmerie. Emelyne compris tout de suite que son amie l'invitait à la laissée. Alors elle se leva donc et lui dit :

- Je repasserais de temps en temps seulement alors, voir si tout va bien. Repose-toi et guérit vite, Arya. Je te laisse tranquille pour aujourd'hui. Mais si j'entends dire que tu ne te tiens pas tranquille et refuse tes médicament de soin, je rappliquerais illico presto ma chère.

Elle lui fit un clin d’œil, puis quitta la salle en lui faisant un signe d'au revoir. Elle espérait que ça irait bien pour Arya, qu'elle guérirait vite et que, contrairement à elle, elle parviendrait à passé outre cette nuit atroce. Les rideau tirés autour de la majorité des lits l'empêchait de voir qui les occupaient. Elle espérait qu'aucun autre de ses amis n'en faisait parti. Elle se dirigea donc vers les différents lieux où elle trouverait éventuellement ces derniers, pour s'assurer qu'ils allaient tous bien. Puis elle irait à la bibliothèque, comme souvent.

Fin pour moi, merci Arya