Epuisée, exténuée. Voilà ce que je ressent. Allongée dans un lit, je penses à ce que je peut bien faire là. C'est évident que suis épuisée. Comment dormir avec un père en fuite, sérieusement ? Les rares fois où je dormais, je faisais ce même rêve... Alors je restait dans mon lit, parfois je sortais m'adosser aux fenêtres de la salle commune, mais je ne dormais pas. 

C'était mauvais pour moi, je le savais. C'était pour ça que j'étais allée demander une potion de sommeil sans rêves, ainsi qu'un petit séjour à l'infirmerie. Ça me ferais du bien de dormir sans le voir.

À ma plus grande joie, ça avait marché. À mon réveil, je n'étais plus seule. Le lit voisin au mien était occupé. Avant même qu'il, ou elle, cela m'importait peu, ai le temps de me voir et d'entamer une discussion, je me retourna, cherchant le sommeil. Je ne voulais pas passer ma vie à dormir à l'aide de potion, je devais essayer seule. 

La fatigue m'envahissait. J'allais enfin dormir. Je voulais dormir. Mais je ne voulais pas rêver. Ou alors, rêver de quelqu'un d'autre que de lui. Rêver de mes amis, de Poudlard ? Pas de ma famille. 

La potion devant les yeux, me rongeait de l'intérieur. J'ai envie d'en prendre. J'en ai besoin, vraiment besoin. Mais je dois résister. Je dois me le prouver. 

@Izaline Félix

Après avoir passé une très mauvaise nuit elle décida d'aller se détendre un peu la tête et quoi de mieux que de s'évader dans un bon roman elle prit donc la direction de la bibliothèque elle poussa les grandes portes et se dirigea droit dans son rayon préféré elle prit un livre sur les créatures magiques qui se trouvait tout en haut du rayonnage elle était sur la pointe des pieds quand soudain une pile de livres lui tomba sur elle pile sur son poignet gauche une chance que ce ne soit pas le droit.


Une douleur l'envahit alors elle c'était sûrement fait très mal elle pris donc ses affaires et elle a directement à l'infirmerie.


j'espère que je n'ai rien de cassé cela me dérangerait fortement une chance que je sois droitière.

elle arriva de l'infirmerie à l'intérieur se trouver une élève allongé sur un lit qui semblait dormir elle se dirigea donc vers l'infirmière et lui expliqua son problème elle lui fit prendre une potion et lui dis qu'il fallait qu'il se repose un moment.


j'espère ne pas rester des heures ici j'espère que ma voisine va se réveiller bientôt pour que je puisse faire la conversation car rester seul allongé ce n'est pas trop mon truc.


soudain la jeune demoiselle se retourna Izaline ne perdit pas un seul instant et se mit à lui parler avant que celle-ci ne puisse se rendormir.


Bonjour qu'est-ce qui t'arrive à toi pourquoi tu es là tu sais moi je me suis fait super mal au poignet j'espère ne pas rester des heures ici allongé je n'ai pas que ça à faire.


elle s'est mis à parler à toute vitesse sans même prendre le temps de respirer et surtout sans se présenter de peur que la jeune demoiselle s'endorme.


elle doit penser que je suis folle elle doit se dire mais qu'est-ce qu'elle a à me parler celle-là.

Oh, super. C'est qui elle ? Encore une pipelette. J'aime pas ça, moi. 

- Ce qu'il m'arrive ? Dès que je parle à quelqu'un il s'étrangle dans leur sommeil. 

Je me retourna. Par Merlin, je dormais, ça sert à rien de me parler. En plus, je lu ici jamais dis de me parler. Les gens comme ça m'énerve. Ils comprennent pas qu'on veux pas parler. Si on le veux, on leur dit, et voilà ! Et puis surtout je la connais pas, et elle me connait pas. Je vais pas parler à un inconnu dans la rue, moi. 
Encore face à cette bouteille, contenant la potion tant désirée. Non. je dois résister. Je le dois. Par Merlin je ne peux pas. Je tend le bras. Mais je ne la touche pas. Je n'y arrive pas. Je recule la main d'un mouvement vif. Le rêve. Ce n'est plus un rêve. C'est un cauchemar. Une vision. Une illusion. Je n'ai jamais aimé ça. Pourtant, c'est la magie. Cette même magie à laquelle Père tenait tant. Passion qu'il m'a transmit. Comme tout. Mes yeux. Moi. Lui et moi. Père. 
Je crois que je pleure. Je ne sais pas. Je n'en sais rien. Absolument rien. J'ai mal. Mal au oreilles. On me les rabâche de "mais non, il reviendra et vous serez une petite famille parfaite", ou encore cette fille dans mon dos qui me parle. Elle me parle encore. Elle parle trop. J'en ai marre. "Tais-toi !" ai-je envie de lui crier. Le silence. 

Elle continue à parler sans cesse elle était pourtant à l'infirmerie celle-ci semblait vouloir dormir mais non Izaline n'étais pas d'humeur à dormir là certes elle est à l'infirmerie mais bon rester sans parler n'était pas son fort. Elle devait sûrement a cassé sa camarade mais tant pis si celle-ci lui répondez c'était bon signe se dit-elle dans sa tête.


La jeune demoiselle se tourna et se mise à lui parler .


- Ce qu'il m'arrive ? Dès que je parle à quelqu'un il s'étrangle dans leur sommeil.


Elle ne comprenait pas le sens de sa phrase pourquoi est-ce que des personnes s'etrangleraient dans leur sommeil quand celle-ci se mettrait à leur parler elle la regarda d'un air un peu bête elle voulait absolument savoir de quoi il s'agissait.


comment ça il s'étrangle dans leur sommeil pourrais-tu m'expliquer.

Elle s'assit sur le lit pour être plus à l'écoute il fallait qu'elle sache pourquoi celle-ci lui répondit ça. Malgré qu'elle avait mal à son poignet elle n'avait pas mal à sa langue elle pouvait parler des heures ça ne la dérangeait absolument pas ce n'était peut-être pas le cas de sa voisine . Elle ne semblait pas d'humeur à parler au vu de ses réponses mais tant pis elle se retrouver seul à l'infirmerie avec elle donc Izaline n'avait pas le choix que de lui parler car dormir elle en avait pas la moindre envie.


Peut-être devrait-elle trouver un sur un sujet de conversation car elle allait sûrement passer des heures ici car malgré tout elle avait quand même mal à son poignet se ramasser une tonne de livre dessus n'est pas des plus agréables quelle idée avait-elle eu d'aller à la bibliothèque aujourd'hui tout ça à cause d'un stupide devoir sans cela elle ne se serait certainement pas fait mal en fait c'est de la faute de son professeur si celui-ci ne lui avait pas donné un devoir à faire elle ne serait certainement pas aller à la bibliothèque ce jour-là.

Imbécile, ne comprends-tu pas que c'est une blague pour que tu te taise ? Ce n'est portant pas compliqué à comprendre, si ?

- Ça veut dire que je veux pas que tu me parle. Ferme-là, s'il te plait.

Je ne m'étais pas retournée. Elle n'en fallait pas la peine. Je ferma les yeux.

"Père est face à moi, il me parle. Il me donne une étoile, celle qu'on met en haut des sapins. Je joue avec, et quelques secondes plus tard, elle est sur le sapin.
- P'pa, M'man ! Regardez, regardez !! J'ai fais voler l'étoile sur le sapin !*
Je regardais, émerveillée, l'immense arbre, fière de moi, tandis que Père, un sourire au lèvre, s'en allait."

Je me réveilla, calmement. Ce soir-là, c'était Noël, je m'en souviens. Père était parti prévenir ses amis de ma magie, il craignait que je sois Cracmolle.
Et à nouveau, la fatigue me prit.

"Cette fois-ci, j'étais face à une ombre noire, comme un fantôme. Je reculais, mais plus je reculais, plus je m'approchais de l'ombre. Je hurlais*, mais on ne m'entendait pas. Je pleurais, mais on ne m'aidait pas. J'avais l'impression que l'ombre voulait me tuer. Ou juste me serrer dans ces bras. J'apercevais deux yeux. Des yeux tout aussi gris que les miens. Tout aussi gris que ceux de Père. Alors ces deux billes s'échappèrent de mon corps, inexorablement. Et elles rejoignirent celle de l'ombre. Mon âme aussi."

Sursaut. C'était le rêve, celui qui me détruisait tant.

Toutes les paroles dites par Lexa, (symbolisée d'une étoile comme celle là *) sont réellement dites, et Izaline les entend.

Elle était abasourdie par les paroles qu'elle venait d'attendre.


- Ça veut dire que je veux pas que tu me parle. Ferme-là, s'il te plait.


Il était hors de question qu'elle se laisse traiter de la sorte c'est alors qu'elle lui dit.


déjà tu ne me dis pas de la fermer ça ne se fait pas c'est malpoli c'est clair. Tu ne me connais pas tu n'as pas à m'insulter tu as tes des soucis mais moi aussi je suis ici à l'infirmerie et je ne t'insulte pas.


elle devait sans doute être en plein rêve qui ne devait pas être agréable, car elle commençait à parler tout en rêvant elle parlait de son père de sa mère et d'un tas de choses sans queue ni tête.
Elle parlait comme si ses parents se trouvaient dans la pièce elle parler d'une ombre de quelqu'un qui voulait la tuer sa en devenait un peu flippant car personne n'était dans la pièce mise à part les deux demoiselles.

Lizi qui était bien trop curieuse surtout au vu des paroles de la jeune demoiselle elle était bien décidée à savoir ce qui se tramait derrière ce cauchemar au vu de ses paroles elle décida alors de lui parler.


mais tu sais il n'y a personne d'autre dans la pièce mise à part toi et moi personne ne veut te tuer je pense que tu ferais mieux de sortir de ce cauchemar et de te réveiller.

bien trop curieuse et pipelette pour se taire elle n'avait pas d'autre choix que de lui parler ,puisque personne d'autre ne se trouvait dans la pièce et rester sans parler ce n'était pas possible pour elle. Surtout après ce qu'elle avait je voulais en savoir un peu plus à ce sujet.