5 mai 2044
Deuxième année
@Dawn Wolf


Elfie savait que les cours ne servaient à rien et qu’ils étaient dangereux pour le mental. Mais avec le cours qui venait d’arriver, elle venait de se rendre compte qu’ils pouvaient également l’être pour le physique. D’habitude, elle ne faisait absolument rien en cours et pour une fois elle avait décidé de mettre la main à la pâteuse elle n’était pas prête à recommencer. Le résultat était assez horrible, plein de pustule apparaissaient les uns après les autres, ils se multipliaient de plus en plus.

Des cloques apparurent également, mais comment en avait-On arrivé la? E bien tout ceci était l’œuvre du pus du bulbobulbe, Elfie s’en était mis sur la peau s’en faire exprès, en essayant de bien faire. Cela lui grattait de plus en plus et ça devenait presque insoutenable. Dans regarda dans son manuel et lui fit signaler qu’il vaudrait mieux aller à l’infirmerie. C’est ce que dit les deux fillettes. Elfie courait pour arrêter au plus vite la démangeaison.

Elle sortit de la serre de botanique, traversa le parc en tombant à deux reprises, arriva jusqu’au hall, où elle pris les escaliers, tout en continuant de courir, elle gravit les escaliers quatre à quatre et arriva devant la porte de l’infirmerie. La troisième année n’avait même pas pris le temps de regardé si Dawn la suivait mais elle poussa la porte. Elle chercha la salle d’attente et d’assis en espérant que l’infirmerie sera libre le plus tôt possible.

Une fois qu'elle eut l'accord de leur professeur de botanique pour quitter le cours, Dawn se précipita pour rejoindre son binôme et l'emmener à l'infirmerie au plus vite. Elle ne savait pas quelles pouvaient être les conséquences de ces rougeurs sur le long terme alors autant ne pas trainer. Ce n'était pas beau à voir. Les cloques recouvraient une partie du visage et des bras d'Elfie. Elles étaient enflées et rouges vifs. Dawn n'osait imaginer les démangeaisons dont sa camarade devait souffrir. Elle la voyait se débattre pour se gratter. La jeune Gryffone fixait le sol. Si elle regardait les ampoules sur le visage d'Elfie, Dawn ne saurait retenir une grimace. Elle ne voulait pas dévisager l'autre jeune fille afin de ne pas la mettre mal à l'aise. Toutes deux se hâtèrent pour rejoindre l'infirmerie.

Elle se sentait un peu coupable. Ses explications n'étaient peut-être pas assez claires. Elle était une piètre professeure. Il faut dire que Dawn a tendance à bafouiller lorsqu'elle doit s'adresser à d'autres personnes que les membres de sa famille. C'est sûrement à cause d'elle que sa camarade se retrouve dans cette situation. Après tout, c'est aussi elle qui lui avait proposé d'essayer d'extraire le pus du bubobulb. Elfie quant à elle avait l'air de préférer rester en retrait. Décidemment, elles ne partaient pas du bon pied toutes les deux.

Dans sa précipitation, la malade chuta au milieu du parc. Dawn lui saisit le bras pour l'aider à se relever tout en évitant d'appuyer sur les zones sensibles de sa peau. D'autant plus que Dawn voulait éviter d'entrer en contact avec ces cloques. Une chose était certaine après ce cours, elle ne sera ni botaniste, ni professeur, ni médicomage. Elle tournait de l'œil à la simple vue du sang (ou d'une pustule apparemment). Plus loin, Elfie tomba une deuxième fois mais cette fois Dawn n'a pas eu le temps de l'aider car elle s'est relever d'un bond avant de continuer son chemin, ses pas de plus en plus rapides. La jeune fille avait beaucoup de mal à suivre sa camarade. Elle marchait au pas de courses. Mais elle faisait partie de ses personnes qui ont plus de tête que de jambes et commençait à s'essouffler. Elle laissa donc sa camarade s'éloigner en se disant qu'elle finirait bien par la rattraper de toute façon.

Elle atteignit enfin le hall d'entrée et monta les marches jusqu'au 3è étage. Arrivée en haut des escaliers, elle fit une pause avant de pousser la porte de l'infirmerie et se dirigea vers la porte de gauche. C'est sans surprise qu'elle aperçut Elfie, installée sur une chaise de la salle d'attente. Dawn fit pareil et pris place à sa droite. Elle tentait de reprendre son souffle. Elle observait sa camarade qui avait l'air mal à l'aise et en colère. Autant dire qu'une conversation n'avait pas l'air la bienvenue en ce moment. Alors Dawn laissa ses yeux parcourir la salle d'attente. Elle n'était jamais venue ici. Elle évite soigneusement tout problème ou toute situation dangereuse. Ce qui fait qu'elle ne connait que les petits bobos qui n'ont pas besoin de grands soins. Mis à part les deux filles, la salle était vide. Cette pièce n'était pas très grande et n'était meublées que de quelques chaises et de coussins posés au sol. Il n'y avait pas de magazines comme chez les médecins moldus. Dawn n'avait donc rien d'autre à faire que de patienter dans le plus grand silence. Et ce silence commençait à devenir pesant. Elle ne pouvait pas demander à sa camarade comment elle se sentait car elle connaissait pertinemment la réponse. Dawn avait pu remarquer le tempérament bien trempé d'Elfie plus tôt dans la journée. Elle ne voulait donc pas risquer de recevoir une remarque salée et sarcastique de la part de sa camarade. Et pourtant Dawn voulait entamer une conversation, mais comment. Elle pouvait peut-être essayer de lui faire penser à autre chose. Elle se gratterait peut-être moins.

- Et sinon, dit-elle en essayant de prendre son plus beau sourire malicieux. Quel cours tu aimes le moins? Ou plutôt lequel tu préfères sécher? Dit-elle en se remémorant la remarque d'Elfie durant le cours avant toute cette histoire. Elle espérait seulement la faire un peu rire ou au moins sourire. Car ce que Dawn détestait par-dessus tout, c'était de voir une expression négative sur un visage.

L’esprit ailleurs et penché sur un parchemin, Rafael ne remarqua pas l’arrivée de deux jeunes filles dans la salle d’attente. Il avait commencé à lire cette recherche sur une nouvelle potion pensant avoir un petit peu de temps devant lui mais c’était sans compter sur l’apparition de ces nouvelles patientes. Il ne les vit pas s’asseoir sur les chaises destinées à l’attente non plus. Ce n’est que quand l’une d’elle parla qu’il remarqua leur présence. Il aperçut de loin, une fille blonde accompagnée d’une autre aux cheveux bruns attachés en queue de cheval. Il identifia l’endroit où il avait arrêté sa lecture pour s’approcher des deux jeunes filles.

En s’approchant, il devina que l’une d’elle venait le consulter tandis que l’autre venait certainement pour l’accompagner. La blonde était recouverte de furoncles visiblement prêtes à éclore. Le spectacle qui s’offrait à Rafael était aussi répugnant que drôle. Drôle car il connaissait des potions capables de faire disparaitre ces furoncles. Mais de toute évidence, la victime de ces furoncles n’était sûrement pas de son avis. En quelques enjambés, il rejoignit les deux jeunes filles qui étaient apparemment affiliés à la maison Gryffondor et leur fit signe de les accompagner.

« — Bonjour les filles! Venez avec moi, on va passer dans la zone de soins.

Sans prendre le temps de regarder si elle le suivait, il prit la direction de la dite zone de soins et s’approcha d’un lit ou s’installerait la patiente. Il tira le paravent tout en lui montrant de sa main droite l’endroit où elle pouvait s’installer. Il ajouta ensuite:

— Alors, expliquez-moi! Qu’est-ce qu’il vous est arrivé? »

Elfie était assise seule sur une chaise. Dawn mît quelques temps à arriver avant de prendre place à sa droite. Elle était essoufflée, Elfie en déduit qu’elle n’avait pas l’habitude de courir, ou du moins faire du sport. Elfie elle ne s’était pas rendu compte du temps qu’elle avait mit, trop occupé à arriver à son but.

La deuxième année, mis ses bras en long, essayant de trouver une position où les cloques ne la gêneraient pas, mais aucune ne convenait, ça la grattait horriblement mais elle ne pouvait rien faire. Juste un regard vers sa peau, la dégoûtait. Elle espérait voir l’infirmier arriver vite. Elle n’arrivait pas à penser à autres choses et elle n’allait bientôt plus pouvoir tenir.

Dawn lui parla, elle ne voulait d’abord pas répondre, trop concentrée sur la douleur mais Elfie se dit qu’elle arriverait peut-être à oublier si elle discutait.

-Eh bien avant je crois que c’était les potions, mais maintenant, c’est la botanique !

Elfie s’arrêta une seconde avant de finir sa phrase:

-Je ne pense pas retourner en cours avant une semai...

Elle n’avait pas eu le temps de finir que l’infirmier dit son apparition. Il demanda aux jeunes filles de le suivre, Elfie ne se fut pas prier, elle se leva d’un coup pour le suivre. Elle ne voulait pas rester une seconde de plus avec ses demis-billes sur les bras. L’homme lui demanda comment elle s’était fait ça, malheureusement elle ne se souvenait plus du nom, alors elle répondit, vaguement en espérant que Dawn saurait la compléter:

-Alors, c’est avec une plante de botanique, elle m’a gicler partout, et voilà le résultat.

@Dawn Wolf !

La réponse de la blonde à sa question se faisait attendre. Comme elle s'en doutait, Elfie était de mauvaise humeur, ce qui est compréhensible. Dawn la voyait gigoter sur sa chaise, visiblement mal à l'aise. Elle regardait l'autre gryfonne fixement avant de se rendre compte que son regard pouvait paraître trop insistant. Elle baissa alors le regard, jugeant que la situation devait déjà être assez inconfortable pour Elfie sans qu'elle se sente en plus épiée. Après quelques longues minutes, la réponse était finalement tombée. Dawn pouvait quand-même sentir une pointe de légèreté et d'humour dans cette remarque cinglante. Elle esquissa un demi-sourire. Elle était étonnée mais tout de même heureuse d'avoir obtenu une réponse.

La blonde n'eut pas le temps de terminer sa phrase et la timide n'a pas pût lui répondre. L'infirmier venait de pénétrer dans la pièce. Dawn respirait comme un bœuf, toujours épuisée par sa course dans les escaliers. Depuis qu'elle ne pouvait plus pratiquer la danse de façon hebdomadaire, Dawn avait perdu toute condition physique. De plus, elle trouvait que les sports de sorciers sont des sports de fainéants car ils se pratiquent tous sur des balais. Impossible de garder la forme à Poudlard… Elle eut peur que l'infirmier prenne sa respiration pour un symptôme. Elle tentait de reprendre sa respiration et espérait ne pas avoir l'air trop idiote.

Monsieur Mason s'approcha des deux filles et les invita à le suivre. La jeune fille ne s'attendait pas à être invitée à les suivre. Elle pensait qu'elle allait devoir patienter dans la salle d'attente. Elle se leva en regardant sa chaise, Elfie et l'infirmier avant de presser le pas pour les rejoindre dans la pièce d'à côté. Une fois dans la zone de soins, l'homme demanda ce qu'il s'était passé et la blonde répondit partiellement à sa question. Dawn devait-elle apporter quelques précisions? Elle ne savait pas si la cause de ces furoncles était importante à énoncer. Et l'infirmier devait sûrement se douter de la plante qui avait provoqué cela chez Elfie. Dans le doute, elle répondit elle aussi à la question.

- C'est un plant de bubobulb qui a causé ça. Dit-elle.

Elle attendait maintenant la suite des évènements. À l'intérieur de sa poche, elle agrippa un morceau de papier qu'elle chiffonait. Elle priait pour que ce ne soit pas trop grave et que sa camarade n'ait pas trop de séquelles. Dawn avait toujours l'impression que c'était de sa faute et qu'elle n'aurait pas dû proposer à l'autre gryfonne de participer au cours alors qu'elle n'en avait visiblement pas envie. Malgré cela, Dawn était quand-même contente que ça ne lui arrive pas à elle car le résultat n'est vraiment pas beau à voir.

Il ne s’était pas retourné pour s’assurer que les deux jeunes filles l’avaient suivis. Il n’y avait aucun doute que celle avec les furoncles ne voulaient pas les garder et elle n’attendait qu’une seule chose; s’en débarrasser. La jeune fille avec les furoncles s’installa et commença à expliquer la raison de ses problèmes cutanées. Lors d’un cours de botanique, une plante avait prit pour proie la jeune fille et l’avait aspergé d’un liquide. Rafael pensa tout de suite au Bubobulb, il avait vu plusieurs de ses anciens camarades recouverts de ces furoncles et il ne faisait aucun doute qu’elle avait été elle aussi victime de cette plante.

L’autre Gryffondor, discrète jusqu’alors vint apporter quelques précisions concernant l’accident. Elle expliqua que c’était, comme il l’avait pensé, un plant de bubobulb qui avait provoqué cela. Il repensa à ses cours de Botanique et se rappela avec perfection les mots de sa professeur. « Soyez prudents et protégez vous » ! Si il ne savait pas que les furoncles se montraient douloureux, la situation aurait pu être drôle mais il se doutait que les jeunes filles ne voulaient pas en rire. Il ouvrit la bouche pour rassurer les Gryffondor.

« — Ha... le Bubobulb. Vous n’êtes ni la première, ni la dernière à être victime de cette plante. Ne bougez pas, j’ai ce qu’il faut.

Rafael laissa les deux jeunes filles dans la zone de soins et se dirigez vers son bureau pour obtenir un flacon de remède contre les furoncles. Il en avait plusieurs flacons et il savait que cela était efficace pour ce type d’atteinte cutanée. Il fouilla rapidement dans l’armoire à pharmacie et une fois qu’il eut trouvé le flacon, il retourna dans la zone de soins et demanda à la principale intéressée plus de précisions.

— Comment vous appelez vous? Et dites moi, comment avez vous fait, vous n’aviez pas de protections? »

La deuxième année était soulagée de se faire soigner rapidement. Les furoncles sur sa peau la grattaient énormément, mais elle n’osait pas les toucher. On pouvait la voir de temps en temps, bouger le bras, espérant arrêter le grattement. Quand l’infirmier lui avait demandé ce qu’elle avait, elle n’avait pas su répondre et se fut Dawn qui dû dire avec quelle plante elle avait eu ces cloques. Elle était vraiment nul en botanique, du moins, ce qu’elle pensait. Mais qui s’avérait être la vérité. Elle aurait peut-être dû, écouter un peu plus le cours. Mais bon, maintenant c’était trop tard de toute façon pour penser à toutes ces choses.

Elle arriva dans la salle de soin que lui avait indiqué l’infirmier. Il avait normalement ce qui lui fallait. Ella deuxième année fut presque heureuse de l’apprendre. Il ne fallait pas qu’elle reste plus de 10 minutes encore avec ça sur les bras ou le visage, pour risque de craquage. Elfie était assez impulsive et il ne fallait pas se risquer dans ce chemin. Elle était assise sur un lit, et regardait avec attention ce que l’infirmier était en train de faire. M.Mason revint vite vers les deux jeunes filles avec un flacon. Il parla à Elfie qui s’empressa de répondre:

-Je m’appelle Elfie, Elfie Chassin. J’avais des gants oui, mais j’ai appuyé trop fort sur le blubloblub. Enfin le truc qu’a dit Dawn. Et il a giclé partout.

Elfie avait un peu honte après cette révélation. Elle ne savait pas comment se tenir.

Dawn n'aimait vraiment pas être à l'infirmerie. Elle n'a jamais aimé se trouver dans les hôpitaux. L'odeur des remèdes autour d'elle lui faisait tourner la tête et la sentiment que lui provoquait ce type d'endroit lui donnait la chair de poule. La jeune fille tira sur ses manches et tenta de cacher son mal être bien qu'elle sentait son visage pâlir à mesure que le temps passait. Elle n'avait pourtant aucune raison de détester être là. Elle n'y avait jamais vécu d'expérience traumatisante et quand bien même son papa est médicomage. Cela aurait dû la rassurer. C'était sans doute la sensation de maladie qui régnait dans ces lieux qui la mettait dans cet état.

La salle de soins était vide. Les deux filles étaient derrière un paravent qui les empêchait de voir les autres lits mais Dawn l'avait deviné. Il n'y avait aucun son venant d'ailleurs, pas même un bruit de respiration. C'est à ce moment-là que la jeune fille s'interrogea sur l'emploi du temps de l'infirmier. D'ici quelques minutes, il aurait terminé dans donner son remède à Elfie et les deux gryfonnes pourraient partir. Y'a-t-il assez accidents chaque jour à Poudlard qui puissent remplir pleinement ses journées? Dawn ne pensait pas que Mr Mason était fainéant, bien loin de là. Elle espérait qu'il ne s'ennuyait pas trop ici. C'est l'une des choses que la jeune fille aimait le moins: le temps qui passe sans savoir qu'en faire. Quand elle se lève le matin, elle sait exactement ce à quoi elle occupera sa journée. Elle n'aime pas attendre.

Et pourtant, c'est ce qu'elle est en train de faire. Elle n'avait d'autres choix que d'écouter la conversation qui se déroulait entre sa camarade et l'infirmier et d'attendre de pouvoir retourner en cours. Elle entendait Elfie se présenter et expliquer comment le pus de bubobulb avait pu l'atteindre malgré les protections. Dawn ignorait si la question de l'infirmier s'adressait aussi à elle. Elle allait répondre quand Elfie mentionna son prénom. Elle se dit alors que c'était suffisant et qu'il n'y avait rien de plus à ajouter. D'autant plus que c'était Elfie la patiente et non elle. Monsieur Mason n'a sans doute besoin d'aucune information à propos de Dawn.

La jeune gryfonne resta debout à côté du lit, se balançant d'un pied à l'autre tel le poids d'une pendule. Elle avait moins l'impression de ne rien faire. Elle avait le sentiment d'être totalement inutile. Déjà en chemin, elle n'avait pas pu rattraper sa camarade. Ensuite, elle n'avait pas réussi à lui changer les idées dans la salle d'attente. Et maintenant, elle ne pouvait rien faire pour aider. Peut-être aurait-elle mieux fait de rester en cours de botanique…

Rafael s’était principalement concentré sur la jeune fille qui semblait avoir reçu tout le pus de Bubobulb et ne s’était pas trop occupé de l’autre jeune fille. Il ne savait pas réellement s’il devait la renvoyer en cours de botanique ou si elle devait rester jusqu’à ce que les soins soient prodigués sur l’autre Gryffondor. Alors qu’il allait lui demander si elle désirait retourner en cours, il entendit la voix de la patiente se faire entendre dans la pièce.

Elle s’appelait Elfie Chassin, un nom qu’il avait déjà entendu dans ce château mais il pensait à un garçon et n’était pas sur de pouvoir mettre un visage dessus. Elle avait sûrement de la famille dans le château. Elle lui expliqua qu’elle portait bien des gants de protection mais qu’elle n’avait pas contrôlé sa force sur la plante qui avait décidé de se défendre à sa manière. Résultat de tout ça, elle se retrouvait à l’infirmerie avec plein de boutons qui devaient la gratter. Rafael versa une petite portion du remède dans un verre qu’il tendit à la dénommée Elfie et lui expliqua:

« — Tenez, je vous laisse boire cette potion, elle fera disparaître les furoncles et empêchera à d’autres de se former.

Avant qu’elle ne réplique quelque chose, il retourna dans son bureau, il avait oublié de prendre le baume de Veracrasse. Le remède allait certes faire disparaître les furoncles mais ce baume était la meilleure chose pour faire disparaître toute trace de furoncles sur la peau. Elfie n’aurait pas de cicatrices suite à cette mésaventure. Il revint ensuite près de sa patiente et expliqua ce qu’il allait faire.

— Je vais ensuite appliquer ce baume sur les zones touchées pour éviter que vous restiez marquées par ces furoncles d’accord? Il se retourna ensuite vers l’autre jeune fille et lui dit: Ce baume ne sent pas très bon, je ne vous oblige pas à rester. En revanche, si vous voulez m’aider ce serait avec plaisir, nous n’aurons pas trop de quatre mains, c’est comme vous nle souhaitez. »

La deuxième année exécutait les actions que l’infirmier lui demandait de faire, elle préférait faire confiance à quelqu’un qui s’y connaissait, pour enlever ces furoncles au plus vite. La botanique était dangereuse. La jeune fille venait de se mettre cela dans la tête. Elle retournerait plus en botanique. Elfie était dégoûté.

La deuxième année, attendait avec impatience que l’infirmeier la soigne. En attendant, la jeune fille le regardait faire. Il connaissait parfaitement les remèdes pour guérir chaque blessure. Il lui faisait penser à sa mère, qui faisait des études de médicomagie. Elle aussi connaissait les soins nécessaires.

La jeune fille, vit l’infirmier, revenir ensuite, avec un flacon. La deuxième année dès que celui-ci, lui recommanda de boire, n’hésita pas. Ses furoncles la grattait trop, que elle n’en repas le temps de sentir le goût, elle venait de finir la potion. Elle l’avait vu d’une traite, espérant de tout cœur, que à l’instant, cela s’arrêterait.

Mais, elle n’eut pas le temps de remarquer la différence, que la jeune fille, fit un bon en arrière. Appliquer est égal toucher. Non elle ne pouvait pas. Elfie n’était pas tactile, elle ne supportait pas de se faire toucher. Passant de la crème, à son bras, la jeune fille laissa une goutte couler d’un de ses yeux. Elle était dans l’incapacité de faire son choix.

Soit, elle se dépasserait, pour se laisser toucher, mais elle n’aurait plus de trace, soit elle refuserait, et aurait des traces. Sont cerveaux ne réfléchissait plus et dans un soupir, elle dit:

- Non, je... je ne peux... peux pas...

@Dawn Wolf