Rafael n’avait pas eu de patient de la journée et Il commençait un petit peu à tourner au rond. Il avait déjà fait tout l’inventaire de ses potions dans la matinée et finit ses transmissions. Il se mit alors à penser à l’activité qu’il avait aux urgences avant que les Obscurus ne détruisent Ste Mangouste. Cela n’avait rien à voir avec ce qu’il faisait actuellement mais même si il lui arrivait d’être nostalgique, il ne regrettait pas d’être venu travailler à Poudlard. Perdu dans ses pensées, l’infirmier sursauta lorsqu’il entendit un cri dans le couloir. Il se leva rapidement mais resta sur place pensant qu’un élève s’amusait dans les couloirs.

Alors qu’il allait s’assoir de nouveau, il entendit quelqu’un frapper contre la porte. Il alla donc dans cette direction et ouvrit la porte. Il découvrit derrière un jeune garçon aux couleurs de Serpentard, bruns aux yeux marrons. Il devait être en première ou deuxième année tout au plus. Rafael remarqua aussitôt la marionnette vissée sur le bras droit du petit garçon. Elle ressemblait à une sorte de volatile, certainement un dinosaure mais l’infirmier n’était pas assez renseigné dans le domaine pour savoir lequel exactement. Ne comprenant pas ce qui n’allait pas avec ce Serpentard, Rafael le fit rentrer dans l’infirmerie et lui demanda alors:

« — Bonjour, qu’est ce qui vous amène à l’infirmerie. Vous avez besoin d’aide pour quelque chose? »

Il y eu un petit délai avant que les deux battants ne s'ouvrent sur Mister Mason, l'infirmier de l'école. C'était un homme de haute stature et qui ne semblait jamais bien réveillé. Il m'invita a rentré et je ne me fis pas prier. Mes yeux se fixèrent sur les siens, allait il seulement pouvoir faire quelque chose?
Comme tout les médecins et autres professionnels de la santé, Mister Mason avait sa petite phrase d'entame de l'entretien.

A sa demande, je me contenta de lui tendre mon bras. Présentant nonchalamment Babau, la cause de ma venue. Allez vas y maintenant sale volatile explique lui ce que tu m'as fait!
Un sourire narquois s'étira au coin du bec de la marionnette.
-Je crois pouvoir répondre à cette question. Il y a une quinzaine de minutes ce sale mioche n'a pas su se mêler de ses affaires et en tripotant mon réceptacle il m'a enfilé sans le vouloir.
Sa voix criarde et ses tournures de phrases moqueuses à mon égard rendait le ptérodactyle insupportable. Un sale parasite goguenard qu'il me pressait d'oublier.
-Seulement, sans vouloir mettre vos compétences en doute il n'y a qu'une seule façon de se débarrasser de moi et vous n'y pouvez personnellement rien.
Je mordis ma joue inquiet que l'infirmier ne prononce le même verdict que Babau. Si tel était le cas, lui pourrait surement m'en apprendre d'avantage sur ce qu'était l'occlumencie.

Rafael vit le regard du jeune garçon se porter droit sur lui dans l’espoir certainement qu’il l’aide à résoudre le problème qui le poussait à venir à l’infirmerie. Rafael s’était attendu à ce que le garçon parle directement pour lui exposer son problème mais ce ne fut pas le cas. Il lui tendit le bras portant la marionnette comme si l’infirmier était censé deviner ce qu’il se passait. De toute évident, le trentenaire ne comprenait pas la raison de la visite du Serpentard. Alors qu’il allait poser sa question d’une autre manière, le volatile s’anima.

Un sourire se dessina sur son bec et après quelques secondes il entendit une voix provenir directement de la marionnette. D’une voix criarde et très peu agréable, elle lui expliqua que le jeune garçon avait malencontreusement enfilé la marionnette et qu’il n’y avait qu’une seule manière de s’en débarrasser. Rafael réfléchit quelques instants dans l’espoir de bien comprendre la situation. A en voir la réaction du Serpentard, il imaginait que celui-ci ne pouvait pas parler, la marionnette semblait avoir pris possession du jeune garçon.

Il ne pouvait le confirmer avec certitude mais il était se doutait que ce ne serait pas une tâche facile de se débarrasser de la marionnette. Il réflechit quelques instants, la force n’était pas envisageable, la marionnette était un objet magique, capable de penser et il n’y avait aucun doute, forcer dessus ne serait d’aucune aide. Après réflexion et de manière totalement inattendue , le sorcier pointa sa baguette droit sur la marionnette et s’exclama:

« — Lashlabask »