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15 oct. 2020, 15:24
M'sieur, j'ai la pneumonie  ft. Rafael Mason 

KATHERINE, 12 ANS TROIS QUARTS
Deuxième année
5 janvier 2045, aux alentours de 17h
Avec @Rafael Mason



***



Auparavant, le 27 décembre 2044. Suite de cet événement.


Elle émerge. Elle ne sait pas qu'elle heure il est, ni où elle se trouve précisément, mais elle a froid. Elle est congelée, en fait. Elle ne sent presque plus ses membres, son corps en entier. Même son cœur lui semble anesthésié. Elle met plusieurs secondes à se souvenir pourquoi, pourquoi elle a mal comme ça dans la poitrine. Il est parti. Elle sort sa lettre de sa poche. La parchemin est très humide. La jeune fille est trempée de partout. C'est peut-être pour ça que j'ai froid. Peut-être. Elle se relève avec difficulté, le corps, le cœur et l'esprit en morceaux. Elle ne prononce pas un mot — à qui pourrait-elle parler, de toute façon ? — et rejoint le château lentement, les muscles engourdis. Un mal de crâne commence à poindre sous ses tempes. Elle serre les dents et claudique sur le chemin.
La bague ! Elle se retourne, court presque pour retourner à l'endroit où elle a perdu connaissance, fouille avec ardeur l'herbe autour pour retrouver le dernier cadeau de son meilleur ami. Ce n'est plus mon meilleur ami, se souvient-elle. En tout cas, si elle le considère encore comme tel malgré la douleur qu'il lui a infligée et lui inflige encore, elle sait que ce n'est plus le cas pour lui. Un vrai ami serait incapable d'abandonner quelqu'un de cette manière. Sauf que c'était un vrai ami. Alors quoi ? Comment ? Pourquoi ? Il n'y a pas de réponse, reste juste la tristesse.
Elle cherche, cherche en vain, longtemps. Il fait sombre, elle ne voit plus rien, mais elle cherche encore. Avant d'abandonner. Elle sait tout au fond d'elle-même qu'elle ne retrouvera pas cette bague. Ce constat lui fait encore plus mal de que le reste, ce qu'elle n'aurait pas cru possible. Je n'aurais pas non cru qu'il me lâcherait. Et il l'a pourtant fait. Alors qu'il devait très bien se douter que ça l'anéantirait. Qu'elle aurait envie de réessayer ce qu'elle avait tenté à la Tour d'Astronomie. Sauf qu'il n'est pas au courant. Elle ne lui a jamais dit. Alors je pourrais... Non. Elle s'est fait une promesse, elle l'a tiendra.
Elle se remet debout et repart en direction du château.

***


Quelque part, le 5 janvier 2045.


Onze jours depuis Noël et le baiser de "Lui". Neuf depuis qu'il l'a laissée tomber. Six depuis qu'elle a appris qu'elle allait avoir un nouveau petit frère. Cinq depuis la nouvelle année. Et deux depuis que le nouvel infirmier est arrivé à Poudlard. Je suis un calendrier ambulant. Même pas drôle. En tout cas, si elle calcule bien, ça fait neuf jours qu'elle s'est évanouie et un peu plus de huit qu'elle est malade. Malade comme un chien. Jamais elle n'a toussé autant, elle a un mal de gorge permanent que sa toux n'arrange pas et elle a quasiment fini sa boîte de mouchoirs. Au début, elle n'en a rien eu à cirer. Il y a plus important. Beaucoup plus. Peu importe au final qu'elle ait une maladie incurable ou juste très dangereuse. Elle a perdu son meilleur ami et elle va avoir un petit frère. Ce n'est pas rien. Tout le reste est passé au second plan. Tu m'étonnes. Manger, dormir, réviser, à quoi bon. Vu le peu d'efforts qu'elle fait, se nourrir n'est pas une priorité. Elle a quand même avalé quelques fruits et légumes, histoire que les bons nutriments combattent un peu la maladie. Pour le dodo... bah, ça ne change pas grand chose à d'habitude, en vérité. Et réviser, elle a déjà quasiment tout dans la tête, ses notes ne devraient pas trop chuter. Ou pas. Elle s'en fout, en fait.
Sauf que même si sa santé ne lui importe pas vraiment, ça commence à devenir problématique. Elle en a marre, tout simplement, surtout que ça ne semble pas s'arranger. La gamine ne pourrait dire si ça empire ou non, en tout cas ça l'agace profondément. Et l'a met limite en colère, colère qu'elle décide d'attiser exprès, juste pour pouvoir se concentrer sur autre chose que sur la trahison d'une des personnes à qui elle tient le plus. Désavantage : ça ne semble pas améliorer son état, à tel point qu'elle se demande si ce ne serait pas quelque chose de vraiment grave. Une pneumonie. C'est plausible, vu la façon dont elle est à la limite de cracher ses poumons. Plus que plausible, même. Et elle sait que ce n'est pas quelque chose de très... sympa, une pneumonie. Il y a même des gens qui en meurent.

Aller en sortilèges ce matin à été un véritable calvaire. Elle n'a rien fait de bien, incapable de prononcer les sorts correctement sans se mettre à tousser à s'en donner mal au crâne. Et même sans ça, son nez bouché n'aurait pas aidé.
Et au final, la botanique n'a pas été mieux, travailler dans le froid — certes dans une serre, mais quand même — lui a rappelé l’évènement de la semaine passée et le frisson qui l'a secouée ensuite n'avait rien à voir avec la température réelle de la serre. T'as un nouveau frère, t'as un nouveau frère, s'est-elle dit à elle-même, comme une litanie. Si ses frissons ont cessé, le trou dans son cœur s'est cruellement fait remarqué.

***


Maintenant.


Elle pénètre dans la salle d'attente de l'infirmerie, hésitante, remet nerveusement ses longs cheveux derrière ses oreilles. Ils n'ont jamais été aussi bien coiffés. Faut dire qu'elle y a passé des heures ce matin et de longues minutes après son dernier cours. Le mouvement de son bras et du peigne l'ont étrangement apaisée.
Elle a retiré son uniforme qui ne le couvrait pas assez pour quelque chose de certes moins stylé, mais bien plus chaud. La brunette sait exactement quelle tête elle a : plus pâle que jamais, le regard éteint et des cernes sombres sous ses yeux fatigués. Sa façon de se tenir n'est pas mieux, donnant l'impression qu'elle porte le poids du monde sur ses frêles épaules. C'est loin d'être le cas. Je porte juste mes problèmes à moi. Mais c'est vrai qu'ils sont lourds.
Ses yeux sont concentrés sur ses mains qu'elle triture, et elle ne fait pour ainsi dire même pas attention à la pièce autour d'elle. Elle ne peut même pas dire si l'infirmier est bel est bien là. La gryffonne sort un mouchoir de sa poche et se mouche une énième fois. Elle étouffe une toux dans son avant-bras.

B'jour. M'sieur ? M'sieur, j'ai la pneumonie, commence-t-elle d'une voix complètement cassée. Enfin une pneumonie, quoi. Euh... bref.

Elle doit un peu forcer pour être sûre d'être entendue depuis le bureau de Monsieur Mason — elle croit bien que c'est comme cela qu'il s'appelle — et ses paroles ressemblent plus à un croassement qu'autre chose. J'aurais peut-être dû juste m’asseoir et attendre qu'il me reçoive. La jeune Bailey n'y a pas pensé. Elle rougit légèrement, honteuse d'avoir déjà fait mauvaise impression. Ses yeux se fixent sur ses Doc Martens, tandis qu'elle joue avec ses doigts.

J'espère que ce post vous convient, n'hésitez pas à me dire si je dois modifier quelque chose.

Rien n'est plus semblable à l'identique que ce qui est pareil à la même chose.
Peut-être bien qu'il se passe quelque chose avec Edmund.
#0F144D — 5ème Année RP — 16 ans
19 oct. 2020, 12:31
M'sieur, j'ai la pneumonie  ft. Rafael Mason 
Une nouvelle page s’était tournée quelques heures plus tôt, deux journées à peine. Rafael avait démarré un nouveau travail dans un nouvel établissement qui ne lui était pas totalement inconnu. Poudlard, l’une des plus grandes écoles de magie du monde dans laquelle il avait fait ses études une vingtaine d’année plus tôt. Il avait adoré retrouver les couloirs du château, la Grande Salle et son énorme Parc, le nouvel infirmier de Poudlard était très heureux de retrouver ce château.

Les élèves avaient été plutôt timides et Rafael n’en avait pas vu énormément osé franchir la porte de l’infirmerie pour parler de leurs problèmes de santé. Le jeune homme savait qu’il devait leur montrer qu’il pouvait avoir confiance mais il comprenait que cela mettrait quelques jours avant d’être possible. Il faut dire que Rafael n’avait pas été moins timide que les jeunes élèves. Lors de la rentrée scolaire qui avait suivi les vacances de Noël, la directrice de l’école l’avait présenté lors du repas dans la Grande Salle et il s’était seulement levé pour signifier sa présence. Il n’avait pas parlé, n’avait pas fait de discours de bienvenue, personne ne le connaissait vraiment.

Concernant ses collègues, Rafael n’avait pas eu l’opportunité de se présenter auprès d’eux ou passer un petit peu de temps avec eux. Il leur avait juste donné son prénom en échange des leurs qu’il avait encore du mal à retenir. Il s’était promis de creuser un peu plus les présentations dans le week-end. Il lui restait deux jours avant d’arriver au week-end, et il y avait encore un peu de travail pour classer les dossiers de son prédécesseur. Alors qu’il allait prendre un autre dossier, il entendit alors le bruit d’une toux dans sa salle d’attente et releva la tête.

Une jeune fille au teint pale s’était installée dans la salle d’attente et attendait que le jeune homme vienne la voir. Un mouchoir à la main, elle ne semblait pas très en forme et il décida de ne pas la faire attendre plus encore. Il entendit la jeune fille l’appeler en précisant qu’elle avait une pneumonie. Il se leva pour la rejoindre et en apprendre un petit peu plus. Il s’arrêta dans l’embrasure de la porte de son bureau et entendit la petite fille hésiter sur le terme pneumonie. Accompagné d’un sourire chaleureux, Rafael répondit à sa patiente:

« — Bonjour jeune fille! Que diriez vous de venir me parler de tout ça dans mon bureau? Vous serez plus à l’aise sur le brancard. » Ajouta-t-il en montrant le brancard de sa main droite.

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21 oct. 2020, 15:07
M'sieur, j'ai la pneumonie  ft. Rafael Mason 
Elle relève la tête en entendant Monsieur Mason lui adresser la parole, en contenant un sursaut. Elle n'imaginait pas qu'il lui répondrait si vite. Elle le détaille du regard pendant quelques secondes, figée. J'avais oublié à quoi il ressemblait. Deux jours plus tôt, elle ne se rappelle pas lui avoir jeté plus qu'un ou deux coups d'œil vite fait. Malgré sa bonne mémoire visuelle, elle n'a pas vraiment imprimé son visage, si bien qu'elle l'imaginait avec une tête floue.
Bouge toi, Bailey ! Elle finit par hocher la tête en laissant échapper un petit «d'accord» et ses jambes se décident enfin à se mettre en marche pour pénétrer dans le bureau de l'infirmier. Elle étouffe une toux plus que violente. L'envie de tousser est forte, mais elle sait que la douleur le sera tout autant, aussi y met-elle tout son esprit à la contenir. Au bout de longues secondes, cela finit par se calmer. Elle s'assoit à l'endroit désigné par Monsieur Mason, et range son mouchoir dans sa poche. La deuxième année reste muette. Il a dit "venez me parler de tout ça". Il veut que tu causes. Explique, raconte ce qu'il s'est passé ! Par quoi commencer ? Que dire ou ne pas dire ? Le mieux serait de lui raconter toute l'histoire pour qu'il ait tous les éléments histoire de bien identifié son mal, mais... elle n'en a pas envie et ce ne sont surement pas ses malheurs qui vont intéresser l'homme. Ce qu'il veut savoir, c'est sans doute comment elle s'est retrouvée malade, quels sont ses symptomes et pourquoi elle croit avoir une pneumonie. Bon. Restons succincte. Et claire, si possible.

C'était il y a neuf jours. Je... j'étais juste en pull, bah... euh... à ce moment-là, j'en avais pas grand chose à faire de ma santé, en fait. Il a commencé à pleuvoir et... euh... j'avais plus mon pull, j'étais juste en t-shirt, il faisait froid et tout et tout, mais j'suis quand même restée longtemps sous c'déluge parce que... euh... parce que. J'me suis évanouie à un moment, puis j'me suis réveillée et j'ai réussi à rentrer au château. Et d'puis, j'suis malade comme un chien, j'ai l'impression de m'arracher les poumons chaque fois que j'tousse et j'ai quasi plus de mouchoirs tellement... f'in voilà quoi. Et comme j'ai jamais été dans un état comme ça, j'me suis dit que c'était p't'être une pneumonie, même si je crache pas encore du sang, parce que ça fait tellement mal que j'me dis qu'c'est pas loin quand même. Euh... voilà.

Elle avait dit claire et succincte. Pour le succinct, ça va encore. Pour la clarté... on repassera. Il y a eu tellement d'hésitations qu'elle se demande si c'est compréhensible et si elle ne va pas devoir répéter. Ce qu'elle n'a pas envie de faire, parce que... bah elle ne peut pas faire mieux, en fait. En tout cas, pas sans en dévoiler trop, ce qui est hors de question. Il est médecin, pas psy. De toute façon, elle hait les psys, alors...
La rouge et or trouve un mouchoir propre dans une de ses poches de jean et se mouche discrètement, un peu gênée. De un elle n'aime pas avoir l'air faible, de deux... elle ne veut pas dégoûter Monsieur Mason, mais si il a sans doute vu pire. J'espère. Enfin par pour lui, parce que le pauvre, mais... Elle n'a pas envie de marquer quelqu'un de cette façon, voilà.
La brunette examine les lieux, curieuse. C'est chouette, ici. La vue est belle. Ça doit être agréable de travailler là. Si un jour elle devient docteur, elle veut un bureau comme celui-là. Bon, c'est pas sûr que je le devienne, hein. Elle hésite déjà entre botaniste et magizoologiste. Deamon, il voulait être joueur de Quidditch, lui rappelle durement son esprit. Elle serre les dents. Elle s'en fout, du métier que Deamon veut faire. Redis ça en mentant mieux. Elle n'en est pas capable. Pas du tout. Le cœur serré, elle attrape sa lèvre inférieure entre ses dents et commence à la mordiller furieusement.

Rien n'est plus semblable à l'identique que ce qui est pareil à la même chose.
Peut-être bien qu'il se passe quelque chose avec Edmund.
#0F144D — 5ème Année RP — 16 ans
28 oct. 2020, 10:52
M'sieur, j'ai la pneumonie  ft. Rafael Mason 
La jeune fille leva les yeux pour regarder l’infirmier et l’endroit qu’il désignait de la main droite. Après ce qui sembla être une petite hésitation, elle se décida à se lever et se déplaça vers la brancard. Ce simple mouvement semblait lui couter et Rafael ne doutait pas qu’elle avait attrapé une maladie qui la fatiguait énormément. Elle parcourut les quelques mètres qui la séparaient de la salle d’attente puis s’installa en face de l’infirmier. Une nouvelle pause fut nécessaire à la jeune fille et une fois qu’elle se sentit prête, elle commença son récit.

Elle lui expliqua que quelques jours plus tôt, elle s’était retrouvée sous une averse mais elle n’avait pas pu s’abriter. Ce détail alerta l’infirmier, elle avait fait un malaise, ce n’était pas normal de faire ce genre de malaise à son âge. Il la laissa néanmoins continuer ses explications avant de lui poser des questions. Elle toussait énormément depuis quelques jours et avait une rhinorrhée. A ces symptômes, Rafael ajouta une asthénie et il était persuadé qu’elle avait de la fièvre, mais il vérifiera plus tard. Elle finit de parler en rassurant l’infirmier sur ses symptômes et attendit son verdict. Il hocha la tête et s’empara d’un thermomètre et d’un stéthoscope puis s’approcha de la jeune fille en lui expliqua ce qu’il allait faire.

« — D’accord je comprends, je pense que vous avez certainement une infection pulmonaire, on va vérifier cela. Je vais d’abord vous prendre la température, et après j’écouterai vos poumons.

Il posa le stéthoscope à côté du brancard et activa le thermomètre, il lui expliqua qu’elle devait le glisser sous son bras et attendre que celui sonne puis le lui donna. Il fallait attendre quelques secondes que le petit appareil calcule la température, Rafael en profita pour jauger rapidement la température corporelle de sa patiente en lui touchant le front. En réalité, il n’avait pas vraiment besoin d’attendre le résultat pour savoir qu’elle était en hyperthermie.

Il repensa alors au récit qu’elle lui avait fait, il ne pouvait s’empêcher de se poser des questions. Il ne savait pas tout concernant cette histoire et il ne pouvait pas forcer la jeune fille à tout lui dire mais il ne pouvait pas laisser de côté la perte de connaissance. Son récit avait semblé hésitant, comme si elle ne voulait pas trop en dire sur les raison de tout cela. Malgré tout, sa conscience professionnelle contraignit l’infirmier à creuser un peu plus et il lui demanda alors:

J’aimerais revenir sur un point que vous avez mentionné. Vous m’avez dit que vous êtes restée inconsciente. Vous faites souvent des malaises? Vous connaissez l’élément déclencher »

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06 nov. 2020, 14:43
M'sieur, j'ai la pneumonie  ft. Rafael Mason 
"Infection pulmonaire" ? C'est une pneumonie ou autre chose, ce machin-là ? En tout cas, les deux ont un rapport avec les poumons, ça elle sait. Elle hoche doucement la tête, comme pour accepter ces vérifications. En même temps, je peux pas dire non. Ou en tout cas, ce serait très bête qu'elle ne veuille pas, vu qu'elle est de toute façon venue pour en savoir plus sur son état.
Elle écoute attentivement les explications de l'infirmier concernant l'utilisation du thermomètre, avant qu'il ne le lui donne. Elle le prend et se retient de l'examiner dans tous les sens, intriguée. N'ayant pratiquement jamais été malade, elle n'a que très rarement utilisé ce genre d'objet. Et en vérité, c'est toujours sa mère qui s'en chargeait, chose très peu agréable car sa maternelle avait toujours tendance à être de mauvaise humeur dans ces moments-là. Sans doute parce qu'elle me disait tout le temps de mieux me couvrir, que je l'assurais que ça irait, avant de revenir en faisant comme si elle ne m'avait pas prévenue. À cette époque, elle était déjà une faux-cul, apparemment. La deuxième année écarte ces pensées, avant de faire comme Monsieur Mason lui a dit. Ce dernier lui toucha d'ailleurs le front, comme pour avoir une idée de sa chaleur corporelle. En vérité, la gamine ne sait absolument pas si elle a de la fièvre ou non. Chaque fois qu'elle pose son poignet sur son front, elle se sent chaude, mais n'a pas l'impression que ça change de d'habitude. Ou peut-être que si.
Elle sursaute quand l'objet sonne. Reste concentrée, bécasse. La rouge et or fait la moue, avant de redonner le thermomètre à l'infirmier.
Il s'inquiète de son évanouissement, lui demande si elle en fait souvent, si elle en connait l'origine. Pile le genre de questions auxquelles elle ne voulait pas répondre, parce qu'alors, elle sera obligée de dévoiler beaucoup. Ou en tout cas, elle ne pourra pas s'en sortir avec une réponse toute simple. T'es obligée de te lancer, cocotte. L'adolescente serre les poings et contemple la pointe de ses chaussures.

C'est la première fois. Et oui, j'crois que j'connais l'élément déclencheur. Mon... euh... mon meilleur ami, m'a... m'a laissée tombée. (La jeune fille étouffe une exclamation.) Il ne veut plus qu'on soit amis, enfin pour l'instant. Et... et c'est un peu la seule personne sur laquelle je peux compter ici. Ma Grand-Maman est... décédée (Le mot à du mal à sortir) et avec lui qui me laisse tomber comme une vieille chaussette, j'me sens... euh... enfin, c'est dur, quoi. Du coup, j'pense que c'était "trop" pour moi : ma Grand-Maman, lui, le froid...

Et voilà, elle l'a dit. Elle serre les dents et se retient comme elle peut de pleurer. Pas en public. Voire même plus jamais, en fait. Deamon ne mérite pas qu'elle sanglote sur leur amitié perdue. Si elle le croise, elle le giflera comme jamais. Ou elle le prendra dans ses bras en le suppliant de revenir sur sa décision. Non, c'est sa faute. C'est à lui de me supplier. Elle ne s'abaissera pas à ce genre de choses pour une personne qui l'a fait tant souffrir. Peut-être que c'est de l'orgueil, mais elle a aussi l'impression qu'elle se protège. Parce que si elle le prie de redevenir son ami et qu'il dit non... ce serait pire que tout, encore plus qu'à présent. Rien que de penser à cette perspective, elle sent ses yeux se mouiller de larmes. Amertume, douleur, solitude, colère, regrets... elle passe par beaucoup de sombres et peu agréables émotions. Même par la culpabilité, alors qu'elle ne devrait pas. Mais c'est surtout ça qui revient. Encore et encore. Encore et toujours. Et je me sens vraiment pas bien.

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Peut-être bien qu'il se passe quelque chose avec Edmund.
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16 nov. 2020, 13:04
M'sieur, j'ai la pneumonie  ft. Rafael Mason 
La jeune fille acquiesce au fur et à mesure qu’elle entend les explications données par l’infirmier. Après avoir glissé le thermomètre sous son aisselle, elle écoute attentivement les déductions de Rafael et celui-ci comprend qu’il a visé juste, il n’y a pas que ses problèmes de poumons derrière tout ça. Elle semble réagir lorsqu’il évoque la possibilité qu’il y ait autre chose derrière ces malaises. Sachant que ce ne doit pas être un sujet facile à évoquer, Rafael se tait pour laisser le temps à la jeune fille de digérer tout ça.

C’est à ce moment là que le thermomètre décide de se mettre à sonner. Après un léger sursaut, elle s’empare comme elle peut du thermomètre et le tend à son propriétaire qui ne la fait pas attendre. Il regarde aussitôt le chiffre affiché sur le cadran. Sans surprise, la petite fille était hypertherme, l’un des premiers signes d’une infection. Il reposa l’appareil sur la paillasse sans se détourner de la jeune fille qui se décidait à lui répondre.

Elle lui expliqua que c’était la première fois qu’elle faisait ce genre de malaise mais qu’elle en connaissait les éléments déclencheurs. Alors qu’elle vivait une étape difficile dans sa vie, le décès de sa grand-mère, son meilleur ami l’avait abandonné et elle n’avait plus de repaire pour affronter cette épreuve. Rafael comprenait parfaitement sa réaction, son corps disait stop, il n’était plus capable de compenser la détresse émotionnelle de la jeune fille, c’était assez fréquent mais cela pouvait toujours faire peur. L’infirmier comprit alors qu’il n’y avait pas seulement le problème somatique.

L’état de santé de la jeune fille n’était pas si inquiétant dans le sens où Rafael savait qu’il pouvait gérer une infection pulmonaire. En revanche, sa détresse émotionnelle n’était pas minime. Il suffisait de la regarder, rien que le fait d’en parler la mettait dans un état instable. Il craignait qu’elle ne refasse un malaise. Il s’empressa alors de lui dire:

« — Allongez-vous, je pense que vous serez mieux! J’ai peur que vous fassiez un nouveau malaise. Il fit une petite pause avant d’ajouter: Je suis vraiment désolé pour la perte de votre Grand-maman, je sais que ces évènements ne sont jamais évidents et si vous avez besoin d’en parler vous pouvez venir me voir à tout moment. La parole peut aider à se libérer de certains choses.

Rafael savait que cela ne suffisait pas toujours, parler né résolvait pas tous les problèmes mais pour beaucoup de personnes cela pouvait aider. Elle n’avait plus son ami à qui elle voulait en parler, il pouvait être cette oreille attentive. Malgré tout, il ne fallait pas oublier son problème somatique et il fallait aussi le traiter, il se rapprocha de la jeune fille et lui dit:

Je vais glisser ce stéthoscope en dessous de votre pull pour écouter vos poumons d’accord? »

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24 nov. 2020, 15:29
M'sieur, j'ai la pneumonie  ft. Rafael Mason 
Un nouveau malaise ? Elle ne se sent pas aussi mal que lors de son premier — et seul, elle l'espère — évanouissement, mais elle n'est pas une spécialiste, l'infirmier s'y connait beaucoup plus qu'elle. La brunette s'allonge donc aussitôt, avec empressement, les yeux écarquillés, cherchant à distinguer la sensation indéfinissable qui l'avait envahie la première fois. Bien heureusement pour elle, elle ne ressent rien du tout. Et quand bien même il y aurait eu quelque chose, elle n'y aurait sans doute pas prêté attention, les paroles suivantes de Monsieur Mason ont capté toute son attention. Elle sourit faiblement. Il a dit "Grand Maman". Les gens ont tendance à dire juste grand-mère. Pour l'anglaise, c'est un grand signe de respect. Il a écouté, il a retenu et il a dit comme moi j'ai dit. Ça la touche beaucoup, de même que sa proposition de se confier. Elle ne sait pas si elle le fera, mais elle apprécie le geste. C'est vrai qu'après s'être confié, on est toujours mieux. En tout cas, avec l'Autre, ça l'avait soulagée. Beaucoup même. Elle s'en rappelle encore très bien et à chaque fois qu'elle y repense, la sérénité qui l'envahit est toujours bienvenue.

Merci. C'est gentil.

Son sourire est plus franc, avant de s'estomper au fil des secondes. Néanmoins, son visage reste plus avenant et ouvert qu'au début et c'est déjà bien. L'image de la silhouette lointaine de son meilleur ami — ex-meilleur ami, plutôt — cet horrible jour de décembre reste gravé dans son esprit, lui fait mal et la tourmente, mais ça va. Je gère. Elle tient bon, elle s'accroche. Elle en est presque à en ressentir de la fierté. J'aurais aimé ne pas avoir à être fière de ça.
De nouveau, l'infirmier lui parle, cette fois pour lui annoncer qu'il va devoir mettre son stéthoscope sous son pull pour écouter ses poumons. Oh ! Elle aurait dû s'en douter, mais ça la surprend quand même. Une toux impromptue manque la faire sursauter de nouveau et lui arrache une grimace. Bien que l'envie de tousser encore et encore soit très forte, la peur de la douleur parvient à la faire tout garder en dedans. Elle peut remercier son mental, parce que sinon...

D'accord, finit-elle par acquiescer d'une voix éraillée, une fois qu'elle est sûre de pouvoir ouvrir la bouche sans que l'envie de cracher ces poumons ne la reprenne.

Elle hoche la tête également, au cas où l'homme n'a pas entendu le mot peu audible. Une soudaine image d’œil doré, de tâches de rousseur et de sourire éclatant s'affiche en grand dans sa caboche, la faisant serrer les dents. Bon, si on jouait à un jeu ? Elle hoche la tête mentalement. Oui, il vaut mieux. Comment t'écris stéthoscope ? Ah, bonne question ! Elle ne l'a jamais vu écrit, toujours entendu et n'a donc aucune petite idée de son orthographe. Sthetoscope, stétoscope, stétauscope... Elle écarte d'emblée sa première proposition. Parce que c'est quand même super bizarre. La gamine décide de garder la seconde, même si elle l'impression qu'il manque un truc et elle n'est pas du tout convaincue par la troisième. Niveau écriture, ce serait vraiment moche. Elle se laisse encore quelques secondes pour se décider, après, elle demandera à Monsieur Mason. Et si elle n'a pas fait de faute... elle aura droit à un sorbet citron ! C'est pas comme si j'en mangeait pas déjà tous les jours... Certes, mais de toute manière, c'est une récompense alléchante qui lui met presque l'eau à la bouche. Presque.

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26 nov. 2020, 19:44
M'sieur, j'ai la pneumonie  ft. Rafael Mason 
La jeune fille obéit sans rechigner face aux conseils du soignants. Rafael la regarde s’allonger assez rapidement sur le brancard, c’est alors qu’il croit apercevoir un sourire sur le visage de la patiente. Il n’arrive pas à déterminer la raison de celui-ci mais cela le rassure, elle commence certainement à comprendre que l’infirmier est ici pour l’aider et qu’elle peur avoir confiance en lui. Rafael repensa alors à l’une de ses collègues lorsqu’il travaillait à Sainte Mangouste, elle faisait souvent appel à lui quand elle était face à un patient qui avait du mal à se livrer. Elle lui disait toujours qu’il avait une sorte de charisme qui mettait les gens en confiance. Il sourit à son tour face à ce souvenir mais la jeune fille le ramène rapidement à la réalité en le remerciant.

A l’idée de lever son pull, Rafael remarque aussitôt que cela semble gêner la jeune fille et il comprend pourquoi. Ce n’est jamais facile pour une jeune fille de laisser un homme beaucoup plus âgé la toucher. De toute évidence, Rafael ne pensait pas à mal et voulait seulement faire son métier mais il comprenait que sa patiente puisse se poser des questions. Néanmoins, elle semble comprendre que cet examen est nécessaire pour l’infirmier pour poser son diagnostic. Elle accepte finalement qu’il réalise son examen d’une voix un peu rauque. Rafael remarque un petit hochement de tête et s’empare du stéthoscope. Il se rapproche lentement de la jeune fille et commence son examen.

Rafael fait mine de s’intéresser à une tâche sur le mur pour ne pas laisser penser à la jeune fille qu’il la regarde. Il n’a de toute façon pas besoin de ses yeux pour faire ce qu’il doit réaliser. Seul ses oreilles sont importantes. Il glisse alors le stéthoscope sous le pull de la jeune fille et écoute le bruit de ses poumons. Il lui demande alors:

« — Vous pouvez respirez bien fort pour que je puisse entendre vos poumons.

Il entend dans un premier temps le bruit rapide des contractions de son cœur. Il ne sait pas si la c’est la fièvre ou la peur qui le fait réagir ainsi mais il ne fait nul doute que sa patiente est tachycarde. Il se concentre ensuite sur le bruit que faite ses poumons font un bruit anormal. A chaque respiration, il entend le bruit de poumons infectés, en majorité au niveau basal droit. Tout cela ne fait que confirmer ce qu’il pensait depuis le début. Il s’empresse alors de retirer sa main et regarde la jeune fille dans les yeux pour le lui expliquer.

En effet, c’est bien ce que je pensais, vous avez une infection pulmonaire qui pourra se traiter assez facilement avec des antibiotiques et une potion revigorante. Je vais vous préparer tout ça mais il faudra surtout du repos d’accord? »

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10 déc. 2020, 16:20
M'sieur, j'ai la pneumonie  ft. Rafael Mason 
Le fait que Monsieur Mason porte son regard ailleurs la fait se détendre un peu. Elle sait évidemment qu'il n'a pas de mauvaises intentions, mais c'est quelque chose de gênant. D'autant plus qu'après le baiser de Deamon, ce genre de choses la met encore plus mal à l'aise. Mais ça va. Il est gentil. Je n'ai rien à craindre. Je lui fais confiance. Se le répéter dans sa tête, ça, plus son questionnement sur l'écriture du mot stéthoscope lui fait penser à autre chose et elle peut commencer à se détendre un peu. Pas totalement — ces derniers temps elle ne l'est jamais entièrement, de toute façon — mais c'est gérable.
Le médecin lui demande ensuite de respirer plus fort et elle obéit. Keenan veut être soignant, lui aussi. C'est vrai, elle avait presque oublié. Si elle a bien compris, c'est d'ailleurs la dernière ou l'avant-dernière année d'études de son cousin. La deuxième année n'a jamais compris la raison pour laquelle il souhaitait exercer ce genre de métier car il n'a pas vraiment le profil de quelqu'un de travailleur et dieu sait que ce genre de profession nécessite du temps, de l'énergie et de l'investissement. Keenan passe plutôt ses journées à draguer les filles et à glander sur le canapé en lançant des remarques même pas drôles à chaque personne qui à le malheur de passer près de lui. Il est absolument insupportable. Gentil, mais énervant. Heureusement pour lui qu'il avait l'avantage de la taille, sinon il y aurait belle lurette qu'elle lui aurait tiré les oreilles pour les lui accrocher à un porte-manteau. Elle manque de sourire face à cette image plus que satisfaisante. Et si j'arrive à mettre la main sur Deamon, il subira le même traitement !

Pas le temps de mieux se pencher sur le sujet, l'infirmier retire sa main, ce qui l'a fait se détendre un peu et lui annonce qu'elle a une infection pulmonaire. Waouh ! Dit comme ça, ça donne l'impression que c'est super grave et elle ne peut s'empêcher de frissonner. Cependant l'homme brun ajoute qu'avec des antibiotiques et une potion cela s'arrangera vite. Ah ! Ouf, dans ce cas. Du coup, si elle ne se trompe pas, ce n'est pas une pneumonie. Pas qu'elle y connaisse grand chose, mais cette maladie lui semble très grave et sûrement plus difficile à soigner. Au soulagement qui l'envahit se mêle un peu de déception. Ça fait quand même classe, de dire que tu as eu une pneumonie. Mais bon, infection pulmonaire, ça impressionne aussi un peu.
Elle hoche la tête quand Monsieur Mason lui dit qu'elle devra surtout se reposer. La gryffonne n'avait clairement pas l'intention de faire des pirouettes de toute façon. Rien que d'y penser, elle n'a plus aucune force dans ses muscles.

D'accord. (Un minuscule-petit-micro sourire gagne ses lèvres.) Merci, monsieur.

Pour aider, elle prendra aussi plein de fruits et de légumes, pour que les vitamines aident un peu à sa guérison. Et elle sait que le miel est bon pour la gorge. C'est bon tout court, en fait. Ça ne devrait pas être trop dur, donc. Sauf si la potion revigorante a un sale goût. C'est le cas de beaucoup de potions. En même temps, vu certains ingrédients qui y sont mis, il y a de quoi.
Tout doucement, elle se redresse en position assise. Le mouvement, quoique faible, lui amène quelques mèches devant ses yeux, qu'elle glisse derrière ses oreilles avec un soupir agacé. Ils sont décidément beaucoup trop longs. La gamine tâte ses poches à la recherche d'un élastique, presque sûre de n'en trouver aucun. Et effectivement, il n'y en a pas. Seulement des mouchoirs et oh tiens ! un ruban ! Sourire satisfait, tandis qu'elle dompte sa chevelure digne d'une Raiponce brune et pleine de microbes. À qui la faute, si t'es malade ? Les dents serrés, elle termine de nouer le ruban.

Rien n'est plus semblable à l'identique que ce qui est pareil à la même chose.
Peut-être bien qu'il se passe quelque chose avec Edmund.
#0F144D — 5ème Année RP — 16 ans
11 déc. 2020, 16:43
M'sieur, j'ai la pneumonie  ft. Rafael Mason 
Rafael n’avait pas besoin de regarder sa jeune patiente pour comprendre que la situation était inconfortable pour elle et il ne pouvait que le comprendre. C’’était toujours particulier pour un enfant d’aller se faire soigner, d’autant plus pour une jeune fille de cette âge. Il fit donc ce qu’il put pour être le plus rapide et laissa ensuite la jeune fille replacer son pull correctement.
Il la détailla du regard au fur et à mesure qu’il lui expliquait ce qu’il avait découvert et la démarche à suivre. En regardant ses yeux, il eut d’abord l’impression d’y déceler une surprise qui se transforma ensuite en tristesse mais il n’était pas sur d’avoir très bien compris. Lorsqu’il lui expliqua qu’elle devrait se reposer, elle acquiesça et lui fit comprendre qu’elle respecterait ses conseils.

Après ça, elle le remercia pour ce qu’il venait de faire et l’espace d’une seconde l’infirmier eut l’impression de déceler un sourire sur le visage de la jeune fille. Cette auscultation l’avait peut-être rassurée après tout. Si c’était le cas, Rafael se félicita lui même, c’était une bonne partie du travail que de rassurer ses patients. Elle comprit que la fin de la consultation approchait et doucement, elle s’assit sur le bord du brancard en prenant soin de ne pas aller trop vite. L’infirmier devina que l’était de la jeune fille était quand même fébrile et que le repos était essentiel. Il la laissa faire et de son côté, il se leva et se dirigea vers l’armoire à pharmacie.

Il ouvrit l’armoire à la recherche des médicaments dont il avait parlés à la jeune fille. Il savait très bien qu’il fallait utiliser les antibiotiques avec parcimonie mais c’était malheureusement ce qui marchait le mieux contre ce genre d’infection et dans tous les cas cela protégerait d’une surinfection. Il en fit glisser une plaquette hors de l’armoire et chercha ensuite la potion revigorante. Il s’en empara et attrapa du bout des doigts une petite fiole qu’il laisserait à sa patiente. Une fois qu’il eut tout récupéré, il retourna près de la Gryffondor et lui expliqua comment elle devait procéder.

« — Voici les antibiotiques que j’ai évoqués tout à l’heure, vous en prenez trois fois par jour pendant les repas. Il lui tendit la plaquette et continua: Et voici la potion revigorante, vous en prenez quatre gouttes tous les matins dans un verre de jus de fruit ou d’eau. D’accord

Il s’attela ensuite à verser suffisamment de gouttes de la potion puis tendit ensuite la petite fiole à la malade. Il y en avait pour une semaine et s’il elle n’allait pas mieux d’ici là, elle devrait revenir à l’infirmerie. Il s’empressa alors de le lui expliquer.

Vous faites cela pendant sept jours et si vous ne voyez pas d’amélioration d’ici la fin de la semaine vous venez me voir. Et si vous n’arrivez pas suffisamment à vous reposer vous venez de suite à l’infirmerie et je vous trouverai un lit calme. D’accord ? Vous avez des questions ? »

Infirmier à Poudlard en 2045 — Professeur de Vol à Poudlard de 2046 à 2049Professeur de Courses de balais à l'ISMI depuis 2049
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