Il y a des moments, comme ça, où l’ennui s’installe et où l’esprit vagabonde … Chez la plupart des gens, ces instants n’ont pas une place importe dans leur vie, certains les considèrent même comme une perte de temps. Mais pour Duncan Jackson, ces instants sont légions et lui servent à préparer des plans, plus farfelus les uns que les autres. En général le Gallois passait quelques heures à préparer un mauvais coup, une bêtise mineure. Depuis son entrée au château Duncan avait une moyenne de bêtises à la semaine, et un seul pouvait être considéré comme « majeur ». Après une longue réflexion, Duncan s’était rendu compte qu’il n’avait rien fait de très glorieux, rien que les futures générations de farceurs ne retiendraient. Alors il avait tout mis en œuvre pour réparer ça. Pendant tout l’été il avait réfléchi à un plan, et depuis la rentrée il s’organisait pour ce jour fatidique : aujourd’hui.

Ce soir il pourrait mourir l’esprit tranquille, en fait, il allait surement mourir après ce qu’il allait faire.

Duncan n’avait pas dormi de la nuit, fallait qu’il se lève tôt et, ne se connaissant que trop bien il se serrait réveillé trop tard. Il avait veillé auprès du feu toute la nuit, prétextant une insomnie. Enfin, vers 3 heures il se leva pour quitter la salle commune de Gryffondor et descendre de quelques étages …

Les semaines précédentes, le gallois s’était renseigné, avait corrompu, et s’était procuré tout un « arsenal ». Désormais, il avait les heures de patrouille des préfets, des profs et des fantômes. Dans leurs rondes il y avait trois failles, mais seule une l’intéressait : à cinq heure trente-deux tous les matins, personne ne montait la garde entre la salle commune de gryffondor et la volière. Il avait déjà testé cet itinéraire à cette heure-là et il était en effet désert à cette heure là.

Itinéraire : check !

Il ne lui restait plus qu’à … Quoi ? Comment ça j’ai pas expliqué mon plan ?! Bon d’accord … J reprends depuis le début. Ce plan est tellement simple qu’il est étonnant que personne ne l’ai jamais fait (pourtant Duncan s’est renseigné, il est complexe de faire quelque chose que personne n’a jamais fait dans une école aussi vieille que Poudlard) : Duncan allait mettre du laxatif en grande, très grande, immense quantité dans la nourriture des hiboux de l’école ! Et quand ils viendraient tous le matin, saluer leurs maîtres … Le gallois était un génie. Donc il lui fallait se procurer du laxatif en grande quantité et comment faire pour s’en procurer en grande quantité dans une école isolée du monde ? On devient ami avec les elfes de maison bien sûr ! Duncan leur avait innocemment demandé de ne plus servir de fibres aux repas. Pas de fibres, pas de popo, pas d’popo, constipation, constipation, laxatifs ! Encore une fois il allait se servir des elfes, il leur demanda de lui rapporter un maximum de laxatif et ces derniers lui en rapportèrent assez pour donner un transit plus que fluide à un éléphant pour vingt ans !

Laxatifs : check !

Il ne lui restait plus qu’à mettre les laxatifs dans le petit déjeuné des hiboux et à observer le résultat de loin …