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27 oct. 2017, 17:02
 Volière  Trahisons, pleurs, déchirements...  Solo 
Deux semaines se sont déjà écoulées depuis que les cours avait repris et la vie normale à Poudlard avait repris son cours normale. Tout allait parfaitement bien pour Emilia, elle avait eut la grande chance de retrouver tous ses amis, son petit ami, Jonathan, et l’ensemble des Griffes Ardentes -ainsi que les entraînements parfait de leur superbe capitaine d’équipe. Sans bien entendu oublié son poste de préfète, en compagnie de son Audois adoré.

Le troisième vendredi, soit le 19 septembre 2042, la deuxième année était en train de déjeuner en compagnie de Jonathan ; la blondinette était très heureuse : elle ne pensait qu’à son week-end qui approchait à grand pas et pendant lequel, elle pourrait s’entraîner pratiquement toute le temps sur son balai. Après tout, si elle voulait que son équipe gagne la coupe de Quidditch de cette année elle allait devoir faire bien plus d’effort que l’an dernier. Il fallait qu’elle se surpasse, qu’elle soit la meilleure poursuiveuse de tout Poudlard, afin de combler ses attentes ainsi que celles de Nora, sa capitaine qu’elle admirait tellement.

Alors qu’elle allait se lever, un hibou, qui lui était complètement inconnu, fonça sur elle et lâcha une enveloppe. Étrange, les seules personnes qui pouvait lui envoyer un hibou étaient ses parents et ceux-ci le faisait généralement avec la chouette de son père, Minerve.

Elle regarda donc qui lui envoyait un hibou, avec un hibou inconnu. C’était sa mère. Elle n’attendit pas plus longtemps et ouvrit rapidement l’enveloppe, elle se demandait ce que celle-ci contenait, après tout, la dernière qu’elle avait reçu de ses parents ne datait que de quelques jours, ce qui était donc étrange.

ImageCher Emilia,

Ce que je vais te dire ne va surement pas te plaire mais il faut que tu saches...

[center](PDV DE JENNA, LA MÈRE D'EMILIA)[/center]

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Depuis quelques soirs, Steve ne cessait pas de rentrer tard le soir. Je ne le reconnaissait plus, il était tellement différent, il n’allait pas bien, je le voyais, je le sentais, je le savais. Je ne pouvais pas rester ainsi, à le voir partit ailleurs, ne plus être avec moi, quitter le monde. J’étais moi aussi désemparée face à cette situation. Je l’aimais tellement que je ne devais faire quelques choses et non pas rester ainsi, les bras croisés à attendre que ça s’arrange.

J’avais donc décidé d’aller le chercher ce soir juste à la sortie de son travail. Cependant, il ne fallait pas oublié que nous étions à Londres, un des synonymes de mauvais temps et pluie. J’avais bêtement oubliée mon parapluie à la maison, il fallait avouer que je n’étais pas encore habituer à prendre mon parapluie à chaque fois que je passe le palier de notre maison. Heureusement que j’avais le double des clés de la voiture. Je décidais de l’attendre dans notre petite Ford noir, parfaite pour son utilité.

Comme je savais que mon mari ne sortirait pas de si tôt du ministère, j’avais pris mon ordinateur pour commencer à rédiger un article sur les nouvelles modes lancée par Gucci, il faut avouer que leur nouveau sac, que j’avais aperçu sur le chemin m’avait fait baver. C’était une petite article mais qui incitera probablement quelques dizaines de personnes à y jeter un coup d’œil et probablement à l’acheter.

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Enfin ! Steve était en train de se diriger vers la voiture, et alors que je pensais qu’il allait se placer sur le siège du conducteur, il ne s’arrêta pas au niveau de la voiture, mais continua. Ce que je ne comprends pas, il est pourtant censé rentrer à la maison et me rejoindre, non ?

Je m’apprêtais à faire quelque chose que je n’appréciais guère. J’enfilai de nouveau et rapidement ma veste, prit mon sac et sortis la voiture le plus discrètement possible. Il fallait que je me dépêche, je risquais le perdre...

...

J’étais depuis quelques minutes en train d’observer ce que faisait Steve dans ce bar. S’il n’allait au bar que pour se bourrer jusqu’à ne plus tenir sur ses deux jambes. J’aurai pu l’aider à se sentir mieux, me rendre utile. Je l’aime ! Je ferai n’importe quoi pour lui.

Enfin, c’est ce que je pensais il y a dix minutes, parce qu’à présent, ce n’est plus du tout le cas. En effet, une belle jeune femme vient tout juste de rentrer dans le bar, tous les regards s'arrêtèrent pour la regarder de tous les angles traverser la grande salle pour se diriger vers le comptoir du bar.

C’était une belle brune, très grande , très fine, et très élégante, tout le contraire de ce que j’étais ou du moins ce que je pensais être, vu que Steve ne cessait me dire que j’étais tout simplement parfaite, mais surement pas assez...

Ce n’est que le début. Car, quand je disais qu’elle se dirigeait vers le bar, je n’ai pas précisé qu’elle se dirigeait aussi vers Steve. Mon Steve. Mais ce n’est pas encore le pire. Elle se jetait pratiquement sur lui, en lui avant la bouche. C’était dégouttant. J’étais écœurée. Je sentais mon cœur se briser en milles morceaux.

Avec mon caractère, en temps normal, je me serais levée et j’aurais bien montré mon mécontentement, enfin, ce mot est bien trop faible, c’est plus de la colère, de la tristesse et de la trahison. Je ne suis certes pas une sorcière, mais je lui aurait bien montrait toute la magie noire qui se trouvait à cet instant sur le bout de mes doigts. Il aurait connu une souffrance physique.

Si j’étais une sorcière, j’aurais tellement voulu le faire souffrir psychologiquement aussi. Pour qu’il ressente exactement la même souffrance que je ressens moi en ce moment. Je sais pourtant que j’aurais été incapable de lui infliger quoi que ce soit de douloureux. Je ne pouvais et n’arriverais pas à le faire souffrir, quelque soit la douleur qu’il m’infligerait.

A la place, je décidais de me lever, je décidais de sortir, je ne voulais pas qu’il le sache, qu’il sache que je l’ai vu avec son amante, que je l’ai suivie. En tous cas, pas maintenant, il le saura dans un futur très prochain.Image

À suivre...

Reducio
L’amante de Steve :
Image

Rapides comme le vent et féroces comme le lion.
Griffes et crocs, Griffes et cœurs, Gryff vainqueurs !

29 oct. 2017, 11:08
 Volière  Trahisons, pleurs, déchirements...  Solo 
Emilia ne digérait toujours pas ce qu’elle avait lu quelques jours plus tôt. Elle n’arrivait pas à en croire ses yeux. Cela ne pouvait pas être vrai, cela ne pouvait pas être possible. Son père ne pouvait pas trahir sa mère ainsi alors qu’il l’aimait plus que tout.

La jeune fille était tellement bouleversée qu’elle ne mangeait presque plus, qu’elle n’écoutait plus en classe, même en Défenses contre les Forces du Mal -sa matière préférée. Elle avait même la tête dans les nuages pendant les entraînements de quidditch, dans les deux sens du terme mais surtout le deuxième. Ce qui était plus inattendu de la jeune fille qui est tellement investie dans ce qu’elle fait d’ordinaire.

Elle évitait tout le monde que ce soit, Audric, qui était son ami et préfet de sa maison comme la jeune fille d’ailleurs, ses amis, ou encore même Jonathan, elle n’avait pas osé lui parler de la lettre qu’elle avait reçu de sa mère, elle ne savait pas comment elle pouvait lui annoncer quelque chose comme cela. Elle ne voulait surtout pas commencer à pleurer devant son amoureux. C’était une règle d’or dans la famille : ne jamais pleurer en public, mais seulement avec papa, maman ou seule. Mais que valait cette règle à présent ? Plus rien du tout, elle ne valait plus rien du tout ! Comme sa famille qui était détruite à tout jamais. Tout était à cause de son père. Tout était sa faite à lui !

La blondinette était donc au petit déjeuner dans la grande salle mais restait tout de même à l’écart. Et dès que le hibou de son père survola la table des Gryffondor avant de lâcher une lettre, elle dut que c’était de la part de son père surement pour expliquer la situation à sa fille. Cela voulait donc aussi dire que sa mère lui avait raconté qu’elle l’avait avec cette brunette qui aurait mieux fait de ne jamais exister et s’approcher de son père.

ImageMa chère petite Emilia,

Je suis sincèrement désolé, pour tout ! Tu dois déjà tout savoir, mais il fait que je m’explique.

[center](PDV DE STEVE, LE PÈRE D’EMILIA)[/center]
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Après avoir déverrouillé la porte d’entrée, je la pousse afin de pouvoir entrer dans notre maison. Je suis un peu ivre, je n’aurais peut être pas du boire autant de verres ce soir. Je suis retombé au plus bas. Peut-être que ce déménagement en Angleterre n’était pas une si bonne idée finalement.

Depuis que nous vivons ici, tout va de travers. Je ne retrouve pas mon équilibre, pourtant, j’étais tellement bien à Londres avant. Plus rien ne va au bureau non plus, je ne sais plus du tout quoi faire.

Je suis perdu.

Je ne sais même pas ce que j’ai fait, comment j’ai pu la laisser faire... Je connais Erika depuis nos études communes à Poudlard. Elle me faisait déjà des annonces à cette époque là. J’avais toujours réussi échapper à son emprise. Cette sorcière a toujours eu une charme dont elle a bien connaissance, et dont elle usait les avantages. Il faut avouer que beaucoup de garçons étaient déjà à ses pied, et j'imagine que ça n’a pas beaucoup changer, vu qu’elle est toujours aussi belle.

Cependant, je lui ai bien expliquer, Jenna est la femme de ma vie, l’amour de ma vie, et imaginer ma vie sans elle m’est impensable. Une vie sans elle n’est même pas vivable.

Peut-être que je n’aurai pas du boire. Et surement pas en cachette. Mais je ne voulais pas l’inquiéter inutilement, elle a surement ses propres problèmes et je ne voudrait pas l’encombrer avec les miens. De plus, je ne voulais pas que mes minuscules problèmes professionnels aient des conséquences mauvaises sur notre couple. JE pense qu’en fin de compte, ce n’était que le début des vrais problèmes.

Peut-être que je n’aurai pas du boire. Erika a du me suivre, j’étais ivre et elle en a profité. Elle m’a embrassé, mais pas moi. Ou du moins, je en voulais pas le faire. On sait bien que l’alcool ne nous rend plus maître de nos actions ainsi que de nos paroles ; je ne cherche pas d’excuses. Dès que j’ai repris mes esprits, je l’ai repoussé, ai payé les quelques verres -tout de même nombreux- et suis sorti de ce bar pour rentrer chez moi.

Je pouvais dire que dix minutes plus tot j’étais dans un état quelque peu "végétatif", mais ce baiser "volé" m’avait bien réveillé.

Je reviens donc à l’instant où je pénétrais dans notre mignonne petite maison, je pensais déjà à la manière dont j’allais annoncé à Jenna qu’Erika et moi nous étions embrassés. Enfin, non, je rectifie, je devais lui dire qu’Erika m’avait embrassé.

À ce moment, je ne m’attendais à tout mais surement pas à ce que je vois devant mes yeux, là, maintenant, tout de suite.

Elle le sait. C’est certain ! Elle me déteste, c’est certain aussi.

Je vois, l’amour de ma vie, Jenna, les larmes aux yeux, elle s’approche de moi, en criant, en pleurant.

« Comment peux-tu me faire ça ! Comment ? Je pensais que notre amour était basé sur notre honnêté, sur la confiance ! Et là, ce sont deux mensonges ! D’abord tu... »

Je la coupe :

« Laisse moi t’expliquer ; ce n’est pas du tout ce que tu crois ! »

Et là, elle me coupe la parole à son tour :

« Non ! C’est toi qui va bien m’écouter ! Tu me mens ! Tu vas boire le soir, puis ensuite bécoter avec cette pute ! Je pensais que tu m’aimais, mais à ce que je vois, pas assez ! Je pensais que tu me faisais confiance ! Mais là aussi, pas assez ! Je pensais que l’on resterai soudés ! Pour la troisième fois, je me suis trompé ! »

Quand elle avait commencé à me crier dessus, ses sanglots avaient cessés, mais reprirent aussitôt à la fin de son monologue. La voir ainsi me brisait de plus en plus, le cœur. C’était horrible, atroce. J’étais moi-même perdu, je ne savais plus quoi faire, de toutes manières que pouvais-je faire ? Jenna est une personne têtue quand elle le veut et je sens que ça va etre le cas, maintenant.

Je partis donc dans notre chambre, et mis quelques-unes de mes affaires dans un sac qui traînait en dessous de la grande armoire de Jenna.

Dès que mon sac fut rempli, je retournais à l’entrée de notre demeure où Jenna était par terre, sanglotante. Elle y est toujours dans la position, ce qui pour la énième fois de la soirée, me brisa le cœur.

J’aurais tellement voulu la prendre dans mes bras, lui chuchoter des mots doux pour réconforter, mais je savais que si nous en étions là, c’était à cause de moi.Tout est de ma faite et j’en suis bien conscient.

Je pense que meilleure des solutions est de m’éloigner d’elle quelques jours, de lui laisser de l’espace, qu’elle puisse prendre l’air et réfléchir sans être étouffée par ma présence.

« Je suis vraiment désolée. »

Ce furent les derniers que je prononçais avant de sortir de notre petite maison londonienne. Je ne lui laisse même pas le temps de répliquer que je quitte la maison. Les larmes que je tentais de retenir depuis mon entrée dans la maison, commencèrent à couler le long de mes joues.

(FIN DU PDV DE STEVE)


Heureusement que tu n’as pas vu ça, ma fille. Tu dois croire que je suis un monstre, ce que je suis en partie, mais ce soir-là, cette nuit-là pour etre exact, était la plus horrible de toute ma vie, de toutes mon existence.

Je voudrais tellement revenir en arrière. Pour en pas avoir commencé à boire. Ainsi, Erika n’aurait jamais pu m’embrasser et créer autant de miséricordes dans notre famille. Afin d’éviter de la briser complètement.

Je suis sincèrement désolée...

Je t’aime,
Steve, ton père qui t’aime.Image

Emilia était en pleurs, et à ce moment-là, elle se rappela la règle d’or, ne jamais pleurer en public. Elle se leva donc, et courru jusqu’aux dortoirs des filles de Gryffondor, afin de pouvoir se recoucher dans son lit bien douiller au coté de Noalup, pour pouvoir pleurer toutes les larmes de son corps.

Rapides comme le vent et féroces comme le lion.
Griffes et crocs, Griffes et cœurs, Gryff vainqueurs !