Une fiente peut en cacher une autre
Wendy avait horreur des oiseaux. Pour être précise elle avait horreur des oiseaux en cage. Bien sûr elle avait cette pensée banale qu'aucun animal ne devrait être enchaîné, ou enfermé, ou mis en laisse pour le bon plaisir des humains, mais au-delà de ces penchants humanistes, elle ne pouvait nier qu'elle éprouvait un profond dégoût à imaginer des dizaines de rapaces enfermés dans la volière du château, dévorant les souris malchanceuses ou suicidaires qui passaient par là. Sans évoquer l'odeur, évidemment.
La dernière fois qu'elle avait grimpé jusqu'à la volière de Poudlard, c'était le coeur léger, pour répondre à une missive d'Antony qui annonçait à coup sûr leur future réconciliation. Elle avait donc habillé son dégoût d'enthousiasme afin de lui répondre le plus rapidement possible.
Aujourd'hui c'était une tout autre raison qui l'emmenait en territoire hostile. Une raison sans doute puérile et inutile, mais elle restait son ultime espoir. Wendy avait écrit à Jack. En réalité, elle lui avait écrit depuis deux ans, sans jamais rien lui envoyer.
Le 23 juin 2040, pour ses onze ans, la petite Stone avait reçu émerveillée une lettre lui annonçant sa rentrée imminente dans la belle école de magie de Poudlard. Convaincre ses parents n'avait pas été une mince affaire, et par la suite elle avait revu Jackie en coup de vent pour les vacances de Noël, ça avait déjà été difficile à l'époque de tenir sa langue à propos de Poudlard, alors elle n'avait pas insisté pour la voir davantage. Elle avait agit en égoïste. Une fois rentrée pour les grandes vacances d'été, la petite anglaise avait traîné ses chaussures sur les galets de la baie de Brighton dans l'espoir d'y retrouver son amie, sans succès. Après avoir tenté de la joindre par téléphone et laissé plusieurs messages restés sans réponse, sa mère avait balayé la question d'un revers de la main et d'un simple "ils ont dû déménager".
Wendy avait effectué sa deuxième rentrée dans la noble école de magie. La surprise déroutante de la première année s'était craquelée, laissant Wendy dans la désagréable sensation de ne pas être à la hauteur. Penser à Jackie était devenu un rituel pour la fillette. Elle se demandais où celle-ci était. Ses parents étaient extrêmement stricts. Il lui semblait que la mère était d'origine libanaise. Ils avaient parlé de l'envoyer dans un pensionnat pour jeunes filles. Wendy s'amusait beaucoup à l'idée de toutes les couleurs que Jack devait faire voir au personnel de l'école. C'était un sacré arc-en-ciel, Jackie.
Après avoir passé un été relativement calme et solitaire, la jeune sorcière avait décidé de passer à l'acte dès la rentrée, peut importe si ses tentatives de retrouver son amie d'enfance échouaient les unes après les autres. Au moins elle aurait tenté quelque chose. Le temps semblait jouer contre elle, plus les souvenirs des moments passés avec son amie s'éloignaient dans le temps, plus ils revenaient à la charge durant son sommeil. Après avoir fait un énième rêve où Jackie se cachait dans la Forêt Interdite pour échapper à Hagrid (il faut reconnaître que Wendy avait toujours eu un peu peur du garde chasse de Poudlard), elle s'était décidé à envoyer un hiboux à sa recherche, accompagné d'un simple note. Il était inutile de surcharger l'oiseau avec les dizaines de lettres que Wendy lui avait écrite depuis deux ans si l'oiseau en question ne la trouvait pas. Ou pire, s'il la trouvait et qu'elle refusait de reprendre contact avec elle. La jeune fille ne savait pas ce qui serait le pire. Mais elle était certaine que ça ne serait jamais pire que de ne pas savoir.
Légèrement essoufflée par sa montée, Wendy s'engagea dans la volière. Quelle odeur infecte. Elle remonta son écharpe sur son nez en grimaçant, et sorti une enveloppe blanche de la poche de son manteau. Une fine écriture indiquait "Jackie Barrow". Elle avait tremblé sur le "J" mais le reste du prénom était tout à fait lisible. Elle n'avait indiqué aucune adresse. Fallait-il préciser Angleterre ? Si elle n'était plus sur le continent, il y avait peu de chance que l'oiseau la trouve. Il lui semblait déjà y en avoir si peu quand bien même elle se trouvait encore en Grande-Bretagne...
Wendy chercha d'un regard inquiet un oiseau qui lui aurait semblé libre et volontaire. Tous semblaient à moitié endormis ou beaucoup trop excités à son goût. Elle finit par se décider pour un belle chouette grise tachetée qui la regardait d'un air somnolent et s'affaira à attacher la lettre à sa patte droite lorsque -
SPLAH
- Wendy sut d'instinct ce que c'était. Elle pouvait sentir un filet froid couler le long de ses cheveux rouge sang et cette sensation la fit frissonner. Le cou crispé, elle tourna lentement ses paupières pour constater l'horreur qui s'offrait à sa vue. Sur son épaule droite gisait une fiente verdâtre rongée d'une écume blanche. Ecoeurée et tenant toujours la patte de la chouette blanche qui ne montrait aucun signe de compréhension vis-à-vis de la scène qui venait de se passer devant ses yeux globuleux, elle laissa échapper une flopée de jurons.
" PUT*** D'OISEAUX DE MALHEUR, JE LE SAVAIS, C'ETAIT SUR !! "
*TROISIEME ANNEE RPG* Poudlard 2040*
“- Is this real? Or has this been happening inside my head?
- Of course it’s happening inside your head, Harry, but why on earth should that mean that it is not real?”
La dernière fois qu'elle avait grimpé jusqu'à la volière de Poudlard, c'était le coeur léger, pour répondre à une missive d'Antony qui annonçait à coup sûr leur future réconciliation. Elle avait donc habillé son dégoût d'enthousiasme afin de lui répondre le plus rapidement possible.
Aujourd'hui c'était une tout autre raison qui l'emmenait en territoire hostile. Une raison sans doute puérile et inutile, mais elle restait son ultime espoir. Wendy avait écrit à Jack. En réalité, elle lui avait écrit depuis deux ans, sans jamais rien lui envoyer.
Le 23 juin 2040, pour ses onze ans, la petite Stone avait reçu émerveillée une lettre lui annonçant sa rentrée imminente dans la belle école de magie de Poudlard. Convaincre ses parents n'avait pas été une mince affaire, et par la suite elle avait revu Jackie en coup de vent pour les vacances de Noël, ça avait déjà été difficile à l'époque de tenir sa langue à propos de Poudlard, alors elle n'avait pas insisté pour la voir davantage. Elle avait agit en égoïste. Une fois rentrée pour les grandes vacances d'été, la petite anglaise avait traîné ses chaussures sur les galets de la baie de Brighton dans l'espoir d'y retrouver son amie, sans succès. Après avoir tenté de la joindre par téléphone et laissé plusieurs messages restés sans réponse, sa mère avait balayé la question d'un revers de la main et d'un simple "ils ont dû déménager".
Wendy avait effectué sa deuxième rentrée dans la noble école de magie. La surprise déroutante de la première année s'était craquelée, laissant Wendy dans la désagréable sensation de ne pas être à la hauteur. Penser à Jackie était devenu un rituel pour la fillette. Elle se demandais où celle-ci était. Ses parents étaient extrêmement stricts. Il lui semblait que la mère était d'origine libanaise. Ils avaient parlé de l'envoyer dans un pensionnat pour jeunes filles. Wendy s'amusait beaucoup à l'idée de toutes les couleurs que Jack devait faire voir au personnel de l'école. C'était un sacré arc-en-ciel, Jackie.
Après avoir passé un été relativement calme et solitaire, la jeune sorcière avait décidé de passer à l'acte dès la rentrée, peut importe si ses tentatives de retrouver son amie d'enfance échouaient les unes après les autres. Au moins elle aurait tenté quelque chose. Le temps semblait jouer contre elle, plus les souvenirs des moments passés avec son amie s'éloignaient dans le temps, plus ils revenaient à la charge durant son sommeil. Après avoir fait un énième rêve où Jackie se cachait dans la Forêt Interdite pour échapper à Hagrid (il faut reconnaître que Wendy avait toujours eu un peu peur du garde chasse de Poudlard), elle s'était décidé à envoyer un hiboux à sa recherche, accompagné d'un simple note. Il était inutile de surcharger l'oiseau avec les dizaines de lettres que Wendy lui avait écrite depuis deux ans si l'oiseau en question ne la trouvait pas. Ou pire, s'il la trouvait et qu'elle refusait de reprendre contact avec elle. La jeune fille ne savait pas ce qui serait le pire. Mais elle était certaine que ça ne serait jamais pire que de ne pas savoir.
Légèrement essoufflée par sa montée, Wendy s'engagea dans la volière. Quelle odeur infecte. Elle remonta son écharpe sur son nez en grimaçant, et sorti une enveloppe blanche de la poche de son manteau. Une fine écriture indiquait "Jackie Barrow". Elle avait tremblé sur le "J" mais le reste du prénom était tout à fait lisible. Elle n'avait indiqué aucune adresse. Fallait-il préciser Angleterre ? Si elle n'était plus sur le continent, il y avait peu de chance que l'oiseau la trouve. Il lui semblait déjà y en avoir si peu quand bien même elle se trouvait encore en Grande-Bretagne...
Wendy chercha d'un regard inquiet un oiseau qui lui aurait semblé libre et volontaire. Tous semblaient à moitié endormis ou beaucoup trop excités à son goût. Elle finit par se décider pour un belle chouette grise tachetée qui la regardait d'un air somnolent et s'affaira à attacher la lettre à sa patte droite lorsque -
SPLAH
- Wendy sut d'instinct ce que c'était. Elle pouvait sentir un filet froid couler le long de ses cheveux rouge sang et cette sensation la fit frissonner. Le cou crispé, elle tourna lentement ses paupières pour constater l'horreur qui s'offrait à sa vue. Sur son épaule droite gisait une fiente verdâtre rongée d'une écume blanche. Ecoeurée et tenant toujours la patte de la chouette blanche qui ne montrait aucun signe de compréhension vis-à-vis de la scène qui venait de se passer devant ses yeux globuleux, elle laissa échapper une flopée de jurons.
" PUT*** D'OISEAUX DE MALHEUR, JE LE SAVAIS, C'ETAIT SUR !! "
Reducio
couleur = darkgreen
*TROISIEME ANNEE RPG* Poudlard 2040*
“- Is this real? Or has this been happening inside my head?
- Of course it’s happening inside your head, Harry, but why on earth should that mean that it is not real?”
Une fiente peut en cacher une autre
Encore une journée que Yuzu qualifierait de "Nul" ou peut être de "Stupide". L'asiatique avait reçu un hibou début septembre pour le moins atypique. Une lettre venant de sa mère, cette même mère qui avait complétement disparut sans même adresser la moindre missives ou indications aux jumelles pendant plusieurs mois. Laissant les deux petites asiatiques seules avec leur grands parents durant toute les grande vacances. Tandis qu'elle daignait enfin répondre à celle-ci, Yuzu marchait lentement dans les couloirs avec une lettre dans une main et un parapluie dans l'autre. Pour peu que l'on connaisse un peu la japonaise, il était rare de la voir avec un parapluie, même lors de forte pluie celle ci préférait laisser l'eau couler le long de ses cheveux sans réellement sans soucier. Personne ne comprenait réellement pourquoi elle faisait ça. Pourtant la petite gryfonne à la cravate verte et argent pour l'occasion, elle, avait une très bonne explication. Son nom. Elle portait le nom de la pluie, ce "Ame", qui définissait cette météo. Ainsi se protéger de la pluie était peut être un peu comme se protéger de son propre nom. Une croyance qui pouvait paraitre stupide pour certain mais il y avait dans sa culture encore certaine trace d'une éducation passée ne pouvant s'effacer.
Pourquoi celle ci prenait un parapluie dans ce cas ? La seconde année avait des tendances plus que maniaque. A vrai dire, si ne serait ce qu'un élément qui la dégoutait se posait sur un de ses vêtements ou pire sur elle, c'était un drame terrible qui pouvait lui faire perdre la raison. Son rythme s’accélérait quand celle ci se mis à monter les marches menant à la volière. Yuzu détestait monter les marches une par une, l'espacement entre chacune d'entre elle était trop petit, forçant la fillette à presque piétiner, lui donnant l'impression de ne pas avancer et l'illusion de fournir plus d'efforts pour atteindre le sommet. Une fois devant la porte de la volière, la japonaise déplia son parapluie puis passa par le montant de la porte.
- PUT*** D'OISEAUX DE MALHEUR, JE LE SAVAIS, C'ETAIT SUR !!
Yuzu cachée sous son dôme protecteur ne put s’empêcher de penser à cet instant précis que c'était précisément pour cette raison qu'elle haïssait ces bestioles, les jugeant d'immonde créature. Elle s’arrêta un instant puis cala son parapluie contre son torse afin de sortir une petite paire de gant noir. Une fois enfilés, elle attrapa une créature du démon pour lui accrocher la lettre qu'il devait remettre à la mère de Yuzu. Vole petite chose dit à voix basse la fillette. Regardant le hibou s'envoler, laissant une plume ou deux dans le battement d'ailes qui donnait l'impulsion nécessaire au décollage. Toujours accrochée à son parapluie, elle regardait la silhouette de ce petit être vivant s'éloigner en direction de l'horizon. Quand l'oiseau disparut de son champs de vision elle resta planté au milieu de la volière, enlevant ses gants tout en s'en débarrassant car elle les jugeaient contaminés. Elle se retourna lentement, dans le but de ne pas laisser voler son long haori qui pourrait alors sortir de la protection du parapluie, puis s'approcha de la fille qui visiblement était en détresse et qui avait rouspété quand Yuzu était rentrée. Sans adresser un mot elle lui déposa sur l'épaule un fin mouchoir en soie bleu avant de continuer sa route pour sortir de cet endroit maudit, avec son expressivité habituelle, celle qui ne laissait aucune émotion filtrer laissant une impression bizarre.
Code couleur : #469277
*Picasso 2017, Peeves 2017, Gryffondor et élève du mois de Janvier 2018*
Ma lumière divine vous aveuglera tous !
Pourquoi celle ci prenait un parapluie dans ce cas ? La seconde année avait des tendances plus que maniaque. A vrai dire, si ne serait ce qu'un élément qui la dégoutait se posait sur un de ses vêtements ou pire sur elle, c'était un drame terrible qui pouvait lui faire perdre la raison. Son rythme s’accélérait quand celle ci se mis à monter les marches menant à la volière. Yuzu détestait monter les marches une par une, l'espacement entre chacune d'entre elle était trop petit, forçant la fillette à presque piétiner, lui donnant l'impression de ne pas avancer et l'illusion de fournir plus d'efforts pour atteindre le sommet. Une fois devant la porte de la volière, la japonaise déplia son parapluie puis passa par le montant de la porte.
- PUT*** D'OISEAUX DE MALHEUR, JE LE SAVAIS, C'ETAIT SUR !!
Yuzu cachée sous son dôme protecteur ne put s’empêcher de penser à cet instant précis que c'était précisément pour cette raison qu'elle haïssait ces bestioles, les jugeant d'immonde créature. Elle s’arrêta un instant puis cala son parapluie contre son torse afin de sortir une petite paire de gant noir. Une fois enfilés, elle attrapa une créature du démon pour lui accrocher la lettre qu'il devait remettre à la mère de Yuzu. Vole petite chose dit à voix basse la fillette. Regardant le hibou s'envoler, laissant une plume ou deux dans le battement d'ailes qui donnait l'impulsion nécessaire au décollage. Toujours accrochée à son parapluie, elle regardait la silhouette de ce petit être vivant s'éloigner en direction de l'horizon. Quand l'oiseau disparut de son champs de vision elle resta planté au milieu de la volière, enlevant ses gants tout en s'en débarrassant car elle les jugeaient contaminés. Elle se retourna lentement, dans le but de ne pas laisser voler son long haori qui pourrait alors sortir de la protection du parapluie, puis s'approcha de la fille qui visiblement était en détresse et qui avait rouspété quand Yuzu était rentrée. Sans adresser un mot elle lui déposa sur l'épaule un fin mouchoir en soie bleu avant de continuer sa route pour sortir de cet endroit maudit, avec son expressivité habituelle, celle qui ne laissait aucune émotion filtrer laissant une impression bizarre.
Code couleur : #469277
*Picasso 2017, Peeves 2017, Gryffondor et élève du mois de Janvier 2018*
Ma lumière divine vous aveuglera tous !
Une fiente peut en cacher une autre
Alors que Wendy tentait de finaliser son envoi avec le moins de mouvements possibles afin de ne pas étaler davantage la substance crasseuse qui s'était écrasée son épaule et ses cheveux, elle décela une présence nouvelle dans la volière. A l'évidence il s'agissait d'une première ou d'une deuxième année, *avec un peu de chance elle n'osera pas rire ouvertement*, pensa la troisième année. Effectivement, aucun son ne trahit les bruissements d'ailes et les hululements durant la fin de son entreprise délicate. Une fois la lettre bien attachée, Wendy saisit la chouette à bout de bras et la poussa avec insistance vers une des immenses ouvertures. "Allez, vole, vole. Et trouve là."
De son côté, l'intruse semblait elle aussi avoir fini son affaire. Wendy l'observa du coin de l'oeil regarder son oiseau s'envoler, immobile. Même de dos il était facile de deviner qu'il s'agissait d'une élève d'origine asiatique. Des cheveux de jais, une silhouette fine et une façon de découper l'air sans un bruit lors de ses déplacements. Alors que la troisième année scrutait sans gêne le dos de l'autre fille, celle-ci retira sa belle paire de gants en cuir et la jeta négligemment au sol avant de volte face. Wendy n'eut pas le temps de faire semblant de regarder autre chose et la gêne lui monta aux joues. Alors qu'elle allait mimer un besoin urgent de sortir, la petite asiatique s'approcha d'elle impassible, et déposa un mouchoir sur la fiente de hibou qui décorait son manteau. Elle faisait quasiment une tête de moins que Wendy et portait une cape étrange étonnamment fine et aérienne croisée sur la poitrine. Wendy demeura interdite. La petite asiatique se détourna sans un mot et sorti de la volière.
Wendy resta figée quelques secondes, ces secondes qui semblent durer des siècles. A croire que la fiente d'oiseau avait directement touché le cerveau de la troisième année. Plusieurs détails la chiffonnaient. Une partie d'elle enrageait encore de l'incident et avait envie de cracher sa haine, mais d'un autre côté elle ne pouvait s'empêcher de se demander... Son corps se remit en marche et, tout en maintenant le mouchoir en place de sa main gauche, elle saisit la paire de gants en cuir noir qui gisait par terre de sa main droite et s'élança dehors à la poursuite de l'inconnue.
"Hey ! s'écria-t-elle. La silhouette de la petite sorcière semblait trop loin pour quelqu'un qui venait tout juste de quitter la volière, mais peut-être Wendy était-elle vraiment lente. Elle descendit quelques marches d'un pas mal assuré et lui tendit les gants d'un bras raide. Au fond Wendy savait que la petite en face d'elle n'en voulait pas. Elle l'avait vu les jeter de pleine conscience, ce qui la chiffonnait au fond, c'était de savoir pourquoi.
- Tu as...laissé ça par terre.
Les yeux noirs de la troisième année tombèrent sur ceux en amande de l'inconnue mais elle ne put y discerner aucune émotion. Wendy, elle, n'était pas vraiment du genre à savoir cacher ses sentiments. Alors que la deuxième année ne semblait encline à ne faire aucun geste pour saisir sa propriété, les yeux de la verte tombèrent sur la cravate vert et argent qui dépassait de son étrange kimono. Elle était quasiment certaine de ne jamais avoir croisé cette fille dans les cachots, et pour le coup Wendy savait observer. Il n'y avait pas d'élève d'origine asiatique chez les serpentards d'autant qu'elle sache.
- Tu n'es pas chez serpentard.
Les mots avaient filés tout seuls. Ce n'était pas une accusation, juste un fait. La tête légèrement inclinée, Wendy scrutait à présent le visage rond de son interlocutrice avec curiosité.
*TROISIEME ANNEE RPG* Poudlard 2040*
“- Is this real? Or has this been happening inside my head?
- Of course it’s happening inside your head, Harry, but why on earth should that mean that it is not real?”
De son côté, l'intruse semblait elle aussi avoir fini son affaire. Wendy l'observa du coin de l'oeil regarder son oiseau s'envoler, immobile. Même de dos il était facile de deviner qu'il s'agissait d'une élève d'origine asiatique. Des cheveux de jais, une silhouette fine et une façon de découper l'air sans un bruit lors de ses déplacements. Alors que la troisième année scrutait sans gêne le dos de l'autre fille, celle-ci retira sa belle paire de gants en cuir et la jeta négligemment au sol avant de volte face. Wendy n'eut pas le temps de faire semblant de regarder autre chose et la gêne lui monta aux joues. Alors qu'elle allait mimer un besoin urgent de sortir, la petite asiatique s'approcha d'elle impassible, et déposa un mouchoir sur la fiente de hibou qui décorait son manteau. Elle faisait quasiment une tête de moins que Wendy et portait une cape étrange étonnamment fine et aérienne croisée sur la poitrine. Wendy demeura interdite. La petite asiatique se détourna sans un mot et sorti de la volière.
Wendy resta figée quelques secondes, ces secondes qui semblent durer des siècles. A croire que la fiente d'oiseau avait directement touché le cerveau de la troisième année. Plusieurs détails la chiffonnaient. Une partie d'elle enrageait encore de l'incident et avait envie de cracher sa haine, mais d'un autre côté elle ne pouvait s'empêcher de se demander... Son corps se remit en marche et, tout en maintenant le mouchoir en place de sa main gauche, elle saisit la paire de gants en cuir noir qui gisait par terre de sa main droite et s'élança dehors à la poursuite de l'inconnue.
"Hey ! s'écria-t-elle. La silhouette de la petite sorcière semblait trop loin pour quelqu'un qui venait tout juste de quitter la volière, mais peut-être Wendy était-elle vraiment lente. Elle descendit quelques marches d'un pas mal assuré et lui tendit les gants d'un bras raide. Au fond Wendy savait que la petite en face d'elle n'en voulait pas. Elle l'avait vu les jeter de pleine conscience, ce qui la chiffonnait au fond, c'était de savoir pourquoi.
- Tu as...laissé ça par terre.
Les yeux noirs de la troisième année tombèrent sur ceux en amande de l'inconnue mais elle ne put y discerner aucune émotion. Wendy, elle, n'était pas vraiment du genre à savoir cacher ses sentiments. Alors que la deuxième année ne semblait encline à ne faire aucun geste pour saisir sa propriété, les yeux de la verte tombèrent sur la cravate vert et argent qui dépassait de son étrange kimono. Elle était quasiment certaine de ne jamais avoir croisé cette fille dans les cachots, et pour le coup Wendy savait observer. Il n'y avait pas d'élève d'origine asiatique chez les serpentards d'autant qu'elle sache.
- Tu n'es pas chez serpentard.
Les mots avaient filés tout seuls. Ce n'était pas une accusation, juste un fait. La tête légèrement inclinée, Wendy scrutait à présent le visage rond de son interlocutrice avec curiosité.
*TROISIEME ANNEE RPG* Poudlard 2040*
“- Is this real? Or has this been happening inside my head?
- Of course it’s happening inside your head, Harry, but why on earth should that mean that it is not real?”
Une fiente peut en cacher une autre
La japonaise fut interpellée par un « Hey », il venait en direction d’où la petite Ame était sortie il y a de ça quelques instants. Se retournant dans un mouvement léger elle regarda alors la fille en face d’elle sans changer d’expression. Elle analysa le visage de sa camarade -qui semblait un peu plus âgée- se tenant devant elle, puis posa ses yeux allongés dans ceux de son ainée. Étant prête à écouter ce que celle ci avait à lui dire
- Tu as...laissé ça par terre.
La seconde année ne réagissait pas, elle avait bien posée ses yeux sur les gants que la fille lui avait rapportée mais elle les détourna très vite pour revenir sur le visage de sa camarade. Ajoutant sa main droite à celle qui tenait le parapluie contre son corps, elle arborait à présent une posture d’attente. Elle attendait que sa camarade daigne bien accélérer le fond de sa pensée.
- Tu n'es pas chez Serpentard.
Décidément, son interlocutrice semblait être dans les constatations et Yuzu ne broncha pas d’un poil. Elle essayer cependant de mettre une étiquette sur ce visage qui enfonçait des portes ouvertes et ce fut la révélation quand intérieurement elle put enfin le nommer *Stone, troisième année*. Elle la regardait de son air froid presque mélancolique et fini par briser le silence, qui était en train de s’instaurer, d’une voix douce.
- Ce n’est pas une cravate de Serpentard
La seconde année avait compris le message implicite de son interlocutrice et si celle-ci avait prononcé ces mots c’était pour sûr à cause de cette fameuse cravate verte et argent. Si au premier point de vue c’était pas si aisé de faire la différence, quand on s’attardait dessus cela en devenait évident. C’est peut-être pour ça d’ailleurs que ses professeurs ne lui avait jamais rien dit vis-à-vis de ce vêtement. Elle chassa ces pensées puis ajouta d’un air toujours aussi calme.
- Autre chose Stone ?
Si en temps normal elle se serait contentée de l’ignorer, aujourd’hui la présence des autres ne la dérangeait pas plus que ça. Elle se laisserait voguer dans des interactions sociales, tout en lâchant prise. C’était plutôt rare mais de temps en temps elle se positionnait en tant que « spectatrice » du monde et attendait que celui-ci interagisse avec elle. Si cela se produisait, elle ne l’empêcherait pas. Ainsi toujours devant une des joueuses de l’équipe de Quidditch des verts, elle attendait sa réponse sans faire le moindre petit mouvement. Un petit courant d’air fit voleter ses cheveux lisse, laissant une touche de parfum se dissiper dans le couloir. Une odeur fleuris et raffinée dont Yuzu ne percevait plus les nuances, mais qui venait d’une fleur de son pays. La journée avait tout pour être agréable, mais il avait fallu poster cette lettre et ça la japonaise elle le voyait comme quelque chose de dérangeant. La réponse formulée à sa mère, refusant de passer Noel avec elle, l’a plongé dans un sentiment de culpabilité mélangé à de la colère, une tornade de sentiment qui s’entrechoquaient pour finalement être inhiber comme de vulgaire pensées parasite.
Code couleur : #469277
*Picasso 2017, Peeves 2017, Gryffondor et élève du mois de Janvier 2018*
Ma lumière divine vous aveuglera tous !
- Tu as...laissé ça par terre.
La seconde année ne réagissait pas, elle avait bien posée ses yeux sur les gants que la fille lui avait rapportée mais elle les détourna très vite pour revenir sur le visage de sa camarade. Ajoutant sa main droite à celle qui tenait le parapluie contre son corps, elle arborait à présent une posture d’attente. Elle attendait que sa camarade daigne bien accélérer le fond de sa pensée.
- Tu n'es pas chez Serpentard.
Décidément, son interlocutrice semblait être dans les constatations et Yuzu ne broncha pas d’un poil. Elle essayer cependant de mettre une étiquette sur ce visage qui enfonçait des portes ouvertes et ce fut la révélation quand intérieurement elle put enfin le nommer *Stone, troisième année*. Elle la regardait de son air froid presque mélancolique et fini par briser le silence, qui était en train de s’instaurer, d’une voix douce.
- Ce n’est pas une cravate de Serpentard
La seconde année avait compris le message implicite de son interlocutrice et si celle-ci avait prononcé ces mots c’était pour sûr à cause de cette fameuse cravate verte et argent. Si au premier point de vue c’était pas si aisé de faire la différence, quand on s’attardait dessus cela en devenait évident. C’est peut-être pour ça d’ailleurs que ses professeurs ne lui avait jamais rien dit vis-à-vis de ce vêtement. Elle chassa ces pensées puis ajouta d’un air toujours aussi calme.
- Autre chose Stone ?
Si en temps normal elle se serait contentée de l’ignorer, aujourd’hui la présence des autres ne la dérangeait pas plus que ça. Elle se laisserait voguer dans des interactions sociales, tout en lâchant prise. C’était plutôt rare mais de temps en temps elle se positionnait en tant que « spectatrice » du monde et attendait que celui-ci interagisse avec elle. Si cela se produisait, elle ne l’empêcherait pas. Ainsi toujours devant une des joueuses de l’équipe de Quidditch des verts, elle attendait sa réponse sans faire le moindre petit mouvement. Un petit courant d’air fit voleter ses cheveux lisse, laissant une touche de parfum se dissiper dans le couloir. Une odeur fleuris et raffinée dont Yuzu ne percevait plus les nuances, mais qui venait d’une fleur de son pays. La journée avait tout pour être agréable, mais il avait fallu poster cette lettre et ça la japonaise elle le voyait comme quelque chose de dérangeant. La réponse formulée à sa mère, refusant de passer Noel avec elle, l’a plongé dans un sentiment de culpabilité mélangé à de la colère, une tornade de sentiment qui s’entrechoquaient pour finalement être inhiber comme de vulgaire pensées parasite.
Code couleur : #469277
*Picasso 2017, Peeves 2017, Gryffondor et élève du mois de Janvier 2018*
Ma lumière divine vous aveuglera tous !
Une fiente peut en cacher une autre
*Cette fille est réellement étrange* pensait Wendy alors qu'elle attendait la réponse de son interlocutrice. Elle était trop calme.
- Ce n’est pas une cravate de Serpentard , finit par lâcher l'asiatique d'une voix douce.
Même sa voix était trop douce. Elle scruta à nouveau la cravate de l'inconnue et remarqua qu'effectivement il ne s'agissait pas d'une cravate de leur uniforme officiel affilié à chaque maison. Sa bouche s'entrouvrit légèrement pour laisser échapper un "oh" quasi inaudible. En plus l'inconnue sentait drôlement bon. Wendy resta immobile quelque seconde, se sentant stupide, sa main droit toujours serré autour des gants de cuir qu'elle tendait vers sa camarade qui n'avait à l'évidence aucune intention de s'en saisir.
- Autre chose Stone ?
Wendy reprit pied.
- Oui.
Elle coinça la paire de gants sous son coude gauche, attrapa sa baguette de sa main droite et ôta délicatement le mouchoir de soie bleu de son épaule. Essayant de se concentrer pour ne pas se ridiculiser devant l'autre fille, elle pointa le bout de sa baguette contre le carré de tissu et murmura Tergeo. Le mouchoir frissonna délicatement et retrouva aussitôt une propreté impeccable. Forte de cette réussite et ne souhaitant pas se contorsionner de façon grotesque pour tenter d'appliquer le même sort à son épaule et ses cheveux, elle rangea sa baguette et tendit le mouchoir à la brunette accompagné d'un sourire franc.
- Reprends au moins ça, il est beaucoup trop beau pour le donner à une inconnue.
*Mais elle connait mon nom*, se rappela la serpentarde. Cette pensée la mit aussitôt mal à l'aise. Sans doute connaissait-elle son nom parce qu'elle avait dirigé l'équipe des Crochets d'Argent durant un certain temps l'an passé, et en toute objectivité on ne peut pas dire que cela avait été une réussite. Les yeux en amandes rivés sur elle appartenaient certainement à une maison adversaire et, chanceuse comme elle l'était, il pouvait s'agir d'une joueuse ou d'une fan, auquel cas Wendy devait s'attendre à tout moment à encaisser un petit sourire en coin. Cette idée la mit aussitôt sur la défensive. Ses yeux noirs plongés dans ceux de son interlocutrice, elle ajouta d'une voix dégagée :
- En parlant d'inconnue, il me semble t'avoir déjà aperçue dans le parc.
C'était vrai. Du moins c'est ce qu'il lui semblait. Quelques jours plus tôt, irrésistiblement attirée par les premiers flocons qui avaient recouverts le parc de Poudlard, la verte s'était lancée dans une balade matinale, les écouteurs de son Mp3 enfoncés dans les oreilles. Elle avait assistée de loin à une scène hallucinante entre deux élèves. Bien que n'entendant pas un mot de la discussion, la verte avait vu un minuscule premier année tendre ce qui semblait être un petit cadeau à une fillette aux longs cheveux bruns. Alors que Wendy était partagée entre un sentiment de mignonnerie et d'exaspération, elle avait vu la fille retirer brusquement son manteau avant d'y mettre le feu et de le regarder brûler. Déconcertée mais profondément désireuse de ne pas se mêler des affaires des autres, elle avait repris sa balade en laissant ses pensés dériver vers les raisons pour laquelle la jeune sorcière avait agit ainsi. Il lui avait alors semblé que la fille était asiatique. L'image de la brunette jetant ses gants sur le sol sale de la volière lui revint instinctivement en mémoire et elle sût qu'il s'agissait de la même personne.
- ...Peut-être veux-tu que je les brûle pour toi ? se risqua-t-elle en pointant les gants d'un mouvement de tête alors qu'un demi-sourire remontait sa joue gauche. Sa curiosité, qu'elle réfreinait au maximum d'ordinaire commençait à la titiller de nouveau.
*TROISIEME ANNEE RPG* Poudlard 2040*
“- Is this real? Or has this been happening inside my head?
- Of course it’s happening inside your head, Harry, but why on earth should that mean that it is not real?”
- Ce n’est pas une cravate de Serpentard , finit par lâcher l'asiatique d'une voix douce.
Même sa voix était trop douce. Elle scruta à nouveau la cravate de l'inconnue et remarqua qu'effectivement il ne s'agissait pas d'une cravate de leur uniforme officiel affilié à chaque maison. Sa bouche s'entrouvrit légèrement pour laisser échapper un "oh" quasi inaudible. En plus l'inconnue sentait drôlement bon. Wendy resta immobile quelque seconde, se sentant stupide, sa main droit toujours serré autour des gants de cuir qu'elle tendait vers sa camarade qui n'avait à l'évidence aucune intention de s'en saisir.
- Autre chose Stone ?
Wendy reprit pied.
- Oui.
Elle coinça la paire de gants sous son coude gauche, attrapa sa baguette de sa main droite et ôta délicatement le mouchoir de soie bleu de son épaule. Essayant de se concentrer pour ne pas se ridiculiser devant l'autre fille, elle pointa le bout de sa baguette contre le carré de tissu et murmura Tergeo. Le mouchoir frissonna délicatement et retrouva aussitôt une propreté impeccable. Forte de cette réussite et ne souhaitant pas se contorsionner de façon grotesque pour tenter d'appliquer le même sort à son épaule et ses cheveux, elle rangea sa baguette et tendit le mouchoir à la brunette accompagné d'un sourire franc.
- Reprends au moins ça, il est beaucoup trop beau pour le donner à une inconnue.
*Mais elle connait mon nom*, se rappela la serpentarde. Cette pensée la mit aussitôt mal à l'aise. Sans doute connaissait-elle son nom parce qu'elle avait dirigé l'équipe des Crochets d'Argent durant un certain temps l'an passé, et en toute objectivité on ne peut pas dire que cela avait été une réussite. Les yeux en amandes rivés sur elle appartenaient certainement à une maison adversaire et, chanceuse comme elle l'était, il pouvait s'agir d'une joueuse ou d'une fan, auquel cas Wendy devait s'attendre à tout moment à encaisser un petit sourire en coin. Cette idée la mit aussitôt sur la défensive. Ses yeux noirs plongés dans ceux de son interlocutrice, elle ajouta d'une voix dégagée :
- En parlant d'inconnue, il me semble t'avoir déjà aperçue dans le parc.
C'était vrai. Du moins c'est ce qu'il lui semblait. Quelques jours plus tôt, irrésistiblement attirée par les premiers flocons qui avaient recouverts le parc de Poudlard, la verte s'était lancée dans une balade matinale, les écouteurs de son Mp3 enfoncés dans les oreilles. Elle avait assistée de loin à une scène hallucinante entre deux élèves. Bien que n'entendant pas un mot de la discussion, la verte avait vu un minuscule premier année tendre ce qui semblait être un petit cadeau à une fillette aux longs cheveux bruns. Alors que Wendy était partagée entre un sentiment de mignonnerie et d'exaspération, elle avait vu la fille retirer brusquement son manteau avant d'y mettre le feu et de le regarder brûler. Déconcertée mais profondément désireuse de ne pas se mêler des affaires des autres, elle avait repris sa balade en laissant ses pensés dériver vers les raisons pour laquelle la jeune sorcière avait agit ainsi. Il lui avait alors semblé que la fille était asiatique. L'image de la brunette jetant ses gants sur le sol sale de la volière lui revint instinctivement en mémoire et elle sût qu'il s'agissait de la même personne.
- ...Peut-être veux-tu que je les brûle pour toi ? se risqua-t-elle en pointant les gants d'un mouvement de tête alors qu'un demi-sourire remontait sa joue gauche. Sa curiosité, qu'elle réfreinait au maximum d'ordinaire commençait à la titiller de nouveau.
*TROISIEME ANNEE RPG* Poudlard 2040*
“- Is this real? Or has this been happening inside my head?
- Of course it’s happening inside your head, Harry, but why on earth should that mean that it is not real?”
Une fiente peut en cacher une autre
Yuzu ne pensait pas que Wendy dirait oui, elle s’attendait à ce qu’elle la laisse filer comme le ferrait le vent entre les main d’un enfant. Ainsi elle ne bougea pas d’un poil toujours aussi calme. Que pourrait bien ajouter la fille venant de Serpentard ? Elle plongea son regard émeraude dans celui de sa camarade qui ajouta alors.
- Reprends au moins ça, il est beaucoup trop beau pour le donner à une inconnue.
Yuzu laissa son regard filer vers le petit bout de soie, sa main suivit lentement quelques secondes plus tard afin d’attraper du bout de ses doigt le petit mouchoir. Elle l’analysa quelque instant pour vérifier si celui-ci était « contaminé » et fini par le ranger dans sa poche droite. Tout en replaçant sa main sur son parapluie elle ne pouvait s’empêcher de penser que la magie de Wendy était intéressante. La verte et argent avait réussi à nettoyer le mouchoir avec une certaine facilité et ça faisait plaisir à la petite asiatique. Son regard tombait peu à peu vers le sol se perdant dans des abysses de pensées, mais fut rattrapé par son interlocutrice qui ajouta à son attention.
- En parlant d'inconnue, il me semble t'avoir déjà aperçue dans le parc...Peut-être veux-tu que je les brûle pour toi ?
Si la petite asiatique ne fit pas plus attention que ça a la première phrase prononcée par Wendy elle fut comme transpercée par la seconde. Si elle faisait allusion à sa rencontre avec le Serdaigle qui s’était transformé en père noël, alors ça pouvait lui poser problème. Elle qui pensait être seule à ce moment-là ou du moins juste avec le garçon…à moins…avait -il parlé ? et d’oreille en oreille la nouvelle s’était répandu comme le ferait un virus ? Yuzu savait très bien que cette facette énervait tout le monde mais c’était plus fort qu’elle, elle détestait la saleté alors ça lui arrivait d’adopter un comportement qui n’est pas commun. Cela exaspéraient les gens que la fillette se débarrasse de truc onéreux ou pas de la sorte, mais ils ne savaient jamais que pour elle s’était insignifiant. Et puis d’un autre coté pour chaque manteau qu’elle brulait ou se débarrasser il fallait qu’elle en achète un autre, ce qui faisait au moins un heureux, jamais un vendeur n’avait exprimé son mécontentement à vrai dire.
La japonaise repensa à son coffre à la banque, si elle le voulait, elle pourrait vivre toute sa petite vie sans même avoir besoin de travailler. Non pas que cette idée lui déplaise, elle n’avait pas non plus envies de passer son temps à attendre la mort. Enfaite elle ne savait pas ce qu'elle voulait, que se soit sur le court comme le long terme. En y repensant ça la plongée de plus en plus dans un sentiment mélancolique. Regardant son ainée, elle brisa le silence qui s’installait peu à peu.
- Fait comme bon te semble, tu peux même les garder, les vendre ou bien même les donner. Elle s’interrompit un instant puis repris d’une voix calme. De toute façon bientôt ça n’aura plus d’importance…
Yuzu laissa un soupire filer entre ses lèvres puis replia son parapluie lentement. Elle se tourna puis commença à marcher à une allure d'escargot vers sa prochaine destination. Quelque chose chiffonnait toutefois la Gryffondor et il ne fallut pas longtemps pour que celle-ci se stop et demande à sa camarade.
- Pourquoi tu aimes le Quidditch ? pourquoi ce truc est aussi populaire ?
Yuzu laissa son haori voler avec légèreté dans un mouvement circulaire. Faisant face à nouveau à la jeune Stone, l’asiatique regardait la verte et argent comme quelqu’un attendant un miracle. Peut-être que Wendy aurait la réponse à cette question. Cependant le regard de la japonaise s’agrandit un instant, elle lâcha son parapluie puis de la main gauche saisi sa baguette magique tout en la pointant vers Wendy. "Petrificus Totalus" dit la seconde année d'un ton sûr. Le sortilège fendait l'air à grande vitesse, frôla la troisième année puis finalement toucha ce qui semblait être un chouette qui chuta sur le sol au pied de Wendy.
- Tu as laissé la porte ouverte Conclut la japonaise tout en rangeant sa baguette.
Code couleur : #469277
*Picasso 2017, Peeves 2017, Gryffondor et élève du mois de Janvier 2018*
Ma lumière divine vous aveuglera tous !
- Reprends au moins ça, il est beaucoup trop beau pour le donner à une inconnue.
Yuzu laissa son regard filer vers le petit bout de soie, sa main suivit lentement quelques secondes plus tard afin d’attraper du bout de ses doigt le petit mouchoir. Elle l’analysa quelque instant pour vérifier si celui-ci était « contaminé » et fini par le ranger dans sa poche droite. Tout en replaçant sa main sur son parapluie elle ne pouvait s’empêcher de penser que la magie de Wendy était intéressante. La verte et argent avait réussi à nettoyer le mouchoir avec une certaine facilité et ça faisait plaisir à la petite asiatique. Son regard tombait peu à peu vers le sol se perdant dans des abysses de pensées, mais fut rattrapé par son interlocutrice qui ajouta à son attention.
- En parlant d'inconnue, il me semble t'avoir déjà aperçue dans le parc...Peut-être veux-tu que je les brûle pour toi ?
Si la petite asiatique ne fit pas plus attention que ça a la première phrase prononcée par Wendy elle fut comme transpercée par la seconde. Si elle faisait allusion à sa rencontre avec le Serdaigle qui s’était transformé en père noël, alors ça pouvait lui poser problème. Elle qui pensait être seule à ce moment-là ou du moins juste avec le garçon…à moins…avait -il parlé ? et d’oreille en oreille la nouvelle s’était répandu comme le ferait un virus ? Yuzu savait très bien que cette facette énervait tout le monde mais c’était plus fort qu’elle, elle détestait la saleté alors ça lui arrivait d’adopter un comportement qui n’est pas commun. Cela exaspéraient les gens que la fillette se débarrasse de truc onéreux ou pas de la sorte, mais ils ne savaient jamais que pour elle s’était insignifiant. Et puis d’un autre coté pour chaque manteau qu’elle brulait ou se débarrasser il fallait qu’elle en achète un autre, ce qui faisait au moins un heureux, jamais un vendeur n’avait exprimé son mécontentement à vrai dire.
La japonaise repensa à son coffre à la banque, si elle le voulait, elle pourrait vivre toute sa petite vie sans même avoir besoin de travailler. Non pas que cette idée lui déplaise, elle n’avait pas non plus envies de passer son temps à attendre la mort. Enfaite elle ne savait pas ce qu'elle voulait, que se soit sur le court comme le long terme. En y repensant ça la plongée de plus en plus dans un sentiment mélancolique. Regardant son ainée, elle brisa le silence qui s’installait peu à peu.
- Fait comme bon te semble, tu peux même les garder, les vendre ou bien même les donner. Elle s’interrompit un instant puis repris d’une voix calme. De toute façon bientôt ça n’aura plus d’importance…
Yuzu laissa un soupire filer entre ses lèvres puis replia son parapluie lentement. Elle se tourna puis commença à marcher à une allure d'escargot vers sa prochaine destination. Quelque chose chiffonnait toutefois la Gryffondor et il ne fallut pas longtemps pour que celle-ci se stop et demande à sa camarade.
- Pourquoi tu aimes le Quidditch ? pourquoi ce truc est aussi populaire ?
Yuzu laissa son haori voler avec légèreté dans un mouvement circulaire. Faisant face à nouveau à la jeune Stone, l’asiatique regardait la verte et argent comme quelqu’un attendant un miracle. Peut-être que Wendy aurait la réponse à cette question. Cependant le regard de la japonaise s’agrandit un instant, elle lâcha son parapluie puis de la main gauche saisi sa baguette magique tout en la pointant vers Wendy. "Petrificus Totalus" dit la seconde année d'un ton sûr. Le sortilège fendait l'air à grande vitesse, frôla la troisième année puis finalement toucha ce qui semblait être un chouette qui chuta sur le sol au pied de Wendy.
- Tu as laissé la porte ouverte Conclut la japonaise tout en rangeant sa baguette.
Code couleur : #469277
*Picasso 2017, Peeves 2017, Gryffondor et élève du mois de Janvier 2018*
Ma lumière divine vous aveuglera tous !
Une fiente peut en cacher une autre
Wendy savait que sa pique était risquée. Après tout elle ne connaissait pas cette fille, et elle n'était pas sûre de savoir quoi faire si celle-ci décidait soudainement de mettre le feu à son manteau. Mais l'asiatique finit par répondre.
- Fait comme bon te semble, tu peux même les garder, les vendre ou bien même les donner... De toute façon bientôt ça n’aura plus d’importance…
Sur ce, la petite brune rangea son parapluie et tourna le dos à la verte pour reprendre sa marche d'un pas lent. Wendy tiqua sur les derniers mots prononcés par la deuxième année mais n'eût pas l'audace de demander pourquoi ça n'aurait bientôt plus d'importance. Un bref instant elle avait trouvé l'asiatique inoffensive, presque fragile. Wendy trouvait qu'elle avait un air vachement nostalgique pour quelqu'un d'aussi jeune. Un peu déçue de cette fin d'échange subite, la troisième année s'apprêtait à ranger sa nouvelle paire de gants dans sa poche lorsque la voix doucereuse se fit entendre de nouveau :
- Pourquoi tu aimes le Quidditch ? Pourquoi ce truc est aussi populaire ?
Relevant la tête, Wendy lâcha un sourire. C'était une question qu'elle ne s'était jamais posée. A partir du moment où elle avait découvert le Quidditch, à la minute même où elle avait apprit l'existence d'un tel sport, elle avait voulu essayer. Faire partie de ce monde, parler balai et équipement, mais surtout, surtout : voler. Qui n'a pas rêvé de voler ? C'est ce qu'elle s'apprêtait à répondre à sa camarade lorsque celle-ci elle lâcha son parapluie sans prévenir, saisit sa baguette magique et la pointa droit sur elle.
"Petrificus Totalus".
Complètement prise de cours par ce revers de situation, Wendy avait seulement eut le réflexe d'étouffer un cri et de lever ses bras devant son visage en guise de bouclier.
POUF
Wendy pouvait encore bouger ses yeux. Et ses bras. Le sort ne l'avait pas touché. En fait elle n'avait même pas été la cible. Le bruit sourd qui avait retenu son attention était en réalité une chouette coupée en plein élan par le sort de stupéfixion de l'asiatique alors qu'elle tentait une échappée furtive de la volière. Les yeux de la verte firent un aller-retour de la chouette clouée au sol à la responsable. Sans doute devait-elle afficher un air idiot car celle-ci se justifia :
- Tu as laissé la porte ouverte, expliqua-t-elle de son ton calme que Wendy considérait à présent comme son ton habituel.
- Wow, c'est ce qu'on appelle être rapide. Tu ferais une bonne attrapeuse... J'imagine que c'est pour ça que tout le monde aime le Quidditch, pour faire comme elle, voler.
Elle jeta un coup d'oeil furtif à l'oiseau figé dont les yeux globuleux semblaient lancer des appels à l'aide avant de rajouter :
- ... ou s'échapper.
Elle soupira et se pencha vers la chouette afin de la prendre dans ses bras.
- Je vais épargner le bûcher au reste de tes vêtements et ramener cette demoiselle chez elle, dit-elle en indiquant la volière d'un coup de tête. Sinon pour le Quidditch, je peux pas parler pour les autres, mais j'crois que ce qui me plaît le plus c'est la prise de risque, j'suis fan des sensations fortes, précisa-t-elle dans un sourire. Elle réfléchit un instant avant d'ajouter :
- Mais l'esprit d'équipe, c'était pas trop mon truc. Si tu connais un sport du genre mais en solo j'suis preneuse... Wendy cherchait son prénom mais réalisa qu'elle ne le connaissait toujours pas.
- Au fait ton nom c'est ...? dit-elle en calant comme elle pouvait la chouette paralysée dans le creux de son coude gauche.
*TROISIEME ANNEE RPG* Poudlard 2040*
“- Is this real? Or has this been happening inside my head?
- Of course it’s happening inside your head, Harry, but why on earth should that mean that it is not real?”
- Fait comme bon te semble, tu peux même les garder, les vendre ou bien même les donner... De toute façon bientôt ça n’aura plus d’importance…
Sur ce, la petite brune rangea son parapluie et tourna le dos à la verte pour reprendre sa marche d'un pas lent. Wendy tiqua sur les derniers mots prononcés par la deuxième année mais n'eût pas l'audace de demander pourquoi ça n'aurait bientôt plus d'importance. Un bref instant elle avait trouvé l'asiatique inoffensive, presque fragile. Wendy trouvait qu'elle avait un air vachement nostalgique pour quelqu'un d'aussi jeune. Un peu déçue de cette fin d'échange subite, la troisième année s'apprêtait à ranger sa nouvelle paire de gants dans sa poche lorsque la voix doucereuse se fit entendre de nouveau :
- Pourquoi tu aimes le Quidditch ? Pourquoi ce truc est aussi populaire ?
Relevant la tête, Wendy lâcha un sourire. C'était une question qu'elle ne s'était jamais posée. A partir du moment où elle avait découvert le Quidditch, à la minute même où elle avait apprit l'existence d'un tel sport, elle avait voulu essayer. Faire partie de ce monde, parler balai et équipement, mais surtout, surtout : voler. Qui n'a pas rêvé de voler ? C'est ce qu'elle s'apprêtait à répondre à sa camarade lorsque celle-ci elle lâcha son parapluie sans prévenir, saisit sa baguette magique et la pointa droit sur elle.
"Petrificus Totalus".
Complètement prise de cours par ce revers de situation, Wendy avait seulement eut le réflexe d'étouffer un cri et de lever ses bras devant son visage en guise de bouclier.
POUF
Wendy pouvait encore bouger ses yeux. Et ses bras. Le sort ne l'avait pas touché. En fait elle n'avait même pas été la cible. Le bruit sourd qui avait retenu son attention était en réalité une chouette coupée en plein élan par le sort de stupéfixion de l'asiatique alors qu'elle tentait une échappée furtive de la volière. Les yeux de la verte firent un aller-retour de la chouette clouée au sol à la responsable. Sans doute devait-elle afficher un air idiot car celle-ci se justifia :
- Tu as laissé la porte ouverte, expliqua-t-elle de son ton calme que Wendy considérait à présent comme son ton habituel.
- Wow, c'est ce qu'on appelle être rapide. Tu ferais une bonne attrapeuse... J'imagine que c'est pour ça que tout le monde aime le Quidditch, pour faire comme elle, voler.
Elle jeta un coup d'oeil furtif à l'oiseau figé dont les yeux globuleux semblaient lancer des appels à l'aide avant de rajouter :
- ... ou s'échapper.
Elle soupira et se pencha vers la chouette afin de la prendre dans ses bras.
- Je vais épargner le bûcher au reste de tes vêtements et ramener cette demoiselle chez elle, dit-elle en indiquant la volière d'un coup de tête. Sinon pour le Quidditch, je peux pas parler pour les autres, mais j'crois que ce qui me plaît le plus c'est la prise de risque, j'suis fan des sensations fortes, précisa-t-elle dans un sourire. Elle réfléchit un instant avant d'ajouter :
- Mais l'esprit d'équipe, c'était pas trop mon truc. Si tu connais un sport du genre mais en solo j'suis preneuse... Wendy cherchait son prénom mais réalisa qu'elle ne le connaissait toujours pas.
- Au fait ton nom c'est ...? dit-elle en calant comme elle pouvait la chouette paralysée dans le creux de son coude gauche.
*TROISIEME ANNEE RPG* Poudlard 2040*
“- Is this real? Or has this been happening inside my head?
- Of course it’s happening inside your head, Harry, but why on earth should that mean that it is not real?”
Une fiente peut en cacher une autre
Yuzu rangeait sa baguette et observait la scène. Elle resta de marbre face au compliment de sa camarade mais prit le temps toutefois de lui répondre que ça ne l’intéressait pas. Cependant Stone lui avait donnée une réponse concernant leur passion pour le Quidditch viendrait juste du désir de l’être humain a se donner des ailes par pure jalousie envers les oiseaux. "S’échapper" ce mot résonna en Yuzu comme le ferait un hurlement en montagne, en y réfléchissant la petite japonaise avait cela, cacher des balais pour s’échapper de Poudlard. Bien que celle ci était peu a peu en train d’abandonner cette idée jugeant que si quelqu'un l'attrapait alors cette fois ci elle serait bel et bien renvoyée.
Aussi c'est a la suite d'un soupir que Stone peaufina sa réponse. Ainsi la prise de risque jouait un rôle déterminant dans la valence émotionnel que ce sport pouvait inspirer a certain. L'asiatique réfléchie quelque instants puis fini par se dire que c'était stupide. Si il y avait bien quelque chose de particulier qui pouvait caractériser Yuzu c'était bien que mis a part les comportement agressif qu'elle arrivait à jauger, tout le reste n'était pour elle qu'une épaisse brume obstruant la compréhension des autres. Diable pourquoi la prise de risque dans le Quidditch ? Yuzu reprit une longue inspiration avant de souffler.
- Mais l'esprit d'équipe, c'était pas trop mon truc. Si tu connais un sport du genre mais en solo j'suis preneuse...
Elle ne connaissait rien de tel. enfin rien ne pouvant la satisfaire. Si certain lui auraient répondu de faire des Art Martiaux ce n'était clairement pas le cas de Yuzu qui pour elle avait gardée la bonne définition du terme. Les autres pratiquant cela comme un sport perdait l'essence même du pourquoi cela avait été créé pour finalement se taper dessus en comptant des points. Cela dégoutait un peu Yuzu de voir que cela occupait aujourd'hui une place comme celle-ci. Elle se confortait parfois en se disant que tout ces pratiquants n'atteindraient probablement jamais son niveau. Elle haussa les épaules et se remise en route. Elle rentrerai probablement en salle commune, sauf si Wendy l’arrête a nouveau pour lui demander quelque chose.
- Au fait ton nom c'est ...?
La japonaise esquissa un léger sourire avant de reprendre un visage inexpressif puis se retourna a nouveau vers la Serpentard. Elle ajouta calmement et d'une voix douce, ce fut presque un soupir.
- ... Ame
Elle avait mis du temps avant de répondre, si dans un premier temps, mentir lui avait traversée l'esprit, elle avait jugeait qu'elle pouvait après tout lui donner son vrai nom. L'asiatique fit voler une dernière fois ses cheveux avant de reprendre sa route d'un pas lent. *intéressant* fut la dernière pensée de l'oriental.
Code couleur : #469277
*Picasso 2017, Peeves 2017, Gryffondor et élève du mois de Janvier 2018*
Ma lumière divine vous aveuglera tous !
Aussi c'est a la suite d'un soupir que Stone peaufina sa réponse. Ainsi la prise de risque jouait un rôle déterminant dans la valence émotionnel que ce sport pouvait inspirer a certain. L'asiatique réfléchie quelque instants puis fini par se dire que c'était stupide. Si il y avait bien quelque chose de particulier qui pouvait caractériser Yuzu c'était bien que mis a part les comportement agressif qu'elle arrivait à jauger, tout le reste n'était pour elle qu'une épaisse brume obstruant la compréhension des autres. Diable pourquoi la prise de risque dans le Quidditch ? Yuzu reprit une longue inspiration avant de souffler.
- Mais l'esprit d'équipe, c'était pas trop mon truc. Si tu connais un sport du genre mais en solo j'suis preneuse...
Elle ne connaissait rien de tel. enfin rien ne pouvant la satisfaire. Si certain lui auraient répondu de faire des Art Martiaux ce n'était clairement pas le cas de Yuzu qui pour elle avait gardée la bonne définition du terme. Les autres pratiquant cela comme un sport perdait l'essence même du pourquoi cela avait été créé pour finalement se taper dessus en comptant des points. Cela dégoutait un peu Yuzu de voir que cela occupait aujourd'hui une place comme celle-ci. Elle se confortait parfois en se disant que tout ces pratiquants n'atteindraient probablement jamais son niveau. Elle haussa les épaules et se remise en route. Elle rentrerai probablement en salle commune, sauf si Wendy l’arrête a nouveau pour lui demander quelque chose.
- Au fait ton nom c'est ...?
La japonaise esquissa un léger sourire avant de reprendre un visage inexpressif puis se retourna a nouveau vers la Serpentard. Elle ajouta calmement et d'une voix douce, ce fut presque un soupir.
- ... Ame
Elle avait mis du temps avant de répondre, si dans un premier temps, mentir lui avait traversée l'esprit, elle avait jugeait qu'elle pouvait après tout lui donner son vrai nom. L'asiatique fit voler une dernière fois ses cheveux avant de reprendre sa route d'un pas lent. *intéressant* fut la dernière pensée de l'oriental.
Code couleur : #469277
*Picasso 2017, Peeves 2017, Gryffondor et élève du mois de Janvier 2018*
Ma lumière divine vous aveuglera tous !
Une fiente peut en cacher une autre
Ame. C'était bien moins niais que Wendy. Elle détestait son prénom.
Wendy regarda la fillette tracer son chemin et pendant quelques instants elle la suivi du regard, immobile. Sans pouvoir se l'expliquer, elle aurait voulu qu'elle se retourne. Peut-être parce qu'elle sentait vraiment bon. La verte ramena inconsciemment la paire de gants à son nez, paire qui, quelques instants auparavant avait appartenu à Ame et huma l'effluve florale qui s'en échappait. Le parfum se mêlait à la senteur si particulière du cuir. Elle arrêta son mouvement d'un geste brut. *Mais qu'est-ce que tu fous ?!* Un léger agacement envahissait Wendy alors qu'elle ramenait le hiboux à l'intérieur de la volière. "Finite" murmura-t-elle en pointant sa baguette sur l'animal parfaitement pétrifié avant de quitter l'endroit insalubre en toute hâte de peur qu'un autre oiseau ne tente une escapade.
Sur le chemin qui la ramenait à sa salle commune, la troisième année ne pouvait s'empêcher de penser à sa rencontre. Un curieux mélange de sentiments s'entrechoquait dans la tête de la verte. Elle avait trouvé son attitude carrément ridicule, avec son obsession bizarre pour la saleté... n'empêche qu'elle avait bien envie de la recroiser. Sans doute parce qu'elle dégageait quelque chose de puissant. Wendy ne pouvait pas se l'expliquer mais au fond elle trouvait que la magie de l'asiatique émanait d'elle. Comme le parfum. Elle était sûre que la fillette avait grandi dans une famille de sorciers. Ce qui lui donnait encore plus envie de la recroiser. C'était sans doute la fille la plus étrange sur qui elle était tombée jusque là. Et ça forcément, ça l'intéressait.
Alors qu'elle passait devant les portes de la Grande salle, son esprit se remit à vagabonder et elle pensa à Jackie. Son estomac se noua à l'idée que son amie de toujours puisse recevoir sa lettre. Ou ne jamais la recevoir. A vrai dire elle ignorait qu'est-ce qui serait le pire.
*TROISIEME ANNEE RPG* Poudlard 2040*
“- Is this real? Or has this been happening inside my head?
- Of course it’s happening inside your head, Harry, but why on earth should that mean that it is not real?”
Wendy regarda la fillette tracer son chemin et pendant quelques instants elle la suivi du regard, immobile. Sans pouvoir se l'expliquer, elle aurait voulu qu'elle se retourne. Peut-être parce qu'elle sentait vraiment bon. La verte ramena inconsciemment la paire de gants à son nez, paire qui, quelques instants auparavant avait appartenu à Ame et huma l'effluve florale qui s'en échappait. Le parfum se mêlait à la senteur si particulière du cuir. Elle arrêta son mouvement d'un geste brut. *Mais qu'est-ce que tu fous ?!* Un léger agacement envahissait Wendy alors qu'elle ramenait le hiboux à l'intérieur de la volière. "Finite" murmura-t-elle en pointant sa baguette sur l'animal parfaitement pétrifié avant de quitter l'endroit insalubre en toute hâte de peur qu'un autre oiseau ne tente une escapade.
Sur le chemin qui la ramenait à sa salle commune, la troisième année ne pouvait s'empêcher de penser à sa rencontre. Un curieux mélange de sentiments s'entrechoquait dans la tête de la verte. Elle avait trouvé son attitude carrément ridicule, avec son obsession bizarre pour la saleté... n'empêche qu'elle avait bien envie de la recroiser. Sans doute parce qu'elle dégageait quelque chose de puissant. Wendy ne pouvait pas se l'expliquer mais au fond elle trouvait que la magie de l'asiatique émanait d'elle. Comme le parfum. Elle était sûre que la fillette avait grandi dans une famille de sorciers. Ce qui lui donnait encore plus envie de la recroiser. C'était sans doute la fille la plus étrange sur qui elle était tombée jusque là. Et ça forcément, ça l'intéressait.
Alors qu'elle passait devant les portes de la Grande salle, son esprit se remit à vagabonder et elle pensa à Jackie. Son estomac se noua à l'idée que son amie de toujours puisse recevoir sa lettre. Ou ne jamais la recevoir. A vrai dire elle ignorait qu'est-ce qui serait le pire.
*TROISIEME ANNEE RPG* Poudlard 2040*
“- Is this real? Or has this been happening inside my head?
- Of course it’s happening inside your head, Harry, but why on earth should that mean that it is not real?”
Une fiente peut en cacher une autre
Yuzu vagabondait dans les couloirs, à la recherche de son ami Charlie. C'était un de ces fameux jour ou elle se sentait mal et sans se l'expliquer seule la présence de cette ami l'apaisait. Elle devait absolument la retrouver. Ainsi elle se dirigea vers les salles où sa camarade avait l'habitude de trainer mais rien de concluant. Finalement l'heure du déjeuné approchait à grand pas et la japonaise n’eut d'autre choix que d'écouter son corps et de se diriger dans la grande salle pour y manger.
Elle arborer toujours cet air neutre et froid, ainsi qu'un pas lent. Plongée dans ses pensées elle chercha une place libre et relativement espacée. Son regard scannait les tables comme si elle avait l’espoir de croiser celle qu'elle voulait voir. Visiblement celle-ci n'était pas là. Yuzu prit une respiration avant de souffler puis se dirigea à une table qui répondait à ses critères. Ainsi elle prit place chez les serpentards, en bout de table ou elle avait suffisamment d'espace avec les autres pour ne pas être embêtée. Elle sortie une petite boite en bois contenant des baguettes puis se mis à manger doucement. Complétement déconnectée du monde réel, elle s'efforçait d'ignorer les moqueries ou tout ce qui pouvait l'importuner.
Seulement après quelque minutes, Yuzu fixa quelque chose, happée par quelque chose qu'elle ne pouvait définir elle se dissocia complétement. Ses baguettes était en l'air et tenait un bout de poulet tandis que la seconde année semblait figée sans la moindre expression mis a part son regard perdu dans le néant orienté dans quelque chose que seule elle semblait percevoir.
Code couleur : #469277
*Picasso 2017, Peeves 2017, Gryffondor et élève du mois de Janvier 2018*
Ma lumière divine vous aveuglera tous !
Elle arborer toujours cet air neutre et froid, ainsi qu'un pas lent. Plongée dans ses pensées elle chercha une place libre et relativement espacée. Son regard scannait les tables comme si elle avait l’espoir de croiser celle qu'elle voulait voir. Visiblement celle-ci n'était pas là. Yuzu prit une respiration avant de souffler puis se dirigea à une table qui répondait à ses critères. Ainsi elle prit place chez les serpentards, en bout de table ou elle avait suffisamment d'espace avec les autres pour ne pas être embêtée. Elle sortie une petite boite en bois contenant des baguettes puis se mis à manger doucement. Complétement déconnectée du monde réel, elle s'efforçait d'ignorer les moqueries ou tout ce qui pouvait l'importuner.
Seulement après quelque minutes, Yuzu fixa quelque chose, happée par quelque chose qu'elle ne pouvait définir elle se dissocia complétement. Ses baguettes était en l'air et tenait un bout de poulet tandis que la seconde année semblait figée sans la moindre expression mis a part son regard perdu dans le néant orienté dans quelque chose que seule elle semblait percevoir.
Code couleur : #469277
*Picasso 2017, Peeves 2017, Gryffondor et élève du mois de Janvier 2018*
Ma lumière divine vous aveuglera tous !