Comme toutes les semaines, Elise passait à la volière pour lire le courrier qu’elle recevait de ses parents et de son amie française, Jade, connue pendant les vacances en France, une Moldue. Leur était qu’elles avaient toutes les deux la même passion : le violon. Mais la rouquine ne devait pas y penser, cela lui ferait encore venir les larmes aux yeux...Elle se concentra sur sa marche et atteint enfin son but. Cette semaine, elle n’aurait qu’une lettre, car Jade l’avait prévenue que son hibou était malade, et qu’une traversée aussi longue -de France jusqu’à Poudlard- serait trop fatigante pour lui, et ses parents Moldus ne l’aideraient pas pour cela.
Quand elle eu trouvé le bon hibou, elle détacha délicatement la lettre de ses serres et entreprit de l’ouvrir. A chaque fois, c’était la même chose : elle mettait le plus de temps possible à l’ouvrir, pour pouvoir essayer d’imaginer ce qu’il y avait écrit dedans. Cette fois, peut être diront-ils que son frère a encore fait une bêtise ? Ou bien sont-ils allés voir Grand-Ma ? Mais aujourd’hui, elle avait tout faux, car après les questions habituelles sur la vie au château, une nouvelle totalement différente de celle imaginée était écrite.

Chère Elise,
Comment vas-tu ? Les cours se passent bien ? Tu as toujours autant d’amies ? Et tes notes ?
Chez nous tout se passe très bien, Jack ne fait plus autant de bêtises qu’avant, il devient grand ! Et il a reçu sa lettre de Poudlard ! Si tu savais comme il est content…
Aujourd’hui encore, ce n’est que moi qui t’écris, car, comme les autres semaines, Papa a trop de travail. Mais ne t’inquiète pas, ce sera bientôt fini…Cependant, j’ai une nouvelle à t’annoncer : nous allons devoir déménager à Paris. Ton père a été nommé là-bas, et tu sais très bien qu’il ne peut pas refuser ce pose. Jack va rester habiter chez Grand-Ma cette année, et il te rejoindra l’an prochain à Poudlard. Malheureusement, comme tu l’auras compris, tu devras rester là-bas pendant les vacances. Ton père a essayé de repousser le plus possible ce déménagement, mais maintenant on ne peut plus. Nous sommes vraiment désolés.
Je t’embrasse très fort, ainsi que Jack et Papa,

Ta Maman chérie.

Quoi ? Mais comment pouvaient-ils lui faire cela ? Déménager en France ! Dans la même ville que Jade, oui, mais elle ne verra ses parents que pendant l’été ! Et elle devrait rester ici, toute seule, pendant les vacances ! Ils étaient vraiment désolés ? N’importe quoi, ils s’en fichaient ! Ils voulaient seulement un bon travail ! Être avec leur fille, cela leur était égal…
Elise s’appuya contre un mur, se laissa glisser lentement, et, une fois à genoux, enfoui sa tête dans ses mains. Elle essaya de se calmer, mais les larmes coulaient toutes seules, on ne pouvait plus les arrêter….Elise se sentait trahie, seule….

Hortense relut une dernière fois sa lettre tandis qu'elle se dirigeait vers la volière. Elle était sur le point d'envoyer une lettre à ses parents concernant les prochaines vacances. La jeune fille n'allait pas rentrée chez elle car ses parents allait surement partir en voyage pour rentrer trois mois après, mais Hortense n'y prêtait pas attention. Elle ne leur en voulait pas et rester à Poudlard ne l'a dérangeait pas, au contraire. Elle voulait même entreprendre de dessiner une carte de l'école et se promit d'en parler à une de ses amie plus tard. Elle leur répondait donc qu'il n'y avait pas de problème et qu'elle resterai sage.
Alors qu'elle était arrivée au sommet et qu'elle cherchait à présent un hiboux qui lui semblait pas trop fatiguée pour voler jusqu'à son domicile, elle aperçut une jeune fille assise par terre en train de sangloter. 
Ses mains cachait son visage et tout ce que Hortense pouvait voir était que la jeune rousse semblait en grande détresse. Elle pris le premier hiboux à sa droite, y accrocha sa lettre et lui murmura un léger "Merci".
Ensuite elle se dirigea à petit pas léger vers la fille et s'accroupit en face d'elle. Hortense ne savait pas si elle était vraiment la bonne personne pour consoler les gens, mais elle ne pouvait pas non plus la laisser là et partir.
"Excuse moi ? Qu'est-ce qui t'arrive ? Pourquoi pleures-tu ?" demanda-t-elle d'une voix calme et douce en espérant qu'elle ne soit pas trop indiscrète.

Elise était toujours en train de pleurer quand elle entendit des bruits de pas. Mais elle s'en fichait, et puis si quelqu'un lui demandait de l'aide, elle refuserait, elle ne voulait voir personne, elle détestait la terre entière, et surtout ses parents: ils l'avaient trahie ! Ils l'avaient abandonnée ! De toute façon, cela lui était égal: elle ne voulait plus jamais les voir ! Et puis son frère, le pauvre...certes, Grand-Ma est très gentille, mais il va être triste sans ses parents, peut être même encore plus qu'Elise, et il est petit !
Les pas s'éloignèrent, se turent pendant un instant, puis s'approchèrent. Enfin, une voix:

"Excuse moi ? Qu'est-ce qui t'arrive ? Pourquoi pleures-tu ?"

Qui était-elle pour lui demander cela ? Elle ne la connaissait même pas ! Et puis, elle ne voulait en aucun cas faire de la peine à quelqu'un, et, au ton de la voix de l'inconnue, elle en faisait. Elle leva la tête, regarda la fille, planta ses yeux dans les siens et lui dit froidement:

"Pars. Je veux être seule."

Elle aurait pu crier, mais elle s'était contrôlée. La fillette allait sûrement être vexée, et elle allait partir. Mais Elise voulait être consolée, ou au moins qu'on lui change les idées. Bien qu'elle n'ai pas exactement dit cela à la brune, elle le pensait. Sans dire un mot, elle lui tendit la lettre, et attendit qu'elle la lise, regardant, les yeux pleins de tristesse, le paysage blanc de ce matin de décembre par l'une des fenêtres.

"Pars. Je veux être seule."
Hortense se redressa légèrement. Elle voulait juste aider mais apparemment la fille ne voulait pas de son aide. Elle s'apprêtait à partir, lorsque la fille lui tendit une lettre.
Hortense n'hésita pas un instant, elle s'en saisit et commença à la lire avant que la jeune rousse ne change d'avis encore une fois.

Elle lut la lettre en silence deux fois, puis s'assit en tailleur à côté "d'Elise", si elle en croyait le nom noté sur la lettre.
"Je comprends Elise, tu sais il y a plus d'élèves que tu ne le crois qui reste ici pendant les vacances, et ce n'est pas si terrible. Je vais rester aussi et franchement je préfère ça. Il y aura plein de choses à faire, d'endroit à explorer, tu verra tu ne tu ne t'ennuieras pas tant que ça !"
Elle posa sa main sur son épaule quelques instants puis la retira, un peu gêné. Décidément, la gryffone n'était pas la plus douée pour consoler les gens, mais elle faisait de son mieux.

Elle détourna la tête vers les hiboux et se demanda comment elle réagirait si ses parents décidait de déménager sans elle. Elle serait sûrement un peu vexé, elle aussi.
*Mais ce n'est pas la mort non plus, rester à Poudlard, ce n'est pas si mal*
Elle se leva doucement et tendit sa main à Elise pour l'aider à se relever :
"Je m'appelle Hortense !" dit-elle avec un sourire en coin
Hortense espérait que ses minces arguments convainque sa camarade à, au moins, arrêter de pleurer.

La fille sursauta légèrement face au ton peu amical d'Elise, mais lu de bon cœur la lettre que celle-ci lui tendit. Après un petit moment de silence, lorsqu'elle lisait la lettre, la deuxième année se demanda sa réaction face à ses parents la prochaine fois qu'elle les verrai. Que ferait-elle ? Se jetterai-t-elle dans leurs bras, les suppliant de rester avec elle ? Ou bien les dévisagerai, froidement, les traitant comme des étrangers ? La dernière solution était pire : peut être se fâcherai-t-elle, criant, grondant ses parents ? dans tous les cas, elle n'avait pas envie de les voir.
Ensuite,  lorsque la lecture de la lettre fut finie, la Gryffondor s'assit à son tour par terre, et essaya de consoler la Poufsouffle, le visage mouillé, mais qui ne pleurait plus.

"Je comprends Elise, tu sais il y a plus d'élèves que tu ne le crois qui reste ici pendant les vacances, et ce n'est pas si terrible. Je vais rester aussi et franchement je préfère ça. Il y aura plein de choses à faire, d'endroit à explorer, tu verra tu ne tu ne t'ennuieras pas tant que ça ! Mais ce n'est pas la mort non plus, rester à Poudlard, ce n'est pas si mal."

Elle aussi restait ? Oui, mais elle était habituée, alors qu'Elise avait passé tous ces Noël en famille, réunis, avec ceux qu'elle aimait. Alors pourquoi ses parents voulaient-ils changer ? Ils n'étaient pas contents ainsi ? Mais non, elle devait voir le bon côté des choses ! Il fallait qu'elle oublie cela, au moins pour un moment ! Car elle savait que cela referait surface, qu'à la prochaine lettre elle serait obligée d'affronter la vérité, mais maintenant, autant profiter du moment présent ! La brune se présenta, avec un petit sourire:

"Je m'appelle Hortense !"

Elise se dit qu'elle venait de se faire une amie, au moins, une connaissance. Hortense savait déjà son prénom ! Mais oui, elle l'avait lu dans la lettre ! La Poufsouffle lui répondit, un sourire au lèvres:

"Moi, c'est Elise, tu le sais déjà ! Ça te dirai de  faire des vacances en avance ? Enfin, explorer une partie du château...moi, j'oublie la lettre, et toi tu t'amuses !"

"Moi, c'est Elise, tu le sais déjà ! Ça te dirai de  faire des vacances en avance ? Enfin, explorer une partie du château...moi, j'oublie la lettre, et toi tu t'amuses !"

Les visage d'Hortense se fendit d'un large sourire. Elle était ravie que Elise est cessé de pleurer et soit maintenant assez enthousiaste à l'idée qu'elles aillent toute les deux explorer.
- Bien sûr ! Tu verras tu t'amusera aussi, j'en suis sûr!
Puis elle marqua une courte pose pour réfléchir avant de reprendre :
"Quand penses-tu que nous devrions y aller ? Rater les derniers cours avant les vacances n'est pas une bonne idée je pense. On raterai tous les devoirs important... Il ne reste que la nuit non ?" proposa-t-elle 
Hortense n'était pas d'un naturel provocateur ou irresponsable, mais lorsqu'elle avait une idée en tête, elle ne pouvait plus penser à autre chose.
"Vu ta robe, tu est à Poufsouffle n'est-ce pas ? Je suis chez Gryffondor, donc nos horaires de cours ne sont pas les mêmes et ça m'étonnerait que l'ont arrive à caser ça entre deux cours. Et devrions-nous aller en premier ? Avec qui ? Donc qu'en dit-tu ?"
Hortense était remontée à bloc et elle espérait que son excitation soit contagieuse. Elle posait trop de questions à la fois et elle le savait mais ne s'en souciait guère. 

La Gryffonne devint, lorsqu'Elise se présenta, joyeux. L'idée d'explorer le château, les petits coins sombres, les portes fermées et cela avec une "amie" - on ne pouvait pas dire qu'elles l'étaient déjà, mais Elise comptait bien qu'elles le deviennent- réjouissait déjà les deux filles. La petite brune prit la parole :

"Bien sûr ! Tu verras tu t'amusera aussi, j'en suis sûr!"

C'était ce qu'elle espérait faire ! Elle n'allait tout de même pas rester moisir dans sa salle commune, toute seule, à attendre la fin des vacances ! Non, au contraire, elle comptait s'amuser, pour prouver à ses parents qu'elle pouvait très bien être heureuse sans eux - c'était pour elle une sorte de vengeance. Sa camarade recommença à parler, ne pouvant plus s'arrêter.

"Quand penses-tu que nous devrions y aller ? Rater les derniers cours avant les vacances n'est pas une bonne idée je pense. On raterai tous les devoirs important... Il ne reste que la nuit non ?"

Oui...elle avait raison, mais pourtant elle voulait le faire tout de suite ! Elle ne voulait pas attendre, mais il le fallait si elle ne voulait pas se faire gronder. Mais une fois de plus, elle ne put continuer ses pensées car l'autre fille lui dit, surexcitée -presque plus qu'Elise ne l'était, et elle l'était beaucoup !

"Vu ta robe, tu est à Poufsouffle n'est-ce pas ? Je suis chez Gryffondor, donc nos horaires de cours ne sont pas les mêmes et ça m'étonnerait que l'ont arrive à caser ça entre deux cours. Et devrions-nous aller en premier ? Avec qui ? Donc qu'en dit-tu ?"

La Poufsouffle lui répondit de la même façon, d'un ton impatient, et parlant tellement vite qu'elle même avait du mal à se comprendre.

"Oui, je suis à Poufsouffle ! Et en plus, je suis en deuxième année, donc nos horaires ne collent pas du tout...mais on pourrait y aller de nuit, et, en plus, ce serait plus drôle !"

Elle réfléchit deux minutes -après l'avoir dit, bien sûr- à ce qu'elle avait proposé, se demandant si la première année n'aurait pas peur d'y aller la nuit, puis continua :

"Avec qui, je ne sais pas, tu connais quelqu'un qui reste pendant les vacances et qui voudrait le faire avec nous ? Et après, on pourra commencer par là où on veut, on a tout notre temps, non ?"


Désolée pour le retard ! 

Désolé pour le retard

"Oui, je suis à Poufsouffle ! Et en plus, je suis en deuxième année, donc nos horaires ne collent pas du tout...mais on pourrait y aller de nuit, et, en plus, ce serait plus drôle !"

Hortense sautillait presque sur place. La jeune fille était tellement contente que sa hâte soit contagieuse et que sa - elle l'espérait - future camarade de crime soit d'accord. Cependant Élise était en deuxième année... Ne prenait-elle pas plus de risques qu'Hortense qui n'était qu'en première ? N'aurait-elle pas une plus grande part de responsabilité au yeux des professeurs si les jeunes filles se faisait prendre ?

"Avec qui, je ne sais pas, tu connais quelqu'un qui reste pendant les vacances et qui voudrait le faire avec nous ? Et après, on pourra commencer par là où on veut, on a tout notre temps, non ?"

Hortense réfléchi un instant. Quelqu'un qui restait pendant les vacances ? Elle ne savait pas vraiment. Dernièrement, elle avait dû se concentrer énormément sur les interminables devoirs à rendre avant les vacances et n'avait pas eu l'occasion de demander à ses camarade leurs plans durant les congés.

- Je ne sais pas trop, répondit-elle sincérement, mais si tu connais quelqu'un, n'hésite pas, ajouta-t-elle avec un grand sourire.

Puis la gryffone se replongea dans ses réflexions. Par où commencer ? Elle n'y avait pas vraiment pensés. Sûrement parcequ'elle voulait explorer chaques coins, et que comme l'avait préciser sa camarade, elles avait tous le temps du monde pour fureter partout !

- Très bien ! Le premier soir, on se retrouve devant la grande salle... On verra part où commencer sur le coup je pense...

À cet instant, Hortense était tellement heureuse d'avoir trouver cette jeune fille avec qui elle pourrait s'amuser pendant les vacances et peut être même après.