Maria était triste, ces parents lui manquaient. Son frère avait fini sa scolarité et elle était seule. Tout ce qu'elle voulait, c'était  revoir ses parents. Mais elle ne pouvait pas. Des larmes commencèrent à effleurer son visage couleur lait. Mais elle les essuya et posta sa lettre. Il ne lui faillit que 1 journée pour recevoir une réponse :


-*Ah non, c'est mon frère*
Machinalement Maria ouvrit la lettre :

Je serre contre moi la lettre pour mes parents. J'ai ajouté un petit mot pour mes soeurs et mon frère. Dans ma sacoche, leur lettre à eux tous. La longue de papa. La un peu plus expéditive de maman. Les trois pages de Gabrielle qui s'extasie sur les boucles d'oreilles de son amie Chloé, qui s'est percé les oreilles y'a pas longtemps. Les seulements deux pages de Charlotte qui me raconte sa rentrée en CM1. Et enfin, le gribouilli d'Aaron. Il n'a que 6 ans, il commence seulement à écrire. A mon avis, l'une des jumelles a dû lui écrire une première fois sous sa disctée à lui, et puis lui a dû recopier avec sa propre écriture. Il fait souvent comme ça, parce que c'est phrase à l'écrit sont très... brouillons.

Je sens la texture des parchemins sous ma main.

Je resserre les pans de ma cape. Il fait un peu frisquet ici. Je monde les innombrables marches de la tour ouest. Si j'étais partie du dortoir, ç'aurait été bien plus court, la salle commune de Serdaigle est juste à côté de la volière. Mais là, je viens de la grande salle. L'autre bout quoi. Et ça m'offre un chemin long, avec beaucoup, beaucoup, beaucoup de marches partout. Au moins, je m'entretiens, quand je serais ado, une vraie ado je veux dire, maman dit que c'est l'âge auquel on prend facilement du poids, bah pas ici hein. On fait trop de sport pour grossir.

J'arrive enfin tout en haut. Je m'appuie un instant contre le mur pour reprendre mon souffle. L'air me pique le nez, puis je reprends ma route dans le but de trouver une chouette. Voire même celle de Jane.

Je m'arrête net. Y'a une fille qui sanglotte. Euh... Je cligne plusieurs fois des yeux. D'accord... Je m'approche un peu. Ok... Encore mieux.

- Euh... ça va ?

Maria n'arrêtait pas, les pleurs, les reniflages tout s’enchaîner.
- Euh... ça va ?
Demanda une fille.
-Bien sûr que non !
Maria se radoucit, pourquoi chercher la complication alors qu'une élève _{qui parai gentille} commence à lui parler.
-Je.. je suis triste c'est tout. C'est rien je t'assures.

Mais que Maria  disent paraît invraisemblable car on ne pleure pas pour rien. Surtout que vu l'état de son visage , on se doutait bien que quelque chose.
-Je suis Maria, si tu  veux savoir. Maria Annabelle Coralie Light mais appelle moi Maria c'est plus simple. Je viens de Londres. A et je suis à Serdaigle.

Maria regretta son geste, était-elle  trop directe ? Maria attendit que la nouvelle venue réponde. D'ailleurs, elle n'avait pas pris le temps de l'observer. La fille était de taille moyenne, des cheveux bruns presque châtains et coupés courts. Ses yeux bruns inspiraient confiance. Vu sa cravate la fille était sûrement à Griffondor bien que la cravate soit caché par une longue cape noire. Elle tenait des lettres. Plusieurs. À et elle avait une nœud papillon rouge assez mignon.  Elle semblait TRÈS fluette. Un peu comme Maria.
*Si je listais dans ma tête nos points communs* pensa la petite Maria.
Alors :
-Elles étaient toutes deux petites.
- Elles étaient brunes
-Elles étaient toutes d'humeur joyeuse _{enfin étaient pour Maria car là elle pleurait.}
Et bien d'autres que je ne pourrais cité.

Soudain, les lettres de Maria tombèrent ....

- Bien sûr que non !

Je cligne des yeux, choquée. Mais euh... qu'est ce que... ? Je lui ai rien fait moi !

-Je.. je suis triste c'est tout. C'est rien je t'assures.

La fille s'est un peu radoucit, mais pas moi. Elle est peut-être dérangée.

-Je suis Maria, si tu veux savoir. Maria Annabelle Coralie Light mais appelle moi Maria c'est plus simple. Je viens de Londres. Ah et je suis à Serdaigle.

Ok, elle est dérangée, j'ai rien demandé moi ! Je reste silencieuse, cherchant mes mots. Je dois répondre quoi à ça ? Et maintenant, elle me dévisage sans aucun gêne ! Nan mais ! C'est quoi ça ? Elle a été élevée dans quelle famille ? Une bizarre sûrement.

Quelques secondes plus tard, ses mains laissent échapper une pluie de parchemins. Waouh. Il va y avoir une pénurie si elle écrit autant ! Même moi je n'écris pas autant, et pourtant chacune de mes lettres est très longue car j'ajoute des petits mots pour mes soeurs et mon frère. Mais je ne le fais qu'une fois par semaine ! Là... waouh quoi ! Y'a pas d'autres mots je pense.

Je décide d'ignorer les lettres. C'est privé. Elle n'a pas à m'en parler. Je n'ai pas à la questionner sur ce sujet, les parents et la famille, toute la correspondance que l'on a autour, tout ça, c'est quelque chose de sacré ici, à Poudlard, où l'on vit si éloigné de notre sang.

Pour éviter de m'attarder sur ses lettres, je préfère tenter un sourire (elle a vraiment réussi à me mettre mal à l'aise quoi !) et lui réponds :

- Je m'appelle Kristen Ann May Whitllock pour ma part, Kirsten c'est mieux. Je suis en première année à Serdaigle, comme toi. Je me rappelle t'avoir croisée une ou deux fois dans la salle commune, mais on ne doit pas avoir beaucoup d'horaires en commun.

Enfin, elle répondait !
-Moi aussi, je t'ai vue. dit Maria.
Kirsten avait l'air d'être une fille  hautaine. Mais Maria préféra attendre avant de la juger.
-Et, bien je me suis trompée ... soupira Maria .
Maria ramassa ces lettres. Elle regarda Kirsten d'un air pensif.
-Je suis vraiment désolé, mais je dois te laisser.
Elle partit pour aller dans sa salle commune mais quelque chose l'arrêta. Elle regarda ces lettres. Et d'un coup, elle les déchira. Plus rien, il n'y avait plus rien. Elle regarda avec tristesse les morceaux de lettres déchirés. Elle prit les morceaux et reviens vers Kirsten. Et d'un geste, elle lança les morceaux sur elle.
-Encore désolé mais c'est comme ça. dit Maria.
La nouvelle venue devait pensée qu'elle est folle. Mais, elle ne l'était pas. Il fallait encore qu'elle apprenne à la connaître. Par contre, l'opinion de Maria sur Kirsten avait changé. Elle ne lui faisait plus confiance. Elle avait l'air d'être d'une excellence gentillesse. Mais en fait elle était cruelle, méchante et hautaine. Plus besoin d'attendre pour voir son comportement puisque Maria l'avait vue.Elle décida donc de s'enfuir. Mais quelque chose lui disait qu'il ne fallait pas. Maria résista quand même. Mais à peine arrivée près du couloir Maria s'effondra par terre. Les sanglots lui brouillaient la vue. Et... elle s’évanouit.

- Moi aussi, je t'ai vue.

Elle plisse le nez, comme si elle pensait à quelque chose de désagréable, ou que je sentais mauvais. Je sens pas mauvais, enfin je crois. Elle soupire finalement.

- Et, bien je me suis trompée.

Elle ramasse ses lettres, me fixe d'un regard qui me rend perplexe. Elle semble réfléchir. Elle est bizarre. 

- Je suis vraiment désolé, mais je dois te laisser.

Désolée ? Mais pourquoi ? C'est moi qui suis allée la voir, et elle pleurait, normal qu'elle ne veuille pas en parler et qu'elle veuille fuir. Je peux comprendre ça, personne n'a envie d'être vu en position de "faiblesse". Finalement, elle se ravise, Maria, s'arrêtant au milieu de la volière. D'un mouvement rageur, elle déchire en petits morceaux les parchemins et se retroune vers moi. Maria attrape les quelques bouts tombés par terre, revient se mettre devant moi à grands pas. Je la fixe, stupéfaite. Elle me lance les morceaux à la tête d'un geste dédaigneux.

- Encore désolé mais c'est comme ça.

Et elle part pour de bon. Je la regarde, toujours aussi pétrifiée. Qu'est ce qu'il vient de se passer là ? J'ai dû débloquer à un moment. Elle est vraiment bizarre cette fille ! Pendant deux secondes, je me demande s'il ne faudrait pas que je la suive, vu qu'elle semble un peu dérangée, puis je renonce. Vu comme elle m'a traitée, elle ne verrait pas d'un bon oeil que je continue à essayer de l'aider. Et j'ai beau être une bonne pâte, ce n'est pas une raison pour en abuser. Je cligne des yeux, décroche un bout de parchemin bloqué entre deux mèches et le laisse tomber à terre. 

Les lèvres pincées, j'attache mes propres lettres à la patte d'un bel hibou orangé et le lance dans l'air froid. Je le regarde avant un moment, jusqu'à ce qu'il ne soit plus qu'un point, jusqu'à ce que mes yeux n'arrivent plus à bien le regarder, jusqu'à ce qu'il disparaisse.

Puis je fais volte face et m'enfonce dans le château.

Maria reprit péniblement conscience. Elle passa une main dans ses cheveux. Kirsten était entrain de partir. Maria pensa qu'elle devait la laisser mais elle ne le fit pas.

-Attends Kirsten !

Quand Maria fut arrivée à sa hauteur, elle prit son courage à 2 mains.

-Je suis vraiment désolé  pour ce qui viens de se passer. Et pour me faire pardonner pour mon altitude désastreuse,  je vais répondre à 3 questions que tu te poses sûrement sur moi. Alors : premièrement je te fixe depuis un moment parce que tu ressembles à Ambre Oi, ma meilleure amie d'avant. Je ne sais pas pourquoi mais vous avez le même air. Deuxièmement : je jette mes lettres sur toi car je suis triste de ne plus pouvoir envoyé de lettres à mes parents. Ils ne veulent plus de moi. quand Maria dit ça, elle eut une pointe de chagrin. Et troisièmement : je ne suis pas bizarre ! Si tu as d'autres questions, n'hésite pas ! Au fait, j'ai un petit quelque chose et je pense qu'il t'appartient ! J'ai vu, dans ma salle commune, que quelqu'un avait abîmé  un serre-tête nœud papillon bleu qui ressemble au tient.Alors, je l'ai ramassé et recousu ! Je le porte toujours sur moi, on ne sait jamais. Peut-être que je retrouverai le propriétaire. Alors, c'est à toi ? lui demanda la jeune fille.

Maria tendit à Kirsten le nœud papillon.

-Je sais que ce n'est pas une merveille mais j'ai essayé de le réparer !