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10 mai 2018, 22:08
Les larmes de malheur  PV Charis 
Juliette voyait trouble. Était-ce un problème de vue ou les larmes qui emplissaient ses yeux ? Elle n’en savait rien. Peut-être les deux ?

Non. C’était impossible. Son père était-il réellement fou ? 

Salut ma chérie, j’espère que tu vas bien. Moi, en tout cas, je m’amuse beaucoup avec Emma et Lise.  Tu me manques, et ta sœur ne rève que d’une chose : te rencontrer. Lise, elle, est plus patiente, mais a hâte de mieux te connaître. 

Reviens-nous vite,
Ton père qui t’aime.
Il l’aimait peut-être, mais le montrer mal. Se remarier ? Quelle drôle d’idée ! 


« Il ne me demande même pas mon avis ! De toute façon, il a une nouvelle fille. Je ne compte plus pour lui... », se dit la Gryffondor, de mauvaise humeur. 

À présent, elle était assise sur les dalles froides recouvertes de paille de la Volière. Aucuns élèves, personne. Elle était seule dans son malheur. 

Voilà un mois que sa mère n’était plus, qu’elle était partie, morte, décédée. Un mois que Juliette ne pensait plus qu’à ça. 

Le sol était dur et la tête lui tournait : un horrible mal de crâne s’empara d’elle. Jamais elle n’avait autant voulu se confier à quelqu’un. 

Mais elle était seule.

« J’ai vraiment un problème de vision... », dit la première année en se massant le crâne. 

C’était, en effet, la seule chose qui la rassurait sur le fait qu’elle avait mal à la tête. Elle n’avait pas pensé que ça aurait pu être psychologique ou dans sa tête, non. 

Mais son mal ne fit qu’empirer : elle se sentait observer, se qui créait une pression chaude autour de son corps...

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Je suis une Renaudette, parce que je suis Morgane de toi, et qu’You are belle and I are beau !
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14 mai 2018, 16:34
Les larmes de malheur  PV Charis 
Charis avait enfilé sa cape. C’était d’un pas assuré, ses longs cheveux noirs flottant avec grâce dans son dos qu’elle avait traversé tout le château. Le visage neutre, elle avait gravis des escaliers, fait d’innombrables détours, était revenue en arrière pour arriver enfin à la volière.

Elle était nostalgique de sa chouette. A l’époque, elle n’avait pas besoin de traverser le château pour se rendre à la volière pour envoyer une lettre. Aujourd’hui, malheureusement si. Depuis que sa si jolie chouette avait eu un accident de vol, percutant un sorcier en balai de plein fouet. Il faudrait qu’elle trouve le temps aux prochaines vacances d’aller à l’animalerie pour se trouver un nouvel animal. Peut-être même pas une chouette, mais au moins avoir un peu de compagnie dans ce château. Bon, de toute façon, il ne lui restait plus longtemps, elle allait bientôt finir ses études. Un chat ? Un rat ? Une grenouille ? Non, c’était décidé ! Elle s’achèterait une jolie chouette de nouveau !

Ayant pris l’habitude de cette « promenade », elle n’était pas essoufflée en arrivant en haut de l’escalier qui menait à la volière. Elle s’arrêta une seconde pour sortir une jolie lettre de sa poche et une sucrerie pour oiseau. Elle réajusta sa cape, fit voler ses cheveux en arrière et franchit l’entrée.

Elle resta debout quelques secondes, le temps que ses yeux s’habituent à la pièce. Ses grands yeux verts papillonnaient violemment. Elle scruta brièvement les alentours. Ouf, il n’y avait personne. Charis n’aimait pas devoir parler aux gens. Oui, car la politesse voulait que l’on parle, que l’on écoute, que l’on réponde. Encore, depuis six ans qu’elle était à Poudlard, la jeune femme était devenue plus sociable. Elle s’était faite des « amis ». Elle parlait dès fois,  les écoutait souvent et prenait la peine de parler de temps en temps. Elle savait qu’elle pouvait compter sur eux, et eux sur elle, ils avaient confiance, mais bon…

Poussant un léger soupir, Charis leva la main pour faire venir un hibou, qui atterrit délicatement sur son poignet. Elle lui tendit d’abord la friandise qu’il s’empressa de manger avec gourmandise puis lui tendit ensuite la lettre. Charis lui murmura délicatement des encouragements et des instructions tout en caressant la chouette, avant que celle-ci ne prenne son envol.

- Tu veux bien emmener cette lettre à ma mère au manoir Doléan ? Tu es si adorable et si douce…

Après l’envol de la chouette, Charis regarda autour d’elle. Elle repéra alors par terre une forme qui n’était pas un animal. La jeune femme sursauta violemment en comprenant que la chose étrange par terre était une élève de Poudlard. Dans un bruit de cape, elle se précipita rapidement vers la forme et lui pressa gentiment le bras.

- Tu ne vas pas bien ? Que t’arrive-t-il ? La voix de Charis était douce mais ferme, elle attendait des explications, mais on la sentait également soucieuse.
Dernière modification par Charis Dolean le 13 juin 2018, 15:08, modifié 1 fois.

26 mai 2018, 14:23
Les larmes de malheur  PV Charis 
Juliette comprit bien vite pourquoi elle se sentait observer : car quelqu’un la regardait ! La jeune fille était tellement dans la lune qu’elle n’avait pas entendu la brune demander à un des hiboux d’apporter une lettre. Elle ne s’en rendait compte qu’à ce moment-là.

La jeune femme s’était approchée de la petite Gryffonne et s’était inquiété pour elle. 

« Mais il ne faut pas. Je ne mérite pas qu’on s’inquiète pour moi, se dit-elle. J’ai pas besoin d’attention. Laisse-moi. ».

Bien sûr, elle ne dit pas tout ça à voix haute, elle n’avait pas le cran. Juliette lança un regard en coin à la fille, penchée sur elle. Et elle se tut. 

La jeune femme était grande, elle avait de longs cheveux noirs qui lui tombaient sur le visage, et elle avait une écharpe et un écusson Gryffondor. 

Et pourtant... La brunette n’avait pas l’impression de l’avoir déjà vu, et elle passait une grande partie de son temps dans sa Salle Commune. La Gryffondor face à elle devait être souvent à l’extérieur.

Alors que Juliette se rendit compte qu’elle la fixait depuis tout à l’heure sans lui répondre,ele secoua sa tête et dit. 

« C’est bon. J’ai rien. Tu sais, il ne faut pas s’inquiéter pour moi. Je ne le mérite pas. ».

Bien sûr, comme elle s’en doutait, la grande Gryffondor ne bougeait pas. Pourquoi les gens voulait tant l’aider, elle qui pleurait pour une nouvelle famille, qui pleurait parce que son père était heureux ? Elle ne méritait vraiment pas l’attention que les gens lui portait...

« Pars. J’ai pas besoin de ton soutien. J’ai besoin de rien, ni de personne. Je le dirais, sinon... », se sentit-elle obliger de dire. 

Juliette espérait que sa dernière intervention serait efficace, car elle voulait vraiment être seule. Bien qu’elle se pavane en faisant la fière, qu’elle parlait tête haute et qu’elle se montrait forte, à ce moment-là, elle avait une envie folle de pleurer...

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29 mai 2018, 14:53
Les larmes de malheur  PV Charis 
La fillette mit du temps à se rendre compte de la présence de Charis. Charis vit la jeune fille la regarder du coin de l’œil pendant de longues secondes qui sembla être une éternité. Elle pensa d’abord que la petite fille qui semblait être en première ou deuxième année devait être surprise. Après tout, si elle s’était isolée dans la volière pour ne pas être dérangée c’était certainement pour une bonne raison ! Mais Charis était arrivée… Au fur et à mesure que les secondes passaient, un certain malaise s’installait entre les deux gryfonnes. Oui, car cette jeune fille était également une élève de Gryffondor.

Charis sentit son cœur se serrer légèrement. Elle qui détestait qu’on s’immisce dans sa vie, elle s’était permise de déranger une camarade. Une camarade qui semblait triste et isolée. N’avait-elle donc pas de camarade de son âge à qui se confier ? En attendant, Charis était seule présente et elle ne pouvait pas laisser la jeune fille ainsi. Elle semblait vouloir pleurer. Peut-être avait-elle déjà pleuré plus tôt ?

« C’est bon. J’ai rien. Tu sais, il ne faut pas s’inquiéter pour moi. Je ne le mérite pas. »

Charis plongea longuement son regard dans les yeux bleus clairs de la fillette. Elle réfléchissait à toute vitesse, les dernières paroles blessantes de la fillette raisonnant dans son esprit. Ainsi elle ne méritait pas l’attention que Charis lui portait… Vraiment très étrange cette gryfonne. La nature de Charis voulait laisser la jeune fille sur place toute seule et fuir surement les futurs pleurs, après tout elle lui avait demandé de partir ! Charis allait faire demi-tour et s’éloigner de la volière, mais finalement la curiosité l’emporta et elle resta quelques secondes encore penchée sur la jeune gryfonne.

« Pars. J’ai pas besoin de ton soutien. J’ai besoin de rien, ni de personne. Je le dirais, sinon... »

La décision de Charis était prise. Combien de fois avait-elle pensé comme cette petite fille ? Heureusement qu’elle avait des amis qui s’occupaient d’elle et qui lui remontaient le moral, même si elle s’en fichait un peu et préférait la solitude. Bon, elle devait résoudre ce mystère et l’aider, tout comme ses amis l’avait déjà aidé.

Charis s’assit finalement aux côtés de la jeune gryfonne et esquissa un petit sourire encourageant. Elle sentit la jeune fille prête à éclater en sanglots, mais ne sachant comment faire, et surtout voulant éviter des pleurs qui allaient certainement la mettre mal à l’aise, Charis fouilla quelques secondes dans une de ses poches et en sortit une chocogrenouille. Elle la mit sans être brusque mais néanmoins avec force dans la main de la jeune fille.

- Moi, quand je ne vais pas bien, je mange toujours une friandise. Je trouve que ça remonte le moral…

Charis avait décidé de rester auprès de cette jeune fille malgré sa réticence, mais elle se sentait extrêmement gênée. Car elle faisait en sorte de ne jamais se retrouver dans ce genre de situation et que là elle ne savait pas quoi faire. Peut-être devrait-elle au moins se présenter ?

- Je m’appelle Charis, Charis Doléan et je suis en septième année. Chez Gryffondor bien sûr, comme tu as du le remarquer.

Charis montra l’écharpe du doigt autour du coup de la jeune fille tout en continuant de parler de banalités.

- Toi aussi tu es chez Gryffondor. Je n’ai pas eu l’occasion encore de faire ta connaissance.

06 juin 2018, 12:51
Les larmes de malheur  PV Charis 
Étonnée que la fille ne parte pas lorsque Juliette lui demanda de s’en aller, elle se figea. La grande Gryffonne face à elle alla s’asseoir près de la vulnéarble fillette.

Les secondes défilaient pendant qu’aucunes des deux ne disent un mot. Des secondes beaucoup trop longues pour la fillette. Elle pensa même, à un moment, quitter le lieu en courant et en trouver un autre plus calme, mais resta assise : elle n’avait pas la force de se lever.

Un nouveau moment s’écoula avant que la jeune gemme fouilla dans sa poche et en sortit une boîte que Juliette connaissait bien : c’était l’emballage d’une Chocogrenouille. 

D’après ce que la jeune brunette avait compris des dires de celle à côté d’elle, elle lui donnait le chocolat et ne partirait pas. 

Quelques secondes plus tard, lorsque la jeune fille avait - par elle ne savait qu’elle raison - une Chocogrenouille dans la main, la Gryffondor près d’elle se présenta. Charis. C’est un joli prénom, ça. Original, et joli. 

Puis, enfin, elle remarqua que Juliette était, elle aussi, une Gryffondor. 

« Oui, une Gryffondor si on veut, mais sans les qualités. », pensa-t-elle avec amertume.

Charis attendait sûrement qu’elle parle, qu’elle se livre, qu’elle dise tout ce qu’elle avait sur le cœur, mais elle ne ferait rien de tout ça. Elle avait voulu être seule, pas être assaillie de questions !

Mais pour cela, elle devrait tout lui dire. Elle avait compris que la jeune femme ne partirait que lorsque Juliette aurait « lâcher le morceau ». 

Pour repousser encore plus le moment de parler, la jeune fille ouvrit sa Chocogrenouille et commença à croquer dedans. Lorsqu’elle fut bien entamée, presque à la moitié, elle se décida enfin.

« Je te raconte, et après tu pars. D’accord ? Et moi c’est Juliette. Et je suis pas souvent dans les dortoirs, plus dans le salon ou dans le parc. », dit Juliette, disant chaque mot en se retenant de pleurer.

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13 juin 2018, 15:12
Les larmes de malheur  PV Charis 
Les minutes passaient très lentement. A part le bruit de quelques battements d’ailes, on aurait pu entendre une mouche voler. Le silence qui régnait entre les deux jeunes filles était presque douloureux. La fillette semblait contrariée que Charis reste, s’assoit, prenne ses aises. Ne sachant trop quoi faire, la jeune femme restait silencieuse, attentive au moindre mouvement de l’enfant.

Elle ouvrit la chocogrenouille que Charis venait de lui donner. Charis retint sa respiration. La fillette avait accepté sa chocogrenouille et était en train de la manger ! La jeune femme aux longs cheveux noirs bouillonnait, peut-être allait-elle pouvoir aider un peu cette enfant ? Malgré son manque d’expérience sociale.

« Je te raconte, et après tu pars. D’accord ? Et moi c’est Juliette. Et je suis pas souvent dans les dortoirs, plus dans le salon ou dans le parc. », dit la fillette sur un ton tellement douloureux et larmoyant même si elle ne pleura pas.

Le cœur de Charis se serra. Elle était très courageuse cette petite. Charis voyait les efforts surhumains qu’elle faisait pour ne pas éclater en sanglots. Mais si elle restait ainsi auprès d’elle, c’était pour son bien. Elle ne pouvait pas rester ainsi, toute seule, assise par terre à la volière.

- Bonjour Juliette, dit Charis de sa voix douce pour ne pas effrayer l’enfant. Je suis enchantée de faire ta connaissance.

Elle laissa quelques secondes de silence s’installer avant de reprendre.

- C’est normal je pense que l’on ne se soit pas croisées. Je suis rarement quelque part. Je me promène rarement, je n’ai pas beaucoup d’amis et je n’aime pas trop les gens. Mais moi ma passion ce sont les études et les livres. J’espère devenir magicomage.

Elle scruta intensément Juliette de son regard vert émeraude pétillant.

- Je n’aime pas trop rester avec les gens, mais j’aime encore moins les personnes tristes, donc OK. Tu me racontes tout et si tu veux que je parte après, je partirai. Loin de moi l’idée de t’importuner. Je veux juste que tu te sentes un peu mieux.

20 juin 2018, 21:18
Les larmes de malheur  PV Charis 
Plus Charis parlait, plus Juliette ouvrait de grands yeux exorbités. Cette jeune femme, si douce, si belle, si gentille n’aime pas la compagnie ? Qu’on aime pas celle de quelqu’un qui pleure, la fillette pouvait comprendre, mais son interlocutrice paraissait si... sociable. 

Pendant quelques minutes durant lesquelles ni Charis, ni Juliette n’échangeaient le moindre mots, ainsi assise par terre, Juliette réfléchit. Alors c’était pour ça qu’elle ne la voyait pas ?

« Enchantée aussi, Charis, commença l’enfant. Pour commencer, tu dois savoir que ma vie est tout sauf intéressante. Certaines personnes se diront "Oh, la pauvre petite choupinette...", mais je ne le mérite pas. La fillette marqua une pause. J’ai toujours vécu bien : j’ai mangé à ma faim, j’avais des cadeaux, j’allais à l’école, j’étais heureuse. J’avais une vie de rêve. Elle marqua de nouveau une pause, pestant contre elle même : elle ne méritait pas d’être heureuse. Ensuite, mes parents se sont séparés, et ma mère s’est remariée. Le jour de ma rentrée à Poudlard, mon père m’annonce qu’il vient de de fiancer et ma mère s’est fait larguer. Ensuite, elle est partie en France voir son frère, et elle est revenue, gravement blessée, et elle est morte. Depuis, je suis en mauvaise relation avec mon père, car il me néglige. Il préfère sa nouvelle famille, et je le comprends. ».

La filette avait parlé très vite, comme pour faire partir Charis. Pourtant, ça l’avait soulager. Pourquoi parler de cela la soulageait ? Elle devait souffrir, pas se sentir bien.

Malheureusement pour elle, ce ne fut pas le cas. Elle était mieux. Elle se sentait libre.

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02 juil. 2018, 15:11
Les larmes de malheur  PV Charis 
Juliette prit enfin la parole. Charis faillit laisser échapper un soupir de soulagement mais elle préféra esquisser un léger sourire d’encouragement. La gryffondor était très fière, et elle ne voulait absolument pas montrer son malaise.

La fillette raconta son histoire, brièvement, ne rentrant pas trop dans les détails mais assez pour que Charis comprenne où était le problème.
Enfin, elle ne voyait pas où était le problème réellement : il était normal pour une jeune fille de 11 ans de vouloir l’attention de son père alors que sa mère venait de décéder. Et il était normal aussi qu’une fillette de cet âge éprouve un peu de jalousie envers une nouvelle belle-famille après un tel drame.

Charis réfléchissait à toute vitesse, mais elle ne voyait pas de problème venant de Juliette. Par contre elle voyait un problème venant du père de Juliette et de sa belle-famille qui devraient prendre soin d’elle dans une situation pareille. Ce n’est encore qu’une enfant ! Charis leva un sourcil, montrant un grand agacement qui commençait à monter en elle. Mais c’est d’une voix très douce et bienveillante qu’elle répondit à Juliette, plongeant ses yeux vert émeraude dans ceux de la fillette.

- Tu sais Juliette, tu n’as pas à être fautive et à te sentir coupable de quoi que ce soit. Tu as vécu le divorce de tes parents, puis la mort de ta mère. D’après ce que tu me dis, je trouve que tu es une petite fille bien courageuse pour continuer à avancer et à vivre avec cette tension qui pèse sur tes épaules.

Charis fit une pause pour que Juliette assimile ce qu’elle venait de dire, puis elle reprit, ne pouvant empêcher une pointe de menace dans sa voix.

- Par contre, une chose que je ne comprends pas est pourquoi ton père n’est pas présent alors que sa petite fillette est en difficultés et vient de perdre sa mère. Excuse-moi Juliette, mais je ne pense pas que le problème vient de toi, qui es en difficulté et en deuil, mais de ton père. Maintenant c’est ton tuteur légal, il doit te conseiller et te soutenir.

Charis se leva brusquement, comme pour chasser la tension qu’elle éprouvait. Elle fit quelques allers et retours, tout en reprenant son souffle. Elle détestait s’énerver. Elle s’énervait rarement. Elle était plongée dans ses pensées. Soudainement, elle se tourna vers Juliette et de la promesse qu’elle avait faite quelques minutes auparavant. Elle s’accroupit auprès de la petite fille.

- Ne pense pas Juliette que le problème vienne de toi ! D’accord ? Tu es la petite fille la plus courageuse que je connaisse, et je suis très fière de toi. Tu mérites d’être chez Gryffondor ! Beaucoup plus que moi en tout cas…

Charis fit un clin d’œil à la petite fille avant de reprendre la parole.

- J’espère que tu te sens mieux car c’est ce que je veux pour toi. Maintenant, je peux partir si tu le désires car je t’ai promis d’écouter ton histoire et de partir. C’est à toi de voir ce que tu veux.

« Car moi je prends en compte tes désirs » allait-elle dire mais elle se ravisa.

14 juil. 2018, 20:11
Les larmes de malheur  PV Charis 
Juliette écoutait les paroles réconfortantes de Charis. Celle-ci ne comprenait pas le mal de l'enfant, alors que, pourtant, il était bien présent, tel une boule de plomb posé au fond de son ventre.

La petite Gryffondor avait les yeux exorbités. Comment une fille aussi gentille que Charis pouvait-elle ainsi s'énerver ? L'enfant, toujours au sol, regarda la silhouette à prêsent levée de la septième année. 

Juliette avait les larmes aux yeux. Elle se répétait dans sa tête "ce n'est pas moi le problème, ce n'est pas moi le problème !". Pourtant, cette idée ne veut pas rentrer dans sa tête. Et elle, elle en a envie. Pour une fois. 

« Courageuse, moi ? Je... Le Choixpeau a toujours raison, certes, mais je ne me qualifierais pas de "courageuse"... », pensa Juliette.

Pourtant, elle laissa Charis finir. Non ! Cette aide ne devait pas partir ! Elle avait, depuis la mort de sa mère, toujours repoussé l'aide. Cette fois-ci, elle ne voulait pas qu'elle parte, il ne fallait pas qu'elle lui échappe. 

« Charis, tu... Tu peux rester. Enfin, non, tu peux rester ? Je... J'ai besoin de parler. Je me sens pas bien. », dit Juliette, sanglotante. 

Sans s'en rendre compte - et surtout, sans le vouloir -, elle avait tendu sa main vers elle, comme pour la retenir. Cette fois-ci, elle ne voulait pas refuser l'aide. Elle se sentait bien avec Charis. 

La fillette ferma les yeux et une larme coula le long de sa joue gauche. Lorsqu'elle rouvrit les yeux, une autre larme coulaient, de l'autre côté. Ensuite, les autres suivirent les premières larmes et des traces restèrent sur ses joues, lorsqu'elles s'arrêtèrent de couler. Ses joues étaient rouges.

« Charis, reste. J'veux pas qu'tu partes. », renifla Juliette

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19 juil. 2018, 16:16
Les larmes de malheur  PV Charis 
Charis était agenouillée aux côtés de Juliette, essayant de se donner un air rassurant. Mais les yeux de la fillette se remplirent soudainement de larmes et Charis fut prise d’un grand malaise. Elle avait fait pleurer Juliette !!! Mais quelle idiote elle faisait… Elle se sentait tellement coupable…

« Charis, tu... Tu peux rester. Enfin, non, tu peux rester ? Je... J'ai besoin de parler. Je me sens pas bien. »

Oh… Charis se sentit immédiatement rassurée. Ce n’était pas elle qui était en faute et qui avait fait pleurer la fillette. Enfin, elle ne croyait pas. C’était plus un tout, quelque chose de globale. Juliette tendit la main, elle voulait retenir Charis. Sans se poser de questions, Charis prit avec entrain la main de Juliette dans la sienne.

- Bien sûr Juliette, ne t’inquiète pas. Si tu veux que je reste, je reste. Et c’est avec grand plaisir même !

Elle esquissa un petit sourire et tapota maladroitement dans un geste réconfortant l’épaule de l’enfant. Charis fouilla une autre fois dans sa poche et en sortit deux chocogrenouilles cette fois-ci. Elle s’assit adroitement aux côtés de Juliette, car elle commençait à avoir mal aux genoux… et tendit à Juliette une des deux chocogrenouilles.

- Tu sais, je suis vraiment friande des chocogrenouilles, elles me remontent toujours le moral ! Pas toi ?

Charis réfléchissait. Elle commençait à avoir froid dans la volière, assise par terre malgré sa lourde et chaude cape sur ses épaules. Il ne fallait pas que Juliette prenne froid. C'était Charis la plus âgée, elle se sentait responsable.

- Je pense que l'on devrait rentrer Juliette et trouver un endroit un peu plus chaud. Je commence à être frigorifiée...