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20 mai 2018, 10:33
Un monde pas si banal
(ft Cassandre Mcwood)


Quelle ne fut pas ma surprise en me levant ce matin lorsque de nombreux cadeaux chocolatés comblèrent les espaces du dortoir des filles ! En les observant de plus près, il y en avait pour toutes les tailles et toutes les formes : des grands en forme de lapin, de cloche ou de poule, d'autres ayant même l'aspect de licorne, ce qui me surprit au plus haut point. Ce qui ne me surprit guère en tout cas, c’était de savoir que ce matin là était un jour spécial car c’était le matin de Pâques. Pâques était à mes yeux un merveilleux jour, bien que ce jour ne fut pas autant fêté qu’à Poudlard durant mon enfance. Mon père, en effet, travaillait d’arrache pied au sein de son hôpital, et les chocolats que je recevais de sa part n’étaient découverts alors que je me trouvais seule, sans chaleur paternelle à mes côtés. A présent, je comprenais mieux que le travail de mon père ne pouvait lui permettre d’être présent chaque jour à la maison, mais je comprenais aussi qu’il fallait qu’il fasse des efforts pour que son travail ne soit pas plus important que sa fille et sa famille. Heuresement pour moi et pour ma mère, il comprit que changer était le seul moyen d’améliorer notre quotidien. D’ailleurs, chaque début de semaine passée à Poudlard était signe qu’une lettre en mon nom devait arriver, relatant les découvertes de mon père pour des objets magiques qu’il ne connaissait pas encore. Le lundi était ce jour et je ne manquais en rien de me rendre à la Volière pour voir et découvrir le quotidien de mes parents à Londres. Apprendre d’eux me rassurait et me donnait l’espoir en les voyant de plus en plus ensemble que notre famille pourrait être un jour réunie. Quelque soit les évènements passés, j’avais toujours l’espoir que tout s’arrangerait, cela constituait en partie ma personne, car voir le meilleur même dans les moments de doute et de douleur me rendait enthousiame en quasi permanence. 

Cette première année à Poudlard avait été le fruit de nouvelles amitiés qui naissaient de rencontres dans le plus total des hasards, et cela était à mes yeux la plus belle chose qui m’était arrivée au sein de cette école. Depuis, je ne cesse d’aller de l’avant et d’être moins timide afin de m’intégrer au mieux parmi les autres. Ce matin là avait été baigné dans la joie et la surprise, certains commençant déjà à déguster leurs présents. En entendant tout ce remu ménage, je décidais de voir si moi aussi avait droit à un petit présent de la part de mes parents. Cherchant et examinant chacun d'entre eux, je finis par me retrouver en face d’un petit paquet où mon prénom était inscrit avec une écriture que je connaissais bien. C’était celle de ma mère. En prenant conscience de cela tout en étant curieuse de découvrir la forme qu'avait mon délicieux cadeau, je décidais de l’ouvrir et ce que je découvris à l’intérieur m’émerveilla, et même m'étonna. C’était un balai miniature, à l’effigie du nouveau Nimbus. Je le pris dans ma main et admirais la finesse des détails. Soudain, il prit son envol et resta comme bloqué dans les airs. Observant ce spectacle, je découvris peu après qu’un morceau de parchemin accompagnait mon cadeau. Il disait ceci :

« Ma chère Anita,

Joyeuses Pâques ! J’espère que tu passes de merveilleuses jounées dans cette incroyable école qu’est Poudlard et je suis sûre que tu te feras de bons amis. Nous comprenons tout à fait que tu veuilles rester à Poudlard pendant les vacances de Pâques, et nous t’avons donc préparés soignesement tes cadeaux pour qu’ils arrivent jusqu’à toi. Je sais que tu aimes le Quidditch comme moi et c’est pourquoi j’ai décidé de t’offrir cette merveilleuse réplique du Nimbus plutôt que du chocolat. Je te vois déjà abordant un grand sourire et cela me réjouit. Ton père a lui aussi souhaité t’offrir un cadeau, lui aussi n'étant pas en chocolat car il a voulu se démarquer pour cette fois m'a t-il dit. Il a vu les choses en grand puisqu’il a décidé de te l’envoyer par hibou. Il tient beaucoup à toi et fait des efforts pour comprendre un peu plus chaque jour notre monde.

Ta mère qui t’aime. »

Ce n’était contre eux que de vouloir rester parmi certains de mes camarades restés sur le temps des vacances de Pâques. Je souhaitais profiter un maximum des lieus et ainsi faire de nouvelles connaissances. Beaucoup d’élèves étaient partis rejoindre leurs familles, cela allait peut-être être plus facile. D’un autre côté, je me disais que j’aurais tout le temps de profiter de mes parents durant l’été, et les laisser se connaître un peu plus encore n’était pas une si mauvaise chose après tout. En y pensant, j’étais fière d’avoir des parents ayant la volonté de tout faire pour que leur fille s’épanouisse au maximum, quelque soit les circonstances. 

En lisant la lettre de ma mère, je fus stupéfaite par cette volonté qu’avait mon père. Je savais qu’il essayait de s’habituer au monde des sorciers, mais je ne savais pas qu’il utiliserait un hibou pour m’envoyer mon cadeau ! Cela allait être intéressant à voir, c’est pourquoi, après avoir rangé dans mes poches le balai miniature qui restait toujours suspendue dans les airs et la lettre de ma mère, je sortis de la salle commune et me rendais avec une allure qui se voulait être rapide vers la Volière. C’était une chance que la Salle commune de Serdaigle se trouvait non loin de la Volière, aussi, je pus m’y rendre en seulement quelques minutes. 

Des hiboux par dizaines s’y trouvaient, et après un temps à observer ce merveilleux spectacle, je vis un hibou non loin d’un paquet cadeau. Je sus à cet instant que celui-ci venait de mon père. En effet, il n’était pas très bien emballé, mais j’étais la plus heureuse du monde en voyant toute l’attention qu’il avait porté pour moi. Je m’approchais doucement du hibou qui me faisait face et vis qu’il tenait une lettre dans son bec. Je tendais donc ma main et attrapais celle-ci tandis qu’il prit son envol afin de rejoindre ses camarades. Puis, après avoir regardé un temps le battement d’ailes du hibou, j’ouvris délicatement la lettre, curieuse de savoir ce qu’elle contenait. Voici ce qu’elle disait :

« Ma fille,

Je sais que je n’ai pas été un très bon père pour toi. Mon travail prenait une grande place dans mon quotidien, réduisant le temps passé avec toi. Alors que j’aurais pu profiter de ma chère fille, je m’absentais constamment sans prendre conscience que tu avais besoin de moi. Je tiens à me rattraper en t’offrant ce cadeau. J’espère qu’il te plaira et que tu pourras me voir comme un meilleur père, meilleur que je ne l’ai été auparavant. Et joyeuses Pâques !

Ton père qui t’aime tant.

PS : J’espère que je m’y suis bien pris avec le hibou, ta mère m’a aidé mais j’ai encore un peu de mal.
Je reconnais tout de même que ce système est bien plus intéressant et amusant que le nôtre. »

Bien que cette lettre n’était pas longue, je fus cependant remplie de joie, le joie de voir que tout allait mieux, que depuis quelques mois, tout avait changé. J’avais également changé, l’isolement et la timidité d’avant avaient fait place à l’envie de découvrir les autres, de ne plus me restreindre sur des livres qui ne pouvaient m’apporter que la science et non le bonheur de faire des rencontres. 

Tandis que je pensais à tout ceci, je m’approchais cette fois-ci du paquet. Il n’était ni trop petit, ni trop grand, et en le prenant dans mes mains, je sentis que ce qui s’y trouvait était assez doux et mouelleux. Je déchirais avec précaution l’emballage et fus surprise de découvrir qu’un ours en peluche me faisait face. Il était mignon avec sa fourrure d’une couleur marron chocolat, ses petits yeux noirs qui me fixaient, et ses oreilles toutes douces que je caressais. Après quelques secondes où je le contemplais avec de grands yeux débordant de joie, je vis sur son ventre une sorte de bouton avec un cœur inscrit dessus. J’entrepris donc d’appuyer sur ce bouton et découvris avec émerveillement que les bras de la peluche s’animèrent. Elles bougaient de haut en bas, et ce spectacle m’attendrissait. 

Des larmes coulaient à présent sur mon visage, non pas de tristesse mais de joie. Je n’avais pas ressenti un tel besoin de pleurer depuis un moment, cela était assez bizarre pour quelqu’un comme moi, et c’est avec un grand sourire que j’observais l’ours en peluche faire ses tendres gestes, comme pour me demander de le prendre dans ses bras. 

Soudain, j’entendis un bruit sourd, non loin de moi. Séchant mes larmes, je me retournais pour voir d’où provenait le bruit. Dans le même temps, ma curiosité s’accompagna d’une intense réflexion. Pourquoi donc quelqu’un se rendrait à la Volière alors qu’il y avait sûrement des cadeaux chocolatés qui l’attendaient dans sa Salle commune ?

Il ne suffit pas seulement de croire en ses rêves, mais de croire aussi en soi.

27 mai 2018, 20:13
Un monde pas si banal
Il était assez tôt en ce jour de pâques et alors que l'effervescence battait son plein dans les maisons des jaunes et noirs (fête du chocolat oblige !), tu profitas d'un moment d'inattention de tes camarades pour t'échapper de la salle commune bondée. Arrivée enfin dans le couloir du premier étage tu poussas un soupir de soulagement. Enfin un peu de calme et de silence. Tu serras ta main contre ta poitrine, avant de sortir de cette dernière une enveloppe. Elle contenait une lettre que tu avais pris soin d'écrire la veille à destination de ton elfe de maison, ta nourrice.

Tu aimais bien le raconter chaque semaine comment se passait tes aventures au château. Tu savais que cela la rassurait et lui tenait à cœur, aussi, c'était un vrai plaisir. Bien entendu, tu écrivais aussi a tes parents, mais Maeissa restait ton interlocutrice favorite.

Un mince sourire se dessina sur tes lèvres et tu te mis à courir en prenant la direction de la volière. Ce matin, tu avais reçu un énorme colis de pâque, un cadeau de tes parents, mais surtout une création de l'elfe de maison qui avait pris soin de garnir ses œufs de caramel coulant. Un vrai délice que tu avais hâte de déguster, mais que tu réservais pour un peu plus tard.

Tes pas te conduisirent, sans grande surprise jusqu'à la tour qui menait à la volière du château et alors que tu poussais la porte, tu fus assez surprise de trouver une autre élève :

"Oh pardon…"

Tu baissas les yeux en rougissant, puis tu hésitas un peu à repartir. Un rapide coup d'œil t'avait permis de voir que la jeune fille avait les yeux rouges et qu'elle portait ce qui semblait être une grosse peluche en forme d'ours. Tu hésitas, un peu puis finalement, tu demandas, tout en brandissant ton enveloppe :

"Je … Je n'en ai pas pour longtemps, je veux juste faire partir une lettre…"

Après quelques instants à regarder, la jeune fille, timidement, tu traversas la volière en évitant les fientes fraiches. Après avoir répéré une chouette que tu avais l'habitude d'utiliser pour ta correspondance, tu appelas cette dernière en lui présentant une friandise avant de lui remettre ta lettre, tu murmuras alors l'adresse à l'oiseau avant de le conduire à la fenêtre. Le tout n'avait pas pris plus de deux minutes, mais en te retournant tu constatas que la jeune fille était toujours là. Elle est son gros ours en peluche. Intriguée, tu te permis alors une question :

"C'est un jouet moldu ?"

C'était sortie tout seul de ta bouche et tu ne savais pas si elle allait répondre d'ailleurs :

"Tu n'es pas obligée de me répondre si tu n'en as pas envie…"

"Seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin !" #PouffyFamily
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29 mai 2018, 21:41
Un monde pas si banal
J’étais certes surprise en découvrant qu’une autre personne se tenait devant moi, une lettre à la main, mais j’étais également honteuse par ma situation. Je ne me voyais pas, mais j’imaginais mon visage, rougit par l’émotion, et où des larmes avaient coulées peu avant. Ce n’était pas le meilleur moment pour engager la discussion, ni même le bon moment pour afficher un grand sourire en se disant qu’une autre amitié pouvait aboutir grâce à cette rencontre. 

J’entendis l’élève s’excuser silencieusement face à moi, tout en abaissant légèrement la tête pour ne pas me regarder de plein fouet. Je sentais en elle l’envie de repartir, j’aurais en effet pensé à la même chose si je m’étais retrouvée à sa place. Pour autant, elle restait là, devant moi, en observant en un rapide coup d’œil la peluche que je tenais dans mes bras. Un temps après où l’hésitation était à l’honneur, la jeune fille brandit la lettre qu’elle tenait dans sa main et conssentit à me parler. Je n’osais répondre face à sa prise de parole, préférant rester immobile, tout en observant à mon tour l’élève qui se trouvait devant moi. Elle portait le blason représentant dignement la maison des Poufsouffle, et semblait plus âgée que moi. 

La curiosité s’emparra de moi, souhaitant connaître davantage la personne qui semblait gênée par le spectacle qui lui faisait face. Mais je n’ouvris pas la bouche pour autant, l’aperçevant en train de traverser la Volière en prenant soin de ne pas se prendre dans une fiente. Elle s’approcha ensuite d’une chouette en lui brandissant une friandise. La lettre dans le bec de l’oiseau, la jeune fille lui parla doucement, sans que je puisse distinguer un seul de ses mots. L’animal prit alors son élan avant de prendre son envol, me rappelant le bonheur de me retrouver dans les airs avec mon balai. Une sensation de légèreté vint en moi, et je me suis alors sentie plus à l’aise. 

La jeune Poufsouffle se retourna ensuite vers moi et, sûrement intrigée par l’ours en peluche, elle me demanda si c’était un jouet moldu. Sa question fut suivie d’une remarque qui me mit comme une décharge électrique à l’intérieur de moi. Je ne souhaitais pas rester là à attendre un miracle quelconque, d’ailleurs, la jeune fille semblait emprise d’une forte curiosité, ce qui me mit un léger sourire. Je me sentais comme elle, curieuse d’en savoir plus sur la raison de notre venue au sein de la Volière. C’est donc avec une petite voix que je lui parlais.

« Désolée, je ne voulais pas te déranger. C’est que je suis un peu déboussolée par ce que je viens de recevoir ce matin. Et c’est bien un jouet moldu, il bouge les bras quand on appui sur le bouton en forme de cœur. Tu veux voir ? »

Tout doucement, je m’approchais de la Poufsouffle et lui montrait mon cadeau. Appuyant ensuite sur le bouton, j’observais ses petits bras partirent de haut en bas. J’étais encore un peu sous le coup de l’émotion, mais je souhaitais continuer à parler avec elle.

«Tu en as déjà vu des objets moldus ? »

Il ne suffit pas seulement de croire en ses rêves, mais de croire aussi en soi.

17 juin 2018, 16:57
Un monde pas si banal
"C'est plutôt moi qui t'ai dérangé… Tu avais l'air perdue dans tes pensées ?"

Doucement, tu t'approchas de la jeune serdaigle afin de pouvoir observer au mieux le présent qu'elle avait reçu. Un ours en peluche, c'était plutôt banal, mais ce n'était pas un jouet du plus courant dans le monde des sorciers. Tu l'observas d'un regard attentif et bientôt, tu hochas positivement la tête face à la demande de la jeune fille.

Oui, tu voulais voir comment cela fonctionnait, toujours emprunte d'une forte curiosité à l'égard de tes voisins moldus, tu avais toujours cette soif d'apprendre et de les découvrir au mieux.

Pourtant, lorsque l'ours se mit à bouger, tu fis un violent bond en arrière, ne t'attendant pas du tout à cela. Tu glissas légèrement sur de la fiente, mais parvins sans difficulté à te rattraper à un mur. Tu regardas ta main la mine dégoûtée et ayant désormais hâte de pouvoir aller te nettoyer avant revenir prudemment vers la jeune fille pour observer l'objet.

Une nouvelle question fusa alors et tu restas légèrement interdite sur cette dernière :

"Très peu en fait…"

Ton regard se porta sur la jeune fille avant de poursuivre :

"Je suis d'une famille de sang pur, mais mes parents sont assez ouverts ! Du coup de temps en temps, nous allons dans des boutiques moldus, mais je ne suis jamais allée dans un magasin de jouets !"

Et … ça te faisait envie pour ne pas mentir. Rougissant légèrement, tu avouas :

"J'ai une peluche moi aussi .. Un chat. Je dors avec en général ! Cela fait un peu bébé, mais je m'en fous de ce qu'ils pensent ! Ça me rassure de l'avoir avec moi dans ce grand château !"

Si loin de tes repères habituels, ta peluche était un moyen de garder un lien avec ta famille et tout ce qui se rapprochait à elle :

"Tu es d'origine moldu toi … Pas trop perdue par ce nouveau monde ? L'année est bien avancée, tu as dû commencé à prendre tes marques !"

"Seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin !" #PouffyFamily
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20 juin 2018, 21:28
Un monde pas si banal
La jeune Poufsouffle s’approcha de moi lentement, comme pour prendre le temps d’observer ce que je tenais entre mes mains. Elle semblait curieuse, assez en tout cas pour continuer la conversation comme si ce qui s’était passé auparavant n’était que pure normalité. Je me suis dit quelque part qu’elle me ressemblait plus ou moins, sa soif de découverte et son envie d’aller vers les autres m’était familier. Bien que je n’avais pas durant mon enfance cet état d’esprit, j’avais tout de même changé, souhaitant me faire des amis, et ainsi profiter au maximum de cette merveilleuse année à Poudlard. Mon entrée au sein de cette école était le signe qu’il fallait s’ouvrir aux autres, pour ainsi mieux découvrir ce nouveau monde rempli de richesses. L’histoire des sorciers m’intéressait au plus haut point, et j’apprenais quotidiennement de nouvelles facettes du monde magique dans chaque matière qui nous était enseignée. Cela semblait tellement incroyable, tellement fascinant que l’on pourrait croire que le monde du côté des moldus, nom qui m’avait surpris d’ailleurs pour nous qualifier, n’était pas ou peu intéressant. Néanmoins, l’ours en peluche que je tenais dans mes mains l’était, et bien d’autres objets venant de mon monde comme lui l’étaient.

La jeune fille n’était plus qu’à quelques centimètres de moi et de mon cadeau, et le regarda attentivement. Puis, elle hocha la tête positivement face à ma question. J’actionnais donc le mécanisme en appuyant sur le bouton en forme de cœur, placé au niveau de son ventre qui était si doux. L’ours en peluche, soudainement, bougea sans cesse ses bras de haut en bas comme pour nous inciter à lui faire des câlins. Cette vision me donna le sourire, c’était amusant de le regarder actionner ses bras en signe de tendresse, et en même temps, cela m’apaisait. Pourtant, la jeune Poufsouffle, quant à elle, recula d’un bond en voyant le spectacle. Elle faillit glisser et j’avais pris peur le temps d’un instant en voyant qu’elle perdait l’équilibre. Mais elle parvint à éviter de justesse une chute en se rattrapant contre un mur, ce qui me rassura. Je comprenais qu’elle n’avait encore jamais vu un tel objet, bien que c’était courant d’en aperçevoir parmi les moldus. C’est alors que je devinais qu’elle appartenait sûrement à une famille non-moldue, ne côtoyant que très peu ces sortes d’objets.

Après lui avoir demandé si elle avait déjà vu des objets comme l’ours en peluche, elle me répondit avec un air légèrement interdit. Puis, elle me regarda attentivement avant de poursuivre en s’ouvrant un peu plus, voyant peut-être que j’étais capable d’assimiler ce qu’elle allait me dire et que je n’étais pas là pour juger. Je n’étais effectivement pas ce genre de personne qui jugeait avant de connaître une personne. Chacun avait son histoire et ses arguments, ses opinions et son ressenti, et je respectais cela en prenant du recul. Cela se voyait peut-être sur moi, mais peut-être que je n’avais pas encore compris cela car c’était naturel pour moi de penser dans ce sens. J’étais encore trop jeune pour le comprendre. Cela ne me dérangeait point que la jeune fille venait d’une famille de sang-pur, tout le monde ne pouvait connaître parfaitement le monde moldu. Certains avaient vécu parmi eux, mais d’autres ne les avaient pas ou très peu côtoyé. Chacun avait un milieu différent et des connaissances différentes selon ce milieu dans lequel on vivait. On ne pouvait être égaux face à cela, ce qui quelque part m’enchanta car je trouvais que c’était justement notre différence qui faisait notre force. Apprendre aux autres ce qu’ils ne connaissaient guère me rendait enthousiaste et je m’exprimais un nouvelle fois à ma camarade.

« Il faut que je t’y emmène un jour alors ! Tu vas voir, le magasin de jouets est rempli de peluches qui bougent de partout et de jouets que tu n’imagines même pas dans ta tête ! Tu sais, je viens d’une famille de moldus et on a l’habitude de voir ce genre d’objets, même si je ne faisais pas encore beaucoup les magasins avant que maman m’y emmène. »

Continuant par la suite la discussion en rougissant un peu, elle m’avoua qu’elle possédait un chat en peluche, le gardant avec elle pour dormir. Je souriais face à cet aveu qui n’était pas si dérangeant que ça en avait l’air. Bien que je ne possédais pas de peluche avant l’ours que je venais de recevoir, je comprenais son ressenti. Avoir un compagnon qui vous suivait lors d’une année à Poudlard alors que votre famille n’était pas auprès de vous était tout à fait compréhensible. Moi-même souhaitais en faire de même avec mon ours en peluche.

« T’inquiètes pas, je crois même que je vais faire la même chose que toi ! Je n’en avais pas avant mais il est mignon et tout doux alors je crois que je vais dormir avec lui ce soir ! »

Se perdant un peu dans ses pensées, elle revint à la réalité en me demandant si mon année ici se passait bien et si je ne me perdais pas dans ce nouveau monde.

« Non, je suis super contente de pouvoir apprendre de nouvelles choses ! C’est juste incroyable de se dire que des sorciers vivaient avec nous alors que je ne m’en rendais pas compte ! C’est sûr que ça fait bizarre de voir des objets qui se métamorphosent ou d’autres qui lévitent dans les airs mais je trouve que c’est super intéressant ! »

Réfléchissant à ce qu’elle venait de me dire, je continuais à lui parler.

« Je crois que j’ai pris mes marques, je me suis faite des amis et puis je suis vraiment contente d’être avec les Serdaigle, c’est une super maison ! Enfin, je pense que toutes les maisons en général sont super, même les Serpentard qui me semblent sympathiques ! Et toi, tu te sens bien dans ta maison et à Poudlard ? Tu es en quelle année déjà ? Moi je suis en première année et je m’appelle Anita. »

Regardant à présent la peluche, toujours dans mes mains, je me demandais soudainement si la jeune Poufsouffle avait déjà vu des piles. Après ce qu’elle venait de me dire, je ne le pensais pas, c’est pourquoi je décidais de retourner l’ours et de lui ôter les piles qu’il contenait dans son dos. Je savais comment m’y prendre et je lui montrais à présent les petits cylindres. Curieuse et enthousiasme comme tout, je ne pouvais m’empêcher de parler.

« Tu vois ça, c’est ce qu’on appelle des piles. C’est eux qui font fonctionner les bras de la peluche. Je ne pense pas que tu en as déjà vu, si ? »

C’était d’un côté étrange de se dire que j’en connaissais plus que ma camarade qui pourtant semblait être du même âge que moi. D’un autre côté, je l’enviais car elle devait connaître des tas de choses sur le monde magique, étant d’une famille de sang-pur. Toute cette diversité me donnait le sourire, et j’étais certaine qu’un nouveau lien serait crée entre nous, qui sait peut-être une nouvelle amitié naissante entre deux personnes provenant de milieux très différents.

Il ne suffit pas seulement de croire en ses rêves, mais de croire aussi en soi.

03 juil. 2018, 00:16
Un monde pas si banal
Tu continuais d'observer la peluche entre les mains de la jeune serdaigle, sans pour autant penser à cette dernière. Désormais, ton esprit au complet était tourné vers les magasins de jouets moldus, mais aussi et surtout, sur les moldus en eux même.

Ils étaient assez intrigants de ton point de vue, mais surtout plein de mystères. Ils te semblaient impossibles de tout connaître d'eux et c'est ce que tu réalisais petit à petit.

Ton regard dû semblait lointain à la jeune fille car elle ne tarda pas à attirer ton attention avec une nouvelle phrase a ton intention. Te parlant des magasins de jouets. Tu ne pouvais que trop bien imaginer ce genre d'endroit :

"Ça … Ça doit être vraiment impressionnant à voir oui !"

Les prochaines vacances de noël peut-être ? Tu pourrais demander à tes parents de t'emmener voir le Londres Moldus un jour après leur travail ? Cela était une idée réjouissante et une perspective qui donnait déjà envie d'y être… D'ici la, tu serais en deuxième année. C'était encore loin malgré tout !

"Je verrais avec mes parents si jamais je peux y aller pendant les vacances scolaires de noël l'année prochaines ! Cela pourra être intéressant, je pense !"

Avec un peu de chance, ils ne travailleraient pas cette année-là et vous pourriez organiser les festivités dans la capitale avant de rentrer au manoir pour fêter cela dignement avec un bon repas de Maiessa !
Un sourire se dessina sur ton visage alors que tu semblais encore un peu pensive. Malgré tout la jeune fille avait finir par rebondir à ta seconde remarque, ce à quoi tu ajoutas la mine légèrement revêche :

"De toute façon ça m'aide pour me calmer avant de m'endormir donc pour l'instant, je n'arriverais pas à m'en passer…"

Et puis, comme tu l'avais dit précédemment, tu te moquais complètement de l'avis des autres. Il n'y avait pas de mal à dormir avec une peluche. Tu étais encore jeune et tu avais le temps avant de t'en séparer.

Mais à présent, tu abordais une nouvelle discussion avec la jeune fille et tu pris soin de t'appuyer contre un pan de mur dénuais de crottes d'Hibou, pour être plus à l'aise afin de poursuivre cette discussion.

"Tu sais… Je pense que c'est un peu pareil pour les sorciers… Enfin, je veux dire pour ceux qui n'ont pas d'aprioris sur les moldus ! C'est fabuleux de voir tout ce qu'ils sont capables de faire sans la magie … Mais c'est aussi très frustrant, car contrairement à eux, nous connaissons leurs existences, mais nous ne pouvons pas vraiment les approcher ! En tout cas, moi en tant qu'enfant, mes parents m'ont toujours dit de ne pas m'approcher… Tu sais à cause du secret…"

Tu faisais allusion au fameux secret magique. Cela pouvait-être une vraie plaie en soit, car tu avais été obligée, comme beaucoup d'enfants issus d'un milieu sorcier, de suivre un enseignement scolaire à domicile par peur de faire usage de tes pouvoirs devant les moldus et de briser le secret magique. Cela pouvait semblait bien, car tu avais en finalité un excellent niveau scolaire, mais c'était aussi très triste, car tu n'avais de fait pas, pas eut le loisir de nouer des liens avec d'autres élèves avant d'avoir intégré Poudlard.

Enfin, désormais, tout allait bien. Tu adressas un sourire timide à la jeune Aiglonne avant que cette dernière, prise d'enthousiasme te pose une multitude de questions qui te dirent rire :

"Oui, je me sens très bien à Poufsouffle ! Je suis très fière de ma maison d'ailleurs !"

La même que celle de tes parents et d'une grande partie de ta famille. Tu ne pouvais être que fière d'être dans la maison des jaune et noir. Tu tendis la main à la jeune fille :

"Cassandre ! En première année également !"

Les présentations étaient désormais choses faites et alors que la pré adolescente bleu et argent semblait prise d'une nouvelle envie de te faire découvrir son univers, elle ouvrit le corps de la peluche pour en sortir d'étranges cylindre qu'elle te désigna comme étant des piles. Tu répétas le mots :

"Des piles !"

Avant dans saisir délicatement une entre tes doigts et de la faire tourner dans ces derniers. Cela semblait assez étrange que de si petites choses permettent d'actionner un tel objet :

"Ça marche comment ?" Demandas-tu curieusement.

Puis, ton regard malicieux se porta sur la jeune fille :

"On peut faire d'autres choses avec des piles ?"

Nul doutes que les moldus avec beaucoup de secret à te délivrer. Tu pensas alors à l'étrange boite magique qu'un serpentard t'avait montré :

"Un garçon de serpentard ma montré un autre objet moldu … Une espèce de jeu dans une boite magique … Tu vois ce que c'est ?"

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08 juil. 2018, 14:25
Un monde pas si banal
Lorsque j’entendis la jeune Poufsouffle s’intéresser à ma proposition, je ne pouvais qu’être ravie. Mon sourire s’étendait encore plus sur mes lèvres et mes yeux ne voyaient que son regard qui semblait pourtant bien loin de la réalité. Peut-être s’imaginait-elle déjà ce que pourrait donner notre escapade au sein d’un magasin de jouets. Moi-même à cette pensée me mettait à y réfléchir profondemment, pensant que ma mère serait avec nous, mon père travaillant au sein de son hôpital. Je m’imaginais alors en compagnie de ma camarade, traversant les allés remplies d’objets que je n’aurais pu imaginé dans mon esprit, certains dépassant même la réalité. Il existait déjà des peluches capables de bouger et de parler tel de vrais animaux et êtres humains, ce qui, lorsque je vis cela pour la première fois, me surprit grandement. Je n’avais pas eu la chance auparavant d’en posséder un, mais j’eus néanmoins cette chance depuis le présent de mon père pour Pâques.

« Ce serait super alors ! Je vais en parler à mes parents cet été, je suis sûre que maman serait ravie de nous servir de guide. Comme ça elle pourra nous emmener faire un tour dans Londres dans les différents magasins, comme celui de bonbons que j’adore ! J’y suis allée deux fois avec elle et je suis ressortie avec un tas de sucreries, c’était trop bon ! »

En y repensant, bien que je ne connaissais ma mère que depuis quelques mois, elle et moi avions vécu comme une mère et sa fille qui se connaissaient depuis des années. L’été dernier fut riche en balades et en sorties avec elle et mon père qui arrivait malgré son travail à nous donner de son temps pour profiter pleinement de sa famille. En l’espace de deux mois, j’avais vécu comme une seconde vie avec elle, je me découvrais une nouvelle personnalité, surtout depuis sa révélation sur mes dons de sorcières. J’avais l’impression de vivre comme si j’avais vécu comme cela toute mon enfance, comme si elle avait toujours été là à mes côtés.

Je décidais soudainement de m’extirper de mes pensées et de mes rêveries, pensant que cela n’appartenait qu’à la nuit. La jeune Poufsouffle était toujours devant moi, et je l’entendis s’exprimer à moi en ayant une mine légèrement revêche. Je comprenais ce qu’elle pouvait ressentir, essayant de me mettre à sa place le temps d’un instant. Ce n’était déjà pas chose simple que de se retrouver dans un endroit où l’on ne connaissait personne, tous le monde devait ressentir cela, alors ne pas arriver à dormir à cause de cela était encore plus compliqué. Je n’avais pas cette difficulté là à trouver le sommeil, car mes rêves réapparaissaient en un instant sans même que j’y pense. Je compatissais pour elle, et je décidais de la rassurer.

« Tu sais, ce n’est pas parce que tu dors avec une peluche que tu dois être moquée. Chacun a le droit de faire ce qu’il veut par rapport à ça et ce n’est pas aux autres de te dire ce que tu dois faire. Moi je te comprends. »

La regardant toujours en lui parlant cette fois de cette première année à Poudlard, je la vis s’appuyer contre un pan de mur, sûrement pour être plus à l’aise. Elle m’expliqua que les sorciers avaient plus ou moins le même regard sur les moldus, en ayant tout de même de la frustration de ne pas pouvoir les approcher.

« Je suis d’accord avec toi, même si je ne suis pas dans ce cas là parce que je suis d’origine moldue. Mais je comprends ce que vous pouvez ressentir, ça doit être fascinant de voir des objets qu’on utilise et que vous ne connaissez pas, et puis ça doit être bizarre aussi. L’autre jour, j’ai entendu un élève qui était en admiration devant un téléphone. Même s’il ne marchait pas, il faisait les gros yeux devant cet objet. Je me suis mise à sa place et puis je me suis dit que c’était exactement la même chose pour nous que pour vous. Comme quoi, les sorciers et les moldus se ressemblent après tout ! »

Mes pensées se tournèrent vers ma dernière phrase qui était à mon sens très véridique, bien que les différences entre ces deux termes étaient très grandes. Je continuais alors à lui faire part de mon ressenti là-dessus car elle et moi étions dans ce cas de figure, elle étant d’origine sorcière et moi d’origine moldue.

« Les moldus peuvent inventer des choses incroyables comme vous et je trouve que c’est plutôt amusant de voir les réactions des personnes qui ne connaissent pas ces inventions. Oui je comprends, ça doit être vraiment tentant de pouvoir utiliser tous ces objets, mais ça doit être compliqué avec le secret magique. Tu sais, pour moi c’est frustrant de ne pas voir les moldus qui cohabitent avec les sorciers parce qu’ils pourraient très bien s’entendre. Et puis tu aurais pu te faire des amis moldus aussi ! Mais je sais aussi qu’il y a beaucoup de personnes à qui ça gênerait, comme avec les crémations des sorcières ou comme avec mon père.. C’est dommage pourtant, j’aurais voulu connaître ce monde bien avant ma lettre d’admission..»

Mon père était l’exemple et l’incarnation de ces personnes qui trouvaient que les pouvoirs magiques n’étaient pas un don mais une malédiction. Laisser ma mère à l’abandon n’était pas une bonne idée, et je suis contente maintenant de voir qu’il regrette son geste. Mais faire comprendre à toutes ces personnes réticentes face au monde des sorciers que c’est une qualité qui permet de rendre la vie meilleure est bien plus compliqué que ce que l’on pourrait penser. Peut-être qu’avec le temps, le Code international du secret magique finira par cesser et que nos deux mondes puissent enfin être pleinement réunis.

J’aperçus un léger sourire sur le visage de la jeune Poufsouffle, ce qui me rendit plus enthousiaste, contrairement à ce que je venais de penser. Je fus ravie de constater qu’elle aussi se sentait bien au sein de sa maison et décidais de poursuivre la conversation en sachant maintenant le prénom de la personne qui était devant moi.

« Enchanté Cassandre ! J'espère te revoir bientôt dans le château ! »

Je tendis également ma main, les présentations étant faites, et nous nous serrions la main comme deux camarades ayant du respect envers l’un l’autre. Puis, je pus lui faire découvrir les piles que contenait l’ours en peluche que je tenais toujours dans la main. Je riais légèrement en voyant son visage mélangeant étonnement, surprise mais aussi curiosité. C’était la deuxième fois que je voyais une telle réaction de la part d’un sorcier pour un objet moldu, et cela me rendait enthousiasme lors de mon explication. Tandis que Cassandre tenait dans sa main et tournait inlassablement la pile dans celle-ci, je commençais à lui expliquer son utilisation, répondant ainsi à sa question.

« Alors en fait une pile, tu dois la placer dans l'objet en reliant les + et les - ensemble (montrant les deux emplacements + et – sur l’objet et l’emplacement + et – sur l’ours en peluche), comme ça elle va produire ce qu’on appelle de l’électricité. C’est une sorte de courant qui te permet de faire fonctionner des objets, pour les "donner vie", comme le téléphone, ou encore bien d’autres objets moldus ! »

Le regard malicieux de la jeune Poufsouffle m’incita à continuer à lui répondre à ses questions, ravie de pouvoir lui faire apprendre quelques chose d’inconnue pour elle mais que pourtant je connaissais.

« Les piles, on les utilise pour faire fonctionner des réveils, des télécommandes ou encore pleins de jouets, comme une voiture électrique. C’est chouette de pouvoir donner vie à de objets ! Quand on ira au magasin de jouets, tu verras il y en a pleins qui fonctionnent avec des piles ! »

Continuant la discussion, elle m’indiqua qu’un Serpentard lui avait montré un objet moldu. Je réfléchissais à cette fameuse boîte où des jeux s’y trouvaient, lorsque vint dans mon esprit l’appellation exacte.

« Oui je connais, ce sont les jeux vidéos avec les Game boy et tout ça ! Je n’y ai encore jamais joué, même si j’en ai déjà vu quand j’étais dans mon école moldue. Les garçons s’amusaient à y jouer dans la cour de récréation, et la maîtresse les grondait parce qu’ils les utilisaient aussi en classe. Je ne sais pas si ça marche avec des piles mais c’est bien grâce à l’électricité que ça marche ! Tu y as joué alors ? »

Repensant à mes paroles, je me remémorais mes années au sein de mon école moldue. La plupart de mes camarades n’étaient pas très gentils avec moi, me laissant dans un coin où je trouvais refuge parmi les nombreux livres empruntés à la bibliothèque. Bien que je pouvais auparavant les envier car ils possédaient toujours de nouveaux jouets, je ne les enviais pas depuis ma rentrée à Poudlard car j’étais bien plus heureuse en compagnie de mes amis à découvrir le monde des sorciers plutôt qu’à jouer à de nouveaux jeux moldus. Ce dont j’étais sûre, c’était que ce monde me réservait encore bien des richesses et de fabuleuses découvertes.

Il ne suffit pas seulement de croire en ses rêves, mais de croire aussi en soi.

15 juil. 2018, 23:11
Un monde pas si banal
La discussion s'était enchaînée. Peut-être beaucoup plus que ce que tu aurais cru lorsque tu étais entrée dans la volière avec juste l'intention de remettre une lettre à l'une des chouettes à destinations de ta famille. La rencontre avec la jeune serdaigle était certes, impromptue, mais pas moins inintéressante. Tout s'était enchaîné très vite. Sans doute, trop vite car, voilà déjà que cette dernière commençait à faire des plants légèrement trop ambitieux à ton gout car il en restait toujours un point important, celui que tu ne l'as ne connaissais pas vraiment. Tu ne voulais pas non plus la blesser sur ce dernier point, aussi, tu la laissas parler avant de secouer la tête pour malgré tout la calmer :

"Il faudra que je voie ! Je crois que ma mère aurait aimé m'amener découvrir un tel endroit elle-même et je ne voudrais pas la vexer…"

Déjà que vous aviez beaucoup de mal à vous voir en temps normal, tu ne voulais pas non plus la vexer de cette façon. De toute, il y avait encore du temps pour cela.

Par la suite, la jeune fille essaya de te rassurer quant au fait que tu es une peluche pour t'endormir. Tu lui avais déjà dis que tu te moquais de l'avis des autres et même, personne n'avait rien dit à propos de cela dans les dortoirs et quand bien même, tu t'en moquais.

Le fonctionnement des piles était en soit beaucoup plus intéressant et tu aimais bien écouter les explications de la serdaigle pour comprendre comment ça fonctionnait et surtout, à quoi ça servait. Le plus et le moins. Le fait de produire un courant. Tout cela te semblait particulièrement étrange, mais tu écoutais malgré tout avec une certaine application les explications de ta camarade.

La conversation s'orienta alors rapidement sur un tout autre sujet et plus particulièrement sur la fameuse console que tu avais testé quelque temps plus tôt en compagnie d'Hugo. Un petit sourire timide se dessina sur ton visage en repensant à l'instant de complicité que vous aviez partagé tous les deux. Simple oui, mais cela avait permis un rapprochement et tu te surpris à rougir légèrement à cette simple pensée. Puis, revenant sur la discussion présente, tu t'expliquas :

"Oui, il m'a un peu montré ! C'est assez compliqué, mais je pense que c'est parce que je n'ai pas l'habitude d'utiliser ce jeu ! Lui, tu aurais dû voir cela, il jouait à une allure folle ! Il arrivait à finir un niveau en un temps record alors que je n'arrivais même pas à en faire un cinquième !"

Tu affichas alors une mine pensive :

"J'aimerais bien m'essayer à nouveau à ce genre de jeu ! Nous verrons bien ! Peut-être que je vais en demander un à mes parents pendant les vacances ça pourrait être amusant !"

Oui et en plus d'être amusant, cela aurait au moins le privilège de t'ouvrir l'esprit. A nouveau un sourire rêveur s'afficha sur ton visage et tu n'en sortis que lorsque ton estomac se mit à gargouiller bruyamment ce qui te fis rougir plus que de raison :

"Oh …"

Ta main se posa sur ton ventre et un sourire gêné se dessina sur tes lèvres :

"Je crois que je vais aller prendre le petit-déjeuner !"

Nouveau sourire à l'attention de la jeune femme alors que tu te redressais et prenais tranquillement la direction de la sortie de la volière :

"En tout cas merci pour la discussion ! Et si jamais tu as envie qu'on discute de tout cela ! Bah, tu n'hésites pas vraiment ! Ça me ferait super plaisir !"

Au moins, aujourd'hui, tu avais réussi à faire une nouvelle connaissance et c'était agréable, car c'étaient quelques choses que tu n'avais pas eut l'occasion de faire avant d'entrer au collège. Décidément, la vie était pleine de surprises.

"Seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin !" #PouffyFamily
6eme Année RP - 5ème Année Devoirs
Pour RP avec moi

16 juil. 2018, 13:09
Un monde pas si banal
Le temps passait à une vitesse folle, la conversation étant portée sur un sujet qui m’intéressait fortement, et l’on aurait dit que nous étions toutes deux amies depuis plus longtemps que le matin même. Jamais je n’aurais cru que ma venue à la Volière aurait tissé un lien de plus, et je fus surprise de constater que c’était presque à chaque fois au moment où je m’y attendais le moins qu’une amitié avait été créé. Cela pouvait sembler étrange mais j’aimais quelque part laisser le hasard faire les choses, sentant qu’il nous emmenait vers de belles choses, plus ou moins en tout cas. La jeune Poufsouffle semblait un peu gênée de ma proposition, secouant légèrement la tête, signe que cela trop vite à ses yeux. Peut-être étais-je trop enthousiaste à vouloir l’emmener faire un tour parmi les nombreux magasins que possède Londres. J’étais tellement contente d’avoir rencontré Cassandre que je m’étais laissée portée par la joie de pouvoir faire visiter ce merveilleux endroit en sa compagnie, expliquant en quoi consistait telle ou telle chose, contant les histoires passées de la ville. Mon sourire fut un peu moins voyant lorsqu’elle me dit qu’elle allait y réfléchir, sa mère étant la première à vouloir l’y emmener. Je comprenais ce qu’elle me disait, et je me suis dit qu’après tout nous ne nous connaissions que peu, notre rencontre étant arrivée le matin même.

« T’inquiètes pas, je vais peut-être un peu vite tu sais. Je comprends, et puis j’aime bien avoir des moments avec ma mère, donc j’espère que tu auras l’occasion d’y aller avec elle cet été. Tu verras, vous ne regretterez pas ! »

Mon enthousiasme était certes moins voyant mais il était toujours présent en moi. Même si j’étais un peu déçue de sa réponse, je me suis dit après tout que j’aurais une occasion de lui faire visiter Londres, même si cela ne sera pas pour maintenant. J’étais à présent en train d’expliquer à ma camarade le fonctionnement des piles. Celle-ci était intéressée par mes explications, penchant sa tête vers les signes + et – de la peluche et de la pile, ce qui me redonna le sourire presque immédiatement. J’aimais faire découvrir aux autres ce dont ils ignoraient, voyant là une occasion d’agrandir leur connaissance. La discussion continua en abordant cette fois les consoles de jeux, Cassandre me demandant si je connaissais ces jeux dans des boîtes magiques. Je la vis afficher un petit sourire et je lui répondis que je connaissais ces jeux, repensant alors à mes années au sein de mon école moldue. Ces souvenirs ne me faisaient pas allusion à des moments de bonheurs et de joie, mais plutôt à des moments d’isolement, de renferment et de repli sur soi. Oubliant tout ceci en retournant à la réalité, j’aperçus Cassandre avec un visage rougissant, et cela m’indiqua qu’elle pensait à des souvenirs joyeux. Elle revint vite à la réalité et m’expliqua que son camarade lui avait montré une console de jeux. A ses paroles, je me suis dit qu’il devait être très compétent dans ce domaine car elle me dit qu’il arrivait à finir un niveau en un temps record.

« J’aimerai bien le voir faire une partie parce que ça doit être impressionnant de le voir jouer vu ce que tu me dis. Moi aussi ça me paraît compliqué mais je te rassure, tu y as déjà joué alors que moi non, alors je restes moins compétente que toi. Et puis, si tu as un jour une console de jeux, ça pourrait être sympa qu’on y joue un peu ensemble. Après c’est juste une hypothèse, je suis trop enthousiaste parfois.. »

Cela pouvait être un surplus d’espoir pour certains mais cet enthousiasme qui faisait partie de moi animait mes journées, sentant qu’il fallait aller toujours de l’avant. Ce n’était pas une devise, mais une manière de penser. Cette conviction, cette valeur que je mettais en avant était ce qui m’évitait d’abandonner, de baisser les bras. Apprendre de ses erreurs, voir en ses échecs un moyen de continuer sur une meilleure base, voilà ce dont je pensais de tout cela. C’était en quelque sorte des petites leçons de vie qui étaient plus ou moins indispensables à notre apprentissage. Même si je me laissais parfois trop emportée par l’enthousiasme que j’affichais, cela ne pouvait qu’être mieux qu’un sentiment inverse, sentant que le désespoir et la lassitude ne menaient à rien.

Soudain, un bruit se fit entendre, et après l’exclamation de la jeune Poufsouffle, je devinais que cela venait de son estomac qui gargouillait. Elle rougit plus encore et posa sa main sur son ventre, un peu honteuse. Je sentais également de mon côté que mon ventre me réclamait à manger, et je fis taire le silence brisé par les gargouillements de ma camarade.

« Je pense que je vais aller moi aussi manger un peu, c’est que je commence à avoir faim ! »

Cassandre se dirigea maintenant vers la sortie de la Volière et m’adressa un dernier sourire avant d’ajouter qu’elle était contente d’avoir parlé avec moi. Cela ne pouvait me rendre que plus ravie encore et mon visage afficha un grand sourire à ce moment.

« Mais de rien, moi aussi j’ai bien aimé parler avec toi, c’était sympa. Si je reçois un autre objet moldu et qu’on se croise dans les couloirs, je te le montrerai et puis on pourra discuter d’autre chose aussi ! Je vais rester encore un peu ici avant de me rendre à la Grande Salle, je te souhaite donc une bonne journée ! »

Ma camarade à présent partie, je me laissais envahir par une sensation de bonheur, autant par la rencontre que je venais de faire que par mon cadeau que je tenais encore contre moi. L’ours en peluche me regardais de ses yeux noirs, et je caressais sa douce fourrure qui m’apaisa. Un temps fut nécessaire avant que je ne relève la tête pour m’apercevoir que je n’avais toujours pas redescendu prendre mon petit-déjeuner.

J’étais encore absorbée par les mots que contenait la lettre de mon père lorsque je pris place à la table des Serdaigle, et je n’entendais que peu les paroles de mes camarades. Je me remémorais également la discussion que j’avais eu avec Cassandre, et constatais qu’il n’y avait pas si grande différence entre sorciers et moldus. Les deux milieux étaient aussi riches en inventions, et étaient aussi intéressants l’un comme l’autre, il suffisait de se mettre à la place d’un moldu ou d’un sorcier pour comprendre que lui aussi avait cette curiosité à l’égard de l’autre. La différence pouvait certes refouler certaines personnes que trop méfiantes face à l’autre, mais elle pouvait en attirer d’autres, se prenant pour quelques-uns de passion pour le monde qu’ils ne connaissaient pas ou que très peu. Le monde moldu n’était pas un monde banal, c’était un monde qui méritait d’être à la même place que le monde des sorciers, d’être reconnu et apprécié des sorciers. Chaque monde avait ses avantages et ses inconvénients, ses qualités et ses défauts, et si l’on comparait les deux, il n’y avait pas que des qualités ou des défauts dans l’un comme dans l’autre.
Merci pour ce Rp, j'ai bien aimé l'approche entre les deux mondes, c'était sympa à faire ^^

Il ne suffit pas seulement de croire en ses rêves, mais de croire aussi en soi.