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10 janv. 2019, 02:00
 PV  Une découverte terrifiante (1)
Bon. À cause de la déception qu'il ressentait face à la maigreur de la lettre de son père, Clément n'avait pas su contrôler ses émotions et avait sans doute pu sembler méchant envers sa camarade de Serdaigle. Non, jamais il n'avait voulu paraître antipathique et encore moins la vexer. Le ton de sa voix avait probablement dépasser le sens qu'il avait voulu mettre dans ses mots et il entendit Olympe se défendre de ne pas avoir lu sa lettre. Pourtant, Clément ne lui l'avait jamais reproché.

- « C'est moi qui m'excuse si j'ai pu être blessant ... »

Olympe préféra oublier ce point et lui raconta à quel point elle aimait la calligraphie et les énigmes. Ce n'était pas une Serdaigle pour rien ! La fille lui expliqua à quel point l'écriture d'une personne pouvait révéler son genre, mais aussi son caractère. Le Gryffondor se demandait bien ce que son écriture à lui pouvait bien révéler sur sa personnalité. Il opina de la tête tandis qu'il lisait la lettre que sa mère venait de lui écrire. Des vacances en France... Il pourrait enfin s'améliorer en français et découvrir la communauté sorcière française. Son seul regret était que son petit-frère Andrew ne puisse l'y accompagner. Le sortant de sa réflexion, l'Aiglonne lui demanda si elle pouvait récupérer la lettre de sa mère. Que pouvait-elle bien vouloir faire avec ? Haussant les épaules, Clément lui dit :

- « Oui, vas-y si tu veux, j'ai fini de la lire. Je vais regarder le rester du courrier maintenant. » 

Après avoir donné le parchemin sur lequel était la lettre de sa mère à Olympe, Clément se concentra sur le reste du colis. Il y avait encore la lettre d'Andrew et de ses grand-parents. Ayant une petite préférence pour son frère, il ouvrit son courrier et en avala chaque ligne.

Clément Downing | 3ème année
"Le succès ne s'explique pas, l'échec ne s'excuse pas." N. Bonaparte

11 avr. 2020, 10:54
 PV  Une découverte terrifiante (1)
D'autres lettres attendaient également d'être lues à l'intérieur du colis qu'il avait reçu pour son anniversaire, mais Clément préféra manger quelques friandises sorcières avant d'attaquer la suite. Ensuite, il récupéra la lettre qu'avait fait son frère. Même si elle était bourrée de fautes d'orthographes, elle eut le mérite contrairement aux deux autres de tirer au Gryffondor plusieurs sourires en coin. Andrew semblait s'amuser à Claxton House, malgré son absence, et lui racontait même tout ce qu'il avait prévu de faire avec son grand-frère une fois l'été venu.

Une fois l'ensemble des lettres lues, l'attention du garçon fut portée sur le paquet crafté qui accompagnait la lettre qu'avait envoyé son père. Suite à son échange avec Olympe, il avait complètement oublié de l'ouvrir, alors il n'attendit pas une seule seconde de plus pour découvrir ce qu'il y avait à l'intérieur. En déchirant précautionneusement les rebords collants du papier, Clément retira délicatement l'emballage pour découvrir une toupie richement décorée et qui était bien différente de celles avec lesquelles il avait pu jouer étant plus petite. Une simple note l'accompagnait « Je te laisse le loisir de découvrir ce que c'est. Graham. » Oh ! L'imagination de l'enfant fourmillait ; il essayait de deviner ce à quoi pouvait servir l'objet, mais il ne fut convaincu par aucune de ses propositions. Finalement, il se dit qu'il irait faire des recherches à la bibliothèque ou demander à des aînés pour percer à jour ce mystère.

Après avoir rangé précautionneusement toutes les affaires dans son cartable, il retourna vers Olympe, lui sourit d'une manière assurée - mais peu franche - et lui dit :

- « Je vais récupérer la lettre de mon père. » lui dit-il en montrant bien qu'il ne s'agissait pas d'une demande. Il récupéra la lettre sans rajouter le moindre mot, puis prit la direction de la sortie. Bien qu'il n'eut pas ouvert tous les cadeaux présents dans le colis, le garçon était heureux car sa famille - et plus particulièrement son père - avait pensé à lui en ce jour si spécial.

- FIN -

Par la suite...

Clément Downing | 3ème année
"Le succès ne s'explique pas, l'échec ne s'excuse pas." N. Bonaparte