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19 sept. 2018, 16:41
Hibou miséreux  privé 
29 octobre
duo avec Edna Gringot


Encore essoufflée a cause de la montée des marches je pris rapidement un hibou en main avant d'y attacher une lettre ;
[Très chère constellation ,

Me voilà qui t'écrit ,amant invisible a la plume matérielle.
Que faire lorsque l'on est trop timide pour adresser la parôle a quelqu'un ? N'est ce pas une problématique a laquelle nous avons tous eu affaire ?

Et la réponse ,c'est que les courageux prennent sur eux et les lâches écrivent.
Pas un jour ne passe sans que je ne pense a toi cassiopée.
Reine des cieux et de mon coeur .

Crois tu au destin ? Moi je crois qu'il n'est pas immuable mais qu'il existe. Et si il m'a fais faire ta rencontre ça ne peut être un hasard... Peut être sommes nous faites pour devenir *un mot illisible est rayé a cet endroit* amies.

Tout le monde veux attraper les étoiles, j'ai peur de voir un jour quelqu'un réussir. Car alors tu ne seras plus qu'a lui ,et je serais plongée dans l'oublie.

Comme il est ennuyeux d'aimer d'apprécier lorsqu'on le fait seul. Et pourtant ,pour toi je refuse l'abandon. Pas encore, il est trop tôt.

Je commence avec une lettre mais tien toi prête ,car un jour je sortirais de l'ombre et viendrais baigner dans ta lumière. Tout ce que tu auras a faire ce jour la c'est dire que tu ne m'aime pas. Alors je repartirais.

Comment pourrais-tu m'aimer après tout ? Don juan me l'a dit, les lettres et les écrits n'ont jamais convaincu les dames d'aimer de simples paysans. Et pourtant parfois les paysans écrivent bien... Mais les êtres supérieurs ne communiquent pas avec leurs subordonnés.

A bientôt ma reine , bien a toi .

la personne qui t'es dévouée.]
J'hésitais un instant avant de laisser le hibou prendre son envol... lorsque je le laissais s'en aller je remarquai qu'il boitait...oh non j'ai choisi le vieux boiteux ! On dis qu'il envoie toujours les lettres aux mauvais destinataires... Je priais un instant pour que ce ne soit pas lui car il était déjà parti...

"Comme l'a dit une sagesse profonde, plus vous essayez de rentrer dans le moule, plus vous allez ressembler à une tarte."
04 oct. 2018, 18:39
Hibou miséreux  privé 
31 Octobre


Bon. Il fallait bien qu'elle leur donne des nouvelles. Elle n'en avait pas reçu pourtant. Aucune fois. Aucune pensée. Rien. Enfin... Comment pouvait-elle savoir qu'ils ne pensaient pas à elle? Les SMS sont proscrits et la wifi n'est pas non plus de mise. Savaient-ils au moins ce qu'était une lettre manuscrite ? Comment leur en vouloir si ce n'était pas le cas ? Peut-être depuis son été Edna avait-elle reçu des centaines de pokes, de notifications, et d'appels jamais reçus.

Pendant Juillet et Août, tout avait été si naturel avec eux. Comme s'ils ne s'étaient jamais quittés. Pourtant, tout le monde sait qu'en une année les choses changent. Tout se transforme et les relations vont vites. Loin des yeux loin du cœur ?

Bon. Il fallait bien qu'elle leur donne des nouvelles.

Edna écrit ses trois lettres où elle leur donne des informations vagues sur sa vie à Poudlard. Elle leur raconte ses aventures scolaires, ses amitiés et parfois ses coups de blues dans son lit le soir avant de s'endormir. C'est dans sa lettre pour Elisa qu'elle écrit le plus. Mais c'est différent. Elisa est sa meilleure amie pourtant elle n'a eu rien de plus provenant de sa part que de celle des autres. Alors, dans son courrier, au lieu de lui rendre hommage et de lui dire ô combien elle lui manque, elle la pique. Edna lui en veut d'être absente.

Elle monte à la volière. C'est un endroit où la jeune Gringot se rend peu, mais qu'elle apprécie. Un endroit d'arrivée et de départ, un port d'hiboux. Comme dans les ports marins, ça sent fort. Une odeur d'animal s'en dégage et vous transperce les narines, jusqu'à ce que vous l'oubliez totalement fort heureusement.

Edna n'ayant pas son propre hibou, elle se dirige vers ceux de l'école, habitués aux voyages. Au moment où elle accroche son premier courrier à la patte de la bête, elle remarque un autre animal boiteux battant des ailes dans le vide et avançant clopin-clopan vers elle. Edna s'approche de lui et remarque à sa patte un papier enroulé. Un instant, elle pense qu'il va s'envoler et partir donner son courrier à un être hors de l'école. Mais il reste et continue de battre des ailes. Après une courte réflexion, Edna prend le bout de papier et décide de l'attacher à un autre hibou pour qu'il puisse prendre son envol à sa place. Mais le vieil hibou boiteux refuse.et au moment où Edna s’apprête à l'enrouler autour d'une autre patte, l'oiseau revient à la charge et agrippe le papier dans son bec. Piquée de curiosité, Edna décide de lire la chose. Elle verrait bien après comment régler cette situation.

***

Wow.
La personne pouvait-elle être un élève de l'école ? Un texte si compliqué à comprendre laisse penser à Edna qu'il s'agit de choses sérieuses. Quelque chose de grave, d'important. Elle ne saisit pourtant pas tout, si ce n'est presque rien. Une histoire d'amour peut-être. En tout cas, cette lettre devrait être reçue, et une réponse semble être attendue. Que faire ?
Si elle arrive à détecter quelque signal dans ce texte poétique et sincère, c'est que l'amour de l'écrivain semble être compromis. Est-ce un amour réciproque ? Il y a un espoir dans ces mots.

Edna, sensible, est touchée par ces lettres troublantes. L'écriture est fine, parfois difficile à déchiffrer. L'émotion aurait pu prendre le pas sur la personne qui a écrit. Pourtant, elle ne ressent pas de précipitation, mais au contraire quelque chose de mûrement réfléchit. Que faire ?

Tout à coup, elle décide quelque chose.
Peut-être une mauvaise idée.
Elle allait répondre. Se faire passer pour le destinataire.
Peut-être une très mauvaise idée.

Elle sort un papier dans son carnet bleu, une plume et se met à penser.

Bonjour,

La nuit porte conseil mais les étoiles aussi ont besoin d'être éclairées.
De chair et d'amitié, voilà de quoi je suis constituée. Nul besoin de plus te prononcer, j'attendrai.
Si tu crois le faire,
Tu n'es pas la seule personne. Dévouée.
Mon cœur.

Bien à toi.


Elle accroche son texte à la patte du hibou boiteux, et le voilà qui s'élance dans les airs. Quelle drôle de bête.

Serpy not sorry.
3ème année RP.
04 oct. 2018, 20:25
Hibou miséreux  privé 
Ce matin alors que je me baladais pieds traînants dans le château je retrouvais devant moi le vieux hibou. Ce pauvre boiteux me tendait une lettre.. Une vague d'espoir me transperça , une réponse ? Etait-ce elle ? Avait elle entendu mes appels ?

Dans un élan de sympathie je pris le hibou dans le creux de mes mains ,farfouillais un instant dans mon sac et lui fit don d'un morceau de lard du sandwich que je me gardais pour midi.

Toujours le hibou sous mon bras je me précipitai jusque dans la volière ,a ma plus grand satisfaction personne ne s'y trouvait. Ainsi je posais le hibou sur un perchoir après m'être saisis de sa lettre et la lu...

Mon cœur battait ,rapidement... Pas de signature. Impossible de savoir si le morceau de papier venait d'elle... J'hésitais longuement ,mes yeux posés sur la lettre . L'écriture était plutôt jolie ... si seulement je savais a quoi ressemblait son écriture alors je saurais si c'est bien elle...

Longuement je réfléchis ,relu relu et relu encore ce maigre bout de parchemin...quelques mots, bien écrits.. j'étais tentée un instant d'y répondre...Je jetais un œil au hibou boiteux.. J'eu l'intime conviction qu'il me fis un clin d’œil alors qu'en réalité il avait certainement des problèmes de vue qui le gênait....mais non il m'avait fait signe j'en était persuadée ,ce signe je savait ce qu'il signifiait...que c'était elle quoi m'écrivait ..J'en étais sûre, cette écriture fine délicate et féminine, ces mots doux qui me chauffaient le cœur ,ça ne pouvait être personne d'autre qu'elle...

immédiatement j'ouvrit mon sac de cuir et me saisit d'une plume et d'un encrier que je posais tout deux sur le sol froid de pierre qui me servait a la fois de bureau et de chaises . J'arrachais grossièrement une feuille de l'un de mes calepins et la plaçais sur un livre ,sur mes genoux . Je réfléchis un instant puis plongeais, m'élançait et grattais la surface de la feuille.
Ma lumière ,enfin tu me répond . Ta lettre est comme celle qu'une femme enverrait a son bien aimé sur le front, j'ai l'impression que je pourrait mourir demain ,en pensant a toi. Ta lettre donne couleur aux mûrs gris qui m'entourent, goût a la nourriture fade que l'on m'offre, rend mélodieux le moindre grincement, rend doux le plus rugueux des arbres du parc.

La nuit, astre bien aimé c'est l'heure ou tu brille. Ton incandescence m'éclaire, et je refléterais toute ta lumière plutôt que de la garder pour moi si c'est pour te la rendre et t'illuminer. L'éclat de tes yeux ravive, chaque fois que je croise ton regard ,le brasier tumultueux de mon coeur. Tu me rend brûlante ,tu donne vie au morceau de charbon qu'était mon coeur, mais pour combien de temps encore ?

Le temps d'un soir, le temps d'une vie ? Qui sait...Peut être bien que tu me plait...

L'amitié et l'amour ,sont deux rives opposée séparés par un fleuve dangereux aux nombreuses secousse... Accepte de le traverser avec moi et nous atteindrons l'éléor, l'autre rive , le monde idyllique que j'attend depuis longtemps...

Je ne suis pas seule mais qu'importe , je ne suis pas meilleure que les autres mais viendras un jour ou ,pour toi, je le serais.

Avec tout l'amour qui flambe en moi pour toi,
Ta Dévouée.
J'avais écrit a chaud..une erreur certainement... je devais être incohérente mais c'était moi... J'était un être irréfléchi ,et impulsif ,ainsi pas d'autre solution que de laisse mon texte tel qu'il était...car il me reflétais. J'approchais le hibou , lui fit une vague caresse et attachais le simple morceau de papier sans enveloppe a sa patte.

J'hésitais quelques secondes avant de regarder a nouveau le hibou dans les yeux, il semblait me hurler de le laisser s'envoler et accomplir une destinée ,la mienne... Après tout pourquoi pas ? Elle m'avais répondu une fois elle pourrait très bien me répondre une deuxième fois...oui par mes écrits je la charmerais . Je me saisis fermement du hibou et le posais sur le rebord de la fenêtre avant de lui murmurer "vole ,messager de mon cœur"

"Comme l'a dit une sagesse profonde, plus vous essayez de rentrer dans le moule, plus vous allez ressembler à une tarte."
14 oct. 2018, 17:59
Hibou miséreux  privé 
Très peu de temps plus tard, mais alors qu'elle ne s'y attend pas, le hibou boiteux et probablement légèrement borgne revient vers elle. Ne sachant pas bien calculer les distances, il se heurte de plein fouet à Edna, et manque de la faire tomber à terre. Elle le reconnait immédiatement et le remet sur pattes. Elle remarque qu'il porte de nouveau un message. "Oh non, pourvu que ce ne soit pas pour moi, enfin pour l'autre moi pour lequel je me suis fait passer".
Oh si.
C'était bien pour elle.

Edna lit et relit le message, de long en large. Elle ne comprend pas tous les mots, mais pense saisir le sens global de toute cette histoire. La lettre semble être écrite avec précipitation, il y a quelques tâches d'encre non sèche par-ci et par-là du courrier. Il n'y a toujours pas de nom, mais il provient d'une fille une "dévouée". Oh mince, à cause d'elle cette fille allait croire en une idylle possible. Edna venait de raviver une flamme, ou quelque chose dans le genre, c'était sur ! Elle ne se souvient même plus bien de ce qu'elle lui a répondu quelques jours plus tôt. "La catastrophe, pense-t-elle".

Ce n'était pourtant pas le moment de perdre son sang froid. Que faire ? Lui répondre, jouer de jeu ? Lui dire la vérité ? Qui est-ce que cela pouvait bien être ? Et à qui était-ce destiné ? Si le hibou était venu jusqu'ici, peut-être le courrier était-il pour quelqu'un du château ? Surement d'ailleurs. De quelqu'un qui habiterait Londres, l'Islande ? Impossible de savoir. Sauf si...

Dévouement, amour, engagement, peur. Moi.

Toi ?

Où es-tu ? Tu me parles de passion, d'astre, de rives opposées séparées. Mais, si je te demande de quoi tu es réellement constituée ? De quelle matière es-tu faite ? Sur quel continent rêves-tu ? Parle moi. Dis moi. De quelle époque viens-tu ?

Bien à toi.
Elle.

Serpy not sorry.
3ème année RP.
14 oct. 2018, 18:33
Hibou miséreux  privé 
Le soir,tard j'eu a nouveau la visite du hibou... Persuadée qu'il me reviendrait j'avais piqué a table quelque morceau de viande plus tôt au repas. Je me précipitai dans un endroit calme ,loin de tous. Là je lût... Des questions beaucoup de questions ,tout se mélangeait dans ma tête, tout était flou... Je m'empressait de répondre a chacune des questions , encore une fois de mon écriture empressée et maladroite. Je ne pouvais pas attendre,pas prendre mon temps, c'était hors de ma portée. Le temps courrait, trop vite et je devais veiller a ne pas me laisser distancer.

Alors j'écrivit ,maladroitement je plaçais les mots les uns après les autres sans forcément que mes phrases aient de sens a moins de les lire plusieurs fois. A mes côtés le hiboux mangeait ,somnolait ,le message mettrait surement le temps d'une longue sieste a arriver le pauvre animal était surmené.

Finalement je pliais sans le relire mon morceau de parchemin et l'accrochait au hibou :

Moi ?

Je suis faite d'amour et de chair, je suis un corps fragile voguant parmi les autres. Moi ? Je suis faite pour toi et de sang et d'os . Je rêve ,je ne sais d'où mais toujours de toi. Tu veux que je te dise ? Mon époque ?

Mon caractère impulsif se situe dans la préhistoire, réflexes ,nature humaine et instinct ,tout me vient de là.
Mon coté romantique lui, vient de la Rome antique. Avec la poésie des plus grandes épopées je voudrais te faire voyager , mon odyssée pour te rencontrer ne fait que commencer.
Ma confiance, ma combativité ,mon insistance sont inspirés eux du moyen-âge . Je viens de cette époque pour te courtiser et combattre en ton honneur. Les chevaliers ont tous besoin d'une dame a sauver .
La renaissance , je m'y trouve aussi pour m'inspirer de toutes ces connaissances acquises . Pour travailler art et poésie . Ma science me vient de De Vinci.
Enfin je me trouve dans les temps modernes, a combattre au front des tranchées avec une pensée pour toi , a travailler dur dans les mines de charbon entourée de machines ,me tuer la santé pour nourrir ma famille. Je prend une balle en plein cœur lorsque tu me dis ne pas savoir qui je suis.

Je suis une plume sur le papier, une main qui tient une plume, une personne qui dirige une main , une personne qui t'aime. Que dire de plus ? tu en sais déjà trop.

Ah tu ne sais pas qui je suis ? Mais je suis ton futur. Et toi tu es, la réponse a toutes mes questions. Tant de questions, Est-il si dur de me comprendre ?

Te parler ,je n'attend que ça . Je sais très bien ce que tu veux, tu veux savoir où est mon enveloppe charnelle ,tu te fiche bien de l'emplacement de ma pensée qui voyage a travers le monde et le temps... Eh bien moi...juste moi je suis dans la volière d'un château d'écosse. Le même que le tiens oui...

Et toi dis moi , qui es tu réellement ? Me laisseras-tu apprendre a te connaitre ? Parle moi.

Ta dévouée.
J'angoissais, peut être écrivait-je trop maladroitement pour lui plaire ? Il était trop tard de toute façon pour changer quoi que ce soit a mon message, le hibou s'en était allé .

"Comme l'a dit une sagesse profonde, plus vous essayez de rentrer dans le moule, plus vous allez ressembler à une tarte."
24 oct. 2018, 16:58
Hibou miséreux  privé 
Edna commence à se prendre au jeu, elle attend la réponse et attend chaque jour que le hibou miséreux vienne à elle. Elle sait que c'est mal, que cette sensation ne devrait pas exister. Ni cette émotion qu'elle a du mal à contrôler. De réels sentiments sont en jeu. Tout cela n'a rien de fictif, c'est là toute la magie et toute la dangerosité de la chose. La jeune Gringot sait qu'elle ne peut pas continuer ainsi bien longtemps.

Chaque jour, elle se lève. Et chaque jour, quand elle va en cours, elle sait qu'elle est là. Non loin, parmi tous ces gens. Quelque part au sein du château. Elle peut être tout le monde. Et personne. Edna ne connait pas son odeur, son regard ni son rire. Elle ne peut pas la retrouver. Et le souhaiterait-elle ? Par ailleurs, elle sait aussi que la personne à qui est adressée tout ce courrier se trouve également dans le château... Une personne qui ne se doute de rien. Qui continue de vivre normalement alors que tout ce la se passe. Pour finir elle se rend compte que celle qui lui envoie les lettres pense qu'elle est la bonne locutrice, et qu'en la regardant, elle croit qu'elles sont toutes les deux au courant.

Une idée lui vient alors.

Bonsoir,

Je te remercie pour ton courrier plus que touchant.

Que dirais-tu que nous nous rencontrions en vrai ? Pourquoi ne viens-tu pas me voir avant de rentrer dans ton dortoir ? Pourquoi ne reçevoir de ta part que des nouvelles d'un hibou boiteux ?

Je serai certainement hostile et sur la défensive... Mais viens à moi. Je suis comme ça et tu le sais. Sinon, depuis longtemps tu m'aurais attrapé la main... non ?

Bien à toi.
Elle.

Serpy not sorry.
3ème année RP.
24 oct. 2018, 23:10
Hibou miséreux  privé 
Le jour durant je pensais a ma correspondante. J'avais hâte de recevoir sa réponse...si un jour elle venait...

Fort heureusement le soir venu vint sa réponse , enfin vint surtout le hibou "oh tu sais qu'je t'aime toi"

Je lis... toujours un message court mais.... mon cœur s’accéléra. La voir en vrai ? C'était bien plus imposant que de simples écrits...Je..;je n'allais pas l'approcher comme ça.. Je lui donnerais rendez vous, ou c'est bien un rendez vous...du moins je crois...

Dieu que j'étais stressée. Je sortit ma plume et commençait la main tremblante :
Bien. Les écrits ne te touche pas je le conçoit.
Retrouvons nous dans la salle commune, je serais sur le fauteuil ,celui le plus au fond a droite et je lirais un manuel de botanique en t'attendant. Je serais certainement stressée ,si tu me trouve trop laide ou que tu ne m'apprécie pas alors fait moi faux bond.

Bien a toi,
Ta dévouée.
J'avais conscience d'avoir été quelque peu hostile... Mais j'étais sous l'effet du stress. Rapidement toujours tremblante j'attachais la lettre au hibou et le lançais sans même regarder si il avait réussi ou non son envol. Alors ce soir était le moment de vérité ? C'était ce soir... eh bien tant mieux ,j'y serais ! Il était temps d'avoir du courage et de tenir parole.

"Comme l'a dit une sagesse profonde, plus vous essayez de rentrer dans le moule, plus vous allez ressembler à une tarte."
26 oct. 2018, 11:43
Hibou miséreux  privé 
Le soir même
22:00



Edna ne pensait pas qu'elle lui aurait donné un rendez-vous si vite. Elle n'y était pas prête. Elle n'avait pas anticipé ce qu'elle allait faire... Agir sur un coup de tête n'est peut-être toujours pas la bonne solution. Au moins maintenant elle le sait. La prochaine fois, elle ne se laisserait pas devancer ainsi.

Elles y étaient. Toutes les deux. Dans la salle commune pleine à craquer. Mais l'une d'entre elle ne s'était pas présentée à l'autre. Une foule d'élèves riaient. Elle aurait voulu qu'elle soit sa reine ce soir. Une marée humaine les séparait. Mais Edna n'était pas la personne attendue.. et elle s'en était bien rendue compte en observant la jeune fille d'aussi près.

Edna était venue sur le lieu de rendez-vous en avance, pour être sûre de la voir arriver et s'installer à l'emplacement décrit. Et comme convenu, la jeune fille avait sorti son manuel de botanique et s'était mise à patienter sagement dans un fauteuil. Edna connaît maintenant son prénom, elle sait de qui il s'agit. Elle met un visage sur ses lettres. Ces mots doux... qui ne lui sont pas destinés. Elle la voit. Et elle se sent encore plus loin d'elle à ce moment précis. Un remord la prend et sa gorge se noue. Elle ne peut pas rester là, comme ça, à la regarder sans rien dire, sans rien faire. Jenny finirait par la remarquer. Alors, la Gringot se lève. Elle tremble. Quelques uns de ses camarades tentent de la faire participer à leur conversation. Mais Edna ne les écoute pas : un tourbillon de pensés l’assomment.

Elle avance vers le fauteuil vert en velours de Jenny. Doucement. Une table les sépare. Juste une table. Et un manuel de botanique. Seulement ça ? Edna, seulement une table et un manuel ? Tu es sûre ?
Non. Ce qui nous sépare, c'est bien plus. C'est moi. Je le sais. Je ne peux pas rester.

Elle part.

Elle monte dans la tour.

La Volière. La voleuse. C'est elle.


Pardon. Pardon. Pardon.

Je ne suis pas qui tu penses. Je suis une moins que rien. Pardonne-moi d'être qui je suis.

Pas Elle.



Serpy not sorry.
3ème année RP.
26 oct. 2018, 12:40
Hibou miséreux  privé 
J'étais restée assise dans mon fauteuil. Une soirée en tailleur sans réussir a me plonger dans se livre de botanique . Je ne pensais qu'a elle, viendrait-elle ? Elle n'est pas venue.

Elle m'a laissée ,seule. Pouvais-je seulement lui en vouloir ? Je ne sais pas ... je ne le savais pas. Je le sus.
Je le sus quand je reçu sa lettre...

Pas elle... pas ...elle... Attend quoi ? Je relu la lettre...toujours pas elle... comment ça PAS ELLE . P.a.s comme "pas" le signe de la négation ? Attend ...non non... non... Je relu la lettre encore et encore . Ce n'était toujours pas elle...mais alors... "foutu hibou" je lançais au malheureux animal. Il sembla comprendre qu'on le fâchait et se recroquevilla tant qu'il pu détournant le regard . Je lui fit une caresse "non mais sois pas vexé... c'est juste que...je pensais... enfin bon."

Pas elle... était-ce si grave ? Non...ça ne changeait rien. ou ça changeait tout. Je ne lui avais jamais parlé en réalité , et la personne a qui je m'attachait a travers ces lettres qui était-elle alors ?
Je ne vais pas l'abandonner la simplement parce qu'elle n'est pas la personne que j'attendais... Je crois aux histoire qui peuvent parfois bien se terminer. Bon relativisons. Elle , ou il peut être qu'en sais-je en réalité ? "je suis une moins que rien" ah oui... oui bon pas il donc. Elle doit se sentir mal ,elle en a l'air en tout cas. Je ne peux pas la laisser ,je dois la sortir du tracas maintenant que...
Rien c'est zéro . En dessous de zéro il y a une infinité de choses , et certaines bien plus belles que tout ce que l'on peut trouver de positif. Si c'est toi qui m'a répondu et pas "elle" alors c'est qu'il fallait que ce soit toi . Le destin l'a dit.

Laisse toi une chance, et laisse m'en une aussi. Voyons nous ! Je ne sais toujours pas qui peut être la personne derrière ses mots auquel je m'accroche . Tu sais qui je suis désormais , donne moi rendez vous je t'en prie ,où tu voudras ,quand tu voudras.

Avec espoir,
Ta dévouée tout de même.
Je l'accrochai au hibou et lui fis une dernière caresse. "allez vole petit Icare "
Plus qu'a espérer. ça passe ou ça casse.
Un soupir , une caresse et le monde deviens flou.

"Comme l'a dit une sagesse profonde, plus vous essayez de rentrer dans le moule, plus vous allez ressembler à une tarte."
26 oct. 2018, 16:15
Hibou miséreux  privé 
Comment ça "Ta dévouée tout de même" ? Avait-elle bien saisi la situation ? Comprenait-elle qu'Edna avait usurpé tout ce temps l'identité de quelqu'un d'autre ? Qu'elle lui avait fait croire qu'un amour avec cette jeune fille était possible ? Avait-elle saisi l'importance de la situation ?

Tant de questions se bousculent dans la tête de la jeune fille à cet instant précis. A travers son dernier hibou, Jenny avait l'air d'avoir tout compris. Comment était-ce possible ? Elle devait être incroyablement perspicace et intelligente. Edna avait pris soin de ne jamais s'étaler dans les lettres, de ne jamais trop parler et de tout garder mystérieux, évasif. Et en plus de cela, comme si ça ne suffisait pas, elle parait quelqu'un de très ouvert d'esprit et compréhensif. A sa place, elle aurait certainement incendié le courrier, ou envoyé une bombabouse qui lui aurait explosé en pleine figure au moment d'ouvrir le message.

Edna regarde un moment le vieil hibou malade. Elle tente de comprendre. Et si il avait fait exprès de se tromper de courrier tout ce temps. Peut-être Jenny avait-elle raison. Peut-être était-ce un signe ou le destin. Pourquoi donc ne pas s'emparer de cette chance ? Edna avait peur. Oui, une boule s'était formée dans son ventre depuis qu'elle lui avait donné rendez-vous dans la salle commune et qu'elle l'avait vu. Tout avait pris une autre ampleur. Tout était devenu vrai et très réel.

Elle décide de prendre le destin en main. C'était bien suffisant maintenant. Après tout, elle avait déjà plus ou moins parlé avec Jenny. Elle était toutes les deux des serpentardes, partageaient leur salle commune et leur table dans la grande salle. Et il n'y avait aucune raison que leur rencontre se passe mal. Enfin, si Jenny reste fidèle à la douceur de ses courriers, bien entendu. Au pire, elle n'appréciera pas Edna, mais au moins, elles mettraient fin à cette sorte de voile entre elles. Plus de secret, plus de mystères, plus de malaises. Plus de cette satané boule au ventre ! Le plus tôt sera le mieux.


OK.
Rendez-vous dans 48 heures précises, dans le Parc de l'école sous le plus grand sycomore. Nous y serons tranquilles. Tu me reconnaîtras, il n'y a jamais personne là-bas.

Je te remercie. Pour tout.

J'espère ne pas te décevoir.
N'élève pas trop tes attentes... Qui qu'elle fût, je ne lui arrive sans doute pas à la cheville.

A très vite,

Moi.


Edna regarde le hibou partir, pour la dernière fois.

Serpy not sorry.
3ème année RP.