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24 nov. 2018, 12:49
 RPG+  « J't'ai menti, P'pa »  SOLO 
Conséquence de ce RP. Suite de celui-ci.

Douleur.


C'est comme si une force invisible lui serrait a poitrine, l'empêchant de respirer, la faisant douloureusement suffoquer. Elle a mal au coeur, mal à la tête, elle a peur, elle a mal. Elle ne sait plus trop bien se qu'elle doit faire ou ne doit pas faire, elle sait juste qu'il faut qu'elle le fasse. Elle ne réfléchit même plus, elle s'en fiche, du moment qu'elle continue d'avancer. Tout son être lui crie de s'arrêter, de partir en courant, mais elle avance vers la lumière. Elle a fait son choix, elle ne peut plus reculer. Elle a trop réfléchit, maintenant, c'est le moment d'agir.

Lui.



Elle a enfin fini de monter les escaliers qui mènent à la volière. Il faisait sombre avant, mais une fois qu'elle a pousser la porte, la lumière l'éblouit. Elle fronce les sourcils et tente de ravaler ses larmes. Elle n'a plus le choix, il faut qu'elle le fasse. c'est pour son bien a elle, c'est pour son bien à LUI. Lui qui la fait souffrir plus qu'autres choses, Lui qu'elle aime, Lui pour qui elle abandonnerait tout. Lui qui est si fragile, Lui qui va être brisé par la nouvelle... Lui qui la mit au monde, Lui qui lui a apporter de l'amour. Lui qu'elle va bientôt faire souffrir, Lui qui est déjà souffrant. Elle n'arrive pas à dire son nom, les sons restent bloqués dans sa gorge. P...

Lettre.



Le hibou le plus proche est un hibou petit duc. Elle n'y fait pas trop attention, elle ne fait attention à rien, à rien d'autres que sur la lettre qu'elle tient dans ses mains tremblantes. une lettre en parchemin, simple, basique. Sauf que se qu'il y a à l'intérieur n'est ni simple ni basique. C'est LA lettre, la seule et unique lettre. La dernière lettre. Elle a le pressentiment qu'après cette lettre, elle n'en enverra pas d'autres. Ou, en tout cas, pas à Lui. Elle s'approche du hibou, et tend la main vers lui. Il saute sur son bras et hulule, encore ensommeillé. Normal, le soleil s'est à peine levé.

Au revoir.



Elle accroche la lettre à la patte du hibou, sans regarder se qu'elle fait. Elle ne se souvient même plus ce qu'elle a écrit dedans. Elle ne se souvient plus quand, elle sait juste qu'il faut qu'elle Lui envoie tout de suite. Une fois la lettre accrochée, il ne lui manque plus qu'a envoyer le hibou. Mais c'est dur. Une main de fer la retient d'y aller, elle tente de se dégager. La peur et la douleur la cloue sur place. allez, vas-y. Elle fait un pas, puis un deuxième. Brusquement, elle court vers la fenêtre, et lâche le hibou, qui s'envole joyeusement. Ca y est, c'est fait. Il n'y a plus qu'a attendre.
Elle se laisse aller au sol, se roule en boule et sent couler les larmes salées sur ses joues. elle l'a fait, elle ne peut vraiment lus reculer.
Dernière modification par Kirsty Panglewood le 06 nov. 2019, 22:04, modifié 1 fois.

Troisième année RP (2044-2045) | Remplaçante Attrapeuse/Poursuiveuse des Griffes Ardentes.
“Il est grand temps de rallumer les étoiles.”

01 déc. 2018, 14:57
 RPG+  « J't'ai menti, P'pa »  SOLO 
Flashback.


Ça y est, elle s'en souvient. Elle se souvient comment et où elle a écrit la lettre. Elle se souvient parfaitement de la sensation d'étouffement, de chaque gestes effectués pour l'écrire. Elle se souvient de la plume, une plume d'oie, avec laquelle elle la écrite. De la douleur avec laquelle elle l'a fait. Elle se souvient même de se qu'elle a écrit. Oui, elle sait se qu'elle a écrit :
Bonjour Papa,
Je sais pas comment te le dire. Je t'ai menti depuis longtemps. J'en ai honte, mais j'avais peur de te décevoir, de te faire du mal. Mais je pense que savoir que ta fille t'a menti et ne te l'avoue pas en face à face te fait encore plus de mal. J'espère qu'un jour, tu me le pardonneras. Tu n'es pas obligée, tu sais. C'est horrible ce que j'ai fait, j'aurais dût tout de suite te le dire. Pourtant, j'avais si peur... j'étais traumatisée par se que je savais, et j'étais encore sous le choc. Mais maintenant, après presque un an passé à attendre le bon moment, je suis prête à te le dire. S'il te plais, ne sois pas triste...

Tu sais, quand ta mère, Betty, est morte, elle a voulut me parler en privé ? Et bien, c'était pour me dire une chose abominable, inimaginable... Je n'aurais jamais crut ça. Tu es près à savoir ce qu'elle m'a dit ? Tu sais, tu n'es pas obligé, tu peux brûler immédiatement cette lettre. Mais, si tu as le courage de la lire, alors voilà : elle a tuer ton père. C'est dit. Et tu sais pourquoi elle est morte ? A cause de la culpabilité. Elle a été rongée toute sa vie après par la culpabilité. Elle m'a expliqué les motifs du meutre et comment elle l'a fait. C'étit horrible, j'en frissonne encore. Tu veux que je te le dises ?
Et bien, en fait, elle détestait son mari (ton père). Elle a découvert qu'il la manipulait et qu'elle, aveuglée par son amour pour lui, n'a rien dit. Elle dit qu'il t'a gâché la vie, qu'il t'a envoyé en pension, qu'il avait honte de toi. Tu ne me l'avais jamais dis. Alors, quand il t'a envoyé en pension, elle a prit son courage à deux mains et l'a empoisonné avec l'aide des ingrédients de potion qui étaient restés dans ta chambre. Elle lisait ton manuel de potion.

Je sais, c'est terrifiant ce que je te dis. Je sais, c'est dur de savoir que sa mère est une assassine et qu'elle nous a mentit, mais ne m'en veut pas. J'étais pas prête à te le dire, avant, et pas courageuse. S'il te plais, pardonne moi, car je le regrette.

Au revoir,
Kirsty.

Troisième année RP (2044-2045) | Remplaçante Attrapeuse/Poursuiveuse des Griffes Ardentes.
“Il est grand temps de rallumer les étoiles.”

02 déc. 2018, 17:55
 RPG+  « J't'ai menti, P'pa »  SOLO 
Image

Georges Panglewood, 42 ans.


Loutry-St-Chaspoule, bureau de Georges.

J'étais justement en train de finir d'envoyer les hiboux aux journalistes qui voulait avoir accès aux statistiques des prochains matchs, quand j'en vis un, un hibou petit duc, je me demandais à qui il pouvait appartenir. Ce n'était pas celui de mon patron, car ce dernier possédait une très belle chouette effraie. Alors, à qui ? Je me levais lentement de mon bureau, et ouvris la fenêtre en baillant. J'étais crevé. Un courant d'air froid pénétra dans mon bureau et je me dépêchais de faire entrer le hibou, avant de vite refermer la fenêtre.
Je vis, attachée à la patte du volatile, une lettre en parchemin, avec, écrit dessus, l'adresse où elle devait être envoyée. L'écriture ronde et penchée me fit un coup au coeur. C'était l'écriture de Kirsty, ma deuxième fille. C'était mon seul enfant à Poudlard, en ce moment, étant donné que Daisy, l'ainée, habitait en France, et que James, le cadet, n'avait que 8 ans. Cela faisait longtemps que je ne recevais plus de hibou de Kirsty. En fait, elle ne me parlait plus. Même cet été, ou pendant les vacances de Noël, quand elle était rentrée, chaque fois que je rentrais dans une pièce, elle en sortait rapidement, ou alors quand je la regardais, elle baissait le regard. Mais que lui arrivait-il ? Ce n'était pas son caractère. En ce moment, depuis la mort de ma mère (qui m'avait beaucoup éprouvé), elle était froide et distante avec tout le monde, s'était repliée sur elle même, elle avec qui je partageais des secrets, avant.
Je pris la lettre et l'ouvris avec précipitation, pressé de savoir ce qu'elle contenait. Je dépliais la feuille de papier et commençait à la lire.

Bonjour Kirsty,

Et bien, ta lettre m'a beaucoup surpris et attristé. Pourquoi ne pas me l'avoir dit avant ? Tu aurais put me faire confiance et me le dire tout de suite. J'étais inquiet pour toi, tu n'étais plus comme avant. Maintenant je sais pourquoi et j'en suis fort triste. Je ne veux pas que tu t'inquiètes pour ma santé, mais je suis capable de surmonté des épreuves. Je répètes que tu aurais dut me le dire.

Tu es vraiment sûre qu'elle ne perdait pas la tête et qu'elle était sérieuse ? Elle aurait put se perdre dans sa folie et raconter n'importe quoi. Oui, je pense. Trop attristée par la mort de mon horrible père, elle a crut qu'elle l'avait tuer. Tu n'as pas a t'inquiéter de ça.

Au revoir,
Ton papa adoré.

Troisième année RP (2044-2045) | Remplaçante Attrapeuse/Poursuiveuse des Griffes Ardentes.
“Il est grand temps de rallumer les étoiles.”

11 mars 2019, 17:41
 RPG+  « J't'ai menti, P'pa »  SOLO 
Kirsty était revenue tous les jours, chaque fois que son emploi du temps lui permettait, chaque fois qu'elle avait du temps libre. Elle se passait de repas en attendant la réponse de son père, elle ne dormait plus, appréhendant ce qu'il dirait. Comme réagirait-il ? Elle attendait des heures dans la Volière, roulée en boule, dans l'attente d'une réponse. Mais elle ne venait pas. Les jours passaient, puis une semaine. Le temps défilait lentement, sans qu'aucun hibou lui soit parvenu. Mais qu'attendait-il ? Chaque matin, dans la Grande Salle, elle scrutait les hiboux qui arrivaient en espérant que sa chouette fasse partie du nuage de volatile. Malheureusement, elle n'y était pas. Et elle restait sans réponse, le coeur battant. La blondinette se demandait comment il avait réagit en lisant sa lettre. Avait-il pleurer ? S'était-il énerver ? Et que contiendrait sa réponse ? Serait-il en colère contre elle pour lui avoir caché un si lourd secret depuis si longtemps ? Kirsty était si inquiète, qu'elle se mit à chanter "SOS d'un terrien en détresse", la chanson préférée de son père ces derniers temps. Il l'écoutait à longueur de journée, mais la blondinette ne savait pas pourquoi. Elle ne parlait pas bien français, mais elle comprenait certains mots. C'était une chanson mélancolique, qui reflétait bien l'humeur de son géniteur. Peut-être était-ce pour ça ?

Et puis un matin déprimant dont la météo oscillait entre beau temps et pluie, la chouette arriva. Elle était trempée, signe qu'il avait plut cette nuit. Tellement fébrile, la blondinette renversa son jus de citrouille. Mais elle s'en fichait. Ses pensées n'étaient focalisées sur une seule chose : cette fichue lettre qui détenait enfin la réponse à toutes ses questions. Elle décacheta l'enveloppe et dévora des yeux les quelques lignes écrites de la main de son père. A la fin de sa lecture, un sentiment d'injustice et de douleur l'envahit. Son père lui disait qu'elle aurait dût se confier plus tôt, et qu'il était bien capable de surmonter cette épreuve. Mais le pire, c'était le deuxième paragraphe. Il lui disait que c'était faux, que sa grand-mère perdait la tête. Il ne la croyait pas. Kirsty sentit la rage et les larmes arrivées. Elle déchira en mille morceaux l'enveloppe, sous le regard perplexe des Gryffondor autour. Elle jeta les petits morceaux avec haine, puis partit en courant. Elle se réfugia dans la Volière et pleura toutes les larmes de son corps. C'était la dernière danse, et elle n'était pas sûre de pouvoir se relever. Comment s'en remettre en sachant qu'on avait gâcher une année de sa vie pour un père qui se foutait de ce qu'on venait de lui confier ? Elle avait été si bête de croire qu'il était trop fragile et qu'il la croirait !

Donnant des coups de pieds dans les murs et dans le sol, effrayant chouettes et hiboux, la fillette ne savait plus trop où elle en était. La douleur et la déception la menait à détruire tout ce qui l'entourait. Elle avait besoin de se confier à quelqu'un, comme dans la chanson "Confessions nocturnes". Malheureusement, pas même sa meilleure amie n'était au courant de ses problèmes. Elle n'avait personne à qui parler de ses soucis, personne à part elle-même. C'était ça de ne pas avoir d'amis, ou presque. C'était ça d'être si méfiante des autres. C'était ça d'être renfermée sur soi-même. A cet instant, la jeune Panglewood comprit qu'elle ne pourrait pas gagner en étant seule. Elle avait besoins de gens à qui se confier, sur qui elle pourrait compter. Car la solidarité était la base de la vie. Un être seul ne pouvait rien faire, alors qu'un groupe de personne pouvait vaincre tous les dangers.

Kirsty releva la tête et essuya les dernières larmes. Elle ne pleurerait plus sur le passé, elle se tournerait vers l'avenir seulement. Elle se construirait une bande d'amis, des vrais. Elle ne serait plus jamais seule.

FIN DU RPG !
Les mots en gras sont pour un défi.

Troisième année RP (2044-2045) | Remplaçante Attrapeuse/Poursuiveuse des Griffes Ardentes.
“Il est grand temps de rallumer les étoiles.”