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[ Avec Lize Akashiro]
@Lize Akashiro





Voilà les mots que la jeune rouge et or avaient apposé sur le morceau de parchemin qu'elle tenait entre ses doigts. Un parchemin qu'elle souhaitait envoyer à ses parents, qui sans se l'avouer lui manquaient atrocement, et elle le leur faisait savoir par le nombre de "t" en trop dans sa lettre, c'était sa manière à elle de le montrer.
Sa meilleure façon à vrai dire.
Le manque de ses parents était l'une des conséquences au fait qu'elle n'avait pas encore énormément de connaissance au sein de Poudlard, parce qu'elle savait qu'elle était différente des autres élèves, ce qui la blessait, mais qui en faisait aussi un objectif à atteindre, elle le devait pour les rendre encore plus fiers qu'ils l'étaient déjà, surtout son père.
Cependant, un problème subvenait pour la jeune fille, il manquait le moyen de livraison, Anderson, le hibou que lui avait prêter sa grand-mère Mary pour sa scolarité, n'était toujours pas revenu de chez cette dernière après l'envoi de la missive que la Gryffondor lui avait faite suite à l'envoi excessif de sucrerie pour la fête d'Halloween qui approchait à grand pas.

J'espère qu'elle ne l'a pas mal prise, pensa-t-elle.

Elle souhaitait que cela n'en soit pas le cas, elle ne voyait pas sa complicité avec sa grand-mère altérée à cause de cette situation. Elle l'aimait, il n'y avait point de doute là-dessus, mais elle ne pouvait plus supporter de recevoir tant de sucrerie, car même si elle les aimait, elle ne pouvait plus en supporter le goût surtout après quelques bonbons dégustés. Pourtant, ce n'était plus cela qui l'inquiétait, mais le fait de ne pas pouvoir envoyer ce parchemin qu'elle continuait de fixer et de relire pendant plusieurs minutes.

Pitié Anderson, ramène-toi !

Le peu de frustration qu'elle possédait au fond d'elle ressortait, abîmant et froissant le centre de cette lettre, de ce simple "bonjour" qu'elle pouvait leur adresser, sans pour autant se permettre de rendre cette dernière illisible. Ses parents devaient tout savoir, tout découvrir, se dire que tout se passait bien, sans que pour cela n'en soit la vérité absolue, comment pouvait-elle réellement leur avouer, qu'il y avait une part sombre qui indiquait clairement qu'elle n'avait pas encore réellement d'amis malgré ses convictions à vouloir se séparer de ses pensées obscures qui revenaient souvent en ces périodes de fêtes futures : Halloween.
Mais rien ne pouvait aller dans cette voie, le hibou ne faisait pas son apparition et la mettait dans une situation plus qu'horrible, comment ce parchemin arriverait-il à destination, elle n'allait tout de même pas emprunter l'un des hiboux de ses camarades, et ce, sans autorisation, c'était comme une déclaration de guerre d'agir de cette manière, mais si elle n'en avait pas le choix ?

Jamais ! Je ne peux pas faire cela !

Effectivement, elle ne pouvait pas le faire, surtout pas quand sa timidité pour parler avec les personnes autour d'elle la rongeait chaque jour, alors comment pourrait-elle énoncer ce simple fait ? Un fait toujours contraire avec sa propre personne, sa propre personnalité. Elle baissa la tête commençant par faire les cent pas, les cent pas qui l'empêchaient d'agir aussi injustement.

Si seulement quelqu'un pouvait m'aider. Si seulement...