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04 mars 2019, 19:09
 RPG+  RAS
4 Mars 2044


La volière était calme aujourd’hui juste quelques bruissements d’ailes et quelques hululements venaient perturber le calme du lieu. Il n’y avait que peu d’élèves qui s’aventuraient dans la haute tour à cette heure de la journée. Il était environ midi et tous étaient à la grande salle certainement en train de dévorer un succulent repas. Mais des bruits de pas vinrent rompre le silence apaisant et déranger les quelques hiboux qui piquaient du nez. Comme tous les jours depuis le début du mois, une petite Poufsouffle de deuxième année courrait dans les escaliers montant les marches trois par trois pour atteindre au plus vite le point culminant du château. Elle ne venait pas ici pour admirer la vue ou dire bonjour à son hibou non. D’ailleurs elle n’était pas trop du genre à se préoccuper d’un animal. Elle en attendait un autre de hibou, ce hibou brun qu’elle connaissait bien, le hibou de son père. Bientôt, la petite Delphillia allait fêter son anniversaire et chaque jour elle venait ici essayant d’intercepter une lettre ou un cadeau qui ne serait pas arrivé avec le courrier le matin. Mais aujourd’hui, la veille de son anniversaire, elle était rempli de tout l’espoir possible, elle savait qu’elle allait recevoir cette lettre, c’était impossible autrement.

Elle arriva essoufflée en haut des marches, s’appuyant sur l’encadrement de la porte pour reprendre un souffle normal. Elle attacha ces cheveux qui la gênaient et elle redressa la tête pour voir si ce hibou était là. Elle souffla un grand coup puis s’avança dans la pièce pour avoir une vision panoramique. Mais non pas de Buho à l’horizon. Oui, on est des gens simple chez les Delphillia et on appelle notre hibou « hibou » en espagnol. Pourquoi faire compliquer quand on peut faire simple ? Aliénor était déçue, mais elle avait encore du temps devant elle, peut-être qu’il arrivera plus tard.

Cela faisait depuis Noël qu’elle n’avait pas de nouvelles de ces parents qui pourtant lui écrivent souvent, pas toujours de manière régulière mais elle a toujours au moins une lettre par mois. Mais là non, depuis qu’elle est rentrée à Poudlard le 3 janvier, elle n’a aucune nouvelle de sa famille. Elle venait de passer deux mois entiers sans nouvelles de ces parents alors qu’elle s’inquiétait pour eux à la vue des évènements des vacances. On dit pourtant pas de nouvelle, bonne nouvelle, mais là s’en était trop pour la fillette. Elle se laissa glisser le long du mur, le regard porté sur l’horizon espérant voir apparaitre son hibou. Mais rien, elle resta là autant qu’elle le put, mais aucun hibou ne pointa le bout de son bec. Elle reparti en cours avalant un fruit qu’elle avait piqué le matin à la grande salle. Le soir, elle était rentrée en salle commune et directement après le repas, elle était venue ici pour voir si Buho n’était pas arrivée entre temps. Mais encore une fois, pas de trace du hibou brun de son père. Comme quelques heures plus tôt, elle s’assit par terre les yeux dans le ciel espérant que le hibou allait venir à elle. Mais rester là à rien faire, la fillette s’ennuya vite et alors que les 20h30 sonnaient à peine, Aliénor commença doucement à piquer du nez. Non ! Elle ne voulait pas abandonner, il allait arriver, c’était sûr ! Elle replia ces genoux et les enroula de ces bras. Elle plaça sa capuche fine sur sa tête et attendit. Mais on ne peut vraiment lutter contre le sommeil. Alors la fillette commença à somnoler et sans s’en rendre compte ces rêves commencèrent à l’emporter loin de son père et de cette volière.

Ce RP est libre, mais si personne ne ce présente je le continurais en solo

Perséphone: Batteuse des Hel's, reine des Rumeurs
J'ai plus de virilité dans mon petit doigt que toi dans tout ton corps.
Aliénor Delphillia 7ème année RP, Poufsouffle

09 mars 2019, 01:55
 RPG+  RAS
En montant les escaliers menant à la volière, Chems relisait la lettre qu'il avait rapidement griffonné dans la journée. C'était la quatrième qu'il allait envoyé depuis février de cette année, la quatrième d'une série sans réponse. D'habitude, son père lui envoyait régulièrement des lettres pour lui parler de tout et de rien, même si Chems n'y répondait jamais par oublie involontaire -et justifiable quoi qu'il arrive-, elles restaient une source de réconfort bienvenue et elles n'avaient jamais été autre chose que ça. Du moins jusqu'à récemment. Dès qu'il avait vu son deuxième prénom sur cette dernière lettre avant les vacances, en décembre, le garçon avait capté qu'elle ne venait pas de son cher papa. Sa mère n'avait déjà jamais prit l'initiative d'envoyer quoi que ce soit de base, et il aurait préféré que ça continue au lieu de lire qu'il ne pourrait pas rentrer chez lui pour Noël. Chems avait tiré la tronche en lisant ce qui se résumait en un: « Tu peux pas venir, point » sans pourquoi derrière. Ça se faisait pas ! Éventuellement, habitué par l'austérité de caractère de sa mère, il s'attendait à recevoir une explication venant de son père au moins courant janvier... mais celle-ci n'arriva pas non plus. À partir de là, ça commençait à devenir bizarre pour lui. Pas alarmant... mais louche. Donc, le premier jour du deuxième mois de l'année, un hibou s'envolait du château, avec entre les pattes, la toute première lettre de Chems pour ses parents de l'année, et qui allait être aussi ignoré que toutes les autres qu'il avait envoyé après d'ailleurs, mais qu'à cela ne tienne, s'il fallait inonder la boite aux lettres de la maison pour avoir une réponse, le Poufsouffle n'allait pas se gêner. 

Pliant grossièrement son morceau de parchemin sa relecture finit, il entra le plus silencieusement possible dans l'antre aux hiboux et grimaça quand plusieurs paire d'yeux effarés se tournèrent vers lui au premier grincement de chaussure. Chems n'assumait pas le malaise qu'il ressentait à chaque fois qu'il se retrouvait seul dans la volière, surtout maintenant qu'elle était assombrit par la nuit. Pas qu'il n'aimait pas les hiboux ou quoi, il se sentait juste pas particulièrement à l'aise d'en avoir vingt autours avec leur yeux en soucoupes... c'est tout. Il s'empressa de confier sa lettre à une des chouette de l'école et tourna aussitôt les talons pour échapper à l'ambiance particulière du lieu, rangeant ses mains dans ses poches. 

Le garçon tressaillit imperceptiblement en repérant tout juste la figure recroquevillé près d'un des murs de l'espace au moment de sortir, là où il s'était cru seul. Immobile et silencieuse, semblant assoupie. Prudemment, il s'approcha de la forme pelotonnée en plissant un peu les yeux pour essayer de distinguer un visage, ou même une couleur comme indication. La seule chose qu'il pouvait affirmer de son gabarit, c'était que c'était un élève. Mais la capuche ne laissait rien passer d'autre. Chems s'accroupit devant la figure, les coudes sur les genoux. Il ne jugeait pas l'emplacement discutable de la sieste, mais il se faisait tard là, et l'air allait surement se refroidir. Sans compter le fantôme du concierge aigri... Dégageant une des mains de son pull, il la posa doucement sur l'épaule de la personne, la remuant légèrement pour ne pas provoquer de sursaut: « Hey ... » murmura-t-il dans une première tentative pour faire réagir l'élève. Après quelques secondes, il rajouta doucement, guettant un mouvement, un signe, n'importe quoi: « Y'a mieux pour dormir tu sais... Et puis tu risques d'avoir des problèmes si le vieux Rusard te chopes ici pendant la nuit. » 

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7ème année RP - Game On

09 mars 2019, 17:11
 RPG+  RAS
La somnolence. Un état étrange entre les limbes des rêves et la dure réalité. Aliénor était dans cet état second où l’on ressent encore l’extérieur, mais ou notre esprit lui divague déjà entre nos souvenirs et notre imagination. Ces sens envoyaient des indications contraires qui se mélangeaient dans le cerveau de la fillette. Sa vue lui donnait son père heureux prenant sa mère dans ces bars avec des tas de hiboux autour, mais elle sentait le froid et l’humidité de la volière dans laquelle elle se trouvait. Les quelques bruits de chouette résonnaient très bien avec ces images alors qu’ils ne venaient pas du rêve. Quelle étrange bascule, elle était comme un funambule, sur un fil entre deux mondes qui l’appelaient. Elle entendit des bruits de pas tamisés comme enrobés de coton rassurant, mais ça n’avait bien rien à voir avec les images qu’elle voyait qui commençaient doucement à s’assombrir. Le temps était comme suspendu alors qu’elle n’avait qu’une très légère conscience de ce qu’il se passait autour d’elle.

Mais alors qu’elle sombrait dans le sommeil, une douce chaleur se rependit sur son épaule la faisant légèrement frissonner. Ce changement de température s’accompagna d’une voix qui passait à peine ces oreilles. Elle n’eut que des brides des paroles qu’on lui adressait. Sortant alors de sa somnolence, elle laissa échapper un râle de frustrations avant d’entrouvrir les yeux. Elle ne comprit pas de suite où elle était et ce qu’elle y faisait mais alors qu’elle était encore dans un demi-sommeil la fillette laissa échapper un « Buho ». Elle avait quand même toujours l’espoir de voir apparaitre le hibou de son père. Mais alors que ces yeux s’ouvraient et s’adaptaient à la luminosité elle fit surprise de voir quelqu’un en face d’elle. Surprise elle ouvra les yeux d’un coup son regard se perdant un instant dans celui de son interlocuteur. Puis elle tourna la tête de droite à gauche pour se situer. Elle était encore dans la volière et elle s’était visiblement endormie.

-Et merde…

Aliénor se redressa un peu car sa position n’était pas des plus confortables. Elle regarda alors la personne en face d’elle et reconnu un visage familier, de sa maison et surtout de son âge. Elle passa une main sur son visage pour bien se réveiller puis elle regarda autour si jamais le hibou brun n’était pas arrivé entre temps. Mais visiblement il n’y avait pas de nouveaux volatiles.

-Qu’es ce que tu fais là ?


Continuant à regarder autour d’elle, elle était tout de même intriguée de la présence de son camarade ici, même si elle avait bien de la chance que quelqu’un la trouve ici et surtout la réveille. Elle aurait très bien pu tomber sur quelqu’un de moins concilient qui l’aurait réveillé à sceau d’eau et envoyé en retenue. Ca n’aurait pas été dingue comme réveil…
Déçue de ne pas voir le hibou de son père, Aliénor reporta son attention sur le garçon. La nuit était déjà tombée et peu de gens viennent ici aussi tard, quoi que, elle ne savait même plus quelle heure il était. Qu’elle cruche de s’endormir ici, elle devait avoir l’air d’une folle. Elle retira sa capuche en attendant la réponse de son camarade.

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Aliénor Delphillia 7ème année RP, Poufsouffle

11 mars 2019, 20:21
 RPG+  RAS
Buho ?

Chems ne se souvenait pas avoir déjà entendu ce nom quelques part. Le temps qu’il creuse dans sa mémoire, l’élève avait déjà relevé la tête, et le garçon écarquilla les yeux en reconnaissant le visage de la jeune fille et la particularité marquante qui l’accompagnait. Chems n’avait jamais vraiment été confronté aux yeux d’Alienor avant -pas comme ça en tout cas- mais il était vrai que de les avoir en face était… déstabilisant. Inconscient qu’il était en train de fixer intensément l’oeil droit puis l’oeil gauche de sa camarade successivement, la délicate réflexion de cette dernière le sortit efficacement de sa contemplation, et l’informa au passage que la sieste de la jeune fille n’était pas exactement volontaire. « Qu’es ce que tu fais là ? » 

Chems haussa un sourcil, en voilà une question qu’il aurait voulu poser avant vu la position de la fillette. « Et bien je cherchais un endroit pour pioncer mais on dirait que tu m’as raflé mon spot Delphilia » ironisa-t-il avec son sourire impertinent habituel aux lèvres. Sourire qui ne tint pas bien longtemps d'ailleurs. Il se reprit en se raclant machinalement la gorge pour masquer le fait qu’il n'était pas sûr de savoir jusqu'où il pouvait pousser la familiarité. L’irlandais l’apercevait tout le temps en même temps: dans la salle commune, pendant les repas, en cours, la nouvelle recrue des frelons n’était clairement plus une inconnue. Mais c’était justement dans ces situation que le garçon avait tendance à oublier qu’il y avait connaître et connaître. Alienor avait l’air cool, il la voyait parfois chahuter avec Kevin et cette petite blague avec son corbeau pour Halloween était sympa, mais c’était à peu près tout. Par correction, il rectifia le tir, délaissant son insolence « J’ai envoyé une lettre à mes parents. » répondit-il donc en haussant les épaules, non pas pour souligner une évidence, mais parce qu’il était une nouvelle fois submergé par le ras-le-bol de se faire constamment ignorer par les destinataires de sa dite lettre. Il rajouta pour lui-même, bredouillant d’exaspération : « J’ai envoyé DES lettres même. »

D’un long soupir, il se força de débarrasser son agacement avant de faire un caca nerveux devant une fille qu’il connaissait à peine et rassembla le reste de sa contenance. « Et toi ? Tu attends quelqu’un ? » Chems scruta la réaction de sa camarade, si d’aventure elle avait vraiment eu envie de faire une sieste ici, pour se préparer à vanter les mérites du canapé -super confortable- de la salle commune. Il pencha la tête sur le côté, se rappelant du souffle qui s’était échappé, par mégarde probablement, des méandres de l'inconscience de la fillette. « … Buho ? »

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7ème année RP - Game On

12 mars 2019, 11:17
 RPG+  RAS
Aliénor ne se formalisait plus de regards fixe sur ces yeux, elle avait l’habitude que cela étonne, elle aimerait bien que cette particularité lui soit évité à la naissance, mais que voulez-vous, les lois étrange de la génétique sont à l’œuvre et parfois, comme avec elle, elles font des erreurs.

La réponse du garçon arracha un sourire à la fillette. C’est vrai qu’elle était mal placée pour lui demander ce qu’il pouvait bien faire là si elle, elle occupait cet endroit pour dormir. Mais qu’elle cruche de s’endormir dans un endroit pareil… En même temps, Aliénor a cette capacité étrange et inutile de pouvoir s’endormir de partout sans trop de problèmes. Mais la réponse qui suivit interloqua la fillette. Visiblement elle n’était pas la seule à avoir des soucis de communication avec ces parents. Même si elle n’envoyait pas des tonnes de lettres, c’était pour ça qu’elle était là, avoir un signe de vie de la part de ces êtres si chers.
Il lui posa la même question qu’elle finalement, et elle ne put s’empêcher de sourire en entendant le nom du hibou de son père. C’est ça de parler en somnolant, tu en dit plus que ce que tu peux le penser.

-Oui c’est ça, j’attends Buho, le hibou de mon père.

Elle laissa un petit temps pour sonder l’esprit de son interlocuteur. Aliénor n’était pas du genre à cacher des choses, quand elle parlait, elle avait cette fâcheuse tendance à ire tout ce qui lui passait par la tête, même si ce n’était pas d’une grand intelligence.

-Tu n’es visiblement pas le seul à être sans réponses de tes parents…

La fillette eu un sourire de lassitude, les adultes et leurs problèmes, elle ne les comprend pas tout à l’air si complexe quand on est adultes. Franchement, peut-être que rester enfant n’est pas plus mal. Tout cela la fatiguait, elle en avait marre d’attendre pour rien un hibou qui visiblement n’arrivera pas. Ils l’avaient oublié ou alors ils avaient autre chose à faire que de s’occuper de l’anniversaire de leur fille. Pourtant elle ne demandait pas grand-chose, juste une lettre, un petit mot. Pas grave si elle n’a pas de cadeau, elle fera sans, elle voulait juste une preuve de vie. Elle qui avait tant de mal avec les sentiments, pour une fois, elle voulait juste une preuve d’amour.
Elle était dans un moment de faiblesse face à ce garçon qu’elle ne connaissait qu’à peine. Mais il était là et elle ne pouvait rien y faire. Elle sera le poing se rendant compte que ces parents avaient oublié son anniversaire et des larmes perlèrent aux coins de ces yeux.

-Désolée, c’est juste que… Je ne pensais pas qu’ils oublieraient mon anniversaire…

Elle n’aimait pas être comme ça devant quelqu’un, encore moins quand elle ne la connaissait pas. Mais bon, elle ne pouvait pas toujours refouler ces sentiments. Là c’était un peu trop pour elle, après tout ce n’est qu’une enfant, pour elle son anniversaire est un jour important et savoir que ces parents l’ont oublié lui brise le cœur. Elle essuya ces larmes d’un revers de manche, pour ne pas montrer sa faiblesse et surtout par excès de fierté.

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Aliénor Delphillia 7ème année RP, Poufsouffle

15 mars 2019, 23:23
 RPG+  RAS
Chems ne renvoya pas l’attention de ce sourire fatigué et lourd de sous-entendus. À la place, il fronça imperceptiblement les sourcils et pinça les lèvres… Il y avait bien plus derrière l’attitude inhabituellement prostré de la jeune fille. Il y avait toujours quelques chose de plus quand on se laisse aller à avouer une circonstance qui ne nous convient pas et d’en sourire juste après pour tenter de couvrir la partie immergé d’un iceberg de pénibles occurrences. Il concéda d’une voix prudente. « Apparement… » Mais y’a pas que ça, songea-t-il, entêté. Le regard d’Alienor était lointain et de plus en plus vitreux, et ça jusqu'à ce que, d'interminables minutes de silence plus tard, des larmes ne ramènent avec elles la terrible raison de leur présence sans même qu’il n’ait besoin de quémander. 

Chems reste abasourdi en écoutant silencieusement ce qui pèse sur la fillette. « Ton… » Il ne peut pas finir sa phrase, la gorge serrée, et baisse les yeux, consterné et profondément attristé d’entendre cette âpre vérité. Le garçon se laisse lourdement tomber à côté de sa camarade en cherchant à comprendre ou à trouver une explication, n’importe quelle autre explication qui pourrait faire opposition à celle poignante énoncé par une Alienor plus blessée qu’il ne l’avait jamais vu. Qui ne le serait pas ? Il essaye de se donner l'air confiant et désintéressé lorsqu'il lui répond : « Nan c'est pas possible » en guettant du coin de l'oeil sa réaction. Ses doigts se nouent alors qu’il se force à avaler la boule dans sa gorge. Si son père l’avait oublié… Le garçon inspire profondément et se force à jeter l’idée au placard. Il y avait forcément une autre explication...Forcément! Chems ne sait plus qui il essaye de convaincre quand il interpelle Alienor d’un très léger heurt d’épaule, à peine moins léger qu’un frôlement, avant de se redresser correctement pour ne pas perdre l’équilibre, épargnant ainsi sa camarade de l’accablement d’un regard insistant pour attirer son attention. Il se précipite une nouvelle fois pour réfuter les dires de vive voix...« ÇA doit être… euh... » ....mais il en vient à une halte fébrile au moment d'énoncer son opinion parce que, comme d'habitude, tout ce qu'il sait faire, c'est d'agir sans réfléchir. Ça doit être quoi au juste? Il lève les yeux de ses propres mains pour voir plus loin que le désarrois de cette raison maudite qui voulait faire croire à la jeune fille qu’elle aurait vraiment pu être oublier par ses propres parents et tombe sur les yeux réfléchissant des résidents légitimes de l’espace... L’idée d’un incident totalement indépendant de la volonté des parents d'Alienor germe lentement dans son esprit, d’une erreur malheureuse, d’une action foncièrement involontaire et surtout, surtout, pas aussi cruel que ce que sa camarade pensait en premier lieu. Ses mains frappent impulsivement ses genoux quand il trouve son échappatoire: 

« Les hiboux ! C’est la faute des hiboux ! » 

Il tourne la tête vers Alienor, débordant plus que jamais d’une assurance qu’il espère retransmettre à sa camarade, en pointant du doigt une des lucarnes de la volière. « La faute de Buho ! » Il laissa son dos frapper le mur en replaçant précipitamment ses avant bras sur ses genoux pour présenter ses mains puis mime des crochets avec ses doigts. « Leurs griffes attrapent pas bien le courrier parfois, je suis sûr! C’est comme les machines à pinces à la fête foraine, le jouet tombe toujours avant d’arriver à destination ». 

Sa pauvre imitation de grappin persiste passé son emballement, ses doigts s'ouvrent et se referment dans un mouvement perpétuel même si il ne dit plus rien, de plus en plus lentement, jusqu’à en venir finalement à une halte. Si c'était vrai de vrai, alors lui aussi pouvait peut être mettre la faute sur le dos des volatiles, c'était plus simple et c'était moins douloureux. « À tout les coups, y'a des lettres perdus qui traînent dans la forêt interdite ou dans les montagnes. J'irais bien faire un tours juste pour voir... j'suis sûr que je trouverais les miennes ». Chems inspira profondément en se laissant choir mollement sur le mur de pierre. Est-ce qu'il pouvait vraiment se laisser aller à croire à ça ? Parce que si il s'engageait là dedans, ce n'était pas le règlement de l'école qui allait l'empêcher d'aller jeter un coup d'oeil en dehors du périmètre autorisé. Il était fatigué d'écrire des lettres à sens unique et de s'inventer des scénarios, chaque nouveaux pire que le précédent. Son regard s'arrête sur le ciel noir et son élan d'espoir se voit apaiser par l’accalmie extérieur. « Je suis sûr qu’ils t’ont pas oublié Alienor » laisse-t-il échappé sereinement en tournant la tête vers le profil de la jeune fille, lui rendant le sourire qu’elle lui avait faiblement offert quelques minutes plus tôt. Il espère que sa camarade s’est débarrassée de ses pensées dévastatrices, ou tout du moins qu’une petite part d’elle ait accepté de laisser le bénéfice du doute à son hypothèse. « Ou alors le hibou de ton papa a pas dû tourner à la bonne montagne. J’le comprends... pas facile sans GPS » china-t-il modestement prendre la peine d’y appliquer le ton mordant d’une taquinerie.

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7ème année RP - Game On

16 mars 2019, 11:20
 RPG+  RAS
La fillette détourna les yeux, ne souhaitant pas voir apparaitre de la pitié dans les yeux de Chems. Non, elle ne pouvait pas accepter le fait d’être si faible et de pouvoir faire pitié à quelqu’un. Elle était Aliénor, joueuse de Quidditch qui ne se laisser pas marcher dessus. Mais elle est aussi cet Aliénor-là sensible et très attachée à ceux qu’elle aime. Chacun ces faiblesses.

Visiblement le garçon était assez touché par la raison de la présence de la fillette ici. Il se laissa tomber à côté d’elle ce qui permit à la petite Delphillia de regarder devant elle l’horizon sans risquer de croiser un regard qu’elle ne supporterait pas. Les yeux sont le miroir de l’âme et ils parlent bien plus que ce que l’on peut penser. Ce sont toujours ces yeux qui la triassent, quand elle camouffle sa tristesse ou sa colère, quand elle essaye de compatir alors qu’elle s’en moque éperdument. Toujours ces yeux qui ne savent pas mentir. Elle écoutait la respiration de son interlocuteur à côté d’elle, mais aussi sa voix. Impossible ? Peut-être, elle ne savait pas, après tout ce n’est qu’une date. Une date ou un petit évènement a bouleversé la vie d’un jeune couple à Bristol.
Un lourd soupire s’échappa des lèvres d’Aliénor, elle en avait marre de réfléchir à ce qu’il pouvait se passer là-bas. Elle avait essayé de démêler les évènements de Noël pour en faire quelque chose de cohérent et expliquer le comportement de sa mère et l’arrêt soudain de la peinture. Mais ça la fatiguait et là, elle en avait juste marre.

Aliénor sursauta quand la voix de Chems emplit de nouveau la volière. S’il avait trouvé une raison cohérente à l’absence du hibou de son père elle était preneuse, elle avait vraiment du mal à concevoir d’être oubliée par sa famille. C’était le pire scénario imaginable, des parents ça n’oublie pas ces enfants ? Surtout qu’Aliénor est la seule enfant de cette famille alors comment pourrait-il oublier son anniversaire. Mais la dernière lueur d’espoir reposait sur la proposition de Chems. Mais celle-ci la surprit. Les hiboux ? Buho aurait pu se perdre ou perdre la lettre. A vrai dire cela était déjà arrivé à son arrière-grand-père, mais le hibou avait traversé la France et la manche… Mais peut-être, pourquoi n’y a-t-elle pas pensé plus tôt ? Aliénor se redressa, si Buho c’était perdu alors ces parents ne l’avait pas oublié, c’est totalement indépendant de leur volonté !
Aliénor ne put retenir un rire à la dernière phrase du Poufsouffle. Ah un GPS c’est bien pratique, en plus le sens d’orientation n’est pas une qualité familiale, peut-être que Buho est aussi sujet à cette incapacité à trouver son chemin sans une aide claire et précise ?

-Tu penses que c’est possible ?

Le regard toujours sur l’horizon elle s’imaginait alors des lettres perdues dans la forêt interdites certaines ramassés par ces petites furies de Botrucs. Elle tourna sa tête vers son camarade dans un geste un peu trop rapide qui lui valut un décoiffage certain, mais elle n’en avait absolument rien à faire que son chignon ressemble à quelque chose ou pas.

-Qu’il y ait des lettres perdues dans la forêt interdite ? D’ailleurs j’ai jamais vraiment comprit pourquoi elle était interdite celle-là…

Aliénor étendit ces jambes devant elle pour faire circuler son sang, c’est rare que la fillette reste dans la même position plus d’une dizaines de minutes. Mais maintenant elle était curieuse, elle voulait savoir ce qu’il se tramait avec les hiboux. Oui cette supposition était devenue une certitude en quelques secondes. Peut-être était-ce son état de fatigue qui faisait qu’elle se faisait rapidement des films, mais sur le coup cela lui faisait un peu oublier sa déception.

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Aliénor Delphillia 7ème année RP, Poufsouffle

17 mars 2019, 23:37
 RPG+  RAS
Le garçon est rassuré du rire qui suit sa bravade et laisse tomber sa tête contre les pierres froides en fermant les yeux, un sourire détendu sur les lèvres. C'était quand même mieux d'entendre ça que de voir des larmes. Chems ne sait pas si c'est suffisent pour couvrir le chagrin légitime de sa camarade mais il le prenait comme un répit bienvenu. Il ne se redresse pas au : « Tu penses que c’est possible ? » de la jeune fille mais ouvre un oeil curieux dans sa direction, l'air de dire qu'il ne l'aurait pas proposer si il ne le pensait pas. Alienor essayait peut être de s'accommoder à son idée. Au moment d'ouvrir la bouche pour appuyer ses dires, la jeune fille le devance subitement, achevant de lui faire ouvrir les deux yeux. « Ouais, affirma-t-il d'un hochement de tête. Ouais je pense. Peut être pas par terre, mais éparpillés dans les arbres, les buissons... j'sais pas, y'a pleins d'endroits ». Il en parlait comme si il avait déjà mit les pieds dans cette forêt et ce n'était pas l'envie qui lui manquait.  Le garçon y serait allé même sans cette curieuse absence de réponse de ses parents si il n'y avait pas cet ennuyeux règlement. 

« M'en parles pas » baragouina-t-il d'un ton maussade, acquiescent l'incompréhension de sa camarade.  Lui et les règles, ça avait toujours été une grande histoire d'amour, au degré le plus élevé d'ironie. « Et tu le crois ça, y'a quarante-cinq objets strictement interdits dans l'école, souffla-t-il scandaliser en basculant sur ses genoux face à la fillette et ouvrit les bras en grand. Quarante-cinq !! J'ai compté » 

Cela dit, le garçon avait arrêté de prendre la liste aux sérieux après y avoir lu "sac-percé", "fausse baguette" et "radiateur". Il cherchait la petite provocation bien amusante à faire en cas d'ennui extrême, pas à mettre le feu à l'école nom d'un botruc! En tout les cas, même exaspéré, il n'avait pas lu cette liste à moitié, et il se souvenait assez bien du paragraphe sur la forêt interdite, spécifiant un très engageant : "Si vous ne voulez pas mourir dans d'atroce souffrance". Cette règle était fondamentalement louche. Nombreux étaient les adultes qu'il se souvenait avoir vu s'aventurer dans la forêt pourtant. Le vieux Hagrid plus fréquemment que les autres et il revenait toujours intact malgré son grand âge. « Entre ce qui est dangereux et ce qui est mortel... » ajouta-t-il las. Qu'est-ce qu'il pouvait y avoir de si terrible t'façon? Quelques unes des plantes à ne pas toucher vu en cours de botanique ? Des animaux sauvages qui se plieraient de bonne grâce aux règlement de l'école en ne dépassant pas la lisière de la forêt? Chems renifla un rire nerveux en s'imaginant Rusard planté des panneaux "Warning" à la délimitation du parc, puis se redressa, traversant l'espace circulaire de la volière pour aller scruter le paysage d'une des ouvertures sans fenêtre. De là, un morceau de forêt était encore observable.

De l'autre côté de cet lisière, il y avait peut être la réponse aux interrogations qui le taraudaient tant depuis Noël, sagement posé sur un sol terreux rarement foulé. Alienor n'aurait peut être plus à devoir s'imaginer des scénarios aussi pénibles. Et peut être même qu'il trouvait bien plus de réponse que les leurs. Ça faisait beaucoup de possibilités tentatrices pour une seule supposition ambigu inscrite sur un vieux parchemin jauni. Pour peu qu'il y ait une raison clair énoncé sur le papier, il y avait peu de chance que le garçon ne se laisse dicter ses actions par un avertissement. En particulier lorsque cette action avait une valeur qui pesait bien plus sur la balance qu'une vague interdiction qui ressemblait davantage à un moyen de dissuasion qu'à une consigne de sécurité aux yeux de Chems. Essayer de lui faire peur n'était jamais un très bon moyen pour l'empêcher de faire quelques chose... « J'vais y aller » énonça-t-il résolument sans quitter la forêt des yeux. Il avait suffit de quelques mots d'Alienor et de voir la conviction s'installer dans ses pupilles disparates pour achever de le convaincre lui aussi. 

Il s'était vraiment laissé aller à croire à son propre échappatoire finalement...

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7ème année RP - Game On

18 mars 2019, 10:25
 RPG+  RAS
La forêt interdite était un vrai mystère pour la petite Delphillia, cette étendue qui semble infinie tellement accessible et pourtant on les empêchait d’y mettre les pieds sans aucune raison apparente, sauf peut-être des créatures étranges. Mais s’il y aurait des créatures violentes dans cette forêt on les aurait chassé, qui laisserait des créatures dangereuses à côté d’une école ? Enfin en soi cette école n’avait pas l’air très pointilleuse sur la sécurité des élèves. Pour dire, le sport les plus pratiqué ici se déroulait à une vingtaine de mètres du sol et on se cognait dessus à coup de balle en fer ensorcelée. Alors interdire une simple forêt… Cette forêt devait être très particulière ce qui intriguait plus que nécessaire la petite Poufsouffle.

Elle tourna la tête vers son camarade et ouvrit de grands yeux, non pas que le nombre des choses interdites l’impressionnait, mais il les avait vraiment compté ? Ce chiffre n’avait pas l’air si aberrant quand on pensait aux tas d’objets étranges que gardait Rusard dans son bureau. Depuis qu’elle était passée devant ce bureau, elle se demandait comment rentrer à l’intérieur juste pour voir tous ces objets insolites que ce vieux fantôme avait pu amasser durant toutes ces années à Poudlard. Du coup elle avait récupéré un couteau de serrurier magique chez elle et elle voulait voir si ce que l’on disait était vrai. Les gens racontent que ce genre de couteau peut ouvrir toutes les portes. Elle essayera.

Aliénor était toujours focalisée sur son camarade quand celui-ci laissa échapper cette phrase étrange.

- Entre ce qui est dangereux et ce qui est mortel...

Aliénor fronça les sourcils intriguée, elle n’avait pas lu très attentivement le règlement, mais mortel ? Vraiment ces parents sont fous de la laisser aller dans une telle école ! Mais pourtant son père lui avait bien raconté des cours qu’ils passaient dans la forêt interdite pour voir des animaux ou des plantes étranges. Alors pourquoi y emmener des élèves si c’est un endroit si dangereux qu’on peut y mourir ? Chems se leva pour aller vers une ouverture de la volière. Aliénor le regarda faire sans bouger intriguée par ce personnage qu’elle voyait se dessiner au fur de cette discussion. Elle posa une main sur son genou son regard se baladant sur le dos de son camarade. Elle ne peut croiser son regard comme cela et lui ne peut voir qu’elle l’observe, c’est une situation confortable pour la fillette qui essaye de déceler ces manies, ces mimiques …

- J'vais y aller

-Quoi ?


Aliénor répondit de suite, ne pouvant contrôler sa surprise. Il y en avait bien des élèves qui souhaitaient aller dans cette forêt, mais à sa connaissance, personne ne l’avait encore fait.

-Tu veux y aller, seul comme ça sur un coup de tête pour trouver des lettres qui se sont probablement faites bouffés par des bestioles étranges ?

Aliénor se releva pour s’approcher de son camarade, elle voulait savoir si c’était une blague ou non. Mais si des lettres de ces parents y étaient elle voulait aller voir. Même si au font elle n’est pas rassurée à cette idée, personne ne sait ce qu’il peut y avoir dans une forêt interdite. Elle reposa son épaule sur le mur pour ne pas avoir d’efforts à fournir inutilement, juste à côté de son camarade et son regard se porta aussi sur l’horizon et cette forêt.

-C’est insensé et totalement fou.


Sa voix était bien plus calme et elle avait presque chuchoté ces mots. Mais au fond d’elle, elle avait cet espoir de retrouver quelque chose, un indice, une lettre, n’importe quoi lui indiquant que ces parents ne l’avait pas oublié. Etait-ce de la folie ? Peut-être. Dans ce cas elle était folle, folle de ne pas vouloir se résoudre à une réalité bien trop dure et amère. Elle était folle de garder une lueur d’espoir. Ben oui elle était folle.

Perséphone: Batteuse des Hel's, reine des Rumeurs
J'ai plus de virilité dans mon petit doigt que toi dans tout ton corps.
Aliénor Delphillia 7ème année RP, Poufsouffle

24 mars 2019, 01:04
 RPG+  RAS
Chems fait la moue devant la réflexion, notant distraitement qu'Alienor s'est rapproché. Ouais bon... « C'est mieux que de ne rien faire » rétorque le garçon entêté, la voix feutrée. Si il avait eut une écharpe, il aurait rentré la moitié de son visage dedans pour rechigner en silence comme quand il savait au fond de lui que les réflexions qui lui étaient adressés étaient légitimes. Mais malheureusement, maintenant tout de suite, il devait se contenter de son pull au col à peine assez large pour lui couvrir le cou. Est-ce qu'elle essayait de le faire changer d'avis ou... ? De curiosité, il tourna le plus plus discrètement possible la tête pour observer le visage de sa camarade et, en la voyant aussi pensive, les yeux ainsi perdus sur l'horizon, il commençait à en douter. La tonalité de ses mots devenaient de plus en plus faible, au point où il doit tendre l'oreille pour entendre ce qu'elle pense de son idée totalement folle et insensée. Chems peut presque entendre le "mais" à la fin de sa phrase autant qu'il peut le voir au fond des prunelles vairons de la jeune fille. « Ça à l'air de te paraître c o m p l è t e m e n t dingue » plaisante-t-il devant l'intonation lointaine. Le garçon pince les lèvres pour dissimuler un sourire, se retenant d'en dire d'avantage. Se retenant de souligner que quoi qu'elle puisse dire, elle lui avait l'air d'être aussi intrigué que lui par cette idée si folle et insensée. Il se retient parce qu'il se souvient de ce qu'on lui a déjà tant répété par le passé, de ce que tous les parents des enfants de son village lui ont un jour crié, de ce qu'il s'était lui-même dit le jour où il avait poussé Lucy à s'approcher du saule et qu'elle avait finit à l'infirmerie... Qu'il avait une mauvaise influence sur les autres

Les mots d'Alienor avaient leur part de vérité, même en étant si peu convaincants. On parlait quand même de la forêt interdite. Y'avait pas moyen qu'il promeuve cette idée. Absolument pas. Il ne sera pas le démon sur l'épaule de la fillette qui lui soufflera de prendre une décision pareille. À la place, il inspire bruyamment en levant les yeux du sol sans regarder la forêt. Il veut lui faire croire qu'il s'est totalement détourné de l'idée. « T'as raison au fond » concède-t-il donc trompeusement et hausse les épaules en essayant d'imiter cette moue que les adultes font lorsqu'ils essayent de faire comprendre que quelques chose ne vaut pas le coup. « J'avais pas pensé à ça mais oui c'est vrai. Ils ont déjà dû trouvé nos lettres... Ba c'est nul du coup » Il croise l'index et le majeur de sa main droite dans son dos, espérant que l'imposture paye, puis se rabat sans vergogne sur ses autres suppositions:

« Mais c'est possible que Buho ce soit trompé de chemin aussi... Alors ça veut dire qu'il sera peut être là pour le p'tit dej demain. Ouuu après-demain s'il a fait un grand détours tu vois » Après l'avoir dit, après ce qu'Alienor lui a dit, Chems sait qu'il fera doublement attention à l'arrivée du courrier maintenant. Il sait que demain, il guetterait la réponse de ses parents, et celle de ceux d'Alienor de loin, et qu'en fonction de ça, il planifierait si oui ou non, il devrait se préparer à fermer les yeux sur le règlement.

In my defense, I was left unsupervised
7ème année RP - Game On