Samedi, 21 novembre 2043

Nous étions samedi après-midi. Il y avait un beau soleil à l'extérieur. En écosse, à cette période de l'année, la température n'était pas chaude. Leslie s'était recouvert de son écharpe pour se réchauffer contre le fraicheur du parc. En fait, elle profitait de la belle météo pour prélasser un peu dans le parc et envoyer une petite lettre à sa famille avec une chouette de l'école. Elle avait très hâte de les retrouver pour Noel. En ce moment, il n'y avait personne dans la volière.

Leslie aimait la volière. À chaque de ses visites, elle prenait quelques minutes pour observer ces magnifiques oiseaux s'envoler au dessus d'elle. Elle ne revenait pas de leur beauté. Ils sont domestiques, mais malgré cela ils gardent leur côté sauvage et fière. Parfois, Leslie aimerait être un de ceux-là pour pouvoir s'envoler, quand sa vie est difficile. Parmi eux, la jeune fille avait sa préférée. C'était une petite chouette hulotte. Elle rêverait d'en avoir une comme elle. Elle avait les plumes d'un beau roux foncé avec des plume d'une belle blancheur.

Elle la retrouva , perché sur une petite roche dans le fond de la volière. Elle prit quelques temps pour caresser ses douces plumes. En même temps, elle observait les autres volatiles qui la regardaient de leur grand yeux. Quelques unes étaient méfiantes envers elle.

Elle allait pour sortir. Soudain, elle sentit quelque chose tomber sur sa tête. Elle leva ses yeux en haut, puis elle prit panique. Une tête de sourie était sur son front. Elle fit la seule chose qu'elle pouvait.

-À L'AIDE! À L'AIDE! À LLLLLLLLLLLL'AAAAAAAAAAAAIIIIIIIIIIIDDDDDDDDDDDDDEEEEEEEEEEEEE, pleurnicha-t-elle , avec une voix super aigue.

Elle courait comme une malade, dans la volière, en criant comme une folle. Les oiseaux prenaient peur. Un après l'autre, ils s'envolèrent par les fenêtres. D'un coup, Leslie fonça dans une jeune étudiante.

Enora avait le sourire aux lèvres. Ce matin, elle avait reçu de la part de ses parents un petit paquet. D'allure insignifiante, le carton était relativement petit et l'enveloppement était très sobre, il contenait pourtant deux des choses qu'elle préférait en ce monde. Des livres et du chocolat. En réalité il s'agissait d'un livre et de nombreux chocolats dont ses préférés provenant d'un chocolatier moldu. L'aiglonne n'avait aucune honte à l'admettre, pour elle, c'était eux qui savait le mieux confectionner ces merveilleuses délicatesses. 

Bien sur, elle n'avait pu s'empêcher d'en déguster une pendant sa pause entre deux cours. De même, elle se devait de remercier ses parents ! Ainsi, au dos d'un parchemin où elle s'était amusé à dessiner une abeille butinant lors d'une de ses nombreuses escapades dans le parc du chateau, elle leur avait écrit une lettre. D'abord, elle les avait remerciés pour ce cadeau. Même sa réserve de chocolat presque épuisée, elle ne se serait jamais permise de leur en quémander plus. Et le livre, écrit par un ami de sa mère, lui faisait déjà de l'oeil. Ensuite, elle leur avait raconté sa semaine en détail, trop de détails peut être car elle avait du prendre un nouveau parchemin dans son sac. Elle les avait encore remerciés et avait conclu de sa signature spéciale avant de courir à la volière avant son prochain cours. 

Tandis qu'elle regardait son fidèle hibou s'envoler, un raffut pas possible commença derrière elle. L'autre sorcière déjà dans la pièce quand elle était arrivée, poussait des cris perçants en sautillant de partout. Interloquée, Enora haussa un sourcil, cherchant à savoir pourquoi tout ça. Finalement, elle l'aperçut, la souris. Un grand sourire aux lèvres, l'aiglonne pris l'élève par les épaules, l'immobilisant  fermement, avant de récupérer le petit animal qui était encore plus terrorisé. Ce n'était pas une souris qui ferait peur à la brunette, elle qui avait vécu toute sa vie dans un grand manoir perdu entre une plaine et une forêt. Laissant la fille un instant, elle alla déposer la souris à l'extérieur de la volière pour qu'aucun hibou n'ait l'idée de la manger puis revint. La sorcière n'avait pas bougé d'un poil. Elle s'approcha doucement, tout sourire effacé.

- Tu vas t'en remettre ?