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16 sept. 2019, 21:17
Caliméro et la Pie  Lexie 
Je les déteste. Cette phrase tournait en boucles dans l'esprit cotonneux du petit garçon. Je les hais. Il n'avait pas l'habitude de penser cela, lui qui était si gentils et peu rancunier. Mais là, il ne pouvait pas s'en empêcher. Comment ne pas les haïr après ce qu'ils lui avaient fait ? Comment ne pas vouloir tout casser ? Ce sont les pires personnes qui existent au monde. Et c'était vrai. Ils étaient horribles, méchants, abjects, fiers, orgueilleux, vantards... Tous les mots les plus répugnants de la planète pouvaient les définir. Si il les avait eu sous la main, il n'aurait pas hésiter à faire ressurgir toute cette colère tapie au fond de lui. La prochaine fois qu'il les verrait, il leur hurlerait dessus pour leur faire comprendre à quel point il avait mal.

Mais en attendant l'heure de sa vengeance, Elijah pleurait. Il pleurait comme il n'avait jamais pleuré auparavant. Avachi par terre, sur le sol de paille et de fientes de hiboux mêlés, il s'était roulé en boule pour disparaître. Aujourd'hui, il aurait voulu ne faire plus qu'un avec le mur en pierre, derrière lui. De grosses larmes de la taille d'une perle dévalaient ses joues bronzées, et tombaient de son menton en tâchant ses vêtements. Le brun serrait dans ses petites mains moites un parchemin froissé, où l'on devinait des lignes écrites, fines et penchées. L'encre bleue foncée déteignait un peu.

Et dire que c'était à cause de ça qu'Eli versait des larmes de crocodile. Il n'en revenait toujours pas de savoir qu'une simple lettre ait tant d'effets sur lui. Un bout de parchemin, décoré d'encre. De simples mots, tracées par une main haïe. Des mots qui faisaient mal, plus mal encore que son genou douloureux, qu'il s'était cogné contre le mur. Des mots qui transperçaient la peau et allaient directement au coeur, et qui le faisaient saigner. Je les déteste, je les hais, ils sont crétins et cruels ! Elijah serra son poing, froissant un peu plus encore le parchemin.
Elijah Murphy,

Cette lettre ne sera pas longue, mais des informations importantes y sont contenues. Je ne vais pas tourner autour du pot longtemps, car je n'ai pas le temps de parler à un fils qui nous a trahis.
Alors je vais te poser une question : te souviens-tu de notre discussion, le jour de ton départ pour Poudlard ? Si c'est le cas, tu dois avoir deviné la raison de ma lettre. Nous t'avions fait promettre, jurer, que tu ferais ton possible pour aller à Serpentard. Mais l'as-tu fait ? Il semblerait que non. Non, tu as préféré aller dans une autre maison, chez les Serdaigle, une maison où un véritable Murphy devrait avoir honte d'aller.
Il semblerait que ta grand-mère est déteint sur toi, ce qui nous horrifie, ta mère et moi. Tu nous a profondément déçus, et je crains que tu ne mérites plus la moindre attention de notre part. Est-ce clair ? Tu es notre fils unique, mais, depuis ta naissance, nous avions vu que tu ne serais jamais comme un véritable Murphy.

Cordialement,
Saul Murphy.
Trahi ? Déçu ? Véritable Murphy ? Tout cela à cause d'une stupide histoire de maison, songea Elijah. Mais qu'est-ce que le fait qu'il soit à Serdaigle changeait ? Il ne comprenait pas l'importance que donnait ses parents à la maison de Serpentard. Mais surtout, ce qu'il ne comprenait pas, c'était comment des parents pouvaient être aussi cruels envers leur fils. N'avaient-ils pas un minimum d'amour pour lui ? Le détestaient-ils vraiment, simplement parce qu'il n'était pas un véritable Murphy ? Les larmes brûlantes, amères, piquaient les yeux du petit garçon. Il leur en voulait tellement, tellement...

Ses parents n'avaient jamais été là pour lui, ils n'étaient que des inconnus à ses yeux, mais ils trouvaient le moyen de le blesser comme personne ne l'avait blessé avant. Ils lui reprochaient de ne pas être comme eux.

Quand l'enfant rit dans le jardin, le vent oublie tous ses tourments. Quand l'enfant rêve au jour prochain, le temps s'arrête un court instant. Le soleil alors résonne de mille mots cachés.

16 sept. 2019, 21:43
Caliméro et la Pie  Lexie 
Comme à son habitude, la fillette se dirigeai vers la volière en attente de nouvelle de son père ou sa mère. Elles se faisent très très rare ces derniers temps. Lorsqu'elle eu monté les marches et fut arrivé au sommet de la tour elle ne vit pas de hibou pour elle mais un garçon couché par terre en train de pleurer. 
"Mais quesqu'il fait lui ? Pourquoi il pleure ? Et surtout pourquoi est-ce qu'il est couché dans de la paille et de la fiente d'oiseaux?" Ce fut les questions que la fillette se posait. Elle fut soudainement prise d'une certaine empathie envers ce garçon. Il devait vraiment être mal pour se coucher dans les excréments des volatils. Elle s'approcha alors doucement de lui et apperçu des mèches brunes qui recouvrait une partie de la  peau métisse du jeune garçon.

"Salut... Est-ce que ça va ? Tu as peut-être besoin d'aide ? Je peux t'aider si tu veux..."
Elle essayait de paraître douce et de ne pas trop effrayer le garçon. Un comme quand sa mère lui parlait quand plus rien n'allait pour elle. Elle s'agenouilla donc pour être à sa hauteur et elle se tenait à présent en face de lui. Elle agissait peut-être comme une adulte voyant un petit garçon perdu mais elle voulait se montrer rassurante et aider le garçon.

Vive le Lextia ♥

16 sept. 2019, 21:58
Caliméro et la Pie  Lexie 
La chose qui faisait le plus mal était le fait que ses parents se soient sentis trahis. Cette pensée dévorait Elijah, le rongeait intérieurement. A travers ses larmes, il sentait le poids de la culpabilité en plus de celui de la tristesse et de la colère. Je les ais déçus, trahis. Il était leur seul fils, leur enfant unique, et ils avaient placés tous leurs espoirs en lui. Espoirs qu'il avait brisés, cassés en milles morceaux. Ils avaient voulu qu'il aille à Serpentard, comme eux, qu'il soit leur copie exacte, mais il était allé à Serdaigle. Il était différent, il n'était pas un "véritable Murphy". Elijah était quelqu'un à part, et il en avait à présent conscience. Il était devenu l'exact contraire de ce que ses géniteurs avaient voulus qu'il soit. Mai pourtant, tout avait été de leur faute. S'ils avaient été là, ne serait que lorsqu'il était petit, il ne serait peut-être pas devenu le gamin timide qu'il était à présent.

La tristesse et la colère qui le terrassaient lui avaient fait perdre la notion du temps et de l'espace. Il ne savait pas combien de temps s'était écoulé depuis qu'il était arrivé dans la Volière, ni où il était exactement. A un moment, il s'était senti basculer en avant. Et à présent, le contact de la paille contre sa joue le gênait. Mais Eli ne voulait pas se relever pour autant, il aurait voulu être enseveli sous la paille et les fientes, pour disparaître.

Le petit garçon n'avait pas songé qu'à un moment ou un autre, quelqu'un arriverait et le trouverait. Et c'est exactement se qui se déroula. Alors que ses sanglots avaient été les seuls bruits qui emplissaient la pièce - les hiboux dormaient calmement - une voix douce retentit près de l'oreille du garçonnet qui sursauta et releva son visage mouillé. Son regard embué tomba sur une jeune fille métisse, qui le regardait avec compassion.

Salut... Est-ce que ça va ? Tu as peut-être besoin d'aide ? Je peux t'aider si tu veux...

Surpris, Elijah s'arrêta instantanément de pleurer. Il écarquilla ses yeux vairons à travers ses larmes amères, se demandant si la fille se moquait de lui. Habituellement, les élèves qui voyaient leurs camarades pleurer partaient sans leur adresser la parole. Mais la fille semblait si gentille, si douce... Elle avait l'air sincèrement désolée pour lui.

Rien... je... enfin... bredouilla l'enfant en reniflant.

Il s'assit convenablement en chassant les brins de paille et les fientes de hiboux collés à sa robe de sorcier. Il ne savait pas comment réagir face à tant de gentillesse. Se taire ? Rejeter la fille ? Se confier ?

Quand l'enfant rit dans le jardin, le vent oublie tous ses tourments. Quand l'enfant rêve au jour prochain, le temps s'arrête un court instant. Le soleil alors résonne de mille mots cachés.

17 sept. 2019, 10:42
Caliméro et la Pie  Lexie 
Le jeune garçon ne semblait pas avoir senti la présence de la fillette vu la surprise qu'elle pouvait lire dans ses yeux. Il s'arrêta alors de pleurer et Lexie planta ses deux yeux bleus dans ceux du garçonnet. Il avait les yeux vairons, une particularité rares que la jeune fille trouvait sublime. Elle aimait beaucoup tous ce qui pouvait rendre quelqu'un de banal, de normal, exceptionnel ou original.

Il semblait partagé. Comme si d'un côté il avait besoin d'aide mais d'un autre il n'osait pas. C'est en tout cas ce que la jeune fille compris en l'écoutant. Elle le comprenait. Personne n'aimait parler de sa vie privée surtout dans une volière pleine de hiboux et de chouettes où l'odeur des rats morts embaumait parfois la pièce. Enfin personne sauf Lexie, elle se rappelait encore le mois d'Avril ou elle avait étalé ses problèmes à un jeune de son âge. Il l'avait bien aidé au final, mais elle s'en voulait quand même un peu de sa conduite envers lui. 

Elle remarqua alors la lettre et une intuition en elle lui dit que c'était sûrement ses parents. C'est ce qui l'avait fait pleurer elle aussi quand il y avait le garçon aux oiseaux.

"C'est… Par rapport à tes parents ? Je vois que tu tiens une lettre… Tu peux m'en parler si tu le souhaites."

Vive le Lextia ♥

17 sept. 2019, 22:44
Caliméro et la Pie  Lexie 
Elijah vit le regard de la fille tomber sur la lettre chiffonné qu'il tenait encore dans son petit poing serré, et il tenta vainement de la cacher derrière lui. Mais ce geste était plus stupide qu'utile, car l'autre avait déjà remarquée la lettre, et lui avait même demandé gentiment :

C'est… Par rapport à tes parents ? Je vois que tu tiens une lettre… Tu peux m'en parler si tu le souhaites.

Le petit garçon écarquilla ses yeux embués en reniflant à nouveau, l'air plus surpris qu'outré. Ainsi donc, c'était évident que sa lettre venait de ses parents ? Ou alors la fille avait un don quelconque qui lui permettrait de lire dans les pensées des gens ? Cela effraya un peu le Serdaigle, qui se recula légèrement avant de se cogner le dos contre le mur de pierres froides.

Mais la façon dont la fille s'y était prise pour deviner ce qu'Eli avait en tête n'était pas le seul soucis du petit garçon. Son naturel timide se demandait ce qu'il devait répondre face à tant de franchise et de douceur. La vérité ? La fille l'avait déjà trouvée, mais il ne la connaissait pas, alors pourquoi se confier ? Un mensonge quelconque ? Oui, mais lequel ? De plus, le garçonnet était un piètre acteur. Sa main lâcha alors le morceau de parchemin chiffonné, qui tomba au sol, et alla sécher les dernières larmes qui envahissaient ses yeux et embuaient son regard. Le petit garçon avait décidé de dire à la fille la vérité, car un mensonge serait inutile : elle avait déjà déduit que ses larmes avaient un rapport avec ses parents.

Eh bah en fait, commença le gamin d'une voix enrouée, c'est à cause de mes parents, tu l'as deviné. En fait... je suis à Serdaigle.

Sa voix se brisa, l'empêchant d'aller plus loin dans ses explications. La fille ne devait pas avoir compris pourquoi il pleurait simplement parce qu'il était allé à Serdaigle, mais de nouvelles larmes lui nouaient la gorge et l'empêchaient de parler. Il jeta un regard larmoyant à la fille, comme pour la supplier de l'aider d'une quelconque façon.

Quand l'enfant rit dans le jardin, le vent oublie tous ses tourments. Quand l'enfant rêve au jour prochain, le temps s'arrête un court instant. Le soleil alors résonne de mille mots cachés.

18 sept. 2019, 11:02
Caliméro et la Pie  Lexie 
Avant que Lexie ne lui parle, il avait du s'appercevoir que cette dernière avait vu la lettre car il l'a cacha d'un coup dans son dos. Il avait peut-être honte ?

Après qu'elle eut parlé, il jetta la lettre et essuya ses yeux. Il finit par se confier à elle. Apparemment elle avavit vu juste, c'était bien à cause de ses parents que le garçonnet pleuré. Il ajouta que c'était car il était à Serdaigle. 

Elle releva d'un coup les yeux vers lui, avec une grande surprise. Il lui était arrivée la même chose l'année dernière et elle avait même essayer du coup de changer de maison ou encore de fair eune manifestation avec sa copine Hestia. Après avoir passé tous l'été ici elle se rendi compte que Gryffondir n'était pas une si mauvaise maison après tout. Même si Serpentard était toujours dans son coeur.

"T'es parents voulaient pas que tu sois à Serdaigle c'est ça ? Pourtant c'est une très bonne maison. Mon père voulait que je sois à Serpentard mais je me suis retrouvé à Gryffondor. J'ai essayé de changer de maison et même de faire une manifestation mais rien n'a marché. Au final j'en suis plutôt contente, j'ai pu faire de très bonnes rencontres. En avril j'étais ici dans le même état que toi, un garçon m'a dit une phrase dont je me souviendrais toujourset je pense que elle peut t'aider toi aussi : "Ben alors arrête d'essayer pour lui et fais pour toi.""

Vive le Lextia ♥

18 sept. 2019, 21:23
Caliméro et la Pie  Lexie 
Il déglutit difficilement, ne sachant pas quoi faire. Il avait conscience que ce moment devait être aussi gênant pour lui que pour la fille en face. Elle ne devait s'être probablement pas attendue à une réponse aussi simple, aussi banale et aussi stupide que celle qu'Elijah venait de lui servir. Pour la première fois de sa vie, le petit garçon eut honte de pleurer. Pour une fois, il trouva que cela faisait gamin, alors qu'il était à présent en première année. La fille devait être gênée, attristée pour lui ou moqueuse. Et peut-être même que, cette pensée horrifia le garçonnet, elle avait pitié pour lui.

Elijah s'empressa de se recroqueviller d'avantage contre le mur, la tête enfouie dans ses bras posés sur ses genoux, de façon à ce que seuls ses yeux et ses cheveux soient visibles par la fille. Il espérait que ses yeux ne seraient pas trop rouges et larmoyants. La pire chose qui pourrait lui arriver était que la fille le prenne pour un petit bébé en train de pleurer parce que ses parents lui manquaient ; alors que ceux-ci ne lui manquaient pas le moins du monde même s'ils restaient la cause de son chagrin.

C'est pourquoi Eli fut agréablement surpris en écoutant les paroles de la fille, qui semblait compatir. Elle avait même l'air surprise, et ses yeux s'étaient écarquillés, comme pour mieux voir Elijah qui se sentit un peu dérangé et mal à l'aise d'être l'objet d'une attention indiscrète.

T'es parents voulaient pas que tu sois à Serdaigle c'est ça ? Pourtant c'est une très bonne maison. Mon père voulait que je sois à Serpentard mais je me suis retrouvé à Gryffondor. J'ai essayé de changer de maison et même de faire une manifestation mais rien n'a marché. Au final j'en suis plutôt contente, j'ai pu faire de très bonnes rencontres. En avril j'étais ici dans le même état que toi, un garçon m'a dit une phrase dont je me souviendrais toujourset je pense que elle peut t'aider toi aussi : "Ben alors arrête d'essayer pour lui et fais pour toi."
C'est... c'est vrai ? bredouilla le petit garçon, la bouche entrouverte entre ses bras croisés.

Si il s'y attendait, à ça... Déjà, faire la rencontre d'une fille plus âgée mais adorable était en soi une surprise, mais que cette fille ait été dans le même cas qu'Eli, et qu'elle ait rapidement compris les tourments de l'enfant, était une chose presque irréelle et miraculeuse. Elijah regardait la fille avec un mélange d'admiration et de surprise, il lui portait à présent un regard nouveau. Le petit garçon détailla le visage de la fille en face. Elle était brune, et ses cheveux étaient extrêmement longs. Sa peau était métisse - encore plus foncée que la sienne, qui était déjà énormément bronzée sans pour autant être mate comme celle de la Gryffondor - et ses yeux bleus, ce qui faisait un très beau contraste. La fille lui faisait légèrement pensé à sa mère, en bien plus jeune et bienveillante. Cette découverte arracha une grimace au petit garçon.

Je suis dans le même cas que toi, marmonna Elijah. Mes parents voulaient que je sois comme eux, à Serpentard et... et...

Ses yeux se brouillèrent à nouveau, tandis que son regard vairon passait sur le parchemin chiffonné, déposé sur la paille et les fientes. Oh, lui, s'il pouvait le détruire rien qu'en le fixant avec colère, il le ferait ! Les poings du garçonnet se serrèrent, faisant blanchir ses jointures.

Ils m'ont envoyé une lettre. Ils sont pas contents du tout... termina-t-il en osant un regard vers la fille. Au fait, j'suis Elijah.

Quand l'enfant rit dans le jardin, le vent oublie tous ses tourments. Quand l'enfant rêve au jour prochain, le temps s'arrête un court instant. Le soleil alors résonne de mille mots cachés.

19 sept. 2019, 18:47
Caliméro et la Pie  Lexie 
Il était très surpris par les paroles de Lexie. En même temps quelle folle aventure ! Elle même ne l'aurais pas cru si on lui aurait dit ce qui allait se passer. Elle sourit donc de retour enver le jeune Serdaigle par pur bienveillance. Il lui expliqua que c'est parents à lui voulaient qu'il soit à Serpentard tout comme eux, et que à présent ils lui avaient envoyé une lettre pour montrer au jeune garçon leur mécontantement. 

Elle ne s'était donc pas trompée. Elle aurait aimé se tromper car elle savit que la peine du jeune homme allait être très dur à surmonter. Il s'appelait Elijah. Quel jolie prénom ! Elle repondit donc à son tour.
"Enchantée alors Elijah. Je m'appelle Lexie."
Elle se déplaça légerement vers sa droite affin de s'assoir à côté de lui. Son regard de perdit dans la volière un instant en pensant à la peine qu'elle avait eu elle aussi.
"Pour l'avoir vécu... je comprends ce que tu ressens... Donc si tu as besoins de quoi que soit ou si tu as juste un petit coup de mou, tu peux venir me voir, je serais là. Tu n'es pas seul à affronter cette situation."
Elle tourna sa tête à droite affin de voir son visage, sa réaction et tenta un petit sourire qui se voulait désolé.

Vive le Lextia ♥

23 sept. 2019, 22:40
Caliméro et la Pie  Lexie 
La petite main du jeune Murphy tâtonna sa robe de sorcier dans laquelle il s'était un peu emmêlé, à la recherche du froissement de papier signifiant qu'il avait trouvé la poche qui contenait son paquet de mouchoirs. Tandis qu'il farfouillait les innombrables poches de sa robe, puis de son jean, il écouta attentivement ce que la jeune fille avait à lui dire. C'était assez réconfortant de savoir qu'il n'était pas le seul dans son cas, qu'il y avait quelqu'un qui l'avait déjà vécu et qui, pourtant, parvenait à vivre normalement et à sourire. Et qui pourrait sûrement l'aider en lui conseillant diverses choses à faire et à dire à ses parents. Même si Elijah était presque sûr que, à son contraire, la fille avait des parents aimants qu'elle connaissait bien, il trouvait cela rassurant de ne pas être un cas unique, et surtout de ne pas être le premier.

Le petit garçon entendit enfin le froissement grinçant propre au bruit du paquet de mouchoirs, et l'extirpa de sa poche avec difficultés. Il en sortit un mouchoir blanc comme la neige, carré, avec, sur le bord, des petits dessins imprimés. Tandis qu'il commençait à se moucher, le gamin remarqua qu'il n'avait pas versé de larmes depuis quelques minutes. Il sentait sa tristesse s'estomper un peu, depuis que la fille était là. Elle jouait le rôle du soleil qui chasse les nuages gris.

— Enchantée alors, Elijah. Je m'appelle Lexie.

Lexie... Ce nom était joli et peu commun, ce qui fit apparaître une pâle imitation d'un sourire sur les lèvres d'Elijah. Il se rendit compte qu'il partageait plus d'un point commun avec la fille. Tout d'abords, il vivait ce qu'elle avait vécu il y a quelques mois, et ensuite ils avaient tout deux un prénom peu banal. La fille ne laissa pas le temps au garçonnet de lui répondre, car elle enchaîna tout de suite en lui proposant son aide s'il avait un coup de mou. Touché par la gentillesse dont faisait preuve Lexie, Eli balbutia en guise de remerciements :

— M... merci beaucoup, c'est... gentils. Je pensais être le seul dans ce cas-là, ce n'est pas monnaie courante les parents qui n'aiment pas leurs enfants...

Le brun se tut aussitôt, se rendant compte qu'il avait commis une erreur. Le père de Lexie ne devait sûrement pas être aussi méchant et peu aimant que les parents d'Elijah, et elle le prendrait sûrement mal. Gêné par son erreur, le petit garçon marmonna :

— Enfin, je veux dire... ton père doit bien t'aimer, il doit juste être déçu... mais... mais... mes parents, ils sont pas pareils.

Elijah déglutit avec difficultés, les yeux soudainement embués. Il baissa le regard vers ses mains réunies sur ses genoux, l'une tenant son mouchoir, l'autre un morceau de la lettre. Il ne savait pas sur quel chemin il s'était engagé en révélant une chose aussi étrange à Lexie, mais il avait peur de sa réaction.

Quand l'enfant rit dans le jardin, le vent oublie tous ses tourments. Quand l'enfant rêve au jour prochain, le temps s'arrête un court instant. Le soleil alors résonne de mille mots cachés.

20 oct. 2019, 11:21
Caliméro et la Pie  Lexie 
Les parents qui n'aiment pas leurs enfants ? Cette phrase dite par le jeune homme surprit énormément la jeune fille. Cette phrase la choqua même. Aucun parent ne peut détester son enfant, peut ne pas l'aimer. Même si il y a d'énorme conflits, de nombreuses batailles et beaucoup de colère un parent aimera toujours son enfant quoi qu'il arrive. Enfin c'est ce que pensait Lexie, sa vision des choses. Elle était persuadé que même si son père et son frère étaient dans un énorme conflits ils s'aimaient quand même. Ils le montraient pas et faisaient comme si ce n'était pas le cas mais ils s'aimaient.

Ses parents sont pas pareils ?
"Tu sais Elijah, même si je connais pas tes parents je suis sûr qu'ils t'aiment énormément. Ils sont juste en colère, déçu mais ils t'aiment quand même. La colère nous fait dire parfois des choses que l'on regrette ensuite. Si il t'arriverait quelque chose de grave je te garantis que tes parents viendraient rapidement et seraient très inquiets. Je dis pas ça pour les défendre, je veux juste t'expliquer la réalité des choses car je suis bien placée pour le savoir."

Elle avait envie de réconforter ce petit garçon, de lui dire que tout finira par s'arranger un jour, que tout ira bien, que ce n'est qu'une mauvais passe.

Vive le Lextia ♥