EH

Alors que le soir tombait sur Poudlard, le jeune Serpentard s’était en quelque sorte réfugié dans la volière. Non pas que la journée fut épuisante, fatiguant ni même triste. Il avait juste décidé de monter en haut de la tour. Histoire de se libérer un peu l’esprit. Il voulait tout simplement réfléchir. Réfléchir à ce qu’il s’était passé pendant ces vacances. Et comme la nuit arrivait, il sentait qu’il avait le temps pour penser.

Mais il n’en fut rien. Car son regard s’était posé sur un bout de parchemin laissé là, il avait perdu son créateur, à moins que ce ne soit son créateur qui ait perdu ce bout de papier. Étant seul, Roman se pencha et attrapa de ses doigts fins le bout de lettre. Alors, il le lut avec attention au moment où il sut que cette partie devait être à l’origine intégrée à une lettre. Il voyait bien que le destinateur n’était pas indiqué, que des informations capitales manquaient, mais quelque chose avait contraint la personne à ne pas envoyer ce bout.

Il avait sa petite idée quant à la raison de ce refus, la personne avait écrit, et ces choses n’étaient pas joyeuses, elles racontaient la désillusion, la tristesse. Et ces choses là, on n’aime pas les partager. Et part un hasard énorme, Roman était en possession de ces aveux. La question n’était pas qui avait fait ça. Mais ce que Roman allait en faire.

IH

J’étais rentré  dans ma chambre à ce stade de l’année un peu vide. J’avais sortit une belle plume et sortit mon encrier. Alors, d’une écriture fine, je recopiais le nom de la personne qui avait écris cette lettre, je ne la connaissais pas, qu’elle soit adulte ou enfant, Poufsouffle, Serdaigle Gryffondor ou Serpentard, ça ne changeait rien, c’était un visage triste dont je n’entrevoyais que les mots et émotions. Alors j’avais continué à écrire une réponse, réponse que je posterai.
Ou non.

Octobre 2044, 
Poudlard

Presque deux mois étaient passés depuis la reprise des cours et cela dans toutes les écoles du monde, même à Poudlard. Pour Antares Fraw cette année semblait différente, en effet la jeune demoiselle entrait dans sa deuxième année et chaque jour elle vivait dans le monde magique. Bien qu'elle ait été habituée à la magie depuis l'apparition de ses pouvoirs, c'était pour elle encore déconcertant, parfois elle avait l'impression de vivre un rêve éveillé.

La reprise des cours n'avait pas épargné la jeune Fraw, le manque familial était plus que présente. Elle avait passé deux mois en compagnie de sa chère famille, alors ce retour à la réalité fut rapide, trop rapide. Cependant, lors de son retour à Poudlard, la jeune sorcière n'avait pas voulu se plonger trop dans ses pensées, car elle se connaissait, si elle faisait cela, elle risquait d'avoir le mal du pays. Alors, la jeune fille passait le plus clair de son temps dans les livres et dans ses devoirs, elle comblait le manque de sa famille par l'apprentissage. Antares s'en voulait lorsqu'elle déprimait un peu, en effet, à Poudlard aussi il y avait sa famille, sa deuxième famille, les Serpentard. 

Cependant, certains jours, la jeune Serpentard se sentait seule, malgré la présence plus qu'évidente de ses amis et de sa deuxième famille, aujourd'hui c'était l'un de ces jours. Un de ces jours où l'on se sent morose, triste, et surtout un jour où l'on a besoin de sa famille. Peut-être en écrivant une lettre à sa famille, la jeune fille se sentirait mieux ? C'était dans cet état d'esprit qu'Antares se dirigea vers la volière qu'elle espérait vide. Ce fut sans grand étonnement que la jeune fille découvrit une volière entièrement vide, enfin vide d'humain, parce qu'il y avait énormément de hiboux, chose logique. La tour étant ouverte de part et d'autres, Antares ressérra son écharpe au tour de son cou et remit correctement son bonnet sur ses oreilles, lorsqu'elle était à Poudlard, elle avait l'habitude de toujours porter des vêtements aux couleurs de sa maison, cette habitude l'avait suivie jusqu'au monde moldu dans lequel elle vivait. 

La jeune Serpentard sortit de son sac de cours une plume ainsi qu'un encrier et du parchemin, rapidement, elle écrit une lettre demandant à ses parents de leurs nouvelles et leur expliquant sa vie à Poudlard. Étant fière de cette lettre, elle décida de l'envoyer, pour cela elle appela un hibou, lui accrocha la lettre à sa patte et lui remit quelques friandises qui traînaient un peu au tour de lui en lui confiant l'adresse de ses parents. La jeune fille regarda cet hibou volé haut dans le ciel, elle savait que ses parents recevraient rapidement cette lettre et surtout elle savait qu'elle allait elle aussi en recevoir une. Pourtant, avant de quitter la volière, la jeune fille décida d'écrire ce qu'elle ressentait au plus profond d'elle, ce n'était que des émotions brutes et claires. 

J'ai mal. Mal de cette solitude. Solitude mentale et non pas physique. Poudlard m'a permis d'avoir une deuxième famille, une famille présente pour moi. Pourtant je me sens seule, parfois incomprise. Surtout lorsque je reviens chez moi, il n'y a que mes parents qui savent que je suis sorcière. Et parfois c'est difficile de cacher cette partie de moi, surtout lorsque je fais de nouvelle rencontre. C'est dur et impossible à expliquer. Mais ça ira mieux, je le sais, lorsque je retournerai dans ma salle commune, je verrai le visage joyeux de tous mes camarades et cette solitude partira. Car Poudlard m'a aidé à avoir une deuxième famille, et ça je ne l'oublierai jamais. 

Lorsqu'Antares eut fini d'écrire, elle se rappela que l'heure de dîner approchait, et pour une fois elle ne souhaitait pas être en retard, elle souhaitait vite voir sa deuxième famille pour enlever ce sentiment de solitude. Elle partit trop rapidement, car elle ne fit pas attention que ce bout de parchemin qu'elle pensait avoir glissé dans son sac n'avait jamais quitté le bureau sur lequel elle écrivait. 

IH

J’avais écris assez rapidement. Mais cette rapidité n’étais en aucun cas un défaut, au contraire, il s’agissait plus d’un talent qu’autre chose, et c’était merveilleux. Les mots venaient facilement, je ne réfléchissait plus vraiment, j’étais automate de ma volonté. Je griffonnais d’une écriture belle, très facile a relire. Et d’un style facile à comprendre, mais avec émotion, ou du moins, je l’espérais.

Cher toi,

Je me doutes un jour que tu puisse lire cette lettre. Mais nous sommes dans un monde de magie où tout est possible. Nous pouvons tout trouver et tout perdre. Alors, peut-être que le hibou te trouvera toi, avec ce bout de parchemin au pied.

Cette solitude, c’est une de mes vieilles amies tu sais, mais comme tout, il ne faut pas abuser des bonnes choses. Alors moi, j’ai essayé de sortir de ma coquille. Cela n’a pas marché au début. Certaines personnes sont peut-être faites pour être seules. Mais vois-tu, j’ai découvert un nouveau monde, et même si je n’ai pas trouvé la sociabilité, l’humour, la joie tout de suite, je sais qu’un jour, je les trouverai. Et alors, à ce moment là, je vivrai pleinement. Et puis tu sais, ces gens que tu vois heureux, ils ont sûrement des problèmes eux aussi, ils les cachent, ils vivent avec, c’est aussi quelques fois à nous de faire semblant. Reste à trouver la limite, ne pas tomber dans un silence mortel. Alors je peux te proposer quelque chose. Entretenir avec moi une relation épistolaire. Tu ne sais pas qui je suis, je ne sais pas qui tu es. Quoi de mieux que de se forger une image de mot de l’autre ?

Merveilleuse journée,
Une Âme.

EH

Roman espérait vraiment que les hiboux qu’il avait envoyé allait atteindre sa cible. En tout cas, ce fut heureux qu’il se coucha. Heureux de se dire qu’il pouvait aider quelqu’un, et que quelqu’un pouvait l’aider lui aussi.

Je m’excuse pour ce retard

En cette fin de journée, Antares Fraw était de nouveau perdue dans ses pensées, elle réfléchissait au cour de sortilège qu'elle venait d'avoir, il avait été très intéressant à tel point qu'elle ne pensait qu'à cela. L'esprit de la jeune fille était tellement concentré qu'elle ne réfléchissait pas vraiment à sa destination, c'était sa deuxième année dans le domaine de Poudlard, elle le connaissait donc un peu comme sa poche. 

Rapidement, la jeune fille arriva dans la volière, son esprit l'avait peut-être guidé là parce que ses parents lui manquaient et parce qu'elle attendait leurs réponses ? Elle n'en avait aucune idée, pourtant, elle se sentait bien dans cette volière, certes il y avait beaucoup de bruit, et beaucoup de hiboux ou de chouette et de graines, mais elle se sentait bien. Lorsque la jeune Serpentarde venait dans la volière, elle avait l'habitude de distribuer quelques graines pour les différents volatiles, mais elle essayait aussi d'avoir une attention pour tous. Alors qu'elle donnait quelques caresses à un hibou quelconque, la jeune fille remarqua que son voisin avait accroché à sa patte une enveloppe, celui-ci donna d'ailleurs quelques coups de griffes à Antares, visiblement le hibou voulait que cette lettre lui appartienne. Un peu mal à l'aise, la Serpentarde ne sut pas vraiment quoi faire, en sentant le drôle d'hibou continuer à lui griffer la main gauche, elle prit avec attention la lettre de sa main droite. Elle n'allait pas garder cette lettre, bien que sa curiosité était présente, elle ne voulait pas violer l'intimité d'une personne, alors elle mit la lettre sur un petit bureau, son propriétaire la retrouvera à coup sur. Pourtant alors qu'elle n'avait fait que deux pas, une irrésistible envie de savoir ce qu'elle contenait lui transperça le coeur, elle ne pouvait pas ou peut-être que si ? Elle était seule dans la volière, personne ne saurait qu'elle l'avait lue. 

Antares s'approcha de nouveau du bureau pour se saisir de l'enveloppe, elle lisait avec attention les mots qu'elle contenait. Ce pourrait-il que cette lettre fut écrite pour elle ? Elle l'espérait en tout cas, elle se retrouvait dans les mots de la personne, c'était chaleureux et rassurant, ce dont elle avait besoin. Elle ne pouvait pas ne pas répondre à cette lettre, elle avait peut-être été écrite spécialement pour elle qui sait ? 
Elle se saisit rapidement de son encrier, de sa plume et d'un bout de parchemin neuf qui traînait dans le fond de son sac, et se mit à écrire. 

Chère Âme, 
Tout d'abord je m'excuse sincèrement si cette lettre ne m'est pas destinée, cependant à la lectures de tes mots, j'ai l'impression qu'elle a été écrite spécialement pour moi. Et pour cela, je te remercie, sincèrement. 
Je suis heureuse de lire que tu réussi un tant sois peu à sortir de cette solitude, la solitude peut détruire des vies et surtout peut nous enfermer dans la nôtre. 
La solitude est pour moi aussi une vieille amie, pourtant depuis que je suis arrivée à Poudlard, elle me quitte quelques fois, souvent lorsque je suis avec les membres de ma maison. C'est bête n'est-ce pas, mais ils sont tous devenus une partie de ma famille. Et cela fait du bien de ne pas être tout le temps seule. 
Je vais essayer de sortir de ma coquille comme tu l'as fais, d'ailleurs félicitation, tu dois être une personne très courageuse. J'espère l'être autant que toi. 
Je serais heureuse d'avoir une discussion épistolaire avec toi, même si je ne suis peut-être pas la personne que tu souhaitais. 
Peut-être que cette relation épistolaire nous éloignera de cette vieille amie ? 
Lorsque tu te sentiras seul de nouveau, n'oublie pas que tu ne l'es plus. 
Je suis là. 
Une Étoile

Après avoir écrit sa réponse, Antares se sentait beaucoup plus légère, cela lui fit du bien d'écrire ses sentiments, même si c'était encore déroutant pour elle de parler à quelqu'un qu'elle ne connaissait pas. Elle plia sa réponse soigneusement et la mit dans la même enveloppe qui contenait auparavant la lettre de son inconnu.e et la donna au même hibou. Elle glissa ses doigts dans son plumage et lui murmura « Trouve son propriétaire s'il te plaît »

Je m'excuse sincèrement pour ce retard impardonnable, cela ne se reproduira plus.

EH

Ce n’est qu’en Novembre que Roman se décida à répondre. Rien pourtant ne l’avait retenu de le faire. La lettre qu’il avait reçu une semaine plutôt lui avait fait le plus grand bien. Puis il y avait eu le bal, ce terrible bal. Mais ça, le jeune Roman ne voulait pas en parler. Certains événements n’étaient pas bons à ressasser éternellement, quoiqu’il avait sûrement sauvé Arya et une bonne partie du château en allant prévenir Miss Loewy. Après coup il s’était sentit comme Philippidès, le coureur grec dont l’exploit avait inspiré les marathons Moldus. Sauf que lui, Roman, n’était pas mort après et que sa course n’avait pas été de 40km. Ce qu’il avait fait était moindre, il le savait, c’était les professeurs qui avaient sauvé le château, pas lui.
Le temps avait passé et il s’était finalement retrouvé assis sur une chaise, une lettre dans une main et une plume d’encre dans l’autre. Il lui fallait écrire. Cette relation épistolaire lui ferait le plus grand bien.

IH

Mon écriture est fine et belle tandis que les mots s’enchaînent. Les idées affluent, je ne veux pas faire d’erreurs, je trie les bons mots des mauvais. Et me voilà rédigeant des choses, belles ou non.

Chère Étoile,

Cette lettre t’était sûrement adressée, toi qui avait oublié ce bout de papier. Oublié oui, on ne laisse jamais traîner des morceaux de lettres avec de telles émotions à la vue de tous. La frayeur de me faire lire m’empêcherait sûrement de faire ce que tu as fais. Ce qui prouve en soi que tu avait peut-être envie que l’on te lise.

Je ne sais pas si tu es tombée sur la bonne personne. Mes questions me pèsent, fortement. Et tu ne peux malheureusement pas y répondre. Il s’agit surtout de moi...

Ma maison m’apporte aussi beaucoup de réconfort, je suis très peu souvent dans la Grande Salle, je préfère les endroits solitaires où personne ne peut me trouver. J’ai des amis et amies, peu, voire... je ne sais pas. Ils doivent se compter sur les doigts de la main. Je suis donc seul la plus grande partie du temps. Et le bal n’a rien arrangé, me replongeant dans des idées noires, me faisant peur des autres. Alors voilà, je me suis sentis seul, et j’ai pensé à toi, Étoile. Alors voilà, je t’écris, me vidant de mes pensées obscures. Je ne sais pas si poser des questions sur toi sera bénéfique, dans le doute, je ne fais rien. Peut-être la prochaine fois, sur ton enfance, mais je ne sais pas. Au fond, nous ne sommes que ce que les autres disent de nous. Reste à voir comment se démarquer...

Que la Polaire puisse te guider,
Àme

Et l’hibou s’envola, léger, la lettre n’était pas très conséquente. Mais elle contenait ce que voulait dire et ça signifiait beaucoup.

EH

Le jeune garçon rattrapa une des plumes de l’oiseau majestueux. Elle s’était mise à virevolter, quittant le volatile, préférant le monde immobile. Roman la glissa alors délicatement dans un endroit où il était sûr où elle ne risquait pas de se froisser ou s’abîmer.
Puis le soleil vint l’emporter.
Ou plutôt le soleil de son sommeil...

Novembre 2044,
Volière.

Lorsque Antares avait envoyé la précieuse lettre à la personne avec laquelle elle correspondait, elle ne savait presque rien de cette personne, cette Âme comme elle se nommait, mais pourtant la serpentard avait l'impression d'être comprise et de comprendre en retour. Pourtant, cela faisait une bonne semaine qu'elle avait confié sa lettre au hibou, et aucune n'était arrivée en retour, elle était venue presque tous les deux jours dans la volière. Et elle n'avait jamais eu de lettres, aucune, et c'était affreux, peut-être qu'elle avait blessé la personne, la lettre s'était peut-être perdue ? Tant d'inquiétude, c'était difficile à supporter, elle se sentait rejetée, et s'en voulait de ressentir cela, tout était peut-être dans sa tête.

Ce jour-là, elle s'était rendue à la volière et avait été heureuse d'y trouver un hibou assis sur une lettre, sa précieuse lettre peut-être. En s'approchant, elle avait remarqué que la lettre était adressée à Étoile, c'était elle, Étoile c'était elle, c'était sa précieuse lettre. Elle prit la lettre un peu rapidement pour l'oiseau qui poussa un petit hululement, signe d'une gêne, la serpentard promit à voix basse d'offrir une récompense pour l'oiseau, et lut avec attention la lettre qui lui était destinée. Les mots de l'Âme la touchèrent, cette personne se sentait aussi seule, et elle expliquait le pourquoi de l'attente. Antares devait y répondre, elle en avait besoin, pour elle mais aussi pour la personne qui lui écrivait.

Elle s'assit à même le sol, ses fesses seraient surement tâchées mais ce n'était pas très grave, cela en valait la peine. Elle écrivait la lettre avec entrain, voire un peu trop, son écriture était toujours aussi soignée mais elle était un peu penchée vers la droite.

Étoile,
Que je suis heureuse de lire tes mots, j'étais sincèrement inquiète pour toi, peut-être avais-je fait quelque chose qui ne convenait pas, et c'était peut-être pour cela que la lettre a pris tant de temps à me parvenir ? Ne t'inquiète pas, je ne t'en veux pas, il y a juste parfois quelques trucs bizarres qui se passent dans ma tête, et dans ce que je ressens.
Est-ce que tu vas bien ? As-tu été blessé.e lors du bal ? Je suis désolé d'apprendre que tu étais présent.e lors de ce terrible bal, j'espère que tu es en sécurité maintenant.
J'apprécie et cela me touche beaucoup, que lorsque tu vas mal, tu penses à moi et tu m'écris, je suis là pour toi, tu le sais n'est-ce pas? Je serais là pour toi, jusqu'au moment où tu voudras de moi. Je te le promets.
Mon enfance, tu souhaites que je te parle de mon enfance ? Bien, il n'y a presque rien à raconter, j'ai grandi à Glasgow avec mes parents, mon père est un moldu et ma mère est une sorcière. Mon père est un artiste, et il m'a donné un peu de ses différents talents. J'ai apprécié grandir dans ma famille, c'était agréable, ma famille a une très grande place dans mon coeur et dans ma vie, je ferais tout pour eux. Désolé si je ne développe pas beaucoup, je préfère parler de ça face à une personne.
Et toi ? Parle moi de ce que tu veux, je te lirai avec attention.
Fais attention à toi chère Âme,
Je t'embrasse
Une Étoile.

Elle attacha rapidement la lettre à la pate d'une chouette et lui demanda d'un souffle de trouver son correspondant.