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10 nov. 2019, 20:45
 Libre  L'empreinte de la Lune
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31 Octobre 2044
Halloween





Mort.

Soir des ténèbres, soir des mystères. Une lune brillante que tu ne regardes point, qui enveloppe la Terre d’un halo argenté.
Les esprits qui danse autour de toi et te font tourner la tête, rient de bon cœur. Si mort. Comme ce jour là, Halloween. Un jour mort en l’honneur des Divins, un jour tristesse.
Un jour des Morts où pourtant, le rire des enfants éclatent dans le monde.
Tous. Heureux. Et Toi. Morte.
Comme ceux qui sont maintenant si Bas, mais qu'on dit si Haut. Ceux sans Âme, mais qu'on dit Heureux autre part. Ceux partis bien Loin, mais qu'on dit Près de Toi. Les Morts, tous morts, sans mots, bien beaux.
Comment, maintenant ? Mort douce ou mort violente ? Mort subite, cancer, pneumonie, peste, noyade ? Suicide, accident, mort de froid, de solitude ou encore de tristesse ? Et puis, peut importe comment, la Mort est la Mort.




Bruit.

Cris et rires. Chansons et danses folles. Tu entends tout.
Le son discret des bracelets d’argents et des boucles d’oreilles rebondissant doucement contre le cou des jeunes gens. Le froufrou des robes de soies ou de velours et des costumes en satin ou encore en jean. Déguisements enfantins ou tenues simples. Le claquement des talons des demoiselles courant le long des couloirs, leurs cheveux attachés en de sublimes coiffures.
Les gloussements et les regards. Les mots doux murmurés ou les grands gestes pour se faire remarquer.
Partout autour de toi, ils cavalent vers un même point. Tous si joyeux et si beaux, jouant à des jeux de séduction enfantin. Et toi, au milieu du flot de tissu et de maquillage, remonte le courant.




Fuir.

Montes. Pars. Vite. Évites le contact. Colles-toi au mur. Montes. Loin. Ne regardes pas. Montes. Cours. Ne te retournes pas. N'écoutes pas. Montes. Fuis. Plus haut. De plus en plus haut. Comme le premier jour. Comme quand tu as rencontré la Grande, là-haut. Tout là-haut. Celle qui a failli tomber. Montes.
Encore et encore. De plus en plus haut.
Et bientôt, un courant d'air froid accompagne ta montée. Jusqu'au dehors.




Bêtes.

Des pigeons. Partout. Qui hululent et secouent leurs ailes, comme fou. Tu frissonnes. Tu sais que tu vas passer ta soirée ici. Au milieu de cette volaille qui te dégoutes. Qui te fixes curieusement avec ses yeux jaunes. Si bête.
Tu n'oses point t'asseoir sur le sol couvert de fientes, alors tu restes au milieu, debout sous les regards perçants.
Tu as l'impression d'être jugé pour un crime que tu n'as pas commis, entourée des juges des cieux, piaillant contre Toi.

- Coupable ! Dit-l'un. Coupable d'avoir tenté de s'envoler alors qu'Elle est Terrestre ! Coupable d'avoir essayé de se faire pousser des ailes pour fuir loin de cette Terre ! Coupable d'avoir voulu devenir un Oiseau !

Et les autres clament en cœur.

- Pour la punir, dit un second, on lui confisquera son âme, pour que plus jamais Elle ne puisse fuir.

Et le raffut reprend, te faisant ricaner d'énervement. On aurait dit une folle. Aussi folle que les Piafs qui t'entourent. D'ailleurs tu ne veux plus d'eux. Alors tu cours et cris, agitant tes bras.
Et comme un ballet, les centaine d'ailes s'envolent dans un boucan infernal. Et tous ces yeux tournés vers toi, qui te regardent avec haine. Tu leur tires la langue.
Ta Tour, maintenant. Et qu'ils ne reviennent pas.

Libre.
Dernière modification par Ashley Swan le 13 juin 2020, 23:16, modifié 1 fois.

Go away chicken ! Alison M.
Éloge à la Charogne.

18 nov. 2019, 01:01
 Libre  L'empreinte de la Lune
Mischief avait enfin terminé, plus tôt dans la soirée, cette fameuse lettre qu'il voulait envoyer à ses parents. Il leur en avait envoyé une en début d'année, presque deux mois plus tôt, et il entendait continuellement les Beuglantes que lui envoyaient sa sœur, lui hurlant de leur envoyer des informations. Déjà qu'il risquait d'être déshérité pour avoir ruiné une paire de jolies chaussures sous la pluie, il ne voulait pas plus les faire attendre. Il avait rapidement composé une lettre sur un coin de copie brouillon de Sortilèges... Premier et seul brouillon qu'il ferait de l'année, certainement, parce que bon, eh ! Il avait autre chose à faire de son dimanche ! 
Maman, Papa, Léa, je vais bien et c'est cool ! Parce que comme je vais bien vous n'avez pas besoin de m'harceler, j'ai une vie quand même m'envoyer autant de lettres. J'ai rencontré des gens, oui, pleiiiiiiin de jolies filles, oui, et j'ai de bonnes notes des notes acceptables, je crois. Enfin, moi, ça me va. Ma prof de sortilèges elle est trop jolie ! 
Enfin, voilà. 
Matroskine ne s'ennuie pas trop sans moi ? Moi il me manque. 
Bisous, 
Mischief
Il relut rapidement sa lettre qui lui avait pris bien du temps, en montant les marches de la volière, et s'abaissa contre les escaliers alors qu'une volée d'hiboux passait au dessus de sa tête. Mais c'était dangereux, tiens ! Il aurait pu perdre sa tête, et franchement, ce n'était pas vraiment conseillé. 
Il monta les dernières marches, en tentant tant bien que mal, une plume couverte d'encre entre les dents, d'enfoncer le devoir raturé où siégeait fièrement la lettre raturée dans une petite enveloppe. En entrant enfin à l'intérieur de la volière, il releva le nez, et observa la fille, seule, au milieu de la pièce. C'était bizarre, il pensait que tout le monde à part lui allait aller danser. Mischief n'avait pas trouvé de cavalière, ni de vêtement de bal... Enfin, il voulait y aller en toge romaine faite avec un drap de son lit, mais son corps musculeux de gamin de 11 ans ne l'était pas assez pour pouvoir le dévoiler au monde.
Il continua à observer la fille un moment, avant d'essuyer son nez, un réflexe car son nez ne coulait pas, puis s'écria :
Salut ! Tu vas bien ? Où sont partis tous les hiboux ?
Il regarda autour de lui, il n'y en avait que deux-trois, très hauts, qui le regardaient mal. Il était évident qu'ils allaient lui fienter dessus, oh la merde. Il aurait dû se déguiser en fantôme, au lieu que de ne pas se déguiser du tout, au moins il aurait eu une protection minimale ! Il écrasa les déjections des rapaces en s'approchant de la petite fenêtre, puis observa aux alentours. Mais mince ! C'était quand même pas la soirée où tous les hiboux étaient en vacances, si ?

Fondateur du club "VIVE LE QUIDDITCH SUR DRAGON" pas encore formé. Un grand espoir pour l'Écosse.

21 nov. 2019, 16:55
 Libre  L'empreinte de la Lune
Encore. Des pas dans les escaliers. Un Bruit assourdissant. Alors tu t’arrêtes d’un coup, tournant le dos à l’Autre qui monte.
Et ses pieds qui tapent contre chaque marche, comme un petit enfant en colère, qui résonne contre les pierres froides de la Tour. Et les Bêtes qui te regardent toujours dans leurs hauteurs. * C’est qui encore ?* Aucune idée. * Un garçon*. Sans aucun doute, plus bruyant que les filles. * Il est pas au bal.* Pourquoi ? *Chais pas.* Peut être qu'il aime pas, Lui aussi ? *Les Autres. Le Bruit.* Peut être qu'il préfère ça Lui ? *Le Silence.* Ou alors tu te trompes. Peut être qu'Il est comme les Autre, au final. Juste là pour polluer l'air et Détruire.

Une petite brise vient caresser ta joue, te faisant frissonner dans ta tenue simple. Tu croises les bras contre ton corps maigre, sans baisser ton regard des yeux jaunes qui te fixent.
Ça monte.
Tu défies l’Immonde, droit dans les yeux.
Ça arrive.
Mais peut importe. C’est Ta Tour, ce soir. Plus aucun d’entre vous ne se posera ici.
Ça souffle dans ton dos.

Et ça Parle.

Une voix joyeuse et sautillante. Une voix d’heureux, tout contraire à la tienne. Une voix qui te crispe et te fait serrer la mâchoire. Tu prends ton temps. Laisse planer le silence de la pièce entre vous deux. Juste le bruit léger des ailes des rapaces claquants l'une contre l'autre. Guettant le moindre bruit, le moindre mouvement, tu sentis que l'Autre se déplaçait. Tu plisses les yeux.

- Ils ont perdu leur trône.

Tu souffles les cinq mots sans bouger, dans un soupir légèrement grelottant. Baissant les yeux vers le mur te faisant face, tu remarquais une toute petite chouette qui n'avait pas bougé, malgré tes hurlements de dégénérée. Elle te fixe d'un regard bleu sombre, blottie dans une petite brèche dans le mur.
Alors t'approches de la Chose qui te fixe toujours, t'arrêtes à quelques centimètres et se baisse à son niveau.
Face à Face. La Belle et la Bête. Mais qui est vraiment la Bête ?

- Pourquoi t'es pas avec les Autres ?

Go away chicken ! Alison M.
Éloge à la Charogne.

23 nov. 2019, 14:00
 Libre  L'empreinte de la Lune
Mischief ajouta à la plume entre ses dents, la lettre, tandis qu'il s'accroupit pour refaire ses lacets. Il n'avait absolument pas envie de se retrouver avec des chaussures sales, elles étaient trop jolies pour ça ! Puis, il frotta ses mains pour les réchauffer, ce vent froid d'octobre, là... Il était vraiment pas cool. Il tira sur les deux bouts de son écharpe Serdaigle, qui ne lui appartenait absolument pas, mais qu'une jolie fille lui avait prêté, pour se couvrir plus convenablement, avant de répondre:
Ils ont perdu leur trône ?... Leur trône ?
Il resta un moment immobile, les sourcils froncés, se demandant qui était le chef des hiboux et quel était leur système politique, avant de dissiper ses pensées d'un mouvement d'épaules, et de reprendre:
Bon, c'est pas grave alors, je vais les attendre... 
Mischief réussit à fermer son enveloppe, et regarda autour de lui. Il n'y avait vraiment nulle-part pour s'asseoir, c'était terrible ! Enfin, nulle-part qui n'était pas couvert de fientes, en tout cas. Il poussa un long soupir, et releva à nouveau la tête vers la fille, dos à lui, lorsqu'elle parla à nouveau. Il n'avait aucune idée à qui elle parlait, enfin, peut-être que c'était à lui... Il n'y avait personne d'autre ici, si ?
Le bal ? Pffrt, c'est pour les moutons ! On m'a dit que mon costume de Jules César, c'était pas cool. Tu sais qui Jules César c'est ? Il est cooool ! Enfin, je vais tous les impressionner, l'an prochain, tu vas voir. 
Le jeune Serpentard soupira à nouveau. Non, franchement, il aurait adoré aller au bal, c'était trop triste. Mais il avait été vexé, blessé dans son égo, de ne pas avoir été complimenté sur son costume provisoire. Il mit sa lettre et sa plume coulante d'encre dans sa poche, et commença à se balancer d'un pied à l'autre, se demandant quand est-ce que les hiboux allaient reprendre leur trône. 
Et toi ? Pourquoi t'es pas au bal ?

Fondateur du club "VIVE LE QUIDDITCH SUR DRAGON" pas encore formé. Un grand espoir pour l'Écosse.

08 janv. 2020, 20:15
 Libre  L'empreinte de la Lune
Et cette petite chose qui te regarde.
Elle n’avait pas les yeux jaunes de ses congénères. Non. Tout au contraire des billes perçantes qui flambaient de dégoût, dans celles de la petite chouette brillaient des galaxies. Ils étaient indescriptibles et le simple bleu sombre que tu avais remarqué était en fait une myriade de couleur, passant par toutes les sortes de bleu possible et inimaginable.
Tu restais figé face à la beauté de la chose, n’osant pas approcher ta main, de peur qu’Elle s’en aille. *Curieux.* Bizarre même. Toi qui avait fait peur à tous les autres piafs, voilà que tu perdais tes moyens devant cette minuscule chouette.
Mais Elle, elle ne te regardait pas comme les Autres, avec peur et avec méchanceté. Elle n’avait pas l’air de te considérer comme un monstre, si ignoble et sans cœur. Non. Elle te regardait de ses grands yeux remplis de Constellations, avec calme et presque avec curiosité.

Et face à ce regard, tu trouvas tout à coup stupide ta Victoire d’il y a quelques minutes. Complètement stupide et enfantine. Et ce déluge de haine que tu avais reçu en échange de tes gestes provocateur, qui se lisait encore dans les yeux de ses misérables vautours aux serres acérées.

L’Autre derrière Toi n’a pas l’air de comprendre. *Ça ne m’étonne pas.* Il gigote encore et prétend vouloir attendre les pigeons. Tu ricanes intérieurement. *Tu vas les attendre longtemps tes piafs de malheur !*

Jules Cesar. L’empereur. Et Toi ? *Et moi ? J’en sais rien.* Si tu sais. C’est les Autres. Et le concept aussi, sûrement. Quelle idée de faire une fête, un bal même, pour fêter les Morts ?

La chouette te quitta des yeux, pour aller picorer toujours avec le plus grand des calmes une sorte de champignon verdâtre qui avait réussi à pousser dans la pierre.

- Je sais pas je... j’aime pas la foule. Et les fêtes.

Toujours accroupi devant l’oisillon, tu décidais enfin à lever une main hésitante vers lui. Il arrêta de picorer et releva une nouvelle fois les deux galaxies vers Toi. Il ne bougea point quand ton doigt frôla sa toute petite tête. Si douce...
La petite Chose leva alors les yeux vers le ciel noir à travers la fenêtre, qui ne finissait pas de s’assombrir. Tu regardais à ton tour, ramenant ta main près de ton corps, t’attendant presque à apercevoir le traîneau d’un certain Homme barbu. Tu aperçu alors les hiboux qui revenaient à la charge, dans un bruit sourd de battement d’aile frénétique et de cri déchirant le soir.

- Merde. Les revoilà.


Les mots ainsi gravés pour la Cabane de Cristal

Go away chicken ! Alison M.
Éloge à la Charogne.

11 janv. 2020, 20:21
 Libre  L'empreinte de la Lune
Mischief tira un mouchoir, et essuya distraitement un coin, un petit relief dans le mur, sur lequel il s'assit ensuite, les jambes croisées, attendant un quelconque retour des pigeons... Des hiboux, pour qu'on puisse emporter sa lettre et qu'il puisse retourner au chaud dans la froideur de sa salle commune, enroulé dans une couverture... Rien qu'à l'idée, il avait un peu moins froid. Il tira sur les deux bouts de son écharpe, et enfonça un peu plus son nez dedans, en observant la fille, et ses hiboux. Elle n'aimait pas la foule, ni les fêtes... Le contraire de lui ! C'était bien amusant ! 
Il voulut faire la remarque, mais ne dit rien, on aurait dit qu'elle préférait le silence. C'était bien triste, il avait justement tellement de choses à dire à propos de quasiment tout et rien d'intéressant où d'à propos... 
Alors que la fille se penchait vers quelque chose, Mischief rouvrit sa lettre, reprit sa plume qui avait dû tâcher toute sa poche, et ratura quelques passages, pour les modifier. Autant utiliser intelligemment son temps. 
Maman, Papa, Léa, je vais bien et c'est cool ! Parce que comme je vais bien vous n'avez pas besoin de m'harceler, j'ai une vie quand même m'envoyer autant de lettres. J'ai rencontré des gens, oui, pleiiiiiiin de jolies filles, oui, et j'ai de bonnes notes des notes acceptables, je crois, oui. Enfin, moi, ça me va. Ma prof de sortilèges elle est trop jolie !
Enfin, voilà.
Matroskine ne s'ennuie pas trop sans moi ? Moi il me manque.
Bisous,
Mischief

Une fois cette tâche ardue terminée, il soupira, et remit à nouveau sa plume dans sa poche. Un bruissement lui fit relever la tête... Ils revenaient ! C'était cool ! Il allait enfin pouvoir partir !
La fille aussi le remarqua, apparemment, avec son "Merde. Les revoilà."
Mischief trouvait ça bien dommage qu'elle soit aussi peu amicale avec les hiboux, parce que franchement, c'était bien utile ! Il se releva, essuya ses fesses, et releva la tête vers les rapaces, attendant que l'un d'eux se rapproche suffisamment de lui pour qu'il puisse lui accrocher cette lettre. 

Fondateur du club "VIVE LE QUIDDITCH SUR DRAGON" pas encore formé. Un grand espoir pour l'Écosse.

26 janv. 2020, 18:10
 Libre  L'empreinte de la Lune
Tu siffles d'agacement. L'Autre regarde au dessus de lui, attendant sûrement que l'une de ses bêtes niaises lui accorde de son temps.
Tu les sens passer et descendre de plus en plus bas. Leurs ailes laissent échapper des bout de plumage qui te tombent sur la tête. Tu entends les griffes rapper la pierre quand l'un d'eux vient se poser dans une des crevasses.
Mais tu te relèves d'un bon quand un énorme piaf te frôles le crâne, laissant tes cheveux en bataille et un air plus que surprit sur le visage. Il remonte si vite que tes gestes de colère ne l'atteignent pas et tu l'entend rire alors qu'il s'installe à son tour au dessus de vous. Tu le regarde avec fureur, mais baisse les yeux avant de rencontrer ceux de l'Autre, honteuse. Tu marmonnes comme pour toi-même.

- Stupide. J'les déteste.

Lui, attend toujours avec sa lettre à la main. Trop curieuse, gamine, bien sûr. Une lettre écris à la vas-vite. T'aurais aimé savoir, mais t'ose pas demander. Trop indiscret, mais ce soir, ta langue est bien pendante. Alors tu lèves les yeux vers Lui et t'adosses contre la matière rugueuse et irrégulière.

- T'es en première année ? Et... T'aimes te déguiser ?

Les Autres, en attendant, tu ne les avaient pas oubliés. Ils devaient bien s'amuser, tout de même. Danser. *Se toucher. Se frôler. Hors de question.* Ils devaient rire. *Dire des choses stupides.* Être habillés de façon surprenante ou élégante. *Chercher à plaire.* Ils devaient Vivre. *Sans penser aux Morts.*
*Et y a sûrement La Fille.* Stupide. Depuis la Confrontation, tu n'arrivais pas à la faire disparaitre de ton esprits. Elle y était, c'était même sûr. Habillée et à faire comme les Autres. Mais avec la Marque en plus. Elle avait dû le raconter à tout le monde, ce qu'il s'était passé.
Pourtant, personne n'était venu te voir, te frapper et se moquer. Te rappeler cet instinct monstrueux qui avait avalé ton cœur et recracher ensuite sous un flot de larme. Depuis, tu avais bien trop peur d'être encore une fois poussé à bout. Tu restais loin de tous, comme ce soir, déchainant ta haine contre les Bêtes.

Go away chicken ! Alison M.
Éloge à la Charogne.

12 févr. 2020, 17:25
 Libre  L'empreinte de la Lune
Le jeune Serpentard s'était presque habitué à ce que la fille parle tout seule, ou bien à lui sans qu'il ne se sente impliqué, ou bien à un fantôme. Les fantômes, il y en avait partout, à ce qu'on avait dit à Mischief, alors il ne doutait pas du fait qu'il y en ait un dans la volière. Peut-être qu'il nourrissait les rapaces, lui-aussi... Toujours était-il qu'il ne prêta pas attention aux premières paroles de la fille. Sa lettre était géniale, il en était profondément persuadé. Puis elle bougea, et parla à nouveau. Cette fois, il releva les yeux et la dévisagea. Là, c'était forcé, elle lui parlait à lui.
Ouip ! Je suis en première année, et... Est-ce que j'aime me déguiser ? Ah oui, trop trop trop  ! Je ne vois pas pourquoi mon costume n'est pas passé, d'ailleurs, franchement j'aurai été génial je suis certain. Et toi ? T'es en quelle année ? T'aime te déguiser ? Pourquoi tu détestes le fantôme des graines de pigeons ?
Ce n'était pas exactement des pigeons, mais c'était le premier mot qui eût traversé son esprit, alors ça devrait aller. Il ne fallait jamais hésiter. Il essuya son nez, et observa à nouveau sa lettre un instant. Finalement, il ne voulait plus la poster... Il le ferait un autre jour. Il la remit dans sa poche, et croisa les mains sur ses genoux. Qu'est-ce qu'il faisait encore ici, exactement ? 

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26 mars 2020, 21:14
 Libre  L'empreinte de la Lune
Tes yeux croisèrent les siens et un frisson te parcourut. Ils s’y enfoncèrent profondément, enfermés dans le remue-ménage bleu-vert de ses prunelles. Tu clignes des yeux rapidement, le contact te mettant mal à l’aise. Regarde ailleurs, détaille la volière et ses habitants d’un air qui se veut blasé. Il parle, alors. Et tu es bien obligé de le regarder de nouveau. Par intermittence, n’osant plus t’y plonger aussi ardemment. Le brun parle, d’une voix enfantine, les mots tombent de sa bouche en une cascade sans fin. *S’arrête plus.* Tant mieux, ça te fera passer le temps.
Une avalanche de questions surgis soudain, et abasourdi, tu te colles d’avantage à la pierre désagréablement froide.
Sa bouche se referme et tu t’étonnes presque qu’il ne soit pas essoufflé, après avoir autant parlé. *S’toi qu’à commencé débile, donc maintenant tu réponds.* Car l’être en face t’invite à la prendre, cette Parole. Parler. *J’aime pas.* Tu dira que le strict nécessaire. *Pour pas qu’il se rende compte lui aussi que je suis dérangée ?*


- Chuis en première année aussi, mais les déguisements c’est pas mon truc.


*J’déteste, ouais.* Tu butes alors sur sa dernière question, lève un sourcil, un peu surprise. De quoi il parle, l’Autre Gamin ? Qu’est-ce qu’il te chante, maintenant ?

- Le fant… j’les aime pas, ces gros piafs. Ils ont l’air totalement stupide. Pourquoi, t'aimes ces pigeons ?

Go away chicken ! Alison M.
Éloge à la Charogne.