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26 janv. 2020, 23:58
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01 NOVEMBRE 2044 - MILIEU DE JOURNÉE - SALLE D'ÉTUDE

Assise à une table d'une salle d'étude déserte, Ennis écrit sur un parchemin. Non pas un devoir, comme beaucoup elle n'a pas l'esprit à ça, mais un courrier. Ou plutôt une lettre. Et elle a bien des difficultés. Ce n'est pourtant pas la première fois qu'elle doit écrire à un adulte ou un courrier formel mais la situation lui paraît des plus étrange. Et en même temps elle ne se voit pas ne pas écrire cette lettre. Contrairement à une visite, ça ne sera pas déplacé. Alors, sur le bout de parchemin qui était devenu un brouillon, elle alignait quelques phrases. En raturait quelques mots. Récrivait. Ajoutait des astérisques, des flèches. Plus compliquée qu'un devoir cette missive... mais après de nombreux essais et moultes modifications l'élève fut enfin satisfaite et passa au propre. Court mais clair et adapté, selon ses critères. Cette tâche effectuée, elle plia sa lettre, la cacheta avec un peu de cire et son sceau offert par son père pour ses onze ans marquant ainsi le papier de ses initiales, rangea ses affaires et prit le chemin de la volière pour confier son message à un hibou de l'école. L'oiseau s'envola aussitôt et la rouge put le suivre du regard facilement jusqu'à ce qu'il passe derrière une tour. Où que soit le destinataire il recevrait le message dans quelques minutes. Elle avait hésité à ajouter sa fonction après son nom et ne l'avait fait que parce que la personne ne la connaissait pas.

Monsieur Penwyn,

Il me semble qu'envoyer une lettre à un professeur pourrait sembler parfaitement inapproprié. Mais chercher à vous rendre visite me paraissait l'être encore plus. Ainsi je me permets de vous envoyer ce court message pour vous souhaiter un prompt rétablissement après l'incident d'hier. J'espère sincèrement que votre épaule ne vous fait plus souffrir et que vous pourrez l'utiliser normalement compte tenu de l'angle inhabituel qu'elle avait prise.

Respectueusement


Ennis O'Belt
Préfète de Gryffondor

@Edward Penwyn, uniquement si le cœur vous en dit

7ème année RP - Préfète-en-Chef inRP de 09/47 au 05/01/48 - Préfète RP de 09/44 à 06/47 et de 01/48 à 04/49- Avatar par A. Davis

29 janv. 2020, 23:02
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01 NOVEMBRE 2044 - FIN DE JOURNÉE

Assis sur le rebord de la fenêtre, je regarde avec émerveillement le ciel étoilé évoluer au fur et à mesure que les minutes, les heures s'écoulent. Aucune sensation de froid ne se fait ressentir sur le bout de mes doigts, et pourtant, nous sommes fin octobre. Peut-être est-ce à cause du réchauffement climatique qu'il ne fait plus aussi froid qu'avant ? Je ne sais pas pourquoi il m'a pris l'envie de me poser au bord du précipite, mais je sais que j'y suis bien - notamment grâce au spectacle qui se présente sous mes yeux. De nombreuses étoiles filantes tombent des hautes couches de l'atmosphère, j'ai vraiment de la chance d'assister à un tel événement. Mes pieds se balancent dans le vide tandis qu'un sourire béat apparaît sur mon visage. Je jurerais presque avoir aperçu le visage de Diane me regarder dans le ciel, mais ce n'est pas possible, elle est à Londres !

Un oiseau assez difforme, on dirait un mélange entre un hibou et un aigle, passe devant moi. Il y a vraiment une drôle de population d'animaux à Poudlard, je serais toujours surpris de découvrir à quel point la diversité des espèces est impressionnante ici. Je me sens tellement bien que je me demande ce que ce serait de voler comme lui. Battre des ailes, suivre les courants ascendants. Sans que je ne l'ai réellement souhaité, le haut de mon corps plonge vers l'avant et me voilà en train de chuter vers le bas. Je ne suis pas paniqué, de toute manière, je ne vois pas la terre en-dessous de moi car tout est noir. Mes bras se mettent à s'agiter et me voilà en train de voler. « Oh ! Je vole ! » Pris par l'excitation de cette nouvelle faculté, je me mets à paniquer. « Et si je me foire ? Un mauvais battement d'ailes et je m'écrase par terre. » La terreur monte à un tel point en moi que me voilà suspendu dans les airs,  suspendu par un fil invisible et m'agitant dans tous les sens. 

Sur son lit à l'infirmerie, Edward est ramené à la dure à la réalité. Redressé sous l'effet de panique causée par le cauchemar, il ne sait pas où il est, n'arrive pas à reconnaître ces lieux plongés dans une profonde obscurité. Est-il encore en train de rêver ? Comment est-il arrivé jusque là ? La seule certitude qu'il a en ce moment est la douleur. La douleur fulgurante qui traverse son épaule droite. Jamais il n'aurait cru pouvoir un jour ressentir un tel niveau de souffrance. Des gouttes de sueurs perlent sur son front tandis qu'il examine son bras. Une attelle particulièrement serrée est présente mais il ne sait ni comment elle est arrivée-là ni comment il a pu se blesser. 

Ses yeux finissent doucement par s'acclimater à l'obscurité ambiante et il finit par comprendre - notamment à cause l'état de son bras - qu'il se trouve à l'infirmerie de Poudlard. L'homme aperçoit sur le chevet à la gauche du lit qu'une enveloppe est posée dessus. Peut-être se souviendra-t-il de ce qu'il s'est passé en la lisant ? Se tournant sur le flanc gauche, il tente parce qu'il est droitier d'attraper la missive de sa main maîtresse mais il est bien trop tard quand il se rend compte qu'il n'aurait jamais du. Une douleur lancinante lui arrache tout le bras et l'épaule et une larme commence à perler le long de son œil gauche. À cause de cette violente souffrance, il finit par s'évanouir de nouveau sur le lit.



03 NOVEMBRE 2044 - MILIEU DE JOURNÉE

Quelques jours s'étaient écoulés depuis qu'Edward était arrivé à l'infirmerie. La veille au matin, l'infirmier était venu examiner son épaule pour voir l'évolution de la blessure et avait fini par lui raviver la mémoire. Les souvenirs de la soirée du 31 octobre s'étaient ravivés dans sa tête et voilà qu'il se souvenait de chaque moment qui avait mené à cet événement, celui où il avait failli y rester, écrasé par un plafond du château. Ce qui était bien plus fort que la douleur qu'il ressentait dans son épaule droite, était la colère qu'il avait emmagasiné en lui suite à la soirée d'Halloween. Comment avait-il pu être aussi imprudent ? Comment était-il possible qu'un tel groupe d'élèves puisse exister au sein du château et ait pu avoir un tel impact sur la vie du château ? Le sorcier bouillonnait de l'intérieur, ce qui n'était pas un mal. Sa colère lui permettait de penser à autre chose qu'à la douleur.

Il avait finalement pu lire la lettre sur son chevet et avait été apaisé de voir que la préfète de Gryffondor qui avait assisté avec lui à la scène se portait en bonne santé et qu'elle demandait de ses nouvelles. Jamais il n'aurait pensé qu'une élève puisse prendre ainsi de ses nouvelles, cela lui réchauffait le coeur. Malheureusement, Edward ne pouvait pas lui répondre de suite puisque la main avec laquelle il écrivait d'ordinaire était également celle reliée à son épaule blessée. Il avait alors demandé à un collègue de lui apporter une plume à papotte, ce qu'il reçut le jour d'après.

Mademoiselle O'Belt,

Je suis ravi de pouvoir mettre un nom sur le visage de ma compagnonne d'aventure. Recevoir une lettre de votre part pour prendre de mes nouvelles m'a profondément touché et je vous remercie d'avoir pris cette initiative. Il était en effet plus judicieux de me contacter par hibou, l'infirmerie étant en ce moment envahie de personnes. Moins il y a de visiteurs et mieux c'est, notre infirmier deviendrait fou autrement.

Malheureusement, ce n'est pas un simple accident qui a mené à cette blessure. Mon épaule continue de me faire horriblement mal, mais avec les bons soins qu'on me prodigue ici, j'imagine que je serrais de nouveau sur pied d'ici quelques jours, lorsque la douleur se sera atténuée.

Je ne sais pas ce qu'il s'est passé pour vous après que je me sois évanoui, mais puisque vous ne faîtes pas partie de mes camarades de chambrée, j'ai l'espoir qu'il ne vous soit rien arrivé.

Bien à vous,

Edward Penwyn

« Seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin ! » #PouffyFamily

02 mars 2020, 19:29
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Troisième étage - Proche de l’infirmerie

Jeudi 3 novembre 2044

Tout tournait encore dans la tête de l’enfant comme un tourbillon de mauvais souvenirs. Des images plus claires que d’autres inondaient ses pensées. Du sang... du sang partout recouvrait les vêtements de ses camarades. La vision enfumée de corps enchevêtrés le hantait encore. Les nuits composaient dans son esprit une suite de rêves étouffants, dont il s’éveillait en sueur, haletant et suffoquant. Dès le mardi matin, les cours avaient été suspendus et tout le monde s’était regroupé en salle commune, pour parler, échanger son ressentit ou ses angoisses, ou parfois aussi juste pour ne pas rester seuls.
Les visages d’Aelle, de Rufus, de Celia et de la quatrième camarade dont il ignorait le prénom lui apparaissaient parfois dans la journée, alors qu’il déambulait dans le Château à la recherche de solitude et de calme. Il n’avait pas recroisé Rufus et espérait qu’il soit sorti indemne de la salle de bal après leur effroyable rencontre. Les filles quant à elles avaient été transférées à l’infirmerie. Gabryel n’avait pas encore osé aller les voir. Tout était encore trop frais dans son esprit et il craignait de les déranger. Il se disait que tous ses pauvres camarades n’avaient certainement pas envie de voir un garçon un peu traumatisé et ému à leurs côtés. Cela n’apporterait rien de positif.

Aelle... S’était-elle éveillée ? Souffrait-elle ? L’angoisse s’ajoutait à la culpabilité de ne pas encore s’être rendu à son chevet. Il pensait à elle plus qu’à toute autre personne. Son coeur s’emballait au souvenir de ses doux doigts inertes contre les siens, alors qu’elle était allongée au sol.
Il prit la décision de déposer un petit mot à son intention à l’infirmerie. Ainsi, elle saurait qu’il pense à elle et ne serait pas gênée de sa présence. Il en ferait de même pour Celia et son autre camarade. Le Rouge et Or s’installa sur le socle de l’une des armures à l’entrée de la salle des Trophées, endroit qu’il affectionnait particulièrement. Il se saisit de sa plume et tremblant, commença à ecrire ses missives.

Ma très chère Aelle,
Je ne sais pas quand tu prendras connaissance de cette lettre. Je sais que tu ne te souviens pas de ma présence au bal, mais je suis resté à tes côtés un long moment avant de m’assurer que tu sois prise en charge pour l’infirmerie. Nous aurons j’espère rapidement l’occasion de reparler de tout cela de vive voix, je préfère pour le moment te laisser te reposer et reprendre des forces. J’ai très envie de te revoir bien vite. Je pense à toi tout le temps.
Gabryel

Il plia son petit papier en deux et nota :
« À l’attention d’Aelle Bristyle ».
Il se saisit d’une seconde feuille de papier pour y faire glisser sa plume.
Bonjour Celia-Awena,
Je suis Gabryel, le garçon qui était à tes côtés le soir du bal, après que tu aies repris connaissance. J’espère vraiment que tu te portes mieux. Je ne voulais pas venir t’embêter durant ta convalessence. Je te souhaite beaucoup de courage et j’ai hate de pouvoir à nouveau discuter avec toi, ainsi qu’avec ta seconde camarade dont je ne connais pas le prénom, si tu peux lui faire mes amitiés (je ne parle pas d’Aelle à qui j’ai aussi écrit). Au passage, Rufus Williams, un garçon plus âgé que moi, a été formidable ce soir-là. C’est lui qui vous a portées pour vous mettre en sécurité. A très bientôt, j’espère Celia.
Gabryel Fleurdelys
Seconde année Gryffondor
Il plia là aussi le morceau de papier et y indiqua le nom et le prénom de Célia. Ses doigts tremblaient à l’évocation des évènements. Il se leva et prit la direction de l’infirmerie, située à l’étage où il se trouvait. Le couloir était vide, peu d’élèves sortaient de leurs dortoirs, préférant leurs chambres ou rester au coin du feu de leurs salles communes, encore choqués par ce qu’ils avaient vécu. À mesure qu’il approchait, l’enfant frissonnait. Apercevant l’embrasure de l’entrée de l’infirmerie, il se figea un instant. Il aurait pu lui aussi s’y trouver blessé, avoir eu moins de chance. L’apprenti sorcier secoua la tête et souffla un bon coup.

Il n’était encore jamais venu ici n’ayant eu aucune occasion de s’y rendre. Dans l’entrée, il aperçut sur la droite un bureau vitré où était assis un homme qu’il identifia comme l’infirmier de Poudlard derrière son bureau. Il frappa, se présenta poliment en s’excusant du dérangement occasionné, et exposa le motif de sa présence. L’infirmier l’invita très aimablement à déposer ses petits mots sur la table située à l’entrée de la salle de soins, afin qu’ils soient distribués à leurs destinataires. L’Écossais le remercia et le laissa reprendre son travail.

La salle de soins était pleine. L’enfant ne se sentait guère l’envie de s’y attarder, regardant à peine les élèves alités. Il se hâta de disposer ses deux lettres sur la table suivant les instructions, mais son regard fut attiré par un visage familier, le corps en position assise dans son lit, la tête tournée vers une fenêtre. Il reconnut instantanément le professeur d’étude des moldus, qui avait été si gentil avec lui quelques temps auparavant. Monsieur Penwyn avait été blessé, tout le monde en parlait. Le Gryffondor hésita un instant mais quelque chose de plus fort que sa timidité, et qu’il ne parvenait pas à s’expliquer, le poussa à s’approcher.

- (timidement) Bonsoir Monsieur... Je suis Gabryel... Fleurdelys. Je ne sssssais pas si vous vous rappelez de moi...
Dernière modification par Gabryel Fleurdelys le 04 mars 2020, 01:43, modifié 3 fois.

Gabryel Fleurdelys (avec deux « Y »)
6ème année RP Gryffondor
Auteur de « La touille, c'est la vie »

02 mars 2020, 20:01
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Les doigts d'Edward déposèrent délicatement la plume enchantée sur sa table de chevet, plume qui venait d'achever le dernier mot de sa lettre à la préfète de Gryffondor. Il espérait que l'enfant ne lui tienne pas rigueur de ne pas avoir écrit avec sa propre main, celle-ci ne pouvant pas être utilisée dans l'immédiat. L'homme était en train de replier sa lettre du mieux qu'il pouvait avec sa main gauche lorsqu'une voix qui lui sembla bien familière l'interpella. Il releva la tête et fut bouche-bée en découvrant le fruit de son bref-amour avec Flora devant lui. Gabryel avait eu vent de son séjour à l'infirmerie et était venu lui rendre visite. Pourquoi un enfant qui ignorait tout de son réel lignage venait le voir dans une pareille situation ? Le destin était en ce point bien cruel.

- Oh.. Bonjour Monsieur Fleurdelys... Non, bien-sûr que je ne t'.. que je ne vous ai pas oublié. Comment pourrais-je oublier l'élève qui a mis en bazar ma salle de cours dès la première semaine ? dit Edward en s'esclaffant de rire sur la fin de sa phrase.

Edward adressa un sourire bienveillant à Gabryel en continuant d'essayer de plier la lettre pour Ennis de sa seule main valide. Décidément, il était bien plus difficile qu'on ne pouvait se l'imaginer de ne se servir que d'une seule main pour effectuer des tâches quotidiennes. Abandonnant l'idée de plier la lettre convenablement, il déposa le morceau à moitié plié sur la table de chevet à côté de lui et regarda son fils avec un sourire qui essayait de masquer la douleur qu'il ressentait dans son épaule droite.

- Qu'est-ce qui vous amène ici, Monsieur Fleurdelys ? Vous n'avez pas été blessé durant cette soirée j'ose espérer ?

Son ton inquiet trahissait le fond de sa pensée, car même si il n'avait pas élevé le Gryffondor lui-même, quelque chose en lui le poussait à prendre soin de lui, à vérifier que tout allait bien pour lui. Ce besoin de savoir arrivait même à masquer la douleur lancinante qui parcourait son bras meurtri.

« Seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin ! » #PouffyFamily

03 mars 2020, 00:05
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Quelque peu troublé par la première réponse du professeur, l’enfant rougit et balbutia :

- Non mais c’est l’oiseau bbbbleu qui... Jamais je n’aurais osé faire le bbbazar mais...

Soudainement, le regard mutin de Monsieur Penwyn le rassura. En vérité, ce dernier l’asticotait gentiment. Un large sourire emplit le visage du jeune Gryffon. Il observa l’homme alité et son coeur se serra en voyant que son bras ne pouvait bouger aisément. Il ne savait pas pourquoi cela le touchait autant. Il fut pris d’une empathie exacerbée envers cette personne qu’il n’avait pourtant croisée qu’une seule fois dans sa vie, et qui se débattait pour plier une simple feuille de papier.

- Qu'est-ce qui vous amène ici, Monsieur Fleurdelys ? Vous n'avez pas été blessé durant cette soirée j'ose espérer ?

Le Rouge et Or baissa les yeux. Une lueur de tristesse parcourut son visage.

- Non Monsieur... J’ai essayé d’aider des camarades. Ils sont ici, j’étais venu les visiter. (silence) Mais je n’étais pas assez fort pour les pppporter... J’ai fait ce que j’ai pu. (silence) Il y avait beaucoup du sang.

Le jeune Gryffon releva la tête et plongea son regard bleu plein de colère dans celui du professeur.

- Un jour, ceux qui font des choses horribles comprendront vous savez, mais il sera trop tard pour eux.

Après un bref instant, l’enfant se détendit. Puis dans un profond silence, avec une juvénile spontanéité , le petit garçon pris place sur le bord du lit et plia la lettre que son professeur avait déposée. Il la lui tendit :

- (en français) Vous avez très mal Monsieur Penwyn ?

Ses yeux exprimaient une inquiétude non dissimulée.

Gabryel Fleurdelys (avec deux « Y »)
6ème année RP Gryffondor
Auteur de « La touille, c'est la vie »

22 mars 2020, 10:49
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Un semblant de sourire apaisé fit son apparition sur le visage d'Edward en apprenant que le Gryffondor n'avait pas, contrairement à lui, été blessé durant la soirée d'Halloween. Non seulement il n'avait pas fuit la scène de guerre - ce qui pouvait en soi montrer une témérité irréfléchi - mais avait tenté de venir en aide à ses camarades blessés. Fronçant les sourcils, le professeur d'Etude des Moldus se retint de faire une remarque sur les risques qu'avaient pris l'enfant, mais dans cet état-là, il était très mal placé pour sermonner qui que ce soit.

- Je pense que nous voulons tous oublier ce qu'il s'est passé cette nuit-là. Des actes innommables ont été perpétrés et nous n'avons plus qu'à espérer qu'il ne s'agisse pas là d'un problème plus profond.

Une nouvelle fois, une douleur lancinante parcourut son épaule droite sans qu'il ne l'ait bougé. Le visage entier de l'enseignant se métamorphosa avec la souffrance : ses yeux se plissèrent, ses dents grincèrent et il ne put retenir un "Ppputain" sortir de sa bouche. Le poing gauche resserré autour du drap du lit d'infirmerie, il prit plusieurs secondes pour se calmer et faire redescendre la tension.

- Excusez-moi, Monsieur Fleurdelys. Cette blessure me fait sortir de me retranchements.

Il adressa un sourire gêné à son unique enfant, enfant qui ne savait toujours pas la vérité sur ses vraies origines. Récupérant la feuille de papier que Gabryel avait plié du bout des doigts, il la posa avec difficulté sur la table, à côté de celle qu'il avait écrite pour Diane quelques heures plus tôt. Après s'être remis dans une posture correcte sur le lit, il répondit au Gryffondor :

- Oui, j'ai mal. Mais on s'occupe bien de moi ici, j'irais mieux d'ici quelques jours. Ce n'est pas tous les jours que le ciel nous tombe sur la tête.

Un ricanement de circonstance sortit de la bouche d'Edward. Il avait eu de la chance que ce ne soit que son épaule qui fusse atteinte par le plafond, la situation aurait dû être bien pire.

- Comment vont vos camarades à l'infirmerie ? s'enquit-il alors auprès de l'enfant.

« Seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin ! » #PouffyFamily

29 mars 2020, 21:36
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- Excusez-moi, Monsieur Fleurdelys. Cette blessure me fait sortir de mes retranchements.

L’homme semblait beaucoup souffrir. À chacune de ses grimaces, l’enfant sentait son coeur se fendre en deux. Pourquoi la douleur de ce professeur le touchait tant ? S’il avait pu à cet instant la partager pour qu’il se sente mieux, Gabryel n’aurait aucune hésitation. L’enfant faisait preuve depuis toujours d’une empathie exacerbée envers ses semblables. Il avait appris au fil des années à s’en accommoder, à développer naturellement une certaine distance. Mais en présence de Monsieur Penwyn, toutes ses défenses tombaient. Il tentait de contenir ses larmes tandis que le Gallois s’efforçait de faire bonne figure derrière un rire de façade.

- Oui, j'ai mal. Mais on s'occupe bien de moi ici, j'irais mieux d'ici quelques jours. Ce n'est pas tous les jours que le ciel nous tombe sur la tête.

Un plafond s’était écroulé sur lui. Quelqun lui avait raconté que le professeur d’étude des moldus avait voulu venir en aide aux élèves bloqués dans la salle de bal, mais l’un des pseudos mangemorts s’était assuré qu’il n’y parvienne pas. Ces monstres paieraient un jour ou l’autre, Gabryel s’en fit à cet instant le serment.

- Comment vont vos camarades à l'infirmerie ?

Le garçon baissa la tête et se frotta le bout du nez. Il était justement venu les visiter. Mais même cela, le Rouge et Or n’en était pas capable.

- En vvvvvérité, je n’ai pas la force de... J’ai trop d’images de la soirée dans la tête. Alors je leur ai seulement laissé un petit mot. (Silence) Je suis trop nul vraiment...

Le rouge lui monta aux joues. L’enfant posa les mains sur ses cuisses et les frotta machinalement avec nervosité. Monsieur Penwyn n’avait sûrement pas une haute opinion de ce jeune Gryffon trop sensible.

Gabryel Fleurdelys (avec deux « Y »)
6ème année RP Gryffondor
Auteur de « La touille, c'est la vie »

04 avr. 2020, 18:11
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En apprenant que Gabryel n'avait pas eu le courage de parler directement à ses camarades pour prendre des nouvelles et avait préféré leur laisser une note, le professeur d'Etude des Moldus fronça les sourcils. L'enfant avait pourtant fait une bonne partie du chemin en venant jusqu'ici, alors pourquoi n'avait-il pas trouvé la force de faire quelques mètres de plus ? Sans doute à cause de sa timidité. Dès sa première rencontre avec l'enfant, Edward avait tout de suite remarqué que son fils ne lui ressemblait pas sur le plan des affections sociales. Là où lui était expansif, n'hésitait pas à aller voir des personnes pour discuter, Gabryel lui s'épanouissait dans la réserve.

- Non, non, ne vous en voulez pas Monsieur Fleurdelys. Vous avez pensé à eux, c'est déjà très bien. Je suis sûr qu'ils apprécieront avoir reçu un mot de votre part !

Ce n'est que lorsque sa main vint tapoter celle de l'enfant pour le rassurer qu'Edward se rendit compte qu'il s'était assis sur le lit. Pourtant, il ne semblait pas lui avoir autorisé à le faire. Le Gryffondor prenait ses aises pour s'installer à côté de lui alors qu'il était terrifié par l'idée d'aller voir ses camarades et leur demander des nouvelles. Pourquoi les difficultés sociales qu'il rencontrait avec ses camarades disparaissent lorsqu'il s'agissait de lui ? Gabryel était-il au courant de son vrai lignage ? Non, impossible, jamais Angel n'aurait voulu lui le dire.

- Je suis désolé Monsieur Fleurdelys, j'ai besoin de repos. Pourriez-vous donner cette lettre, il se penche pour récupérer sur la table d'à côté une lettre puis la tend à Gabryel, à Ennis O'Belt ? C'est une élève de Gryffondor tout comme vous, et elle m'a écrit pour prendre des nouvelles.

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05 avr. 2020, 01:51
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Aelle devait être dans l’un des lits de l’infirmerie non loin de celui du professeur Penwyn. Gabryel faisait tout pour ne pas regarder autour de lui. Il ne supporterait pas de la voir à nouveau giser inerte. Un petit paravent qui permettait aux patients de conserver leur intimité aidait beaucoup à ne pas apercevoir les autres blessés. L’enfant apprécia les paroles du Gallois. Il fut rassuré que ce dernier ne le prenne pas pour un lâche.

Il ne se l’expliquait pas, mais il tenait à ne pas le décevoir. Pourtant, il ne le connaissait que très peu, et il ne suivait pas ses cours d’Etude des Moldus, le seconde année n’y aurait accès qu’à la rentrée prochaine. En sa présence, c’était un peu comme si quelque chose en lui, un vide ou un manque, se remplissait. L’adulte trouvait les mots pour le mettre à l’aise, et ne le jugeait pas. Et puis, il avait ce regard curieux exprimant un réel intérêt pour le Gryffon, pas une simple politesse de façade.

- Je suis désolé Monsieur Fleurdelys, j'ai besoin de repos. Pourriez-vous donner cette lettre à Ennis O'Belt ? C'est une élève de Gryffondor tout comme vous, et elle m'a écrit pour prendre des nouvelles.

- Oh mais oui, bien sûr ! Vous pouvez me ffffaire confiance. Je la connais Ennis... elle est très... sssssérieuse.

Gabryel se remémora le jour ou cette dernière l’avait réprimandé avec bienveillance quand il avait grimpé sur le toit de la volière pour récupérer sa pierre de lune chapardée par une chouette voleuse. Sa camarade l’avait observé de l’une des fenêtres du Château et avait eu une peur bleue pour lui.

L’enfant se saisit du morceau de papier plié, se leva et le rangea dans la poche de sa robe de sorcier.

- Je vous laisse vous reposer. Je vous ai assez ennuyé.

L’Écossais salua l’homme de la main et s’apprêta à partir. Après une brève hésitation, il regarda à nouveau son professeur :

- Je voulais vous dire... Je suis bien content de voir que vous vous portez mieux, enfin... même ssssi vous avez mal (en français) J’aurai été très triste de ne plus vous parler.

Le Rouge et Or sourit timidement et prit la direction de la sortie en évitant de regarder autour de lui.

Gabryel Fleurdelys (avec deux « Y »)
6ème année RP Gryffondor
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05 avr. 2020, 21:10
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03 NOVEMBRE 2044 - FIN D'APRÈS-MIDI - SALLE COMMUNE DE GEYFFONDOR

Comme souvent en fin d'après-midi, en ce jeudi 03 novembre, la plus jeune membre de la famille O'Belt travaillait sur une table de la salle commune. Même si les cours étaient annulés, elle comptait bien finir les devoirs entamés ou à réaliser. Son acolyte de toujours était absent. Peut-être était-il à la bibliothèque ou parti voir sa cavalière du 31 octobre. Il était même probable qu'il ait prévu de faire les deux. Elle n'avait pas vraiment fait attention au programme qu'il lui avait annoncé. L'irlandaise, même si elle était loin d'avoir été réellement traumatisée par les événements, était plus distraite depuis ces derniers jours. La personne qu'on l'avait plus ou moins forcé à voir dans la cellule psychologique n'avait de toute façon pas jugé utile de la revoir... D'ailleurs à ce moment précis, le regard posé au loin sur le paysage, elle ne pensait ni aux flammes, ni aux étudiants mangemorts, mais plutôt à l'absence de réponse de son professeur, qui ne l'était pas vraiment. La politesse, dans le monde où elle grandissait, était de repondre... même de manière très formelle. Aussi soit l'homme n'en avait rien à faire des politesses et était sérieusement mal élevé, soit il était dans l'incapacité de lui répondre.

Se disant que se poser plus de questions ne ferait pas avancer ses recherches sur le serpent du Cap, elle cessa son observation du parc pour réintégrer visuellement la salle commune. Et c'est à ce moment précis qu'elle put voir à quelques pas de là un élève un an plus jeune qu'elle qui la regardait plus ou moins fixement, attendant certainement qu'elle daigne le remarquer:

- "
Je peux faire quelque chose pour toi?" Comme elle était préfète, elle ne pouvait plus toiser ou parler trop abruptement comme elle le faisait auparavant quand on ne respectait pas un us ou un code évident pour elle. Alors elle faisait attention. Et puis Gabryel était généralement quelqu'un de tout à fait poli... bien qu'un peu trop penché sur l'escalade...

7ème année RP - Préfète-en-Chef inRP de 09/47 au 05/01/48 - Préfète RP de 09/44 à 06/47 et de 01/48 à 04/49- Avatar par A. Davis