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24 juil. 2020, 16:59
Les Mots des Maux posent des Questions  Libre 
Elle vit Hannah déchirer la lettre de Papa, mais n'avait pas la force de bouger. Elle n'avait plus la force remuer, elle n'avait plus la force de l'empêcher de détruire la lettre qu'elle avait gardé, jour et nuit, près d'elle pendant ces quelques jours avant. Elle n'avait plus de force, démunie. Alors elle se contentait de regarder, derrière un voile. Elle regardait sans broncher la lettre qu'elle avait tant espéré un jour recevoir. Elle la regarda se faire déchirer, se faire détruire par une petite fille perdue, idiote, qu'Eileen venait de gifler.
*J'l'ai giflé*.
Elle s'en voulait, se détestait à cet instant. Elle qui haïssait la violence, voilà qu'elle avait giflé Hannah. Elle n'avait rien senti venir, tout c'était passé comme si elle ne contrôlait pas son propre corps. Mais elle s'en voulait, terriblement.

Des mots lui parvinrent. Elle les entendait, mais ne les comprenaient pas. Ils étaient flous, trop. Elle n'en avait rien à faire de ce que disaient ces filles. Elle s'en foutait, royalement, tout ce qu'elle voulait c'était partir. Partir loin, loin de cet endroit dans lequel elle ne remettrait pas les pieds avant longtemps. Elle ne voulait pas les écouter, elle ne voulait pas les entendre.

- [...] mais la violence sous toute forme est inutile.

*J'le sais ça*.
Oui elle le savait. Elle le savait trop bien. Et lui dire était inutile. Totalement inutile. Trouvant enfin la force de bouger, elle s'éloigna de quelques pas. Elle s'éloigna d'Hannah. Les morceaux de la lettre résidaient toujours sur le sol, elle les regardait, mais ne voulait pas s'approcher. Elle ne voulait pas s'approcher de cette fille. Plus jamais.

- Je sais.

Les paroles avaient franchi ses lèvres alors qu'elle venait à peine de les penser. Et son ton était sec. Sec, froid, comme si l'envie de pleurer l'avait soudainement quitté. Elle planta ses pupilles dans celles de la fille. La fille qui avait dit ces derniers mots.

IRL TRÈS CHARGÉ / Gneuh. #234932 Trop de quote tue le quote. Capitaine des Aigles de Bronze
#poudlardredécoréenbisounours / membre de la RASA
Maison Victorieuse au Triomphe Majestueux, Jamais Serdaigle Unie Ne Perdra

07 août 2020, 15:10
Les Mots des Maux posent des Questions  Libre 
~
"Orage; lavage, ravages.
Haine; vaine, peine
"
Aristid O'Shaken, Notes
~



____________________________________

Tu sens peu à peu que tu t'embourbes dans cette situation. Encore abasourdie par la violence de la gifle de Jones. Le flash du coup fatal porté à ton domaine tourne tel un disque rayé dans les couloirs de ton cerveau. Tu te ressasses la scène affreuse, encore et encore, jusqu'à en devenir folle. Tu t'es faite écraser. *Comme une merde* Un poids semble avoir accompagné la claque sifflante. Il pèse sur ta Conscience désormais. Impassible. Indestructible. Il t'a ôté toute force, toute envie de venir laver un tel affront. Tu es actuellement pathétique. Et minable.

Tentant de reprendre contenance, tu quittes ta position humiliante, genoux et pieds scotchés au sol. Tu te relèves, lâches enfin le regard plein de haine que tu lançais à Jones et replaces une mèche folle dans un geste qui tente de masquer ta gène, face au silence aussi étouffant que la chaleur ambiante. L'isolation de la volière a dû être pensée d'une drôle de manière. La température semble avoir été décuplée. Peut-être n'est-ce qu'une impression... L'accumulation de la claque, ta hargne et l'effort difficile qui t'a permis de te lever constituent un ensemble qui peut créer cette bouffée de chaleur qui monte en toi et amène de nouvelles gouttes de sueur sur la surface de ta peau désespérément pâle. Tu t'apprêtes à partir, tu n'as plus aucune raison de rester ici et de toute façon ta réputation est f...

Hannah... Eileen... Pourquoi ?


*C'pas si mal le Silence, finalement* Jing, qui jusque là avait omis toute parole, se permet non seulement de mettre un terme à l'absence de mots et pose même une question. Cela t'agace mais ce n'est pas fini. Elle reprend ses paroles. A ton grand dam.

J'connais p't-être pas vos histoires, vous vous détestées p't-être mais c'est pas une raison... C'est pas un raison pour vous blesser...


Dire que ces paroles t'ont offusquée serait un euphémisme. *Elle veut vraiment qu'on s'engueule* Tu lui accordes le même regard que tu accordais à Jones quelques secondes auparavant. Brûlant. Tel un flamboiement ardent. Un Feudeymon déchaîné vers la Fille Jaune. Tu n'écoutes même pas ses dernières paroles. Dont tu te délectes complètement. Tu n'as nul besoin de quelqu'un de ton âge pour te rappeler ce que tu dois faire ou non. *Pour qui elle s'prend* Tu lui ferait bien payer par un bon coup de poing, mais tu te ravises. L'honneur a assez été esquinté comme ça. Tu restes donc tranquille, le temps qu'une autre Semblable appuie le propos de Jing.
*M'exaspère*

Au fond, à quoi sert ces belles paroles arrachée à la bouche de leurs foutus parents. Pourquoi viennent-elles donc donner des leçons aux autres, comme si elles en avaient le droit. C'est presque ironique, de se faire rabrouer ainsi par deux petites gamines même pas plus âgées qu'elles. La Gryffondor, qui semble satisfaite de sa tirade digne d'un sage, sort, comme si elle avait lu dans tes pensées *Allez une de moins, c'est d'jà ça*. Reste maintenant un triangle infernal. Jones, Jing, et toi. La première s'éloigne soigneusement de toi, ce qui te satisfait. Et, pour la première fois depuis un long moment, elle daigne se montrer à la hauteur d'une situation. Tu apprécies le ton sec qu'elle emploie, elle t'a presque un peu étonnée, elle qui était toujours la petite fille modèle - de ce que tu avais pu voir du moins. Sans le savoir, elle t'a tendu une perche verbale. Ta rancœur est rangée dans un tiroir pour le moment, et tu te contentes de répliquer à la Poufsouffle, qui n'a plus son alliée écarlate.

"J'crois pas qu'on a besoin de tes paroles Jing. On sait se débrouiller sans avoir une deuxième mère sur l'dos. Et t'as onze ans, pas vingt, j'te rappelle."


Tranchante, est la lame des Mots
Le Cœur en est transpercé
Liquide bouillonnant
Blessé


____________________________________


𐌔

06 sept. 2020, 18:58
Les Mots des Maux posent des Questions  Libre 
Ces paroles. Blessantes.
Des Mots. Dures. Froids.
"Je sais"
"Pas qu'on a besoin de tes paroles Jing. Sait se débrouiller sans avoir une deuxième mère sur l'dos. T'as onze ans, pas vingt"
Un instant.
Un moment où Eileen et Hannah se sont unis.
Toutes colère partis pour s'unir contre une même personne. Toi.
Moi.

La Honte.
Fine pluie.
Doucement elle te recouvre.
Elle coule le long de ton corps.
Les fines gouttent qui dégoulinent de tes cheveux.
Ton ventre qui se sert.

Et Ashley.
Plus là.
Parti. D'un coup. Après ses paroles.
Comme satisfaite. Mais qui t'abandonne sans aucun scrupule.
En même temps, j'suis rien.
Fille seule.
Abandonnée dans la Honte de ses paroles.
Dans les Questions de ces faits.

Disparaitre.
C'est la seule chose que tu souhaites faire. Là.
Pour tout au monde tu te réduirais de la taille d'une mouche.
Et tu disparaitrais à l'horizon.
Loin de ce lieu.
De cet endroit.
Et de ce moment.

- Je... désolé...

Ont-elles entendu tes paroles ?
Pas sûr.
Mais peut-être.
Qu'importe à vraie dire.
Tu y es si sincère. Désolé.

Tu te recroquevilles sur toi-même.
Pétales écrasées sous le poids de la honte.
J'suis vraiment des pétales ? Une fleur ?
Non. J'suis rien.
Juste cette fille qui se mêle de ce qui ne la regarde pas.
Qui fait des commentaire alors qu'elle n'a rien à y dire.
Juste. Toi.

Ne sachant plus quoi faire, tu attends.
Seule avec toi-même.
Dans ton coin.
En attendant la suite.
Boule de Honte...

Plumes, navrée pour cette longue attente...
Je tiens aussi à m'excuser pour la faible qualité de ce texte. C'est la première fois que j'écris vraiment la Honte de Julie où de qui que se soit... Désolé...

TEMPORAIREMENT DISPARUE DE PFR
#PouffyFamily - Membre de la RASA

08 sept. 2020, 18:11
Les Mots des Maux posent des Questions  Libre 
Elle s'en voulut presque aussitôt. Elle se trouvait dure, peut-être un peu trop selon elle. La fille, elle ne comprenait pas, elle ne pouvait pas comprendre. Parce qu'elle ne s'y trouvais pas, ce jour là, avec elles. Elle ne savait pas tout ce qu'Hannah avait. Toutes ces choses plus ridicules les unes que les autres qu'elle avait sorti. Elle ne le savait pas, ne pouvait probablement pas le savoir. Alors pourquoi s'énerver contre elle ? Pourquoi se braquer autant contre une fille qui n'a rien demandé, elle. Qui n'a pas cherché à lui faire du mal, juste à l’apaiser, en vain.

Eileen jeta un bref cou d’œil à la Serdaigle. Elle ne voulait plus la voir. Plus jamais. La gifle qu'elle lui avait collé, elle était beaucoup présente, sa main la picotait encore. Pourquoi avait-il fallu qu'elle se parlent, une fois, et ça ai très -trop- mal fini ? Pourquoi avait-il fallu qu'Eileen aille s'asseoir à ses côtés ? Pourquoi diable avait-elle eu cette idée aussi stupide d'aller lui parler ? Elle aurait mieux fait d'aller ailleurs, ce jour-là, de ne pas s'asseoir essoufflée sur la rive. Ça lui aurait évité tout ça. Ça lui aurait évité de s'en vouloir autant. De se poser trop de question jusqu'à ce questions esprit explose.

Ses bras, croisés quelques instants plus tôt, retombèrent mollement contre ses cuisses. Elle passa devant Hannah, sans y prêter la moindre attention. A quoi bon ? Elle la détestait, peut-être même autant qu'elle détestait Thalia. Alors pourquoi faire attention à cette fille, surtout qu'elle la verrait probablement encore tous les jours, et ce pendant plus de six ans ? Elle ne voulait plus la voir, alors avant de la revoir ce soir, elle allait partir. Et vite. Le temps passé loin d'elle aurait au moins un avantage, dissiper sa colère. Ou du moins elle l'espérait. Dissiper la colère qui grandissait en elle.

- Salut.

Elle traça, sans se retourner. Elle aurait voulu s'excuser auprès de l'autre fille, la Poufsouffle. Elle se trouvait au mauvais endroit au mauvais moment, malheureusement pour elle. Mais tant pis, maintenant Eileen était partie, et jamais elle n'allait faire demi-tour. *Promis j'la retrouverais et j'm'excuserais*. Elle courait dans les escaliers, voulant s'éloigner le plus vite possible d'Hannah. Ce soir elle la reverrait, sûrement, mais tant pis, elle prendra sur elle, comme elle le faisait depuis plusieurs semaines déjà. Et elle l'ignorera, du mieux qu'elle pourra. Mais jamais elle n'ira lui parler. Jamais.
Elle repensa à la lettre, déchirée par terre. *Papa...* Elle avait l'impression d'en vouloir encore plus à Hannah. Peut-être même qu'il n'y avait pas qu'une impression... Elle en voulait bel et bien plus à Hannah. Elle avait déchiré la lettre de Papa. La seule lettre qu'elle avait eu. La seule et l'unique. Déchirée. *J'te déteste Hannah*.

FIN POUR MOI


J'aime pas les grands messages, alors juste merci à tous.tes les trois, même si la Plume d'Ashley ne verra probablement jamais ce message. J'ai adoré écrire avec vous, et voir Eileen coller une belle gifle à Hannah... :roll: Et... ben j'espère qu'on pourra écrire de nouveau ensemble hein ?
Bref, merci pour tout ! :cute:

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Maison Victorieuse au Triomphe Majestueux, Jamais Serdaigle Unie Ne Perdra

17 sept. 2020, 19:38
Les Mots des Maux posent des Questions  Libre 
Regrets qui s'immiscent
Comme une ultime note amère
Dans la Conscience




_______________


Voilà que Jing s'excuse.
Voilà qu'elle tente de réparer les fêlures. *Impossible* Tu es persuadée que tout retour en arrière est désormais impossible. Que le bouchon a été poussé trop loin. Il est coincé, désormais. Pris en sandwich et irrécupérable. Rien de bien réjouissant. Tu as un certain don, pour sûr, lorsqu'il s'agit de tout faire foirer. De laisser la tempête t'envahir et rester muette face à tes actes ou bien tes paroles lorsque le mal est fait et qu'une eau odieusement calme repose à nouveau paisiblement dans ton Cœur.

Tu optes pour l'ignorer. Toujours plus facile lorsque la force manque pour répondre. Par peur de détruire un peu plus. Ton bélier est usé, alors au lieu de foncer à nouveau, tu baisses les bras et adoptes une attitude lâche. Tu aimerais tellement, en cet instant, que ce qui a été établi ne soit qu'un mauvais rêve. Mais le Temps, paraît-il, est une ligne. Bien que les Indiens d'Amériques aient pensé que le Temps et l'Histoire ne se présente pas sous la forme d'une ligne, tu es bien en Europe, asphyxiée par la Réalité. *Saleté de Temps*

Tu aimerais aussi te mentir. Créer un illusoire. Clamer haut et fort que Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Mais avant même qu'une *fausse* certitude intérieur n'ait le temps de s'envoler et de prendre du volume, les Images du Passé, immuables, te rappellent insidieusement à la *Réalité* La Dame de Sang en tête. Et la grande phrase candide s'efface sans un bruissement.

Et puis tout s'enchaîne.

Vite.

Il ne se passe pas tant de choses, en soi. Juste *Jones* qui prend congé, qui te laisse pourrir *mourir* de médiocrité, qui te laisse la dure tâche de te tenir convenablement face à Jing. Cette sortie, agrémentée d'un salut qui trahissait cette envie de fuite. *T'es qu'une lâche Jones. Quand je te reverrai, je te...*

Rien Tu ne feras rien. Tu baisseras les yeux, comme un enfant qui rentre annoncer à ses parents une note inférieure à la moyenne. Tu t'écraseras. La marque rouge sur ta joue restera gravée dans ta mémoire et t'ôtera toute envie d'approcher celle qui est censée partager les mêmes valeurs du sphir que toi. *Conneries que ces maisons* Plus l'année avance et plus tu doutes de l'intérêt de ce système, mais là encore, que feras-tu? Diantre, si tu avais l'assurance d'Elowen, tu aurais montré aux élèves ton incompréhension. Mais tu n'as pas le quart du courage de la rouquine *Faudra qu'elle m'apprenne, tiens*. Pour le moment, une évidence brûle en toi; Jones est plus forte que toi. Et exècres cela.

L'absence jette un grand vide sur la pièce, la brise se laisse à nouveau glisser sur ta peau, caresser sa surface comme pour te tenir compagnie et atténuer les évènements. Un étrange mélange de calme et de regret se fraye un passage dans tes entrailles tandis que tu t'approches de une ouverture loin de Jing, comme pour éviter son regard qui sera plein de questions. Tu réfutes mollement cet obstacle. Le Lac, lui, ne t'observe pas. Il est beau, dans sa couverture nacrée et ondoyante grâce aux allées et venues du Calamar.

Le regret, plus soutenu que le calme, inflige à tes yeux une lueur tamisée. Le feu qui crépitait encore il y a quelques instants, tu t'en souviens? Eh bien désormais, il n'en reste rien, ou presque, seulement quelques braises teigneuses qui subiront sûrement sur le tard un sort similaire. Le Silence et le Vide te permettent de te ressasser la scène en tant que spectatrice offusquée par ton manque d'éducation *Mes parents. Seraient pas fiers de moi* Ces pensées suffisent à t'enfoncer dans ta honte. Les paroles de ton père avant le Départ résonnent encore en toi. "J'espère que tu passeras un grand moment là-bas. Respecte bien tes camarades et fais de ton mieux pour les cours" Merde. C'était quand même pas compliqué, reproche Culpabilité. Oui, tu le sais. Trop bien même.

Lorsque tu trouves la force nécessaire (elle te semble immense et presque inatteignable) pour te retourner, les huit bouts de lettres que tu avais déchirés rageusement et de façon distincte. Là encore, le regret. Ta rancoeur est toujours là, mais la part d'humanité qui demeure en toi guide ton être vers les lambeaux. Tu les ramasses *Que fais-je!?* et les fourres au creux de ta poche. Un peu avant qu'ils n'aient rejoint les débris de parchemin dans l'Obscurité, tes yeux ont tout juste le temps de lire avec surprise l'expéditeur. Frederick Jones. *Son père* Cette lettre lui était destinée. Elle l'est toujours, puisqu'elle est encore en vie, bien que mourante, dans ta poche. Tu hésites. La jeter? Non, le regret serait trop présent en toi. Alors tu la laisses là où elle est, petit Val protégée par *l'ennemie* de Jones.

D'un pas résigné, tes Pas s'en vont trouver d'eux-mêmes la sortie. Une chose est sûre désormais, un jour tu lui rendra la Lettre. Pas cette année, ta fierté te l'impose. Mais un jour.

Contrairement à Jones, tu ne quittes pas la Volière sans un regard derrière toi. D'un soupir, l'exaspération face à ton attitude est évacuée, et tes derniers Mots font échos dans la Volière.

« Horrible. J'suis horrible" »


Ta silhouette s'efface. Sans un bruit.


_______________



Plumes,
Cette Danse était un très beau moment pour moi. Je pensais qu'Hannah allait trouver le courage pour s'excuser, mais force a été de constater que non. Tant pis, je n'allais pas la forcer. Ce sera donc sur cette note finale que je conclus mon tour de piste. Plume de Julie, je te laisse le soin de conclure en toute beauté. A très bientôt je l'espère.

Ombre

𐌔

02 oct. 2020, 18:20
Les Mots des Maux posent des Questions  Libre 
Honte grandit en toi.
Elle t'a prit la main. Elle ne veut plus te lâcher désormais.
Là. Toujours en toi.
Tu voudrais disparaitre.
Loin.
Rétrécir jusqu'à faire la taille d'une fourmi.
Et te glisser dans un coin de la tour.
Fuir. Lâchement.
J'le suis. Qu'une petite fille lâche qui dit des paroles pour les regretter par la suite.
Qu'est-ce qu'il t'arrive ?
Jamais tu n'as parlé ainsi.
Sauf... avec elles.
Mais tu n'as pas regretté les paroles que tu leurs à dit. Tu ne les regrettes toujours pas.
Contrairement à aujourd'hui.

J'suis rien de tout façon...
Qu'une parmi Eux.
Ces Êtres différents mais unique.
Et toi. Rien.
J'compte pour qui ?
Personne.

Il n'est même plus là.
Et tes parents t'aiment toujours. Ils t'aimeront toujours.
Mais comptes-tu vraiment à leurs yeux ?
Ça, tu ne sais pas.
Tu en as aucune idée.

- Salut.

Tu n'as pas attendu ces paroles.
C'est Eileen qui les prononce.
A peine sors-tu de tes Pensées qu'elle s'en va.
Elle quitte la volière.
Il ne reste plus que vous deux désormais.
Hannah et toi.

Les chouettes et hiboux sont, bien sûr, toujours présent autour de vous mais le Silence prend plus de place. Une grande ampleur.
Il est. Sans être.
Inexistant à cause des volatiles.
Mais existant entre toi et elle.
Tu l'aimes à l'accoutume.
Cette source de réconfort qui t'accompagne, presque, toujours où que tu sois.
Mais là, Il est plus gênant qu'autre chose.
Hannah semble elle aussi comprendre ce Silence.
Différent de d'habitude.
La Bleu ramasse alors des bouts de lettres à même le sol.
Tu ne les avais pas remarqué jusqu'à alors.
Alors tu la laisses faire.
De toute façon, plus jamais tu n'auras le courage de la contredire.
La Honte est bien trop forte en toi.

Elle part. La Serdaigle. Hors de la volière.
Laissant ses pas la diriger jusqu'à la sortit.
Mais elle se retourne. Un dernier regard vers l'intérieur de cette tour.
Et ces Mots.
Tu ne comprends pas.
Qu'elle est le sens de cette phrase ? Elle se trouve horrible ?
C'est ce que tu comprends en tout cas.
Aussi, tu acceptes sans vraiment y faire trop attention.

Plumes,
Un simple mot : Merci ! Merci pour cette Danse que j'ai adoré partager avec vous. Vos Mots m'ont transporté vers un tout nouveau sentiment... A un autre moment Julie aurait peut-être rien dit et laissé Hannah et Eileen se disputer, qui sait, mais le Moment fut tel que non. Au plaisir de se revoir...
J.

TEMPORAIREMENT DISPARUE DE PFR
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