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24 juin 2020, 10:58
Les Mots des Maux posent des Questions  Libre 

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Ce n'était que des mots. Rien que des sons vite emportés par le vent.
David Gemmell
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18 juin, 11 h

Tu étais montée rejoindre le sommet du Château.
Chatouiller les Astres.
Une première année était sur le point de s'achever.
Enfin.
Après tant de fêlures dans ton Coeur.
Après tant de Griffures du Passé.
Après avoir compris que l'Horreur régnait partout; chez les moldus, les sorciers, tous.
Ils étaient imprégnés d'une Haine maladive.
Et personne n'a raison, dans cette histoire.
*Ils ont tous tort*
Tu n'es qu'une petite fille de onze ans, frêle de plus, et incapable de faire revenir le souffle chaleureux de la Paix.
Tu as tout de même compris des Choses de ce monde.
Ta culture t'a amené à construire ta Pensée et à mûrir tôt, bien qu'il y ait encore trop de Maux brouillés dans ton cerveau enfantin.
Tu te poses des Questions dont personne n'a la réponse.
Ou presque.
Il y en a qui trouveront une réponse, un jour.

Tu es accroupie à même le sol de la Volière, et tu écris.
Des Mots.
Sur des petits Bouts de parchemin, que tu as en plus du nécessaire pour les devoirs.
Ces Mots pesants que tu hais plus que tout, que tu remues de toute part.
Dans ton Sang coulent ces même Mots.
Alors, aidée par les muscles qui actionnent tes phalanges et ta paume, tu écris.
Bipolaire
Pas de point, pas de ponctuation, ces Maux là n'en méritent pas.
Tu froisses le minuscule Bout de papier et tu le jettes à l'extérieur, l'exposant au Vent, à l'Air, à toutes ces Forces invisibles qui lui montreront ce que c'est de souffrir. Ce que c'est, d'être torturé, balancé, de choir lamentablement, être une sorte de pantin manipulé par le Destin.
Tu espères que ce Mot ira crever dans le Lac Noir, se Noyer parmi les Ombres et sortir de ton Présnt, de ta Tête, de quitter la Matière Grise définitivement.


Tu souffles.
Ce lancer t'a revigoré.
Mais un seul ne suffit pas. Il en faudra des milliers, voire des milliards d'Autres car à chaque fois que ces Mots gorgés d'une emprise malsaine se déposeront sur ta Conscience, il faudra les Chasser, les balayer, aidée par la Nature, encore et toujours. Alors tu saisis une nouvelle fois ta Plume, la trempe dans l'encre d'ébène et vient déposer de nouveaux amas de liquide sur le papier.

Sang-de-Bourbe


Ils était diaboliquement dur à écrir, car ses défenses sont Triplées de part ses différentes parties. Décidément, la Haine n'a absolument aucun scrupule et si elle ne se sent pas de venir seule, elle vient avec une masse. Cette abominable créature viendra jusque dans tes orteils pour te vider de ton Sang. Tu déchires le Parchemin contenant les Maux , mais ta Force physique et psychologique te lâche. Il faudra encore plus de Courage pour lancer d'autres ignominies dans le Royaume infini du Ciel.
Ta colonne se courbe peu à peu, tu tentes de ne surtout pas replonger dans le Néant. La Volière est souvent pleine de Semblables, hors de Question de te faire remarquer une fois encore!
Pourtant, c'est bien difficile.
Tu grimaces, pour éviter de gémir ou de céder à une pulsion malheureuse.
Ton Corps est paralysé, dans l'effort ultime visant à Résister.
Encore.
Toujours.

Très chère @Aelle Bristyle, tu te demandes peut-être pourquoi je t'ai mentionnée dans une Danse qui ne te concerne pas directement. Simplement, deux raisons m'on amené à ce Choix. Tout d'abord parce que si tu consens à ce que nos Protégées se retrouvent dès maintenant, ce sera un honneur, et si tu ne souhaites pas participer, cela est à titre informatif, car Hannah pense qu'Aelle pourrait répondre à une question majeure. Elle veut rattraper son erreur dans le même Temps. Bref, je m'égare, il revient à toi de décider si tu te joins à moi et à d'autres qui sait dans une Danse qui peut prendre des Tournants opposés. Si tu as la moindre interrogation, envoie-moi ta chouette et je répondrai le plus rapidement possible.
Pour les autres qui souhaitent venir, n'ayez crainte, je ne mords pas (quoique) et ce sera avec plaisir que je vous accueillerai. Que la Danse commence!
H&H
Dernière modification par Hannah Hardhoke le 23 sept. 2020, 16:00, modifié 1 fois.

𐌔

24 juin 2020, 16:55
Les Mots des Maux posent des Questions  Libre 
"Ce que tu cherches, te cherche aussi"
Rumi
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Tu marches.
Tu cours.
Tu grimpes.
Toujours plus haut.
Toujours plus loin.
Vers le Ciel.
Loin.

Tu gravis les marches.
Une à une.
Le nombre diminue.
Treize, douze, onze, dix...
Tu t'approches de la Fin.

Le bout.
Il apparait à tes yeux.
C'est l'entrée de la Volière.
L'entrée de cet endroit, de ce Monde remplit d'oiseaux.
Tu franchis le seuil.
Les chouettes...
Les hiboux...
Partout.

Et une personne.
Hannah.
Serdaigle.
Tu l'as connaissait de vue.
Jusqu'à ce lundi.
Vous vous êtes retrouvées à l'infirmerie avec Ella et Malya.
La réaction de la jeune fille t'avait laissé perplexe.
A ce moment là, elle paraissait si mal.
Et elle était partie.
D'un coup.
Te fuyant.
Fuyant l'infirmerie.
Ainsi que Malya et Ella.

Maintenant, elle est là.
Tu ne l'as pas vraiment revu.
Pas ainsi.
Pourtant, tu n'y fais rien.
Elle a surement mieux à faire.
Toi, tu n'est qu'une Autre.
Une simple élève parmi tant d'Autres.

Alors, tu vas à l'opposé.
La volière est suffisamment grande pour deux élèves.
Tu t'assois.
Contre le mur.
Il est dur.
Mais ça ne te déranges pas.
Tu laisses ta tête partir en arrière.
Elle cogne le mur.
Et elle tombe légèrement sur le côté gauche.
Tu fermes les yeux.

La chaleur est là.
Présente sur ta peau.
Dans la volière.
Partout.
L’été est bientôt.
Mais pas que.
La fin de l'année aussi.
Quitter Poudlard.
Retrouver tes parents, ta famille.
Ou pas...
Serait-ce comme lors des dernières vacances ?
Peut-être.
Tu ne sais pas.
@Hannah Hardhoke
C'est un plaisir de pouvoir partager cette Danse avec toi ainsi que ta Protégée -et d'autres Plumes.
J'espère que ce premier Pas convient. N'hésites pas à m'envoyer un hiboux si quelques choses ne va pas ou pour tout autre...

TEMPORAIREMENT DISPARUE DE PFR
#PouffyFamily - Membre de la RASA

24 juin 2020, 19:07
Les Mots des Maux posent des Questions  Libre 
La lettre de Papa était prisonnière de sa main, froissée de toutes parts et réduite à une boule difforme résidant à présent contre sa paume. Prisonnière... comme elle l'était entre ces murs. Peut-être serrait-elle ce papier plus fort à chaque instant pour faire comprendre à son père à quel point elle avait souffert, car il n'avait pas su la retenir ?
Cette lettre, elle avait reçue quelques jours plus tôt, et n'avait pas eu le courage de la lâcher. La seule lettre de Papa. La seule et l'unique qu'elle avait reçu de lui.
Elle ne s'en était pas séparée. Même la nuit, elle résidait à ses côtés, comme pour la protéger. Elle relisait ses mots plusieurs fois par jours, comme pour se convaincre qu'ils existaient vraiment. Et ils étaient bel et bien là, sous ses yeux, du noir sur du blanc, comme elle l'avait longtemps espéré.
« Reviens... S'il-te-plait... »

Ce n'était que quelques mots parmi l'immensité de la lettre. Mais ils étaient les seuls qu'elle avait retenu. Même la phrase qui disait que Thalia allait tenter de faire des efforts, pour lui, était laissée à la trappe.
La seule chose qu'elle retenait, c'était qu'il voulait qu'elle revienne, qu'il la suppliait de revenir là-bas, à Londres. A la maison.
Mais en avait-elle réellement envie ?

Elle grimpait. Les marches s'étalaient sous ses pieds qui claquaient sur le sol d'un pas léger. Le moins de bruit possible. Elle ne réalisait pas vraiment où elle allait. Mais elle allait. Toujours plus loin. S'éloignant le plus possible du bleu qui l'étouffait. Du bleu de sa salle commune, de son dortoir... des deux endroits où pourtant, elle passait le plus de temps.
Elle ne comprit où elle était qu'une fois que les cris des chouettes et des hiboux résonnèrent à ses oreilles. Elle serra un peu plus fort la lettre au creux de son poing, sentant le papier se froisser et se plier de plus en plus, au fur et à mesure que sa main se refermait dessus. Elle avança, de quelques pas, avant de s'appuyer contre le mur frais, et qu'un agréable frisson parcourut son corps. Un peu de fraicheur lui faisait du bien, tandis que la chaleur l'attaquait de toutes part la journée.

Elle n'osait pas regarder son poing droit, tenant fermement la lettre. S'il fallait qu'elle se décide un jour ou l'autre, elle le ferait, mais ce bout de papier l'influencerait forcément, et pour une fois, elle voulait choisir par elle-même. Ne pas être contrainte de le faire.
Il fallait tout de même qu'ils puissent avoir le choix de rentrer ou non, pas comme lors des dernières vacances, où rester à Poudlard était soudainement devenue une obligation.
Une partie d'elle voulait y retourner, tandis qu'une autre voulait rester. Mais une seule chose leur était commune, la crainte, et peut-être aussi la tristesse, de revoir Thalia.
Eileen avait trop souffert à cause d'elle, et ne voulait en aucun cas revivre ça.
Jamais.
D'autant plus que cette fois, Thalia sera vraiment là, et non *loin de moi*.

Évitant soigneusement de regarder la lettre, son regard divagua vers une silhouette, accroupie, non loin d'elle. Son cœur rata un battement. Elle. était là. Hannah. La main libre d'Eileen s'agrippa au bas de sa jupe, la griffant en même temps.
Elle était là. A même le sol. Comme la dernière fois.
Elle l'avait croisé, depuis ce jour. Beaucoup de fois. Mais se débrouillait pour ne pas la voir. Elle détournait le regard, ou changeait de chemin, seulement cette fois-ci son regard était accroché à sa silhouette frêle, sans pouvoir s'en détacher. Les mots qu'elle avait dit résonnaient encore en elle, différemment. Mais jamais elle ne se l'avouerait.
Jamais elle n'accepterait de ne plus trouver ces paroles aussi ridicules que la première fois.
Le cœur d'Autre...


Plumes d'Hannah, Julie, peut-être d'Aelle, et peut-être d'autre, je suis vraiment heureuse de pouvoir écrire avec vous. J'espère que ce post convient, si quelque chose ne va pas, dites-le moi, je modifierais. ^^

IRL TRÈS CHARGÉ / Gneuh. #234932 Trop de quote tue le quote. Capitaine des Aigles de Bronze
#poudlardredécoréenbisounours / membre de la RASA
Maison Victorieuse au Triomphe Majestueux, Jamais Serdaigle Unie Ne Perdra

27 juin 2020, 17:07
Les Mots des Maux posent des Questions  Libre 

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La Violence est une forme de Faiblesse
Dominique Rocheteau
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C'est affreux, cette sensation qu'une entité invisible, une sorte de Horla moderne, s'empare de votre Corps tout entier, baigné dans la paralysie la plus totale, au cours d'un combat de forcenés. Qui gagnera? Nul ne le sait encore, et il serait bien audacieux de lancer des paris si tôt, au risque de perdre gros. La légère brise chaude marquant l'ouverture estivale réchauffe un petit peu ton intérieur, ce sont de puissantes munitions face au Néant, ce géant tyrannique qui s'abat telle la foudre sur toi, ce petit Tas de matière organique.
C'est un duel qui s'engage, un bras de fer, le contraste entre Force et Faiblesse, et pourtant, la Faiblesse est Forte parfois, et la Force ne l'est pas, aussi étrange que cela puisse paraître. Mais il y a sur cette planète humaine et humanisée des évènements absurdes, dictés par les quelques caprices du Destin, enfant boudeur du Temps.
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Enfouie dans ton Corps, cachée derrière quelques barrières mentales, ta Conscience t'indique l'arrivée d'une Poufsouffle.
*Manquait plus qu'ça*
Heureusement, comble du bonheur, elle demeure silencieuse, et ne s'occupe pas de toi. Tu ne demandais pas mieux, car tu n'as pas la moindre envie d'esquisser de faux sourire à une Semblable, tu as déjà commis suffisamment d'erreurs pour ne pas t’attarder à ces mesquineries putrides, amochées avec les Années.
Assez
Tu en as assez de faire semblant, de créer illusion chez ton entourage.
Tu es toi, et personne d'autre.
Pas une double personne, normalement.
Pas un monstre bicéphale.
Pas un pantin désartibulé.
Pas une *Sang de Bourbe* idiote.
Pas une pierre qu'on jette pour faire des ricochets.
Tu n'es pas.
Tu n'es rien.
Rien de plus qu'un grain de poussière, de sable admettons, fondu dans la masse et qui sombre vers le Néant.
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Tes yeux observent ces petits bouts de parchemin, qui Dansent telles les feuilles mortes d'Octobre, dans une grâce funèbre qui leur sied à merveille. Tu penses au petit bout qui est allé se casser la figure Dumbledore sait où, là où les Âmes cruelles brûlent, là où la Justice a retiré le bandeau qui l'aveugle.
Mais ce , existe-t-il?
Personne ne peut prétendre le savoir.
Il n'y a ici que suppositions et Songes optimistes, tandis que ce petit Bout se pavane peut-être sur une berge paisible du Lac Noir. La Vie est injuste, tu le sais depuis trop longtemps. La Mort l'est-elle? Voici une énième question rhétorique qui épouse ta Pensée, et ton Lambeau à fleur de peau. Ce serait beau, si toutes ces interrogations se résolvaient un jour, si elle atteignaient le Graal, leur réponse, leur Âme Sœur. Et les deux éléments contraires s'enlaceraient indolemment, après x années passées à entreprendre une quête hasardeuse, qu'ils ont par moments crue inutile et impossible tant les Ronces qui barraient leur route demeuraient intransigeantes, tentant à chaque kilomètre de les voir sombrer, et pourrir dans une flaque de Sang innocent.
Si un jour ces chemins étaient scellés, tu retrouverais ton Cœur.
Pour de bon.
~

Comme quoi, tes pensées peuvent parfois être des alliées dans la Douleur, même si cela reste extrêmement rare. Mais il faut croire que cet instant l'est, car tu Résistes. Seulement la Haine débarque, cessant quelque peu le tintamarre intérieur, brisant le combat d'un revers de main, quand apparait Jones.
Celle qui t'a prise pour une idiote, tu te souviens?
Celle que tu as tenté de réconforter, et qui t'a brisée, tu te souviens?
Celle qui t'a craché ses Mots de fer, tranchants telle la Lame, tu te souviens?

*J'veux l'éclater*
Haine est fière de son coup, elle parade et se vante de ce nouveau coup d'éclat, coup d'Etat; elle a bousculé tes envies, tes intérêts, vers une seule personne, celle qui est complice du Néant, ce Visage Pâle et horrible, que tu ne veux plus revoir, plus jamais, pas même une fois.
Heureusement qu'un fragment de Calme tempère la Haine, qui ressort finalement de ta bouche, tandis que tes yeux lacère *Jones* d'éclairs. Tu en oublies la Poufsouffle, recroquevillée à l'autre bout de la pièce. Tu libère ton Venin. En te levant dans un Mouvement vif et plein de Colère. Les éclairs continuent de s'abattre sur le Visage ennemi. Puis d'une voix glaciale et lente, tu libère un Fardeau.
*Au moins elle comprendra c'que c'est, d'faire souffrir les autres*

"Tu m'veux quoi, Jones? Me répéter que je raconte n'importe quoi, peut-être!? Vas-tu faire couler quelques larmes sur ton putain de Visage?! Je te conseille de sortir d'où tu es venue. Ou tu vas amèrement le regretter."


Jamais, à ton souvenir, tu n'avais été aussi agressive.
Il fallait bien que cela arrive un jour, et c'est chose faite désormais. Les chevaux sont lancés à pleine vitesse, et ton Lambeau s'emballe quelque peu.
Une goutte de Sueur dégouline le long de ta Tempe.
Haine et Violence sont toujours là, prêtes à faire feu.
Pour la première fois

Toutes mes excuses, Eileen. Ma Protégée est ô combien capricieuse, ces temps-ci.

𐌔

09 juil. 2020, 16:49
Les Mots des Maux posent des Questions  Libre 
Une Autre.
Serdaigle.
Première année.
Eileen il te semble.
Tu n'es pas complétement sûre.
Mais peut importe...
Un prénom de plus, de moins...

Hannah aussi semble avoir remarqué l'arrivé de la jeune fille.
Ce connaissent-elles ?
Surement.
A vraie dire, elles sont toutes deux à Serdaigle.
Toi, tu n'es qu'une petite Poufsouffle à côté.

Et puis, un mouvement.
Des Mots.
Dure.
Froid.
De la Colère.
Hannah.
Qu'est-ce qui lui arrive ?
Pourquoi parle-t-elle ainsi à Jones ?
Que lui a-t-elle fait ?
Tu ne sais pas.
C'est étrange.

Seul le son des chouettes et des hiboux régnait dans la Volière.
Et là, de la Haine qui s'empare d'Hannah.
Tant de Colère.
Tu pourrais intervenir.
Tu devrais même le faire.
Pourtant, tu n'arrives pas à bouger.
Tu n'arrives pas à faire quoique ce soit.
Tu es là.
Immobile contre le mur de la Volière.

Et puis, tu ne voyais pas Hannah comme ça.
Certes, tu ne la connais pas personnellement.
Mais, elle semblait si fragile ce lundi à l'infirmerie.
Elle avait même fuit.
Et là, aujourd'hui, elle se braque.
Elle se laisse mener par la Haine, par la Colère contre Eileen.
Hannah à peut-être une raison, surement, mais tu restes incrédule devant cette scène.

Tu devrais peut-être agir...
Oui...
Ce simple mot.
C'est ce que te dicte ton cerveau.
Malgré tout, tu n'en as pas la force.
L'énergie.
Ce n'est pas vraiment ton histoire.
Tu n'as pas l'habitude de te mêler des affaires des autres.

Alors, ne sachant quoi faire, tu attends.
Tu attends la réaction d'Eileen.
Tu attends de savoir si ça va mal partir.
Ou si Hannah va se calmer.
Tu attends.

TEMPORAIREMENT DISPARUE DE PFR
#PouffyFamily - Membre de la RASA

10 juil. 2020, 17:25
Les Mots des Maux posent des Questions  Libre 
Je m'incruste aussi :grin:
Ashley gravit les marches quatre à quatre. Elle tenait dans sa main la lettre de Jenny, sa cousine. Elle avait dans l’autre main sa lettre à elle, la lettre qu’elle avait écrite, qui répondait à celle de sa cousine et qu’elle allait confier à un hibou de l’école. Elle arriva jusqu’à la fin des marches. Elle poussa lentement la porte qui grinça légèrement, laissant apercevoir trois filles : Julie Jing, une récente connaissance, et encore deux autres filles, à Serdaigle, dont elle ignorait le nom. L’atmosphère parut gênante pour Ashley. Elle entendit les dernières paroles, dures et haineuse de la Serdaigle, qui avait l’air de s’adresser à l’autre fille, rousse, de la même maison, celles bleu et bronze : « conseille de sortir d'où tu es venue. Ou tu vas amèrement le regretter. ». Ces paroles n’indiquaient rien de bon, enfin Ashley ne souciait guère de l’histoire de cette dernière. Elle n’était pas du genre « concierge ». Ces paroles voulaient dire pour elle qu’elle devrait arrêter ça. Julie semblait en être consciente aussi. Mais comment ? Ashley n’en avait pas la moindre idée. Elle était trop timide pour s’adresser directement à deux filles qui paraissaient être en train de se disputer. Et de quel droit ? Aucune, elle venait d’arriver, et de plus, La jeune Gryffondor n’avait aucune autorité sur les autres élèves. Donc elle devrait peut-être partir, pour éviter les ennuis, ou rester plantée là. Elle opta sur la dernière solution et resta clouée, non loin de la Poufsouffle, qui semblait avoir choisi la même option qu’elle.

Dites-moi si je dois modifeir quelque chose sur mon post
@Hannah Hardhoke, @Eileen Jones, @Julie Jing

Ashley Melywell
Le courage n'est pas l'absence de la peur, mais la capacité de la vaincre

17 juil. 2020, 20:40
Les Mots des Maux posent des Questions  Libre 
Elle ne croisa pas son regard, mais le sentit, posé sur elle. La lueur qui illuminait le regard d'Hannah était trop claire pour elle. Si claire qu'elle n'eut même pas besoin de la croiser qu'elle la comprit. la Serdaigle la haïssait-elle ? Sans doutes, quelque part, cela ne l'étonnait pas. Mais Eileen s'en voulait. Elle ne voulait pas qu'Hannah la déteste, bien que les sentiments qu'elle avait à son égard étaient quand même proches lorsqu'elle était partie, presque furieuse, devant tant de conneries qu'elle avait sorti. Elle n'y croyait pas, le cœur d'Autres, ce n'était pas possible. Elle ne trouvait plus ces paroles aussi ridicules, mais tout de même assez pour ne pas les oublier. Assez pour presque les détester.

C'était comme si son âme avait quitté son corps, d'un coup. Elle sentait à peine sa main trembler, sans parvenir à l'arrêter. Elle avait baissé les yeux, sans doute pour se convaincre qu'Hannah ne se levait pas réellement, que tout ça n'était qu'un rêve. Qu'un putain de rêve. Qu'elle était dans son lit, là maintenant, loin de tout ça, près d'Elowen, près de Rose, de Pearl... Loin des oiseaux et leurs cris entêtants. Mais tout ça était bel et bien réel, peut-être même trop pour elle. Et elle le comprit lorsque les Mots que prononça Hannah la frappèrent en plein fouet.
Elle ne s'y attendait pas, et son cœur se serra, puis se mit à battre plus vite, beaucoup plus vite, trop. Elle serra les poing, se mordit la joue, refoulant les larmes. Elle n'allait pas pleurer, pas encore, pas maintenant. Elle ne voulait pas, surtout après ce qu'avait dit Hannah. Alors elle resta silencieuse, le regard fixé sur les plumes échouées au sol. Elle ne sentit pas son poing relâcher sa prise, et sa main s'écraser sur la joue de la Serdaigle en face d'elle. Elle ne réalisa qu'une fois qu'elle sentit sa main s'échouer mollement contre sa jambe, et la faible douleur qui la lançait. La lettre était tombée, gisait à présent par Terre, mais elle s'en fichait. Ses yeux fixaient un point qu'elle-même ne voyait pas.

Elle n'était plus là, absente, loin de l'endroit où son corps résidait. Elle était ailleurs, revoyant encore et encore sa main partir vers le visage d'Hannah. Son cœur ne ralentissait pas, et cognait contre sa poitrine jusqu'à lui faire mal. Sa main tremblait, celle qui avait tenu la lettre quelques instants avant, et qui était allé frapper le visage pâle de la Serdaigle.
Elle aurait voulu partir, juste pour oublier, et s'éloigner réellement de cet endroit où elle n'était plus vraiment. Partir, comme lui avait conseillé Hannah. Mais elle n'y arrivait pas. Elle n'arrivait pas à bouger ne serait-ce que je le petit doigt. Immobile, loin de tout, les yeux perdus dans le vide...

Pourquoi avait-elle fait cela ? Gifler Hannah... Elle savait qu'elle allait le regretter, tôt ou tard, mais à cet instant, elle ne réalisait même pas entièrement. L'image de la gifle tournait en boucle dans sa tête sans qu'elle n'en comprenne le sens. Sa main était partie, seule, sans qu'elle ne s'en rende même compte. Elle n'avait pas eu le temps de penser quoi que ce soit, qu'elle avait déjà giflé Hannah, et elle s'en voulait terriblement. Trop de violence sans doutes, d'autant plus que cette fois, c'était elle qui l'avait provoqué, cette violence.
Tout son être tremblait doucement. Eileen avait baissé les yeux, tentant en vain de ne penser à rien.

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18 juil. 2020, 11:35
Les Mots des Maux posent des Questions  Libre 
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"Hardhoke? Une fille mystérieuse. Moins elle parle, et plus elle est dangereuse"
Aristid O'Shaken
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Bon sang, que je le sens mal. Je vois la petite rouquine serrer les poings. Si elle croit qu'elle va l'impressionner, elle se fourre le doigt dans l'œil ; elle ne ferait pas trembler une mouche, avec sa bouille de... De je ne sais quoi. Je ne saurais la d'écrire, mais je frissonne de plaisir en voyant les flèches percer son Coeur de meurtrière. Ça me détend de la voir dans ma posture antérieure, quand elle m'avait, de ses Mots, fait tomber au Sol. Mais je me souviens aussi de ses Larmes. Ses Larmes que j'ai tenter de sécher. Fichtre! Qu'ai-je fait pour mériter cela? Cette gamine qui comprend rien, qui chiale sans arrêt. Une enfant gâtée, j'en suis sûre. Au moins, je l'ai sortie de sa zone de confort, et je ne suis pas peu fière.

Voilà qu'elle s'agite. Je m'inquiète de plus en plus, voyant ses deux petites boules se contracter extrêmement fort. Elle ne va quand même pas tenter de me frapper, j'espère. Il ne manquerait plus que ça... Voyons, c'est impossible. Comment Jones pourrait me frapper ? Tout c'quelle sait faire, c'est parler, fuir et chialer. Elle est une Semblable. Un putain de grain de sable qui se noie dans l'océan.

Mais le grain de sable est tenace, et n'est pas décidé à foutre le camp. Mais mon horreur ne s'arrête pas en si bon chemin. Elle atteint son paroxysme le plus complet lorsque l'affreuse gamine vient plaquer sa main sur ma joue, touchant de ses phalanges maudites ma Peau. Mes yeux trahissent ma surprise, et une fois que sa Paume se décide enfin à quitter mon Visage, ma Joue prend une teinte rouge pivoine. Moi, comme une merde, je m'effondre à moitié, et me retrouve à quatre pattes, sur le sol plein de plumes de cette bon sang de Volière. Je déglutis plus difficilement qu'à l'accoutumée, et une perle de sueur prend forme sur l'étendue de mon front. Je me suis faite humilier par Jones
J'en suis encore abasourdie, et je n'ose même pas relever mon regard. Je ne doute pas que cette vile savoure son triomphe. Je parviens même à distinguer une nouvelle silhouette silencieuse qui s'avance dans la pièce. Elle sent qu'elle n'est pas la bienvenue, et elle a raison. Je n'avais aucunement envie d'une nouvelle spectatrice pour assister à la Chute face à Jones. Elle me le paiera, elle peut en être sûre.

Mais pour le moment, je ne peux rien dire. Je suis clouée au pavé qui forme le sol de la pièce, j'agonise. Ma mémoire me rappelle une triste réalité, qui scelle ma souffrance. Un an. Voilà un an quasiment que personne n'a usé de la violence physique sur moi. Jones m'a prouvé en une demi-seconde qu'elle était plus qu'une Conne. Elle est aussi un Monstre. Elle est la première, dans se château, à m'avoir ôté une part d'honneur par une Gifle, une Gifle qui m'a replongée dans le Néant, comme le dit Swann.
Swann
J'aimerais tant entendre sa voix s'élever, rendre une tarte à Jones et la punir ainsi de cette immondice...
Mais je suis seule à lutter, en vers et contre tous.
Je suis seule à être dans une posture lamentable, dans cette pièce.
Je suis seule, encore et toujours.
*I'm faudrait un Heaume*
Tout est perdu pour laver mon honneur, et je vis être obligée de rester ici au moins quelques minutes, le temps que Jones profite de cette victoire sur la Faible.
Et moi, je suis le souffre-douleur.

Mes mains moites tombent soudain sur un papier *Une lettre*
Mes deux sphères, Pupilles attentives, détaillent la Lettre. Et là je comprends. Que c'est elle. Qui a écrit. Eileen.
Sans plus attendre, mes phalanges s'activent pour déchirer méticuleusement le papier.
Une fois ma besogne terminée, je regarde Jones, mes Prunelles virant presque au noir, et je ne dis rien. Je profite simplement de l'instant qui va suivre, quand cette enfant rousse va voir son travail voler en éclats. Et ce sera un moindre mal. Elle, c'est mon *Cœur* qu'elle a fait voler en éclats.

Me rappelant que j'avais oublié de ranger mes petits bouts de parchemins encore immaculés, je m'occupe à le faire, ne lâchant pas Jones du regard, fourrant les Fragments dans ma poche.
J'espère qu'elle n'osera pas m'en coller une deuxième, parce que mon barrage fait aux Larmes ne résistera pas.


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𐌔

19 juil. 2020, 08:34
Les Mots des Maux posent des Questions  Libre 
Une Autre.
Décidément, toutes ont décidé d'aller à la volière aujourd'hui.
C'est Ashley.
Tu l'as connais.
Mais pourtant, tu ne t’attardes pas sur la Gryffondor.
Plutôt, tu veux voir la réaction d'Eileen.
La réaction de la Bleu face à Hannah.
Face à ses Mots.
Dure.

Eileen.
Elle ne va pas rien faire.
Tu le sens.
Elle ne va pas partir.
Non.
Ses main tremblent.
Ses poings se ferment.
Ils se contractent.
Rigide.

Eileen.
Elle a le regard baissé.
Vers le sol.
Il est fixe.
Tu l'aperçois du coin de l’œil.

Et là, une main.
Des phalanges qui s'écrasent contre la joue d'Hannah.
Et une paume qui se retire.
Qui s'écarte.
Et qui retombe le long du corps de sa propriétaire.
La joue d'Hannah dernière rougit.
Elle voyage entre les teintes.
Et finalement, elle s'arrête sur Pivoine.

Pourquoi ?
Pourquoi Eileen a-t-elle agit ainsi ?
La goutte qui fait débordé le vase ?
Probablement...

- Hannah... Eileen... Pourquoi ?

Les Mots sortent tous seuls de ta bouche
Tu ne peux pas laisser passer ça.
Tu ne peux pas ne pas leur dire.

- J'connais p't-être pas vos histoires, vous vous détestées p't-être mais c'est pas une raison... C'est pas un raison pour vous blesser...

Tes Mots sont ferment.
Pas durent mais ferment.
Tu espères qu'elles comprennent.
Qu'elles ne le prennent pas mal même si tu en doutes.
Mais juste qu'elles prennent consciences de ce qui vient de se passer.

- Et qu'soit par les Mots ou les Gestes, ajoutes-tu en passant ton regard de l'une à l'autre.

TEMPORAIREMENT DISPARUE DE PFR
#PouffyFamily - Membre de la RASA

19 juil. 2020, 20:37
Les Mots des Maux posent des Questions  Libre 
A peine Ashley était arrivée qu’elle fut défiée à agir devant cette férocité qui arrachait deux filles.
Que faire ?

Ashley se souvint d’avoir vu la Serdaigle rousse dans les couloirs et avoir entendu quelqu’un l’appeler par son prénom. Elle essaya en vain de se souvenir de son prénom. Elena ? Eleanor ? La jeune fille vit les poings de la bronze et bleu se cerrer. Cela n’indiquait rien de bon.

En effet, la main de cette dernière claqua violemment la joue de l’autre Serdaigle. Et tout se passa au ralenti. La paume de la Serdaigle ne quittant pas la joue de l’Autre… Ashley, qui regardait la scène, impuissante, et Julie, qui en faisait de même. Toute cette violence, qu’elle soit verbale ou morale. La rouge et or avait simplement envie de fuir, fuir devant cette aura inquiétante qui se formait autour des deux Serdaigle. La Serdaigle était à quatre pattes, humiliée devant ces paires de pupilles qui la regardait. Elle trouva une lettre au sol, qui semblait appartenir à Elena, le prit et l’arracha, juste sous son nez.

Un seul mot resonnait dans la tête de la rouge et or. Fuir. Courir le plus vite que le permettrait ses jambes. Faire comme si elle n’avait rien vu, rien entendu de cette violence. Faire semblant d’être surprise, lorsqu’elle entendra ce que la rumeur racontera sur elles. Pourtant, ses jambes étaient clouées au sol, refusant de bouger.

Julie, elle, réagit. Hannah et Eileen. C’était donc comme ca que ces deux filles étaient. Elle leur dit qu’elle ne connaissait pas leur histoire, et qu’elle n’ignorait pas leur relation, mais qu’elles devraient cesser toute brutalité, qu’elle soit transmise par mots ou par gestes. Ashley acquiesça, encore hésitante d’arrêter de se passer comme si elle était sous une cape d’invisibilité :

« Je me permets de confirmer. Je ne vous connais pas, ni vous, ni votre relation que vous entretenez entre vous, mais la violence sous toute forme est inutile. »

Ashley ne regretta pas ses mots.

*Tu appartiens à la maison des Gryffondor, après tout.*

Ashley Melywell
Le courage n'est pas l'absence de la peur, mais la capacité de la vaincre