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04 août 2020, 00:41
 CdC  Vol de chouette
Ils. Proche. Tranquilliser.

@Hannah Lyse Sparks @Unna Bright

10 juin 2045

Je crois que plus je passe du temps loin d'eux. Plus je m'éloigne d'eux. Cela fait longtemps que je n'ai pas envoyé de hibou à Papa, Julia, Horty et Arthur. Enfin, pas vraiment longtemps. Mais plus que d'habitude. En arrivant devant la Volière, je tente de me rappeler la dernière fois que nous avons communiqué. Quinze jours ? Non, je crois que mon dernier hibou date de l'anniversaire d'Horty. Le 23 mai. Voilà, ma dernière lettre est du 23 mai. Dix-huit jours.
Pour certains, ça peut paraître bien peu. Mais je suis trop attachée à eux. Surtout depuis décembre. Ils me manquent et je n'ai pas put les voir aux dernières vacances. Et ça me fait encore plus mal. De me dire que je n'ai pas cherché à joindre Maman depuis tout ce temps. Elle me manque, elle aussi. Mais c'est différent. Je lui en veut. Et je m'en veut de ce que je lui ai fais.
Le cœur lourd, je monte les marches de la tour de la Volière. Je sens mon nez me chatouiller vaguement et me demande si j'ai pris mes médicaments pour mon allergie aux volatiles. Ils me permettent de rentrer dans la Volière et cela me fait vraiment plaisir, car j'apprécie la compagnie des oiseaux. Ce sont de magnifiques animaux, et je me plaît souvent à les observer. Rester auprès d'eux.
Mais mes allergies reprennent vite le dessus, me coupant de cette liberté. Tant de choses me coupent de mes libertés.
Lettre à la main, j'entre donc dans la Volière. Les oiseaux piaillent et c'est très agréable à entendre. Bien plus que le bruit envahissant fait par les élèves dans la Grande Salle. Je commence à les observer, et je pourrais y passer des heures sans cette fichue allergie.
Alors que je m'approche d'une belle chouette blanche de l'école, mon attention est retenue par du mouvement derrière moi. Un hibou, probablement un grand-duc, même si je n'y connais rien, semble foncer vers moi. Il n'est pas agressif mais j'ai tout d'abord un geste de recul, un peu effrayée.
Cela ne le gêne pas et il se pose à mes pieds, sans me brusquer. Devant sa mine affectueuse, je me baisse et m'apprête à le caresser du bout des doigts. C'est doux. Il ne recule pas. Je souris.

« Salut, toi. »

Je reste là, agenouillée devant lui, à le caresser. C'est tellement agréable. L'oiseau est non seulement magnifique, mais rassurant. Mes problèmes se sont envolés, tandis que je le caresse. Ça me fait beaucoup de bien.
T'sais ça, que tu m'apaises, oiseau ?


Il s'approche encore plus et bien que je me sente en bonne entente avec lui, ses grandes serres et son bec crochue m'inquiètent un peu. Comme s'il le sentait, il reste doux en posant une de ses serres sur ma cuisse.
Je me prête au jeu et lui présente mon bras, me demandant s'il va y aller. A la place, il s'envole directement sur mon épaule, me chatouillant le cou avec ses plumes. Son poids pèse sur mon épaule. Mais ce n'est pas ça le plus important. Je me sens en cohésion avec lui. C'est un moment unique, pour moi. Grâce à lui, je me sens bien.

Troisième année RP.
happy to be a l i v e

20 août 2020, 11:17
 CdC  Vol de chouette
Cela faisait longtemps que Unna n'avait pas écrit à ses parents. Elle se sentait un peu coupable et se dit que c'était peut-être le moment de leur raconter ces dernières semaines. L'arrivée de l'été et le soleil radieux la mettaient en joie et elle était d'excellente humeur depuis le début du printemps. Unna essaya de se souvenir de la dernière lettre qu'elle avait rédigée. Elle n'y parvint pas tout de suite. Ça devait être au début du mois de mai, se dit-elle. Elle avait reçu un colis pour son anniversaire et avait fait une réponse enthousiaste. Ses parents lui avaient envoyés des chocolats et quelques cadeaux (essentiellement des livres mais aussi un joli carnet pour noter ses pensées et un bracelet en argent avec une lune et un soleil). Unna avait été enchantée et s'était empressée de répondre. Elle se dit que cela faisait quand même un mois. Le temps passait si vite, ici, à Poudlard. Il y avait tant d'occupations entre les cours, les devoirs et le temps qu'elle passait avec ses amis. Surtout depuis qu'il commençait à faire plus chaud, Unna passait presque tout son temps libre à se promener ou à courir dans le parc et autour du lac. Sans parler de sa découverte des eaux du lac noir ! Elle se dit qu'elle ne raconterait pas cet épisode à ses parents, ils risquaient de s'inquiéter pour rien.

Après avoir écrit sa lettre dans la salle commune de Serdaigle, Unna la glissa dans une enveloppe qu'elle cacheta et pris le chemin de la volière. Elle marchait d'un pas léger. La fin de l'année approchait et tout s'était déroulé à merveille (si on passait sous silence les quelques mois où elle s'était sentie assez déprimée cet hiver, mais tout cela était derrière elle maintenant). Elle allait bientôt rentrer pour deux mois chez elle avec son frère et toute la famille serait à nouveau réunie.

Elle entra dans la volière, elle adorait cet endroit. Elle rêvait du moment où elle pourrait enfin avoir un hibou à elle. Elle devait se contenter de Ervin, le hibou de son frère. Elle l'aimait beaucoup mais aurait préféré avoir le sien. Ses parents lui avait promis de lui en acheter un cet été. Elle attendait ce moment avec impatience.

Unna se rendit alors compte qu'elle n'était pas seule. Une jeune fille brune qu'elle ne connaissait pas était déjà dans la volière. Un hibou grand duc était posé sur son épaule. C'était une scène qu'elle n'avait jamais eu l'occasion d'observer et cela lui laissa une impression assez étrange. Ils avaient l'air de vivre un beau moment de complicité et Unna ne voulut pas les déranger. Elle reconnu Ervin posé sur un perchoir et s'approcha de lui à petits pas.

@Welmina MacMaulan , @Hannah Lyse Sparks , désolée pour le retard :wry:
Dernière modification par Unna Bright le 23 août 2020, 20:11, modifié 1 fois.

Il suffit de se souvenir d'allumer la lumière.
Quatrième année RP - Fiche - Réputation Couleur : #8000BF

23 août 2020, 15:09
 CdC  Vol de chouette
La jeune Sparks avait promis à sa mère de lui écrire dès la fin des examens de fin d’année, pour lui raconter comment elle s’en était sortie. Cependant, suite aux événements du 28 mai dernier – où un tigre blanc avait fait irruption dans la Grande Salle à l’heure du dîner, traînant dans ses crocs une sorcière asiatique criblée de flèches – les épreuves finales avaient été repoussées d’une semaine. Hannah n’avait pas pensé à prévenir ses parents, lorsqu’elle avait récupéré la dernière édition de son magazine Attrapeur-Hebdo plus tôt dans la semaine, mais elle se doutait bien qu’ils étaient déjà au courant. Son père, tout particulièrement, donnait l’impression de toujours savoir ce qu’il se passait à Poudlard, et la fillette se demandait bien comment il faisait.

Malgré tout, la jeune Serpentard avait décidé de s’accorder une pause dans ses révisions de métamorphose, qui était la première matière pour les premières années, et se dirigeait vers la volière. D’habitude, lorsque la blondinette voulait sortir le nez de ses parchemins, elle prenait de la hauteur sur son Brossdur 6. Malgré l’arrêt des entraînements des Crochets d’Argent fin mai, elle passait encore plusieurs heures par semaine à voler sur son balai, sachant pertinemment qu’elle ne pourrait pas en profiter pendant les vacances d’été. A ses yeux, il n’existait pas de meilleur moyen pour s’aérer l’esprit.

Alors qu’elle grimpait deux à deux les marches de la tour Ouest, Hannah pensait déjà au volatile qu’elle enverrait pour porter son courrier, un parchemin enroulé qu’elle avait rédigé à l’heure du petit-déjeuner. Comme elle n’avait pas encore son propre animal, la fillette utilisait régulièrement les chouettes de l’école pour donner de ses nouvelles à sa famille. Pour cette raison, les examens de fin d’année revêtaient pour elle un caractère tout particulier. En effet, sa grand-mère avait promis de lui offrir son propre hibou, si elle obtenait de bons résultats. Cela passerait sans doute par plusieurs "Optimal", hors Vol, mais surtout aucune note en-deçà d’"Acceptable". Rien d’insurmontable, en somme. La jeune Sparks s’était déjà décidée pour un harfang des neiges, comme celui de son parrain, qu’elle baptiserait Jupiter, comme le dieu de la foudre selon la mythologie romaine.

En attendant son passage par la Ménagerie Magique lors des grandes vacances, la blondinette ferait comme elle l’avait fait pendant toute l’année : elle confierait son parchemin à Saturne, l’un des hiboux que Poudlard mettait à disposition de ses élèves et qu’elle s’était plus ou moins appropriée tout au long de l’année. Elle lui avait même préparé un peu de Miamhibou, mais aussi quelques nids de cafards. Si ces friandises n’étaient pas forcément recommandées pour les volatiles, Hannah avait pu se rendre compte à quel point Saturne appréciait les confiseries de Honeydukes, puisqu’il avait plusieurs fois picoré dans sa réserve.

Arrivée à la volière, la jeune Serpentard remarqua la présence de deux autres élèves, mais n’y prêta pas grande attention ; du moins, pas avant de repérer le hibou sur l’épaule de la Gryfffondor. En un instant, la gamine perdit son sourire. Sourcils froncés, elle fixait Saturne – son oiseau – et s’approcha de la deuxième année.

« Hé ! Qu’est-ce que tu fais ? »

C’est mon hibou...

« Viens par ici, Saturne ! »

Tout en s’adressant au volatile, Hannah fouilla dans son sac pour récupérer les friandises qu’elle avait préparées.

Attention @Unna Bright, il me semble qu'il te manque quelques mots ;)

"I‘d rather fall asleep than fall in love"
5ème année RP (2048-2049) - #245b3b

27 août 2020, 18:36
 CdC  Vol de chouette
Embêtée. Inconnu. Laisse.

Désormais, habituée au poids du majestueux animal sur mon épaule, je suis dérangée par autre chose. Sa proximité me donne envie d'éternuer mais je me retiens pour ne pas l'effrayer.
Du bout des doigts, je lui caresse le haut de la tête. Et il semble apprécier. J'aimerais avoir quelque chose à lui donner à manger, mais après avoir vérifier dans la poche de ma veste, je n'y trouve ni sucreries, ni quoi que ce soit si pourrait faire plaisir à l'oiseau. Mentalement, je me promets d'en ramener une prochaine fois. Julia acceptera sûrement de me donner un peu de Miamhibou, étant donné qu'elle en a toutes une réserve pour Timmy.
Mais pour le moment, l'oiseau devra se satisfaire de papouilles et de me présence. Ce qui ne semble pas lui déplaire.
Sans l'avoir entendu, je vois une Fille entrer dans la Volière. Je pense d'abord que cela va intriguer le hiboux mais il reste calme. Elle nous regarde à peine et s'en va un peu plus loin.
L'oiseau ne réagit pas et reste perché sur mon épaule, qui commence quelque peu à avoir du mal à supporter le poids du grand volatile. Mon nez non plus ne se sent pas très bien. Mais il fait du bien à mon âme. C'est probablement le plus important.
Une autre fille arrive dans la Volière et pensant que l'oiseau ne va pas bouger, comme il l'a fait pour la première, je ne m'alarme pas. Mais il est soudain plus agité et à l'instant où je pose ma main pour caresser les plumes de son dos, il bouge un peu. De peur, j'enlève ma main, ne comprenant pas la réaction du hiboux.
Je regarde ensuite la Fille afin de savoir si elle y est pour quelques chose. Et mon intuition se relève plus ou moins bonne, elle s'approche de nous, d'un air contrarié.
Elle me demande ce que je fais et appelle le hiboux. Je comprends que l'oiseau la reconnu, et un peu chamboulée par ce qu'il vient de se passe, je tressaille. Sans que je sache si c'est à cause de la Fille ou de ma réaction, le dénommé Saturne quitte mon épaule en s'envolant.
Je regarde l'inconnue chercher quelque chose dans son sac, et je rougis. Je ne savais pas que l'oiseau était le sien et je n'avais pas vraiment de manière de le savoir. En général, je fais toujours attention de bien utiliser un oiseau de l'école pour les lettres mais cette fois-ci c'est lui qui est venu.

« Pardon, je ne voulais pas... Je ne savais pas que c'était ton oiseaux. »

Confuse, je baisse le lettre et faire mine d'observer l'enveloppe de la lettre. C'est assez ironique étant donné que dans mon esprit, les oiseaux représentent la liberté mais je comprend la réaction de la Fille. À sa place, je pense que je ne serais pas non plus était très contente.
Mais je ne peux pas m'en vouloir, je ne savais pas qu'il était à elle. Et cela me fais du bien qu'il soit venu. Il a égayé ma journée. Espérons, que la réaction de la Fille ne la gâchera pas. Je ne vais surtout pas lui en vouloir à elle mais j'étais aimé que l'oiseau reste. Rien qu'un instant, j'ai pensé que quelle que soit l'obscurité du moment, l'amour et l'espoir sont toujours possibles. Il a calmé ma culpabilité de ne pas avoir écrit depuis longtemps. Il m'a calmé et à cacher l'obscurité.

Phrase en gras pour la CdC

Troisième année RP.
happy to be a l i v e