Nélya montait les marches menant à la volière tout en serrant tout contre elle la lettre reçu de ses parents il y a peu. Ses longs cheveux lui tombaient négligemment devant le visage, lui obstruant la vue. Mais elle faisait tout particulièrement attention à ne pas finir au sol . La jeune sorcière n'avait jamais avancé aussi lentement … Les yeux rivés sur ses pieds, auxquels elle prêtait toute son attention pour éviter d'à nouveau marcher sur les pans de sa robe de sorcière et s'étaler de tout son long au sol.
Allez… Doucement, voilà… Comme ça, ça va…
La petite brunette se permit de s'arrêter dans son avancer pour relever les yeux, voulant vérifier le nombre de marches lui restant à franchir pour atteindre la volière et de pouvoir souffler un bon coup. C'que ça pouvait être fatiguant de se concentrer!
Allez! Plus que 6 marches!
Cette constatation remplit de bonheur la jeune Gryffondor, enfin ! Elle atteignait son but! Mais à peine se réjouissait-elle, qu'une bourrasque de vent la frappa en pleine face comme pour la rappeler à l'ordre. La brunette fut prise de cours, trop surprise par ce vent soudain alors qu'elle avait totalement relâché son attention. Heureusement qu'elle avait eu le réflexe de reculer d'une marche et de tendre sa main droite vers le rempart de l'escalier. Après quelques secondes à attendre, le vent se calma enfin, et Nélya put, de sa main droite écarter les nombreuse mèches de cheveux de son visage rond. Ceci fait, elle se remit en marche, s'aidant cette fois du rempart auquel elle s'était accrochée pour éviter une bien mauvaise chute de plus.

Ouf! Enfin! Après l'aventure que c'était révélé être son chemin jusqu'à la volière, elle y était enfin. Elle inspira profondément et se mit à tousser aussitôt. Elle ramena une main à sa bouche alors qu'elle parcourut des yeux l'espace plein de chouette et de hiboux, ainsi que de leurs reste de repas. Quelle idée de vouloir reprendre son souffle ici! Après quelques instants, à observer chaque coin de la volière, un sourire naquit sur ses lèvres rosées et gercées, l'endroit ne ressemblait pas du tout à ce qu'elle s'était imaginée et ça , c'est tout simplement fantastique!
Poudlard regorgeait de surprises, et de choses incroyables qu'on ne voit qu'ici! Alors réussir à s'imaginer le château, ses intérieurs, ses pièces… N'était-ce pas perdre la chance de découvrir? Et puis, on peut peut-être réussir à visualiser le château, mais sûrement pas l'atmosphère unique qui nous entourait une fois ici.

A nouveau, la brunette laissa exploser sa joie en trépignant sur place, serrant la lettre de ses parents à nouveau contre son cœur. Une fois un peu plus calme, elle fit quelque pas au centre de la pièce et manqua de peu de s'étaler au sol. Heureusement qu'elle était parvenue à se rattraper! Enfin, elle releva les yeux de sa robe de sorcière salit à ses pieds, et alla s'asseoir sur la première marche des escaliers où elle put enfin relire la lettre de ses parents, la première d'une longue série.

A notre chère Nélya,

Comment vas-tu après ces quelques jours passés à Poudlard? Au moment ou je commence à t'écrire cette lettre, tu n'es parti que depuis hier! Ton père ne pouvait pas se retenir plus longtemps... Mais je ferai en sorte d'attendre au moins une semaine avant de t'envoyer cette lettre. Je t'avais raconté bien des choses sur cette école, mais évidemment, c'était avec mon point de vue! Tu sais que comme le dirait ton père: "Je fais la guerre à l'objectivité!" Enfin bref, j'espère que tu te feras pleins de bons souvenirs et de bons amis!
Ma Néna, je ne sais pas comment ta mère et moi parviendront à nous habituer à ne plus t'avoir avec nous… D'ailleurs, est-ce même possible? Je ne veux pas savoir. N'oublies pas de te laver les dents, et brosse bien tes cheveux! Tu sais que sinon les nœuds sont une horreur ... Et Poudlard est une école, donc n'oublies pas que tu dois avant tout étudier. J'ai déjà hâte que tu rentres... N'oublies pas de nous écrire aussi, mais surtout, fais ton travail sérieusement là-bas, même si je ne suis plus là pour vérifier derrière toi. Je t'aime fort et reviens avec pleins d'histoires à raconter.
Je reprends l'écriture de la lettre maintenant, même si ton père a raison, n'oublies pas de t'amuser, et parles à quelqu'un si tu as des ennuis, surtout à nous.
De gros bisous d'amour, tes parents.

Elle reconnaissait là l'écriture soignée et penchée de son père qu'elle trouvait si belle, et celle ronde de sa mère. Après avoir relu à nouveau la lettre, elle la colla à son nez et en huma l'odeur . La papier sentait comme chez elle… Le parfum légèrement boisé des nombreux meubles en bois et de la cheminée, les cendres de la cheminée, elle pouvait même retrouver cette légère teinte de rose qui était dans le shampoing de sa mère et dans la lessive… Mais à présent, toutes ses odeurs avaient disparu… Quel dommage… Mais la prochaine lettre lui ramènerait assurément ces odeur si familière qui la ramenait à son cocon familial…

Elle écarta finalement la lettre de son nez retroussé et la plia avant de la glisser dans sa poche pour sortir une feuille encore vierge et une petite plume, cadeau de sa mère avant son départ. Elle l'avait utilisé également durant des années, comme pour écrire des lettres aussi! Ainsi, elle fixa le papier blanc, plume en main… Seul manquaient les mots… Nélya, elle n'était pas très doué avec les mots… Contrairement à son père qui pouvait recouvrir quantité de papier avec son inspiration intarissable . Son père savait manier les mots lui…

Finalement, après un bon moment passé exposé au vent, et aux regards des chouettes et des hiboux elle avait trouvé ce qu'elle voulait dire à ses parents, les mots qu'elle voulait leur envoyer, et avait donner sa lettre à une chouette, celle qui avait ramené la lettre de ses parents, une chouette brune aux ailes tachetées de blanc, et lui avait confié cette lettre, avec ses mots si important.

Chère papa et maman,

Merci, je vous aime.

Une nouvelle lettre était arrivée bien rapidement, comme si ses parents l'avaient déjà préparé, et n'attendaient que l'arrivée de sa propre lettre comme top départ. Mais elle était heureuse. Oui, elle le savait ça, être heureuse, elle reconnaissait cette émotion, elle savait la reconnaitre, en elle, et sur le visage des autres.
Leur visage… Elle aurait aimé voir ceux de ses parents d'ailleurs.
Ses parents… Elle se demandait comment ils allaient, ce qu'ils faisaient.
ce qu'ils faisaient… Oui, comment avait changé leur quotidien depuis qu'elle était à Poudlard?
Poudlard… Elle n'y était que depuis très peu de temps, mais elle aimait bien l'endroit. Mais moins que leur petit appartement à Londres. Moins que le parc où ils vont durant le Week-end. Moins que la boutique d'antiquaire où travaille sa mère.

Nélya aime bien Poudlard, mais pas trop non plus . En tout cas, pas encore beaucoup.

Lettre à la main, elle monte les marches, elle se tient d'une main, pour éviter de tomber toujours. Ce serait bête de tomber ici. Elle se ferait mal. En plus, ça mettrait du temps d'aller à l'infirmerie. D'ailleurs, elle était où l'infirmerie? Pas à l'étage de Gryffondor. Donc en-dessous. Non, elle ne devait définitivement pas tomber.

Enfin arrivée au sommet des marches, là où les plumes virevoltaient tout comme les excréments, la brunette grimaça en prenant un grande inspiration. Quelle erreur avec cette odeur… Rapidement elle se frotta le nez, comme cherchant à balayer cette odeur qui s'était incrustée dans ses narines . Elle préférait de loin l'odeur du bois brulé dans la cheminée, ou l'odeur du parfum de sa maman, ou l'odeur d'essence et d'huile de son papa, ou l'odeur étrange qui planait dans la boutique de l'antiquaire… Il y avait tant de bonnes odeurs chez elle. Encore heureux que Poudlard ne sente pas partout comme ça. Mais d'ailleurs… Poudlard… A présent, c'était aussi chez elle.
Cette prise de conscience stupéfia la brunette. Bon sang, Poudlard était sa maison aussi. Quelle angoisse… Il fallait vite trouver de bonnes odeurs ici. Est-ce que l'odeur du bois brulé était la même partout? Dans ce cas, la cheminée dans le salon des Gryffondor aurait-elle la même odeur que chez elle? Nélya l'espérait. L'odeur de ses parents et de son appartement à Londres, de tout ce qu'elle connaissait, s'effaçait peu à peu de son pyjamas et des autres affaires de sa valise. Et malheureusement, Nélya ne connaissait pas de sort permettant de raviver les odeurs. D'ailleurs elle n'en connaissait pratiquement pas. Ou plutôt très peu.

La brunette inspira profondément. Grave erreur. Aussitôt l'odeur nauséabonde de la volière la fit tousser, et elle se précipita vers les marches, en quête d'air frais et pur à respirer. Après plusieurs grandes inspirations, elle rouvrit les yeux, et fit frapper par la beauté de ce qu'elle voyait. Peut-être n'y avait-il pas d'odeurs qu'elle aimerait ici, mais, il y avait au moins la vue. Quelle vue… Sans détourner les yeux de ce qu'elle voyait, l'enfant s'assit au sommet des marches, éblouie par la beauté de qu'elle voyait. Elle baissa finalement les yeux sur la lettre reçue de ses parents, et son papier, encore vierge.

𝑵𝒆𝒏𝒂, 𝒎𝒂 𝒑𝒆𝒕𝒊𝒕𝒆 𝑵𝒆𝒏𝒂, 𝒎𝒂 𝒑𝒆𝒕𝒊𝒕𝒆 𝒄𝒉𝒆𝒓𝒊𝒆... 𝒍𝒆 𝒕𝒆𝒎𝒑𝒔 𝒆𝒔𝒕 𝒍𝒐𝒏𝒈 𝒔𝒂𝒏𝒔 𝒕𝒐𝒊.
𝑱𝒆 𝒑𝒆𝒏𝒔𝒆 𝒂 𝒕𝒐𝒊 𝒄𝒉𝒂𝒒𝒖𝒆 𝒋𝒐𝒖𝒓, 𝒑𝒓𝒊𝒂𝒏𝒕 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒒𝒖𝒆 𝒕𝒐𝒖𝒕 𝒔𝒆 𝒑𝒂𝒔𝒔𝒆 𝒂𝒖 𝒎𝒊𝒆𝒖𝒙, 𝒆𝒕 𝒒𝒖𝒆 𝒕𝒖 𝒑𝒖𝒊𝒔𝒔𝒆𝒔 𝒗𝒊𝒗𝒓𝒆 𝒕𝒐𝒖𝒕𝒆𝒔 𝒄𝒆𝒔 𝒃𝒆𝒍𝒍𝒆𝒔 𝒄𝒉𝒐𝒔𝒆𝒔 𝒒𝒖𝒊 𝒕𝒆 𝒇𝒂𝒊𝒔𝒂𝒊𝒆𝒏𝒕 𝒆𝒏𝒗𝒊𝒆 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒆𝒔 𝒓𝒆𝒄𝒊𝒕𝒔 𝒅𝒆 𝒕𝒂 𝒎𝒆𝒓𝒆. 𝑻'𝒆𝒔 𝒕𝒖 𝒉𝒂𝒃𝒊𝒕𝒖𝒆𝒆 𝒖𝒏 𝒑𝒆𝒖 𝒂 𝑷𝒐𝒖𝒅𝒍𝒂𝒓𝒅? 𝑨𝒔-𝒕𝒖 𝒑𝒖 𝒕𝒆 𝒇𝒂𝒊𝒓𝒆 𝒒𝒖𝒆𝒍𝒒𝒖𝒆𝒔 𝒂𝒎𝒊𝒆𝒔? 𝑻𝒂 𝒎𝒆𝒓𝒆 𝒑𝒆𝒏𝒔𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒋𝒆 𝒎'𝒊𝒏𝒒𝒖𝒊𝒆𝒕𝒆 𝒕𝒓𝒐𝒑 𝒆𝒕 𝒒𝒖𝒆 𝒋𝒆 𝒏𝒆 𝒅𝒆𝒗𝒓𝒂𝒊𝒔 𝒑𝒂𝒔 𝒂𝒖𝒕𝒂𝒏𝒕 𝒕'𝒆𝒄𝒓𝒊𝒓𝒆. 𝑬𝒍𝒍𝒆 𝒅𝒊𝒕 𝒑𝒂𝒓𝒇𝒐𝒊𝒔 𝒗𝒓𝒂𝒊𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒏'𝒊𝒎𝒑𝒐𝒓𝒕𝒆 𝒒𝒖𝒐𝒊, 𝒕𝒖 𝒏𝒆 𝒑𝒆𝒏𝒔𝒆𝒔 𝒑𝒂𝒔?
𝑵'𝒉𝒆𝒔𝒊𝒕𝒆 𝒑𝒂𝒔 𝒂 𝒏𝒐𝒖𝒔 𝒆𝒄𝒓𝒊𝒓𝒆, 𝒎𝒆𝒎𝒆 𝒕𝒐𝒖𝒔 𝒍𝒆𝒔 𝒋𝒐𝒖𝒓𝒔! 𝑱𝒆 𝒓𝒆𝒍𝒊𝒔 𝒍𝒆 𝒎𝒐𝒕 𝒒𝒖𝒆 𝒕𝒖 𝒏𝒐𝒖𝒔 𝒂 𝒆𝒏𝒗𝒐𝒚𝒆 𝒄𝒉𝒂𝒒𝒖𝒆 𝒋𝒐𝒖𝒓, 𝒆𝒕 𝒋'𝒂𝒊 𝒑𝒓𝒆𝒑𝒂𝒓𝒆 𝒖𝒏𝒆 𝒃𝒐𝒊𝒕𝒆 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒓𝒂𝒏𝒈𝒆𝒓 𝒑𝒓𝒆𝒄𝒊𝒆𝒖𝒔𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒕𝒐𝒖𝒕 𝒄𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒍'𝒐𝒏 𝒓𝒆𝒄𝒆𝒗𝒓𝒂 𝒅𝒆 𝒕𝒐𝒊.
𝑻𝒐𝒏 𝒐𝒏𝒄𝒍𝒆 𝑳𝒐𝒖𝒊𝒔 𝒕𝒆 𝒑𝒂𝒔𝒔𝒆 𝒍𝒆 𝒃𝒐𝒏𝒋𝒐𝒖𝒓 𝒆𝒕 𝒊𝒍 𝒆𝒔𝒑𝒆𝒓𝒆 𝒂𝒖𝒔𝒔𝒊 𝒒𝒖𝒆 𝒕𝒖 𝒕'𝒉𝒂𝒃𝒊𝒕𝒖𝒆 𝒂 𝒍𝒂 𝒗𝒊𝒆 𝒆𝒏 𝒊𝒏𝒕𝒆𝒓𝒏𝒂𝒕 𝒅𝒆 𝒕𝒐𝒏 𝒆𝒄𝒐𝒍𝒆. 𝑻𝒖 𝒗𝒆𝒓𝒓𝒂𝒔 𝒒𝒖𝒂𝒏𝒅 𝒕𝒖 𝒓𝒆𝒏𝒕𝒓𝒆𝒓𝒂𝒔, 𝒊𝒍 𝒕𝒆 𝒑𝒐𝒔𝒆𝒓𝒂 𝒔𝒖𝒓𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒑𝒍𝒆𝒊𝒏 𝒅𝒆 𝒒𝒖𝒆𝒔𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔. 𝑴𝒂𝒊𝒔 𝒕𝒂 𝒎𝒆𝒓𝒆 𝒂 𝒅𝒆𝒋𝒂 𝒓𝒆𝒇𝒍𝒆𝒄𝒉𝒊 𝒂 𝒕𝒐𝒖𝒕. 𝑱𝒆 𝒗𝒂𝒊𝒔 𝒍𝒂𝒊𝒔𝒔𝒆𝒓 𝒍𝒆 𝒔𝒕𝒚𝒍𝒐𝒔 𝒂 𝒕𝒂 𝒎𝒆𝒓𝒆 𝒂 𝒑𝒓𝒆𝒔𝒆𝒏𝒕, 𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒔𝒆 𝒍𝒂𝒏𝒈𝒖𝒊𝒕 𝒂𝒖𝒔𝒔𝒊 𝒅𝒆 𝒕𝒆 𝒗𝒐𝒊𝒓.

𝑱𝒆 𝒕'𝒂𝒊𝒎𝒆 𝒎𝒂 𝑵𝒆𝒏𝒂, 𝒕𝒐𝒏 𝒑𝒂𝒑𝒂.

𝓑𝓸𝓷𝓳𝓸𝓾𝓻 𝓶𝓪 𝓬𝓱𝓮𝓻𝓲𝓮.

𝓙'𝓲𝓶𝓪𝓰𝓲𝓷𝓮 𝓺𝓾𝓮 𝓽𝓾 𝓹𝓸𝓾𝓻𝓻𝓪𝓲𝓼 𝓮𝓽𝓻𝓮 𝓼𝓾𝓻𝓹𝓻𝓲𝓼𝓮 𝓮𝓷 𝓷𝓸𝓾𝓼 𝓿𝓸𝔂𝓪𝓷𝓽. 𝓛𝓮 𝓶𝓪𝓽𝓲𝓷 𝓳'𝓪𝓲 𝓮𝓷𝓬𝓸𝓻𝓮 𝓵'𝓱𝓪𝓫𝓲𝓽𝓾𝓭𝓮 𝓭𝓮 𝓿𝓮𝓷𝓲𝓻 𝓽𝓮 𝓻𝓮𝓿𝓮𝓲𝓵𝓵𝓮𝓻, 𝓮𝓽 𝓽𝓸𝓷 𝓹𝓮𝓻𝓮, 𝓪 𝓵𝓮 𝓻𝓮𝓯𝓵𝓮𝔁 𝓭𝓮 𝓽'𝓪𝓽𝓽𝓮𝓷𝓭𝓻𝓮 𝓹𝓸𝓾𝓻 𝓼𝓸𝓷 𝓫𝓲𝓼𝓸𝓾𝓼 𝓭'𝓪𝓾 𝓻𝓮𝓿𝓸𝓲𝓻 𝓭𝓾 𝓶𝓪𝓽𝓲𝓷. 𝓒𝓮 𝓺𝓾'𝓸𝓷 𝓹𝓮𝓾𝓽 𝓪𝓿𝓸𝓲𝓻 𝓵'𝓪𝓲𝓻 𝓫𝓮𝓽𝓮 𝓹𝓪𝓻𝓯𝓸𝓲𝓼.
𝓒𝓸𝓶𝓶𝓮𝓷𝓽 𝓽𝓻𝓸𝓾𝓿𝓮𝓼-𝓽𝓾 𝓟𝓸𝓾𝓭𝓵𝓪𝓻𝓭? 𝓔𝓽 𝓽𝓪 𝓶𝓪𝓲𝓼𝓸𝓷? 𝓣𝓾 𝓷'𝓪𝓼 𝓹𝓪𝓼 𝓪 𝓽𝓸𝓾𝓽 𝓷𝓸𝓾𝓼 𝓻𝓪𝓬𝓸𝓷𝓽𝓮𝓻 𝓹𝓪𝓻 𝓵𝓮𝓽𝓽𝓻𝓮, 𝓶𝓪𝓲𝓼 𝓽𝓾 𝓹𝓮𝓾𝔁 𝓷𝓸𝓾𝓼 𝓮𝓷 𝓹𝓪𝓻𝓵𝓮𝓻 𝓼𝓲 𝓵'𝓮𝓷𝓿𝓲𝓮 𝓽'𝓮𝓷 𝓹𝓻𝓮𝓷𝓭. 𝓓'𝓪𝓲𝓵𝓵𝓮𝓾𝓻𝓼, 𝓶𝓲𝓼𝓼 𝓖𝓻𝓾𝓶𝓫𝓮𝓵 𝓷𝓸𝓾𝓼 𝓪 𝓭𝓸𝓷𝓷𝓮 𝓭𝓮𝓼 𝓵𝓪𝓼𝓪𝓰𝓷𝓮𝓼 𝓱𝓲𝓮𝓻. 𝓘𝓵 𝔂 𝓮𝓷 𝓪𝓿𝓪𝓲𝓽 𝓫𝓮𝓪𝓾𝓬𝓸𝓾𝓹! 𝓔𝓵𝓵𝓮 𝓪 𝓭𝓲𝓽 𝓺𝓾'𝓮𝓵𝓵𝓮 𝓮𝓷 𝓪𝓿𝓪𝓲𝓽 𝓯𝓪𝓲𝓽 𝓹𝓵𝓾𝓼 𝓬𝓸𝓶𝓶𝓮 𝓮𝓵𝓵𝓮 𝓼𝓪𝓿𝓪𝓲𝓽 𝓺𝓾𝓮 𝓽𝓾 𝓪𝓲𝓶𝓪𝓲𝓼 𝓬𝓪. 𝓔𝓵𝓵𝓮 𝓪 𝓮𝓽𝓮 𝓽𝓻𝓮𝓼 𝓼𝓾𝓻𝓹𝓻𝓲𝓼𝓮 𝓺𝓾𝓪𝓷𝓭 𝓸𝓷 𝓵𝓾𝓲 𝓪 𝓭𝓲𝓽 𝓺𝓾𝓮 𝓽𝓾 𝓮𝓽𝓮 𝓮𝓷 𝓲𝓷𝓽𝓮𝓻𝓷𝓪𝓽. 𝓜𝓪𝓲𝓷𝓽𝓮𝓷𝓪𝓷𝓽 𝓮𝓵𝓵𝓮 𝓽𝓲𝓮𝓷𝓽 𝓪 𝓮𝓽𝓻𝓮 𝓶𝓲𝓼𝓮 𝓪𝓾 𝓬𝓸𝓾𝓻𝓪𝓷𝓽 𝓭𝓮 𝓺𝓾𝓪𝓷𝓭 𝓽𝓾 𝓻𝓮𝓿𝓲𝓮𝓷𝓭𝓻𝓪𝓼 𝓹𝓸𝓾𝓻 𝓽𝓮 𝓯𝓪𝓲𝓻𝓮 𝓾𝓷 𝓫𝓸𝓷 𝓻𝓮𝓹𝓪𝓼. 𝓔𝓵𝓵𝓮 𝓪 𝓶𝓮𝓶𝓮 𝓭𝓮𝓶𝓪𝓷𝓭𝓮 𝓪 𝓽'𝓮𝓷𝓿𝓸𝔂𝓮𝓻 𝓭𝓮𝓼 𝓵𝓮𝓽𝓽𝓻𝓮𝓼 𝓪𝓾𝓼𝓼𝓲. 𝓓𝓸𝓷𝓬, 𝓵𝓪 𝓹𝓻𝓸𝓬𝓱𝓪𝓲𝓷𝓮 𝓯𝓸𝓲𝓼, 𝓽𝓾 𝓻𝓮𝓬𝓮𝓿𝓻𝓪𝓼 𝓼𝓾𝓻𝓮𝓶𝓮𝓷𝓽 𝓾𝓷𝓮 𝓵𝓮𝓽𝓽𝓻𝓮 𝓭'𝓮𝓵𝓵𝓮.
𝓙𝓮 𝓽'𝓪𝓲𝓶𝓮 𝓶𝓪 𝓬𝓱𝓮𝓻𝓲𝓮, 𝓹𝓻𝓮𝓷𝓭𝓼 𝓼𝓸𝓲𝓷 𝓭𝓮 𝓽𝓸𝓲

Cette lettre si précieuse, bien plus qu'un joyau, était aussi sublime que la vue que la jeune fille avait sous les yeux. En lisant leurs mots, elle se plaisait à imaginer ses parents dans les situations qui lui étaient décrites, et lors de l'écriture de cette lettre.
Que de pensées plaisantes!
Et miss Grumbel qui allait lui écrire bientôt! Pouvait-elle même espérer recevoir une lettre de son tonton Louis? Et ses cousins et cousines? Peut-être que oui, un jour, ils lui écriraient tous.

A cette pensée bien joyeuse, la brunette prit sa plume, et laissa les mots couler naturellement sur le papier, sans prendre le temps de réfléchir cette fois. Juste écrire ce qui lui venait. Juste comme ça.

Chère papa et maman,

J'aime bien Poudlard, et les gens de Gryffondor ont l'air très gentils! Je n'ai pas encore rencontré tout le monde, mais c'est normal comme il y a vraiment beaucoup beaucoup de monde ici. Mais j'ai pu rencontrer Cherry Lloyd, Flavia Kirling, Ambre Formentel et Eléonore Halley dans le train, non le Poudlard Express! C'était sympa le voyage avec ces filles. Ambre a été envoyée à Gryffondor, comme moi! Cherry à Serpentard, Flavia à Serdaigle et Eléonore à Poufsouffle!
La première nuit ça faisait bizarre de dormir dans un autre lit, mais les filles dans mon dortoir ont l'air sympa. Je pense que je vais pouvoir me faire plein d'amies!

Papa tu vas être content, je suis allée à la bibliothèque de l'école pour travailler, comme tu as dit, je fais les devoirs sérieusement. Et c'était cool d'aller à la bibliothèque, parce que j'ai pu rencontrer trois filles! Kirsty Panglewood, Axelle Howard (es deux sont à Gryffondor) et Caitlin Macbeth (elle est à Serpentard elle).
Les repas sont incroyables ici! Mais les plats de miss Grumbel restent dans mes préférés.

Je vous aime beaucoup et super fort! Gros bisous, et bisous à miss Grumbel et tonton Louis, et toute la famille!

La fillette était fière, sans vraiment s'en rendre compte, mais elle l'était. Doucement, elle se releva, le regard plongé sur sa lettre, elle s'approcha d'une chouette et lui confia sa lettre. Elle qui n'aimait pas écrire, commençait à aimer ça. Mais elle préférait tout de même voir ses parents en face.