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05 sept. 2020, 10:04
Pourquoi t’es pas là ?  Terminé 
2 Septembre 2045
Volière.


Clap, Clap, Clap.

Tes semelles claquent sur le sol.
Tes bottes usées.

Clap, Clap, Clap.

Tu arpentes le château.
Encore et encore.
Tu cherches ton chemin
Que tu n’as pas encore perdu.
Ton chemin.
Ta voie.
Ta destinée.
Ton destin.
Ton âme.
Ton esprit.
Mais tu ne trouveras pas tout ça.
Tu ne trouveras rien.
Absolument rien.
Car là bas, il n’y a personne qui t’attend.
Une mère, saoule, ivre.
Qui n’est jamais là.
Tu sais bien que ce n’est pas de te faute,
Ni de la sienne,
Si vous êtes comme ça.
C’est de sa faute à Lui.
Lui, qui vous a abandonné.
Pourquoi est-il parti ?
Loin.
Très loin.
Loin de toi.
D’elle.
De tout.
Et de rien.
Tu n’es plus la même.
Tu es différente.
Brisée.
Détruite.
Solitaire,
Tel un loup.

Tu débarques à la volière.
Tu cherches une lettre qui n’est pas là.
Une lettre qui t’annonceras quelque chose.
Mais quoi ?
Tu n’en sais rien.
Tu sais bien que tu ne recevras jamais,
De lettre.
Car personne ne t’en enverra.
Ni ta mère,
Ni une amie.
Personne.

Tu t’agenouilles.
Par terre.
Tu regarde passer des hiboux.
Des élèves.
Mais tu restes seule.
Encore et encore.
Tu attends cette lettre,
Qui ne viendra jamais.
Une lettre que personne n’écrira.
Une lettre que tu ne recevras jamais.
Une lettre écrite d’une main.
Inconnue.
Ou non.


Cette danse est libre. Maximum 2 plumes peuvent me rejoindre. Une plume qui a un style d’écriture un peu comme le mien. Si possible quelqu’un que Léna ne connaît pas. :cute:

Édit’ : Cette danse est désormais privée. Merci :)
Dernière modification par Léna Romanoff le 07 janv. 2021, 18:37, modifié 2 fois.

5ème année RP • Sport et Soins • #404040• HibouChocog
••

10 sept. 2020, 10:42
Pourquoi t’es pas là ?  Terminé 
Elle avait promis. Une promesse pour Morna cela avait du sens. La veille, son premier jour, c'était conclu sur une désillusion. Elle n'allait pas à Serpentard. Elvire avait eu raison. Dans le dortoir, elle avait tiré les rideaux de son baldaquin pour se trouver seule. Autour d'elle, les autres filles parlaient, riaient, gesticulaient. Les entendre l’écœurait. Ecrire l'avait aidé à oublier un instant. Le sommeil avait fait le reste.

Elle s'éveilla avec le bruit du vent. Toujours Serdaigle. Elle devait l'accepter en même temps que la promiscuité de ses camarades. Cela viendrait. Elle s'habilla sans bruit, mangea sans parler et prit le chemin de la volière.

Dans l'escalier, elle croisa une élève de Serpentard qui dévalait l'escalier le nez caché dans son écharpe. L'odeur de la volière lui agrippa les narines. Elle arrivait.

Elle passa son buste à travers l'ouverture. Dans la salle circulaire balayée de courant d'air, des yeux jaunes de hiboux la pénétrèrent. Elle frissonna. Sur le sol, plumes et fientes formaient un duvet sale. Son regard cheminait d’alcôve en alcôve et s'immobilisa soudain. Une fille se tenait recroquevillée dans un coin.

De là où elle se tenait, elle ne pouvait pas bien la voir. Mais sa posture dénotait et quelque chose d'infiniment triste émanait de cette silhouette. Morna côtoyait suffisamment la détresse pour ne pas la percevoir chez les autres. Elle rangea sa lettre et s'avança à l'intérieur de la volière.

"Bonjour. Tout va bien ?"

@Léna Romanoff

Couleur : #004040

11 sept. 2020, 16:48
Pourquoi t’es pas là ?  Terminé 
Je me sentais légèrement seul à la bibliothèque, la plupart des élèves présents semblaient si calmes, si studieux ; je pouvais leur faire confiance. Alors je prévins que je m’absentais quelques minutes ; que je leur faisais confiance pour ne pas retrouver la collection de livres dans un désordre sans nom même tandis que je laissasse Méléagant sur le cordon de la réserve afin qu’aucun écolier ne s’y aventurât.

Je prenais donc — enfin — la direction de la volière, je me devais de lui faire parvenir une réponse sur mon propre ressenti depuis mon départ de notre maison. Il devait l’attendre depuis hier, mais je n’avais point eu le temps de le faire ; j’espérais même qu’il n’avait pas à m’en vouloir. Je le connaissais si bien : Hector pouvait être d’un caractère rancunier ; avoir choisi cette opportunité de vivre à Poudlard n’était pas vraiment ce qu’il avait prévu pour nous ; il l’avait accepté, car j’aimais le contact avec les jeunes et le besoin de gérer l’ordre et la propreté des livres. Mais aussi parce que j’eusse par le passé avalisé le fait qu’il devînt un pompier du monde moldu ; dans la mesure où pour lui éteindre les flammes et sauver le public était une passion et qu’il n’arrivait pas à trouver une équivalence dans notre société quoiqu’il eût été un médicomage diplômé. Pourtant, je sentais qu’il me répondrait qu’il avait décidé de faire un choix à la fois pour sa sécurité et celle de sa famille, comme je l’avais fait. Mais j’en restais inquiet…

Mes pas furent lents, lourds et je montais les dernières marches menant à cette volière. Je devais le faire et ne pas abandonner pour ne pas voir les regrets s’immiscer dans les méandres de mon cœur pour faire de moi un pantin déprimé.

J’entrai ainsi dans ce milieu volatile et toisais l’ensemble des membres présents ; une jeune fille perdue dans ses sentiments et assise à même le sol, alors qu’une autre s’approchait d’elle demandant de ses nouvelles. Qu’est-ce qu’il se passait ? Je n’en savais guère, mais si je pouvais aider, je le ferais. J’attendais donc — légèrement en retrait — de la suite de l’évènement bien que je ne quittasse pas les deux étudiantes du regard, rangeant même la future cause d’une potentielle dispute interposée dans ma poche.

J'espère que cela vous convient, Miss @Léna Romanoff :)

Si vous jugez le livre, le livre vous juge aussi — Stephen King

Bibliothécaire : 01 Septembre 2045 - 28 Octobre 2046
Professeur d'étude des moldus : 29 octobre 2046 - ...

12 sept. 2020, 14:34
Pourquoi t’es pas là ?  Terminé 
Tu baissas ta tête.
Doucement.
Sans bruit.
Sans bouger.
Tu l'enfonces entre tes genoux.
Mais un bruit te fait remonter la tête.
C’est une jeune fille.
Elle se tient là.
Sans bruit.
Devant toi.
Elle te regarde.
Tu la regardes.
Vous vous regardez.
Sans rien dire.
Puis elle ouvre ses lèvres.
Doucement.
Puis elle parle.
D’une voix douce.
Elle chuchote.
Tu ne comprenais pas ce qu’elle racontait.
Tu ne savais même pas qui elle était.
Puis tu compris.
Elle voulait savoir si tu allais bien.
Tu ne sais pas quoi dire.
Est-ce que tu dois lui mentir ?
Lui cacher ce que tu ressens ?
Ça ne servait à rien.
Elle devinerait.
Tout de suite.
Immédiatement.
Que tu inventes.
Que ce n’est pas la vérité.
Tu réfléchis.
Pendant quelques minutes.
Puis tu t’apprêtes a lui parler.
Lorsqu’un homme arrive.
Il est plutôt jeune.
Ça n’a pas l’air d’être un professeur.
Il n’a pas une tête à être un professeur.
Tu le regardes.
Quelques instants.
Puis tu retournes ta tête vers la fille.
Et tu lui réponds.
Doucement.
D’une voix brisée et douce :

- Bonjour. Je ... Oui. Ça va. Merci.

Tu lui as mentis.
Tu n’aurais pas dû.
Elle va se demander.
Pourquoi tu fais ça.
Et tu ne sauras pas répondre.
Comme toujours.
Un silence s’installa.
Tu le brisas.
Tu regardes le jeune homme.
Et lui demandes :

- Vous êtes nouveau ?

@Morna Gilchrist / @Lancelot O'Lake J'espère que mon pas vous convient.

5ème année RP • Sport et Soins • #404040• HibouChocog
••

17 sept. 2020, 09:57
Pourquoi t’es pas là ?  Terminé 
"Vous êtes nouveau ?"

Morna sursauta. Elle n'avait pas senti la personne dans son dos mais le regard de la fille trahissait bien une présence. Elle se tourna pour apercevoir l'inconnu. L'homme était plutôt jeune, grand et blond et il ne lui était pas inconnu. Elle l'avait vu à la bibliothécaire de l'école. Cela ne faisait pas de doute et se souvenait parfaitement de lui. Elle avait passé une fin d'après midi à l'observer, le nez caché dans un livre. C'était un de ses jeux préférés : fixer attentivement, décortiquer les gestes, lister les tiques. Le bibliothécaire l'avait intrigué. Avec son air détaché, il dégageait une mélancolie attendrissante.

Maintenant, c'était lui qui les regardait, toutes les deux. Il ne semblait pas vouloir prendre part. Par politesse, Morna lui lança un timide "Bonjour" avant de poser à nouveau son regard sur la fille. Elle voyait maintenant mieux son visage. Contrairement à sa réponse, elle n'avait pas l'air d'aller bien du tout. Et, il fallait vraiment être mal pour rester recroquevillée dans un coin de ce lieu.

Morna décida de la rejoindre. Elle se fraya un chemin jusqu'à elle et s'assit à ses côtés. Elle pencha doucement la tête vers elle et lui parla tout bas, pour elle seule, son regard posé sur l'homme.

"Moi aussi, je me cache quand ça ne va pas. C'est pour que les autres ne voient pas. Le pire, c'est quand on pleure. C'est tellement gênant de pleurer devant les gens. Alors j'ai arrêté de pleurer."

Elle fit une pause.

"Si tu veux, tu peux m'expliquer pourquoi tu es là ? Et en échange, je te dirai ce qui me faisait pleurer."

@Léna Romanoff | @Lancelot O'Lake

Couleur : #004040

17 sept. 2020, 13:43
Pourquoi t’es pas là ?  Terminé 
Mon silence semblait avoir mis mal à l’aise les deux jeunes filles ici présentes. Je ne pouvais rien faire ; ne pouvais pas intervenir, pourtant, je devais répondre aux paroles de chacune ; la première oratrice m’eut demandé si j’étais nouveau. Oui, je l’étais, bien trop pour dire la vérité. Je ne connaissais aucun élève et mon devoir devait être celui de soutien scolaire, d’aide-littéraire ; ainsi qu’aide d’orientation. Tandis que la seconde m’eut simplement interpelé d’un bonjour.

Impuissant devant cette situation, je restai en retrait, signalant d’une cohérente gestuelle de tête — une inclinaison vers le bas — une salutation rendue ainsi qu’une réponse affirmative à la question du nouveau venu. Cependant, je préférai écouter le moindre de leurs mots et des maux dans l’intention de participer à la conversation en cas de besoin ; même si pour le moment la plus jeune des deux semblait maintenir la discussion en sa faveur et à l’entente de ses paroles, elle voulait l’aider ; faire un échange d’une peine contre une autre, toujours sur le principe de l’équivalence ; ceci se comprenait. Comment pouvions-nous épauler les semblables sans leur prouver, d’une manière sincère, qu’une partie de nous-mêmes l’eut vécue et s’en était sorti sans presque le moindre dommage ?

Sentant alors le courage de m’interposer, je m’approchai, finalement, des deux enfants avant de m’agenouiller à même le sol, bien qu’il n’eût été récuré depuis bien longtemps. Je n’allais pas les laisser discuter des souffrances sans veiller à ce que l’une ou l’autre en pâtisse à nouveau ; rouvrir ses propres plaies pouvait faire bien plus de mal que l’on pouvait le penser.

– Vous savez, vous n’êtes pas dans l’obligation d’en parler, cela doit vous faire du bien. Prenez donc du temps ; respirer profondément. Nous sommes deux à bien vouloir vous entendre, vous aider, mais vous devez vous sentir prête et non forcée à agir. Peut-être que votre camarade de maison ou moi-même pourrions avoir la réponse à votre besoin.

J’affichais un léger sourire malgré les larmes pesantes qui menaçaient de couler. Oui, nous devions la soutenir…

@Léna Romanoff & @Morna Gilchrist

Si vous jugez le livre, le livre vous juge aussi — Stephen King

Bibliothécaire : 01 Septembre 2045 - 28 Octobre 2046
Professeur d'étude des moldus : 29 octobre 2046 - ...

02 oct. 2020, 11:03
Pourquoi t’es pas là ?  Terminé 
Tu regardes les deux jeunes gens.
Tu baisses la tête.
Tu ne devrais pas être ici,
Mais tu l’est.
Tu aurais voulu l’attendre.
Seule.
Mais le destin l’avait décidé autrement.
Tu n'étais pas seule.
Tu regardas l’enfant.
Elle pleurait elle aussi.
Parfois.
Puis ton regard se détourna vers l’Autre.
L’adulte.
Le nouveau.
Il voulait t’aider.
Lui aussi.
Comme tous les autres.
Mais il ne pouvait rien pour toi.
L’enfant non plus ne pourrait rien.
Il est trop tard.
Pour toi.
Pour lui.
Pour elle.
Pour eux.
Pour nous ...

Alors, dans un chuchotement, tu prononça :

- C’est de sa faute a lui ... Je l’attends ... En vain.

Tu l’attends mais il ne reviendra jamais.
Tu attends celui qui t’a brisé.
Tu attends celui qui est parti et t’a abandonné.

Mais tu attends aussi autre chose.
Un hibou.
Une lettre.
Un message à décrypter.
Mais ce hibou,
Il n’existe pas.
Il n’existe personne qui puisse rédiger une telle lettre.
Personne n’est capable d’une telle chose.
C’est impossible.
Ce mot qui revient si souvent
Et ne te quittera jamais.
Un sentiment d’impuissance face aux deux individus te fit parler.
Les mots qui sortaient de ta bouche étaient pour la jeune fille
Mais tu les prononçais forts
Pour que l’adulte entende aussi.

- Et toi, qu’est-ce qui te fait pleurer ?

Tu fixais l’enfant,
Attendant une réponse.

@Morna Gilchrist & @Lancelot O'Lake
Désolée pour le retard ^^

5ème année RP • Sport et Soins • #404040• HibouChocog
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02 oct. 2020, 14:19
Pourquoi t’es pas là ?  Terminé 
"Et toi, qu’est-ce qui te fait pleurer ?"

La question glaça Morna. Elle ne s'y attendait pas. Pas tout de suite, comme ça. Ce n'était pas juste. Certe, elle lui avait promis un retour mais la fille n'avait pas vraiment donné d'explications. "C’est de sa faute a lui ... Je l’attends ... En vain." ce n'était pas suffisant. De qui parlait- elle ? En vain ? Ca veut dire quoi ?

Morna se redressa et fit un pas de côté. L'homme les avait rejointes et elle voulait remettre un peu de distance. Elle le regardait toujours. Son regard appuyé et son visage fermé devait donner à Morna un air glaçant. Et au fond d'elle, c'était bien de la froideur qu'elle ressentait. Elle avait l'impression de s'être fait piéger. C'était à elle de parler maintenant. Et malgré l'invitation à temporiser que l'homme proposée, elle ne voulait pas perdre la face.

"Je t'ai dit que je ne pleurais plus. C'était avant Poudlard. Chez les moldus. A cause des autres."

Elle prononçait ses mots les dents serrées pour supporter les images qui lui revenaient, les moqueries, les brimades aussi. Elle les refoulait.

"Quand je vivais avec mes parents, à Glasgow, les autres enfants ne m'aimaient pas. Ils se moquaient de moi, me crachaient dessus. Je devais tout le temps me méfier d'eux, me tenir à l'écart. Et parfois, je me cachais, je me cachais dans les arbres."

C'était dur pour elle, elle n'en avait jamais vraiment parlé. Elle avait fini par s'habituer, par trouver les ressources en elle et être heureuse sans les autres. Elle n'en avait jamais parlé à ses parents non plus. Elle avait mis un couvercle sur cette douleur, pour ne pas y penser, ni la ressentir. Mais parfois cela ne suffisait pas.

"Des fois, je leur répondais. Je leur donnais des coups de pieds, des coups de poings. Je les insultais aussi. Alors, à force ils ont finis par me craindre. Ils m'ont donné un surnom : Annis la noire. Tu sais celle de la légende. L'ogresse qui mangeait les enfants. J'étais devenue leur monstre et partout où je les croisais il m'interpellait : "Annis la noire, Annis la noire !", "Alors bien mangé, Annis la noire", "Eh, t'es sorti de ton boudoir, Annis la noire"... des choses comme ça. C'était trés dur."

Voilà, elle avait tout sorti, tout déballé. Elle au moins avait tenu sa part du marché. Maintenant, c'était à la fille de réagir. Elle avait parlé fort et savait aussi que l'homme avait tout entendu.
Tant pis.

@Lancelot O'Lake & @Léna Romanoff

Couleur : #004040

07 oct. 2020, 23:11
Pourquoi t’es pas là ?  Terminé 
Je me taisais, je ne savais que dire ni que penser ; ces deux enfants semblaient déjà avoir vécu les pires choses qui pouvaient arriver sur Terre à savoir le harcèlement ainsi ainsi que l’abandon. Et dire que je croyais que de telles choses étaient révolues avec le temps et avec toutes les législations possibles qu’avaient mises en place ceux de mon monde de naissance. Comme quoi ; ce n’était pas parce que la loi l’interdisait que personne ne l’enfreignait. Personne n’irait punir juridiquement un enfant, et cela était bien dommage quand on était au fait que les comportements ne changeaient que peu ; surtout si les parents étaient trop laxistes et gâtaient leurs progénitures comme s’ils étaient en présence d’un roi. Pauvre humanité.

Je continuais de les écouter avec attention, ma voix restant même bloquée au fond de ma gorge ; je haïssais cette sensation de se sentir inférieur aux autres et de les entendre avoir été humiliées. Personne ne méritait cela. Personne. Le camouflet pouvait faire tant de mal, pouvait provoquer une pression qui rongeait le plus profond de notre âme ; de notre être.

Alors, peut-être était-ce dans un élan de folie et de besoin de les réconforter que j’eusse posé délicatement mes mains sur l’une des épaules de chaque fille. Je sentais que mon inquiétude traversait mon regard. Dès lors, avec un sourire, je pus tenter de parler.

— La vie est faite de bas, mais elle est aussi faite de haut. Les soubassements de cette dernière sont difficiles à vivre, mais il ne faut pas oublier qu’en vous battant avec l’aide de votre esprit ; vous pouvez faire passer ces mauvais souvenirs de fléau à force interne d’un objectif que vous ne voulez pas retrouver. Vous pouvez toujours vous redresser, car c’est ainsi que le destin vient ; tombe trois fois, mais relève-toi quatre fois...

Si vous jugez le livre, le livre vous juge aussi — Stephen King

Bibliothécaire : 01 Septembre 2045 - 28 Octobre 2046
Professeur d'étude des moldus : 29 octobre 2046 - ...

21 oct. 2020, 14:00
Pourquoi t’es pas là ?  Terminé 
La fille elle te raconte tout.
Son histoire.
Son passé.
Tout ce qui ne va pas.
Toi,
Tu ne pourrais jamais raconter ça.
Les larmes qui coulent par millier te l’empêchent.
Tu avais été bête.
De lui demander.
Tu ne voulais pas savoir.
Tu te sens bête.
Impuissante.
Tu aurais aimé t’excuser.
Mais les mots ne sortaient pas.
Ils étaient coincé.
Puis,
Tu te forces.
Tu réussis a prononcer
Quelques mots.

- Je ...

Mais ta voix se coupe.
Tu ne sais quoi dire.

-Je suis tellement désolée ... J’aurais pas du te demander. J’suis bête.

La pauvre enfant.
L’homme posa sa main sur ton épaule.
Tu fixe sa main.
Sans rien dire.
Tu as peur.
Comme lorsque cet homme t’avait pris ta main.
Archibald Featherstone.
Tout cela te rappelait ton père.
Lui qui a été enlevé par les étoiles.
L’homme parla.
Tu l’écoutais
Tu ne disais rien.
Lorsqu’il eut fini de parler.
Tu ne sût quoi rajouter.
Tout ce qu’il racontait semblait bête.
Mais tu savais que c’était vrai.
Tu regardes tes genoux.
Mais tu répondis à l’homme :

- Je suis tombée plus que trois fois, mais je n’ai jamais su comment me relever. J’ai essayé. Encore et encore. Mais ça n’a jamais marcher.

Tu ne disais plus rien.
Mais des mots franchirent tes lèvres :

- Ca doit être à cause des étoiles ...

@Morna Gilchrist & @Lancelot O'Lake

5ème année RP • Sport et Soins • #404040• HibouChocog
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