Xénos avait été réparti avant-hier à Serpentard. Sa mère aussi était allé à Serpentard à son époque, et étant donné son caractère il n'était pas étonné de se retrouver dans cette Maison là. Voilà pourquoi il était de mauvaise humeur. Ce matin, à peine s'était il attablé devant ses œufs brouillés et son thé bien chaud que le grand duc de sa mère débarquait, mettait des plumes dans son assiette et lui délivrait une lettre impatiente -est-il utile de le préciser ?- de sa mère. Il n'avait eu le temps d'avaler que son thé, ses œufs étaient perdu, il avait encore faim...

Xénos monta les marches de la volière en relisant la note de sa mère...

2 Septembre 44

Mon chéri,

Je m'inquiète, je n'ai pas reçu de hibou depuis que tu es parti... Ta répartition s'est mal passé ? Si c'est le cas ne t'inquiète pas mon poussin: même si tu es à Poufsouffle tu restes mon fils. Et je t'aimerai toujours. Alors ça s’est bien passé ? Tu t'es fais des amis ? Ton dortoir est confortable ? Répond moi vite s'il te plaît, je me fais du soucis....

Bisous,
Maman.

Xénos poussa un soupir blasé et s'arrêta dans les escaliers en se pinçant l'arrête du nez. Sa mère était tout bonnement exaspérante. Il avait onze ans pas cinq ! Il n'était plus un poussin et si elle l'avait connu mieux que ça elle saurait parfaitement qu'il n'aurait jamais pu atterrir chez les Poufsouffles ! Il avait griffonné sa réponse aussitôt, écorchant le pauvre parchemin de sa plume énervée, il avait répondu en terme sec et laconique: d'une il n'était pas un poussin, de deux elle allait devoir se calmer avec les hiboux matinaux parce qu'il n'était pas d'humeur et de trois il était à Serpentard PAS à Poufsouffle.

Quand il s'était retourné vers le grand duc de sa mère... Il n'était plus là. Ce stupide pigeon nocturne était reparti, sa mission accomplie. Sa mère voulait sans doute un accusé de réception et lui avait demandé de rentrer sitôt la lettre délivré... Voilà pourquoi Xénos avait quitté la Grande Salle pour rejoindre la volière et répondre à sa mère avant qu'elle ne lui renvoi un énième hibou ! Ou pire une beuglante...

Il rangea la note de sa mère dans la poche intérieur de sa cape et reprit son ascension colérique des marches qui menaient à ce foutu troupeau de hibou. Il arriva enfin dans la volière - légèrement essoufflé et rouge de colère - et jeta un regard aux perchoirs d'où les volatiles l'observaient avec des airs indolents. Une petit chouette chevêche plana jusqu'à lui et après lui avoir jeté un regard profond qui le déstabilisa, lui tendit la patte d'un air professionnel.

Xénos accrocha sa note au volatile et le regarda s'envoler dans le ciel clair, pensif.

Xénos était au milieu de sa première semaine, il était tranquillement attablé à la table des Serpents devant son petit-déjeuner lorsque la nuée de hibou qui annonçait l’arrivée du courrier entra dans la Grande Salle. Il recevait rarement du courrier, la seule personne avec qui il était en contact par hibou c'était sa mère. Voilà pourquoi il fût un peu surprit de voir la petite chouette chevêche se poser gracieusement devant lui et lui tendre la note qu’elle avait d’accroché à la patte.

Xénos déroula le petit parchemin…

3 Septembre 44

Mon chéri,

Je suis ravi d’apprendre que tu es à Serpentard ! J’étais tellement fier en apprenant ça ! Soit digne de notre Maison mon chéri. Je voulais être sûr que ton voyage s’était bien passé, par les temps qui court tu sais, un voyage s’avère toujours risqué. On entend des choses inquiétantes aux actualités. Même les moldus ont remarqué qu’il y avait de l’agitation… Enfin.

PS : Pas la peine d’être insolent, j’ai le droit de m’inquiéter quand même !

PPS : Ton père aimerait savoir si tu vas rentrer dans l’équipe de Quidditch (je lui ai expliqué qu’il n’y avait pas d’équipes de foot chez les sorciers…) et il t’embrasse aussi.

Bisous,
Maman.

Xénos empocha la lettre pensivement. Il grimaça rien qu’à l'idée d'entrer dans l’équipe de Quidditch…

8 Décembre 2044

Elle arriva dans la volière déserte. Siam tenais la lettre froissée dans son poing serré. Elle relu les mots de son frère pour la trentième fois.

Petite sorcière,

Je ne te cache pas une seule seconde que notre mère est morte d’inquiétude, ça part vraiment en n'importe quoi chez nous. L'annonce du premier ministre début novembre après la vidéo de magie a fait douté Papa. Voilà, c'est dit. Papa pense que tu es un monstre, Maman a tout fait pour lui demander de réfléchir. Je suis désolée. Il a essayé de brûler toutes les photos ou tu apparaissait mais Maman a réussi à en sauver quelques unes.
Je suis resté à la maison, j'ai laissé tomber mes études au Brésil. Cela me coûte de te demander ça, mais tu ferais mieux de ne pas rentrer à la maison pour Noël. Tu seras plus en sécurité dans ton école. Mais, dit-moi, je trouve quand même que tu aurais pu donner des nouvelles. Tu es égoïste en fait. Les gens de ton monde sont tous complètement fou je crois, j'ai vu la vidéo tu sais.
Si tu décide de revenir à la maison, pour échapper aux gens magiques, je convaincrais papa. Sinon reste avec tes fous. Je suis peut-être un peu dur mais je sais ce que les gens comme toi font au gens comme nous.
J'espère que tu daigneras répondre au moins. Maman s'inquiète pour toi, moi aussi. On a peur de te perdre comme on a perdu Armelle.
J'ai peur que les sorciers t'aient transformés en monstre comme eux.

Ne les laisse pas tuer ce qu'il y a de bon en toi.

Nathan.

Des larmes de rage, de peur, de tristesse, de désespoir et d'une centaine d'autres émotions vinrent couler sur ses joues. Il avait raison bien sur. Elle était un monstre, son père avait raison. Elle ne méritait pas de vivre. Elle sortit un bout de papier froissé de sa poche.

Pardon.
Je vais bien. Je ne viendrais pas. Prend soin de Maman.
Je vous aime.
Siam.

Elle avait mis des heures à écrire ses quelques mots. Mais elle ne voulait rien dire d'autre. Elle attacha la lettre à la patte d'un hibou qui s’envola pour Londres.

12 Septembre 2044 Solo

Maxine montait les marches de la Volière car son frère lui avait demander d’y attendre une lettre. Elle trouvait ça bizarre de planifiée une lettre. N’empêche, arrivé en haut, elle vit le hiboux de son frère avec une lettre à la bouche. Maxine arracha la lettre du hiboux l’ouvrant à toute vitesse

Ma Maxinette à moi..
Je t’écris cette lettre déjà pour prendre de tes nouvelles car je ne te vois jamais dans les couloirs.. Tu vas bien, mise à part la répartition ?
En parlant de ça.. J’aimerais te voir avec Michael si tu le souhaite, pour en discuter car.. maman a écrit en me demandant ta maison.. Je ne vais pas te cacher qu’elle est furieuse et très déçue. Je trouve ça horrible qu’elle rejette la faute sur toi ! Quelle horrible personne celle là >_< ! N’empêche n’hésite pas à vite répondre ! Je t’aime ma Maxine !

Willy

Le sourire revenait aux lèvres de Maxine qui, prenait sa plume et un parchemin pour écrire.

Willy..
Je vais plutôt normalement.. Je suis seule. Je serais ravie de te parler à la Grande Salle mais sans Michael ! Je veux pas qu’il le prenne mal mais à ce sujet c’est pas le mieux placé pour parler.. Tu vois ce que je veux dire ? Et pour maman t’inquiète ! Tu l’as connais ! Faut pas la prendre au sérieux ! Moi aussi je t’aime on se dit demain à 13h ?

Maxinette

Quand Kristen vit la chouette de Cordelia arriver, elle ne put retenir un haussement de sourcil. Ses relations avec sa mère étaient meilleures depuis l'arrivée au pouvoir d'Ursula Parkinson, et elles s'étaient serré les coudes quand... quand Angus était parti, mais cette relation était tout de même un peu bizarre. Pas vraiment ce qu'on attendrait d'une relation mère-fille, en tout cas : il y avait toujours une certaine distance. Ni l'une ni l'autre n'étaient très douées pour exprimer ce qu'elles ressentaient, à vrai dire.

Le 26 janvier 2045

Kristen,

J'ai vendu la maison de Rye. Elle était trop pleine de souvenirs. Je suis désolée de ne pas t'en avoir parlé plus tôt : je sais que tu l'aimais beaucoup. L'immobilier atteint des prix exorbitants dans les villages sorciers depuis le début du conflit avec les Moldus, et tu imagines bien que c'est pire depuis que le Conseil des Sorciers a officiellement recommandé aux familles de sorciers de déménager dans ces villes entièrement composées de sorciers. Je cherchais un logement du côté de Pré-au-Lard, mais je n'ai rien pu trouver de correct. Cela ne te plaira sans doute pas, mais tout ce que j'ai pu trouver se situait à la Citadelle. Je vais m'y installer prochainement. Penses-tu que je pourrai te confier quelques meubles ? Je ne pourrai pas tout déménager, et si je compte vendre pas mal de mobilier, il y a certains objets dont je ne peux pas me séparer. J'en profiterai pour te confier quelques objets ayant appartenu à ton père, qu'il voulait te transmettre, notamment son vieil album photos.

Prends soin de toi,

Cordelia

Sans mot dire, elle replia la lettre et la glissa dans l'enveloppe décachetée. Son visage était vide de toute expression. Repenser à son père était encore extrêmement douloureux. Elle crut que les larmes pourraient venir, mais ses yeux étaient secs.

Quelques jours plus tard, elle répondit à sa mère en ces termes :

Cordelia,

Je crois que tu prends la bonne décision en t'installant dans un village de sorciers. Peu importe qu'il s'agisse de la Citadelle, du moment que tu es en sécurité. Les parents d'élèves Moldus connaissent mon nom, et je ne voudrais pas que par de malheureuses circonstances, ils fassent le rapprochement avec toi. Rye a beau être une ville tranquille, je n'étais de toute façon pas rassurée de te savoir seule là-bas. J'espère que la Citadelle sera plus accueillante, malgré ton nom. Au moindre problème, écris-moi immédiatement : il y aura toujours de la place à Poudlard pour toi. En attendant, ne te fais pas de souci pour les meubles, je trouverai bien un endroit où les entreposer.

Kristen

Solo

4h15, après les cours
Un peu avant les vacances de Noël

Florence se reposait dans la volière, adossée sur le mur. Elle lisait tranquillement, quand soudain, un hiboux grand duc arriva et se posa sur son épaule. Le hibou de sa mère ! Il y avait deux lettres, une grosse et une petite. Elle détacha la grosse lettre de sa patte et se mit à lire.

Florence,
J'ai une très mauvaise nouvelle à d'annoncer. Ce matin, ton père s'est levé et ne se sentait pas trop bien. Il a pris un bon thé, comme toujours lorsqu'il est malade, et s'est étendu pour une heure. Plus tard, je l'ai entendu me dire d'une voix étouffée qu'il ne pouvait presque plus respirer. Nous sommes tout de suite allés à un hôpital moldu, et ils lui ont donné quelque chose qui a semblé l'aider. Les médecins ne savent pas ce qu'il a, comme toujours, mais aujourd'hui, ils craignent qu'il ne meure. Ma chérie, je sais que tu aurais aimer être là pour lui dire aurevoir, mais tu ne pourra pas manquer l'école pour cela, et ce sera compliqué de te déplacer. Il faut que tu sois forte. Nous pourrions peut-être nous arranger pour que l'enterrement se fasse pendant les vacances de Noël, puisqu'elles approchent à grand pas. Il a eu assez de force, tout à l'heure, pour t'écrire un mot. Je te l'envoie également. Sois forte, et je te tient au courant pour ton père.

P.S.: J'ai envoyé une lettre semblable à ton frère, je t'en prie, soutenez-vous du mieux que vous pourrez.

Maman

Tandis qu'elle lisait, elle s'était mise à pleurer. La lettre était maintenant toute tachée de larmes. Florence avait redoutée ce moment depuis longtemps, mais plus les années passaient, et plus l'état de son père empirait. Malgré tout, elle ne s'y attendais pas... pas aujourd'hui en tout cas.

Elle détacha la deuxième lettre, appréandant ce que son père lui avais écrit.

Ma chérie,
Je vais mourir. Ta mère te l'a sûrement dit dans sa lettre. Mais avant de m'appitoyer sur mon sort, je voulais te parler. Tu as toujours été ma préférée, et ce n'est pas pour rien. (Même si j'aime aussi beaucoup ton frère) Tu es très intelligente, belle, et malheureusement, tu t'inquiète beaucoup trop souvent pour ton vieux père malade. Quoi qu'il en soit, je voulais te dire que tu ne dois pas te laisser aller dans le chagrin. Tu as tout ce qu'il faut pour réussir dans la vie, et j'ai confiance que tu deviendra préfète, ministe de la magie, ou encore joueuse professionnelle de Quiddich ! Mais je ne veux pas te mettre de pression, au contraire, je veux juste te dire que tu es extraordinaire et que tout ce que tu veux faire, tu peux le faire. Crois en toi ma chérie. Je t'aime.

Ton vieux père qui t'aime...
pour une dernière fois mais jusqu'à l'éternité.

Florence n'écrivit pas de réponse mais rangea les deux lettres et son livre dans son sac. Et elle courut hors de la volière en sanglotant, se dirigeant vers le parc.

La suite ici !

C'est le visage fermé qu'Elina se rendit à la volière ce jour là. Elle avait eu le coeur au bord des lèvres dès l'instant où elle avait commencé à écrire cette lettre. La jeune femme avait repoussé sa rédaction et son envoi autant qu'elle le pouvait, mais son inquiétude était désormais trop grande pour qu'elle ne mette pas de côté l'aversion qu'elle ressentait envers cette femme. Se trouver contrainte de compter sur la « générosité » de la personne qui avait fait enfermer sa mère pour obtenir de ses nouvelles la révulsait, mais avait-elle d'autre option?

La lettre dument cacheté à la main, elle ne mis pas longtemps à repérer Jauc, le hibou qui l'accompagnait depuis sa première année à Poudlard. La jeune femme le gratifia d'une friandise et d'une petite caresse avant de lui confier la lettre. Une lettre adressée à nulle autre qu'Ursula Parkinson.

Madame,

Nous ne nous connaissons pas, mais je suis professeure à l'école de Poudlard. Lorsque vous vous êtes présentée devant l'école le 27 janvier accompagnée de Dallan Blackwave, vous avez mentionné une attaque d'Azkaban. Il se trouve que ma mère ; Isabella Montmort, s'y trouvait également enfermée depuis la mise en place du Conseil pour avoir soutenu le Ministère de la Magie.

Je ne vous ferais pas perdre davantage de temps, je souhaiterais uniquement savoir ce qu'il est advenu d'elle. Croyez bien que cette lettre n'est que le résultat de ma vive inquiétude à son endroit et j'espère que vous la comprendrez. 

Je vous épargnerais les platitudes de circonstance que nous saurions toutes deux être dénuées de sincérité.

La jeune professeure ne comptait pas le nombre de fois où elle avait réécrit cette lettre. Elle n'avait pas pu se résoudre à se montrer obséquieuse envers cette femme qui ne lui inspirait aucun bon sentiment, mais s'était efforcée de rester correcte. Effort à l'origine de nombreux de ses brouillons rejetés.

Elle ne savait pas exactement à quoi elle pouvait s'attendre. Très probablement rien du tout. Ursula Parkinson prenait-elle seulement le temps de lire toutes les lettres qui lui étaient envoyées ? A supposer que toutes ces lettres lui parviennent... Et dans le cas peu probable où Elina recevrait une réponse, elle doutait que la cheffe du conseil accepte de délivrer une information sans rien en retour. Il était habituel chez les puissants de profiter du moindre avantage que pouvait leur offrir leur situation.
@Ursula Parkinson si mon hibou parvient finalement sur votre bureau. 

@Elina Montmort

Jeudi 9 février 2045

Un hibou grand-duc qui n’appartenait pas à l’école, et n’y avait jamais posé l’ombre d’une griffe, se posa, ce soir-là, sur l’un des nombreux perchoirs encrotés de la volière. Un parchemin roulé avec précaution autour de sa patte était frappé d’un cachet de cire aux couleurs du Conseil des sorciers. La seule personne à se trouver sur place était un élève en sixième année de la maison Poufsouffle. Interpelé par le cachet particulier du parchemin et plus encore par la personne à qui le message était destiné, l’élève en question récupéra le parchemin en échange d’une bonne poignée de miamhibou et s’élança de toutes ses forces à travers les couloirs du château pour y trouver le professeur Montmort à qui le message suivant était adressé :

Miss Montmort,
Vous êtes bien modeste. Votre nom est célèbre dans le pays tout entier et bien au-delà de nos frontières. C’est d’ailleurs ce qui a valu un traitement de faveur à votre mère qui jouit d’une détention plus confortable au sein de la Citadelle.
Une image vaut mieux qu’un long discours.
Ursula Parkinson

Une photo animée accompagnait bien le parchemin. Elle y montrait une Isabella Montmort à la mine sombre, assise sur une chaise, devant une petite table de travail où s’entassait des mètres de parchemin annoté et raturé. A côté d’elle, on apercevait la tête d’un lit rudimentaire et un pot de chambre.

pensée : vert
dialogue : violet

Lyanna vient de passer sa première semaine à Poudlard et elle n'a qu'une hâte envoyer une lettre à sa famille pour tout leur raconter. Elle monte jusqu'à la volière avec la lettre qu'elle avait rédiger hier soir, avant d'aller se coucher. Elle relit sa lettre une dernière fois avant de la remettre à son hibou, Tikya.

Coucou tout le monde!!

Ça fait une semaine que je suis ici à Poudlard, je ne le réalise toujours pas. C'est tellement beau et immense, j'en prends plein la vu chaque jour. Le premier jour, quand je suis arrivée j'ai été très impressionné par tout ce qui s'est passé mais la journée était inoubliable.
Je suis désolée de ne pas vous avoir écrit avant pour vous donner des nouvelles, mais il y a tellement de choses à découvrir et à faire. Et puis, je dois vous avouer que je me suis perdue pas mal de fois, j'ai même mis au moins deux jours pour trouver la volière, je pensais que j'avais le sens de l'orientation mais en fait pas tant que ça.
Enfin, voici ma première lettre pour vous, et je vous annonce que je suis dans la maison Poufsouffle, comme papa avant!! Elle est vraiment magnifique cette maison, je m'y sens tellement bien et en sécurité. J'ai eu mes premiers cours et je ne pensais pas que j'aurais quelques difficultés dès le début, il va falloir que je travaille beaucoup, vous connaissez mon côté perfectionniste.
Je ne vais pas vous mentir, il y a certains moments où je pense énormément à vous et je ressens un manque immense, j'ai hâte de rentrer pour les vacances et de tout vous raconter dans les moindre détails.
J'espère que tout vas bien pour vous quatre, j'attends avec impatience votre lettre.
Je vous fait de gros bisous,
à très vite
Lyanna

Elle referme correctement la lettre et l'accroche solidement à Tikya en lui disant :
"Amène cette lettre à la maison et fais attention à toi, ma belle!"
Tikya la regarde intensément comme pour lui dire qu'elle avait compris, elle se retourne une dernière fois et prends son envole.
Lyanna était à la fois contente d'envoyer cette lettre, inquiète pour son hibou et sa famille mais aussi triste en repensant à eux, ils lui manquaient beaucoup à ce moment-là. Elle aimerait pouvoir les prendre dans ses bras, aller à une séance shopping avec sa mère, discuter du dernier livre qu'elle avait lu avec son père ou encore s'allier avec Mia dans un blague contre Steeve. Mais elle pourrait faire tout ça pendant les vacances, "allez on se reprend! Je vais aller faire des devoirs, ça va me changer les idées!" pense-t-elle en se dirigeant vers la salle d'étude de sa maison.

Angela était été répartie, le jour précédent, dans la maison Serpentard. Ce matin là, elle était dans la grande salle , en train de prendre son petit déjeuné quand les hiboux amenant le courier arrivèrent. Angela reconnu dans la foule de plumes, le hibou grand-duc de sa mère. Celui-ci lâcha une lettre qui serait tombée dans son bol de chocolat si elle n'avait pas eu des réflexes assez développés. A la fin de son déjeuner, Angela ouvrit sa lettre. Elle y lit :

Angela sourit. Sa mère lui avait écrit le lendemain même de son arrivée à Poudlard. Angela décida de lui écrire plus tard. Quand elle aurait plus d'anecdotes à raconter.