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17 juin 2017, 14:31
La Volière
Kroner arriva assez tard à la volière il venait enfin de finir sa première journnée à Poudlard! En montant lentement les marches Kroner se remémora ses premiers moments .Tout était allé si vite! Ça répartition à Serdaigle dont il était si fier, ses premiers cours, ses premières notes, ses premières connaissances...Même si son exitation était tombé Kroner restait tout émerveillé.Il accélera le pas il fallait qu'il se dépêche si il voulait avoir le temps d'écrire à ses parents. Ses parents, ils ne lui manquait pas encore vraiment mais  il  préféra quand même les prévenir, surtout sa mère.

*Que pensera mère de ma répartition de mes notes...*


A l'idée du jugement de sa mère Kroner se réfrogna, ne voulant pas subir une de ses nouvelles critiques.


*De toute façon ce n'est pas grave c'est ma vie pas la sienne*

Arrivée à la volière Kroner sortie sa plume et se mit à écrire... mais que devait-il dire exactement?

* je vais commencer par parler de ma répartition ensuite je verrai*

Kroner prit son inspiration trampa sa plume dans l'encre et commença:

'' Chers père, chers mère,
Bonjour, je n'ai encore eu l'occasion de vous écrire et j'en suis profondement désolé.Hier soir , le Choipeau à décidé de m'envoyer à Serdaigle, la maison des érudies , et de loin la meilleur de toute, j'en suis très fier.Aujourd'hui j'ai pu expérimenter mes premiers cours et j'ai même réussi à lancer mon premier sortilège en Défense contre les forces du Mal.J'ai aussi eu ma première note j'ai eu E !J'ai rencontré des éléves de mon âge très sympatiques et agréables.
Et vous comment vous portez vous?
Je vous écrirai dès que je pourrai à très bientôt

              Votre fils bien aimé Kroner


Kroner enroula le bout de parchemin. Puis chercha un hibou il en choisie un de couleur noir puis lui confia la lettre.

*Voilà une chose de faite*

22 juin 2017, 09:42
La Volière
9 Janvier 2042 - 7h30
La volière - Poudlard
1ère année



Que voulaient-ils que je leur dise ? Je n’avais rien à leur dire ! Je devais m’excuser, leur dire que je regrettais ? Mais c’était loin d’être le cas, que croyaient-ils ? C’était de sa faute, pas de la mienne ! Cet abruti avait eu ce qu’il méritait ! Une vague de culpabilité me frappa à cette pensée ; son visage m’apparut, la dernière fois que je l’avais vu c’était à la maison. Ses yeux tuméfiés, sa lèvre enflée, ses yeux vides. Rien que de l’imagination, mais la vérité ne devait pas s’en éloigner. Mon coeur se serra dans ma poitrine, mais je ne me départis pas de ma colère. Rien de tout cela ne serait arrivé s’il n’avait pas touché à mes affaires.

Je montai quatre à quatre les marches menant à la volière ; autant me débarrasser de cette tâche rapidement. Le sol était glissant et recouvert de plume, je ralentis pour ne pas tomber. Il faisait froid, la tour n’était pas abritée du vent. La dernière fois que j’étais venu, c’était pour envoyer une lettre à Charlie. La brusque nausée qui me saisit manqua de me faire tomber, et je pris appuie contre le mur. *Elle t’a oubliée comme tu le voulais, Ely…*, me targuai-je avec force. Elle n’avait pas donné de réponse à ce courrier que Fehu lui avait emmené. Pourtant je m’étais excusée dans ma lettre, je lui avais avoué le méfait d’Aodren et j’attendais qu’elle m’excuse. Elle ne l’avait pas fait. Encore une preuve qu’elle me haïssait. Une bouffée de colère m’habita soudainement :

« Eh, non, c’est moi qui te HAIS ! » m’égosillai-je alors.

Mon cri résonna sous le haut plafond de la volière. «… te hais, hais, hais. ». Il y eu un instant de flottement durant lequel rien ne bougea. Le souffle court, mon regard hanté croisa celui, jaune, d’un hibou. Puis ce dernier ouvrit grand son bec et hulula si fort que je me bouchai les oreilles. Un vacarme sans nom répondit alors à mon cri, les hiboux et les chouettes s’agitaient en caquetant de toutes leur force. Des plumes volaient dans tous les sens ; je m’accroupis sur le sol, le coeur battant, évitant de justesse le hibou aux yeux jaunes qui s’échappa par la fenêtre à tir d’ailes.

Le calme revint au bout de quelques secondes, entrecoupé par mon souffle et quelques cris retardataires. Je ris nerveusement en me relevant, secouant la tête pour faire tomber les plumes qui s’accrochaient à ma chevelure. J’avais été inconsciente…

« Excusez-moi, » je chuchotais en m’approchant d’un hibou. « Vous, j’vous aime bien. J’aimerai être l’une des vôtres… »

Je souris doucement à ces mots, m’imaginant sans mal vivre la vie d’un hibou.

Finalement, je soupirai en sortant mon parchemin. Je devais envoyer une foutue lettre à Papa et Maman. Même si je n’avais envie de parler à aucun d’eux. Leur courrier me laissait encore un goût amer dans la bouche, leur inquiétude égoïste et mal placée. Leurs mots plein de sollicitude, *comme s’ils me comprenaient !*. Leurs reproches, leurs menaces, leurs conseils. Je ne voulais rien de cela, je souhaitais juste que l’on oublie cette affaire que tout redevienne comme avant… J’avais le fol espoir que cela soit possible, mais au fond de moi, une colère bouillonnait sans fin. Elle me faisait mal tant elle était ardente ; cette haine que nourrissaient les jours qui passaient. Aodren, Charlie, Papa et Maman, Natanaël, ces Autres. Tout le monde la nourrissait, j’avais la sensation d’être en colère contre le monde entier, sans cesse habitée par cette sensation d’étouffement qui m’empêchait de respirer comme je le souhaitais. Et caché par toutes ces couches, je revoyais parfois son visage, comme si j’étais une spectatrice, le visage d’Ao’, effrayée par la Aelle qui le dominait. Alors la peur m’écrasait, une peur bien paradoxale à la joie que j’avais ressentis en le frappant.

Je gonflai les joues, espérant par ce geste éliminer le tremblement de mes lèvres. Je m’assis lentement à terre, croisant mes jambes pour en cacher la faiblesse. Après avoir cligné des paupière pour débarrasser mes yeux noisettes de leurs larmes, je posai mon parchemin par terre et me saisis de ma plume et de mon encre. De ma main gauche. La droite était encore extrêmement douloureuse. Un bandage grossier l'enveloppait, ne laissant apparaître que le bout de mes doigts. Ma lettre serait brouillon, mais je m’en foutais royalement. Je reniflai puis me lançai.

“Papa, Maman, “


Simple, concis, rien d’inhabituel. A la maison, je n’étais pas connu pour mes effusions de sentiments. Aucun mot de gentillesse ne parvenait de toute façon à dépasser la barrière de ma colère.

“Je m’excuse de ne pas vous avoir écris plus tôt”


*Je m’excuse plutôt de vous écrire, ouais*, pensai-je avec hargne en serrant ma plume entre mes doigts. Un hululement d’hibou m’interrompis ; je regardai d’un oeil morne la bestiole aux yeux jaunes trouver une place dans la volière. C’était le hibou que j’avais fait fuir avec mon cri, il me regardait d’un regard menaçant, surveillant mes gestes. Puérile et sautant sur la moindre occasion de ne pas écrire ces mots mensongers, je lui tirai la langue. Il se détourna de moi.
“La rentrée est arrivée et avec elle une tonne de devoirs et de travail. Je n’ai pas encore vu le calmar.”

Je fermai les yeux un instant, tant sous la tristesse que mon mensonge m’emmenait que sous la douleur qui pulsait dans ma main droite. Je crispai la mâchoire, ressentant la douleur comme un moyen de me détourner de mes pensées. Je pris une grande respiration. Le plus difficile n’était pas encore passé.

“Mais j’ai pris plaisir à retrouver mes amis.
Papa, Maman, excusez-moi pour ce que j’ai fait. Je sais que c’est mal, je ne sais pas ce qu’il m’a pris”.


*Mensonges, mensonges, MENSONGES*
, je laissai tomber ma plume sur le sol, balayant d’un revers de main mon parchemin qui vola plus loin. Je me roulai en boule, les bras serrant avec force mes jambes. J’étais fatigué de devoir leur mentir, mais c’était plus fort que moi. J’avais envie de leur dire que je ne regrettais rien, que j’avais pris du plaisir à tabasser mon frère. Un gémissement m’échappa soudain, et je plaquai ma main contre mes lèvres pour m’obliger à me taire. Les larmes coulaient sur mes joues, me faisant frissonner. J’avais peur de tout leur avouer. Ce serait horrible, horrible. Mes larmes se transformèrent un sanglot, et je restai lamentablement sur le sol de la volière, à pleurer.
Je n’en pouvais plus de tout cela, de ces larmes, de cette colère et de ces questions. Ma famille, Charlie, Nebor, les Autres. Pourquoi me faisaient-ils aussi mal ? Pourquoi ne pouvais-je pas réagir aussi simplement que les autres ? Une envie primitive, comme je n’en avais plus ressentie depuis longtemps, me saisit brutalement ; l’envie de me blottir dans les bras puissant de Papa. De le laisser me réconforter, de ne plus pleurer seule.

Je restai longuement ainsi, pleurant sur des choses que j’étais la seule à m’interdire. Je repoussais avec crainte mon envie de retrouver mon Papa et ma Maman, cette pensée me faisait peur, j’avais peur de ne rien trouver le jour où j’aurais le courage d’aller les chercher. J’ouvrai les yeux lorsque j’entendis soudainement un piaillement. Devant moi, la tête penchée, me regardant de ses grands yeux jaunes, le hibou. Toujours le même. L’incongruité de la situation me fit rire, un rire nerveux qui me soulagea néanmoins. Je me frottai les yeux de mes mains, balayant les cheveux qui me retombaient devant le visage.

« Tu t'inquiètes, Hibou-aux-yeux-jaunes ? Ou alors toi aussi, tu fais semblant ? » chuchotais-je d’une voix cassé.

Il ne me répondit pas, mais il claqua du bec. Je pris cela comme un “oui”, c’était plus réconfortant que ne devaient l’être ses véritables pensées.
Je reniflai et m’essuyai le nez avec la manche de ma cape. Je me sentai un peu mieux, dorénavant, même si mon coeur battait toujours faiblement dans ma poitrine, et que dans ma gorge était présente une boule de chagrin énorme.

Je récupérai mon parchemin. La neige l’avait sali et le coin gauche était gondolé.

“Le travail m’a fatigué et m’a rendu légèrement plus faible ces derniers temps, rendant ma magie instable. Je travaille là-dessus grâce à mes cours et prends soin de moi, j’ai laissé de côté mes recherches pour m’occuper de mon sommeil.
Loin de moi l’idée de vous fuir, le travail était réellement harassant. Je vous remercie d’avoir éloigné les garçons, je répondrai à leurs hiboux dès que je les recevrais. Je m’excuse encore de l’inquiétude que je vous ai causé. Narym s’est bien occupé de moi.

Je vous aime aussi,
Aelle.”


J’éloignai ma plume du parchemin. Je pris une grande respiration ; je n’avais pas remarqué que je la retenais. J’avais écris. La plupart de ces mots étaient des mensonges, mais des mensonges acceptables. Cela ne servait à rien de parler sur un morceau de papier, ils me prendraient bien assez la tête lorsque nous nous reverrons. Je pliai le parchemin en quatre et griffonnai “Arya et Zile Bristyle” sur l’un des côtés.

Je me tournai vers Hibou-aux-yeux-jaunes. Il me regardait toujours. Je me penchai vers lui en lui tendant ma lettre.

« Tu veux une mission, Hibou ? »

Il cligna de ses grands yeux jaunes ; surprise, je le vis prendre son envol et se poser sur le plus haut des perchoirs. Je ne pouvais plus l’atteindre, il me nargua en claquant le bec dans ma direction. Je soupirai, mais ne m’offusquai pas de son comportement, il avait raison de m’en vouloir. « T’es pas le premier, ni le dernier », lui lançai-je avec aigreur. Puis je me tournai vers les autres boules de plumes. Les volatiles de Poudlard semblaient aussi vieux que le château lui-même, mais je savais qu’ils remplissaient leurs missions. Avisant une créature aux plumes ébouriffées qui me regardait sans méchanceté, je m’approchai d’elle. Elle me tendit simplement la patte et je souris, lui donnant une caresse sur la tête.

Elle s’échappa par la fenêtre, se laissant happer par le ciel nuageux. Bientôt, son pelage gris se confondit dans le paysage, et elle disparut de ma vision. Une crainte sourde résonnant dans mon coeur, je m’appuyai contre la fenêtre et plongeai mes yeux noisettes dans le triste paysage d’hiver. Une pensée frivole passa alors dans mon esprit, nourrissant ma crainte : *j’ai oublié de prendre des nouvelles d’Aodren*.

18 août 2017, 11:58
La Volière
Mercredi 18 Mai 2042

Un nécessaire à lettre ainsi qu’une enveloppe encore fermée en main, Lira se dirigea à la volière. C’était devenu un petit rituel pour la jeune fille depuis son entrée à Poudlard, il y a bientôt un an. Chaque mercredi, elle venait se rendre à la volière pour correspondre tranquillement à ses parents, loin des bruits environnants et du chahut propre à sa salle commune.

La demoiselle s’assit sur le sol, dans un coin, seule, et prit l’enveloppe qu’elle observa quelques minutes. Elle finit par la décacheter et en sortit une lettre à l’écriture fine et allongée. Il s’agissait d’une lettre de sa mère.
Lira l’admira un instant, le sourire aux lèvres. Ces derniers temps, elle avait principalement reçue des lettres de son père et revoir l’écriture de sa mère lui donnait du baume au cœur.

Elle entreprit de lire la lettre sans plus attendre, impatiente d’en découvrir le contenu.

Ma chère Lira,

Tout d’abord, je tiens à m’excuser de ne pas t’avoir envoyé de lettre pendant plusieurs semaines mais j’étais épuisée et n’avais plus la force d’écrire. J’ai donc laissé la main à ton père, le temps que je reprenne des forces. Ne t’inquiète pas pour ça, je suis de nouveau sur pieds avec une merveilleuse nouvelle à t’annoncer !

Nous voulions t’en parler à Noël, malheureusement nous n’avons pas trouvé l’occasion d’aborder le sujet. Nous sommes vraiment désolée de te l’annoncer ainsi et non pas en face, nous voulions te donner rendez-vous à Londres pour te le dire, mais j’étais épuisée et n’avais plus la force de bouger

Mais maintenant que je suis rétablie, que dirais-tu de se voir à Londres Samedi prochain ? Tu pourras rencontrer la petite bouille de notre bonne nouvelle !

J’ai mis au monde un magnifique petit garçon, tout aussi magnifique que toi ma petite chérie. Je suis tellement désolée de te l’annoncer aussi tard… Tu n’imagines pas à quel point nous nous en voulons ton père et moi… Nous espérons de tout cœur que tu ne nous en veux pas !

J’espère que tout va bien de ton côté, nous aurons tellement de choses à nous raconter la semaine prochaine, j’ai hâte d’y être !

Tu me manques ma chérie ! On se donne donc rendez-vous samedi 27 mai, 10h à King’s Cross. Nous t’attendrons sur le quai avec Léon.

À notre petite Lira,

Tes parents et ton petit frère qui t’aiment !

PS : Je t’ai joint une photo de ton petit frère, regarde comme il est mignon !

Lira n’en croyait pas ses yeux. Sa mère venait d’accoucher d’un petit garçon. Elle était enceinte et ne lui avait pas dit. À elle ! Sa propre fille !
La jeune fille était éberluée. Elle ne savait quoi dire, quoi pensée. Elle était heureuse d’avoir un petit frère mais vexée de ne pas l’avoir su plutôt. Manque de confiance en elle ? Peur de sa réaction ? Qu’avait-t-il empêché ses parents de lui en parler plus tôt ?

Sans même s’en rendre compte, une larme coula le long de la joue de Lira. Larme de joie ou de déception ? Elle était perdue. La main tremblante, elle se saisit de la photo qui était restée dans l’enveloppe.


Reducio
Image


Elle se mit à sourire à la vue de son petit frère, il est vrai qu’il était mignon, mais des larmes coulaient toujours, mouillant le parchemin ainsi que la photo mouvante.

Au dos était écrit « Léon IRENION, jour de sa naissance, 12 Mai 2042 ». Elle se souvint du rendez-vous que lui avait fixé ses parents, elle était bien décidée à s’y rendre pour s’expliquer avec eux et rencontrer son petit frère, mais elle redoutait ce moment et ne savait que répondre au courrier de sa mère.

Elle décida de ranger le parchemin ainsi que la photo dans leur enveloppe et de redescendre dans sa salle commune. Le rituel sera brisée cette semaine, elle ne se sentait pas le courage de répondre à ses parents dans son état et se décida à leur répondre un autre jour. Et c’est troublée qu’elle sortit de la volière.

05 sept. 2017, 21:32
La Volière
Après avoir monté toutes les marches menant à la volière, Norma avait le souffle court. On n’avait pas idée de fabriquer un château aussi difficilement praticable… Elle s’adossa quelques instants contre le mur de pierre en se concentrant sur sa respiration. Une longue inspiration par le nez, une longue expiration par la bouche. Comme Adèle le lui avait apprit pour se concentrer.

Adèle, justement, était la raison de tout cet exercice. 87 ans, de petites lunettes rondes, des cheveux tout fous, tout feu et tout flammes : la grand-mère de Norma était le cliché même de la voyante excentrique.
La veille de la rentrée scolaire, Adèle avait appelée Norma dans sa chambre, l’avait assise sur le fauteuil près de son lit et lui avait confié un rouleau de parchemin « à n’ouvrir qu’après le départ du Poudlard Express ». Puis elle s’était endormie, comme souvent. Dans le train, Norma avait décroché l’attache du parchemin et lu d’une traite le texte de la main de sa grand-mère. Comme elle s’en doutait, il s’agissait d’une prédiction. Elle la concernait directement : Dans quelques heures, elle serait une élève de la même maison que ses ancêtres. Plus tard dans l’année, elle prouverait sa valeur. Avant juillet, elle trouverait sa voie.
Norma avait sourit, persuadée de finir à Serdaigle, comme sa grand-mère Adèle. L’idée de prouver sa valeur et de trouver sa voie n’était pas non plus pour lui déplaire.

Elle se redressa et sortir de sa poche la lettre adressée à Adèle Sutherland. Elle repéra un petit hibou brun solitaire qui avait l’air de vouloir se dégourdir les ailes. En attachant le parchemin à sa patte, elle se remémora les mots écrits avec sa plume achetée sur le chemin de traverse.
Grand-Mère Adèle,
Comme toujours, ta prédiction s’est révélée exacte : je suis à Serdaigle ! Quand la sous-directrice a déposé le choixpeau sur ma tête, j’ai entendu une voix qui semblait parler directement dans ma tête. Elle a commencé à parler d’ambition et de loyauté, et j’ai eu peur quelques instants… Finalement, le mot « intelligence » a résonné, ainsi que « ancêtres » et « famille ». Je n’ai douté que quelques instants, mais comme tu le voies, c’est encore toi qui avais raison !
J’ai hâte de te voir aux prochaines vacances. J’espère que maman est gentille avec toi et qu’elle ne te force pas trop à manger son infâme soupe aux poix. Promis, quand je reviens, je te refais un stock de Chocogrenouilles et de Bullagommes.
Je t’embrasse,
Norma

Le hibou agita ses ailes et s’envola dès que Norma l’eut lâché. Elle eut à peine le temps de lui crier l’adresse de sa grand-mère. Elle doutait de recevoir une réponse avant quelques semaines, sa grand-mère étant toujours très longue à écrire. Mais ses parents, sûrement, lui renverrait un mot entre temps.

Elle reprit les escaliers. En descente, ce serait plus reposant.

Sixième année RP

10 sept. 2017, 21:22
La Volière
Antony marchait pas à pas vers la tour d'Astronomie non sans un pincement au cœur. Il avait l'habitude, à présent, de ressentir un sentiment similaire à chaque fois qu'il gravissait ces escaliers. Depuis que la tour était devenue la nouvelle volière, l'ancien aménagement lui manquait. Il s'était passé bien des choses dans cette tour, auxquelles Antony raccrochait des souvenirs bien particulier : la beauté des paysages, debout sur la grande estrade ou accoudé à la rambarde, les étoiles brillantes dans le sommeil de la nuit... Mais aussi sa rencontre avec Amaëlle, ou encore sa demande de bal à Ysalyne. Ou encore lorsque la jeune Gryffondor, Ilona l'avait demandé elle aussi à venir avec elle au bal ! Antony n'arrivait pas à savoir combien de fois, il avait failli se faire attraper par Rusard, ou encore se faire surprendre par le fantôme de Miss Teigne.
Depuis que les hiboux et chouettes avaient élu domicile ici, tout n'était plus que sifflements et claquements de bec, crottes d'oiseaux et brindilles étalés un peu partout. Il arrivait même parfois au jeune Serpentard de trouver des cadavres de rongeurs. Mais où allaient-ils les chercher ? Peut-être qu'Antony aurait dû prévenir sa directrice de maison, miss Peters; mais il lui semblait que tout le monde était au courant du comportement des oiseaux. Et puis comment lutter contre ça ?

Cependant, aujourd'hui, le pincement au cœur qu'Antony ressentait était bien différent des autres, bien qu'il tentait de se le cacher. À vrai dire, il s'en voulait. Il s'en voulait d'avoir mal parlé à Wendy dernièrement, et surtout de l'avoir complètement ignoré et évité ces derniers jours. Il se sentait coupable de l'avoir rejeté ainsi, dans un élan de colère et de tristesse. Peut-être qu'il avait perdu Ysalyne, mais ce n'était pas une raison pour s'en prendre aux autres. Aussi, bien que d'habitude contre ce genre de méthode, il s’apprêtait à lui envoyer une lettre d'excuses. Il lui aurait bien parlé en face, mais il avait beau faire, tout cela lui semblait assez mal venu. Il opta donc, au lieu de rentrer directement dans le vif sans prévenir, de demander un rendez-vous à sa camarade :

Chère Wendy,

Je suis vraiment désolé pour mon comportement de la dernière fois. Je n'aurais en aucun cas dû te parler comme ça. Je sais que présenter ses excuses par hibou ne se fait pas du tout, mais disons qu'il s'agit.. d'une sorte d'introduction à des excuses. Je pense que venir te voir directement sans crier garde aurait été... étrange ? Mal venu.
Aussi, accepterais-tu de me voir en salle commune après-demain, vers vingt heures, afin que nous puissions parler ?
Encore une fois, je suis désolé pour mon comportement.
Bien à toi
Antony.

Le blondinet poussa, non sans un grincement, la porte de la tour et, sans prendre un instant pour contempler la salle qu'il ne connaissait déjà que trop bien, se dirigea vers un hibou. Ce dernier ne montra aucun signe d'hostilité au contraire, il semblait déjà savoir ce qu'il avait à faire.


« Apporte ça à Wendy s'il te plaît, murmura seulement le Serpentard. »

~ Antony n’est point un drame, Antony n’est point une tragédie, Antony n’est point une pièce de théâtre, Antony est une scène d’amour, de jalousie, de colère, en cinq actes. ~
~ Famille Schialom ~
Do not go gentle into that good night.

01 oct. 2017, 16:33
La Volière
Wendy s'était levée de bonne heure le samedi matin, ce qui n'était pas dans ses habitudes ces derniers temps. La deuxième année de la fillette au sein de Poudlard ne se passait pas aussi bien que prévue, ses résultats scolaires avaient nettement chuté et son attention en classe laissait à désirer. La cause de tout ça ? Wendy n'avait pas vraiment d'idée précise, simplement la curiosité et l'excitation liées au fait de découvrir sa nature de sorcière s'étaient légèrement dissipées, tout comme son complexe de née-moldue qui l'avait poussé à travailler deux fois plus afin de combler ce qui lui paraissait un gouffre immense d'ignorance en tout ce qui concernait sa communauté. Ainsi petit à petit la jeune anglaise avait pris ses marques, s'était fait de nouveaux amis et en avait perdu d'autres. Elle avait relevé le défi d'occuper le poste de capitaine de Quidditch de sa maison et s'était prise d'affection pour ses joueurs, alors que la saison avait été plus que catastrophique. Cependant un gros point noir venait obscurcir le tableau. Un de ses plus fidèle joueur, Antony Vendrale, un blondinet à l'air toujours enjoué avait subitement changé de comportement en cours d'année. Désireuse de savoir ce qui avait perturbé à ce point son camarade, Wendy avait eu la malencontreuse idée de se mêler de ce qui ne la regardait pas, et l'avait bien évidement regretté. Elle avait encouragé le garçon d'un an de plus qu'elle a se confier lors d'une excursion (interdite pour elle qui était seulement en deuxième année) à Pré-a-lard et la conversation avait tourné au vinaigre alors qu'Antony confessait sa rupture avec Ysalyne. Antony avait coupé court à la conversation et planté Wendy dans une rue enneigée et celle ci était retournée au château en se promettant de ne plus vouloir se mêler des histoires des autres, amis ou non.

Depuis la jeune sorcière avait bien senti que l'adolescent l'évitait mais elle n'avait rien fait pour arranger la situation, persuadée qu'elle ne saurait pas comment s'y prendre et risquerait de l'envenimer davantage. C'est pourquoi elle se fendit d'un large sourire lorsqu'à l'heure du courrier un hiboux de l'école déposa une lettre dans son assiette signée Antony. Le garçon lui présentait ses excuses et l'invitait à le retrouver à 20h dans leur salle commune. Wendy ne prit même pas le temps de finir son déjeuner et parti le coeur léger en direction de la volière. Attrapant un parchemin vierge qui traînait au fond de son sac, elle écrivit une réponse brève.
Cher Antony,

J'ai été plus que soulagée de recevoir ta lettre, j'étais très gênée et ne savait pas comment m'y prendre pour m'excuser de ma maladresse. Je te retrouverais ce lundi à 20h dans notre salle commune avec grand plaisir, merci d'avoir pris l'initiative de m'écrire !

PS : tu as égayé ma journée !

Wendy


Sur ce elle attrapa le premier hiboux à sa portée et attacha la lettre à sa patte, lui indiqua le destinataire et s'en retourna d'un pas vif vers le château L'air était gelé et Wendy n'avait pas pris son manteau mais ça ne suffisait pas à effacer la petite boule de joie qui bondissait dans son estomac à l'idée de se réconcilier avec le garçon de troisième année.

*TROISIEME ANNEE RPG* Poudlard 2040*
“- Is this real? Or has this been happening inside my head?
- Of course it’s happening inside your head, Harry, but why on earth should that mean that it is not real?”

16 oct. 2017, 19:24
La Volière
Reducio
Ce "One Shot" se situe à la fin de la deuxième année de Rosalys


Rosalys avait passé la nuit dernière à regarder le plafond de son lit à baldaquin. La soirée avait été longue à cause d'un mal de crâne exponentiel et la fillette s'était couché tôt, sans avoir mangé. Elle n'avait au final pas dormi de la nuit, se trimbalant ainsi des cernes monumentales et se sentant réellement qu'elle était à bout le lendemain. Tout cela pour dire que la Serdaigle avait bien réfléchi cette nuit et que, dans le courant de ses pensées, elle s'étais mise à rêver éveillée d'Antony Vendrale, Serpentard de son état. Elle avait ainsi analyser ce qu'elle ressentait en sa présence et avait fini par arracher une page de son journal intime tout en prenant un stylo bille pour y écrire une lettre.

C'est ainsi que ce matin, à neuf heure tapantes, Rosalys s'était retrouvée devant son hibou, dans la volière, le parchemin froissé dans sa main. Elle mit une bonne heure à se décider si elle devait envoyer la missive, ou non, au Serpentard. Avant de la remettre au hibou, la bleue et bronze rajouta quatre dernières phrases à la va-vite.
Cher Antony,

Je ne sais pas vraiment ce qui m'arrive. Je me sens bizarre. À vrai dire, je ne sais même pas pourquoi je t'envoie cette lettre. Mes doigts semblent être pris d'une folle envie et les mots s'étalent doucement sur ce parchemin, sous mes yeux, sans que je ne puisse y faire quelque chose. Je pense à toi, de plus en plus souvent. Je me dis que c'est parce que ça fait longtemps que l'on ne s'est pas vu, toi et moi. J'essaye de me dire que ce n'est pas le manque qui enserre mon coeur dans un étau mais voilà la triste vérité Antony. Tu me manques...

J'ai pourtant tout fait pour ne pas ressentir cela. C'est étrange. Quand je suis avec toi, je ne me prends pas la tête, je suis totalement naturelle. C'est une sensation qui me plait et m'enivre. C'est peut-être la raison pour laquelle je recherche autant ta compagnie ?

Oh Antony... Je suis tellement perdue. Ma tête bouillonne et mon coeur cogne furieusement contre ma cage thoracique quand tu es dans les parages. Je ne comprends pas vraiment ce que ça signifie. Tu es plus grand que moi, peut-être comprends-tu ce qu'il m'arrive ? Quand bien même, si c'est ce à quoi je pense, je doute que tu ne t'intéresse jamais à une fille comme moi. Je suis trop insignifiante, trop peu idéale. Je ne suis pas à ta hauteur, Antony. Je ne te mérite pas. Ce ne sera d'ailleurs probablement jamais le cas.

Je viens peut-être de ruiner notre semblant d'amitié et si c'est le cas, j'en suis désolée... Pour tout te dire, j'ai hésité une bonne partie de la nuit à t'envoyer cette lettre après l'avoir écrite. Puis, au final, je me suis dit que j'allais prendre mon courage à deux mains comme un Gryffondor. D'ailleurs, comme je comprends rien à ce que j'ai écrit, ce sera pareil pour toi. Enfin...

Tu n'es pas obligé de répondre ni même de me reparler un jour mais en tout cas, je voulais que tu le saches. J'ai des sentiments forts à ton égard.

Rosalys.

Tandis que la fillette regardait Hnak s'envoler au loin dans le ciel, un poids disparut des épaules de la fillette. Elle était libre de toute culpabilité. Au moins, il serait au courant.
Dernière modification par Rosalys Lanoblis le 11 juin 2018, 11:37, modifié 1 fois.

Code couleur : #002E9A
Love story turns easily into a tragedy - James et Rosalys
Adieu mes amis <3

24 oct. 2017, 13:07
La Volière
Je gravissais les marches qui menaient à la volière d'un pas des plus gracieux... Pour m'écraser pitoyablement sur la dernière marche.
*Au diable le style*pensais-je, *il n'y a personne*.
C'était la première fois que j’utilisais la volière depuis mon arrivée à Poudlard et je n’étais pas des plus rassuré. Les rapaces tournoyaient autour de moi, le sol glissait à cause des plumes et des fientes qui le tapissait. Que du bonheur en somme.
-"Et tout ça pour ma marraine" maugréais-je. Alors, certes, j’appréciais grandement ma marraine, autant l'obligation d'envoyer des lettres par Hibou, je m'en passerais bien, merci.
Le repérage d'un oiseau qui n'avait pas l'air malade, endormi, ou indisposé fut des plus ardu. Quand enfin je repérai la perle rare, ce fut comme une explosion de joie dans ma poitrine. Tout ça pour un volatile.
Bien que grand sang-pur de mon état, j‘avais grandi dans le monde moldu, et n’avais, par conséquent, jamais utilisé un hibou. Logique quand on sait que le portables sont propres depuis leur naissance et que les textos ne courent pas le risque de se perdre en chemin.
Heureusement que mes camarades m’avaient conseillé de prendre un ruban pour attacher le parchemin à la patte du rapace, sinon on y était encore jusqu’à demain.
Je roulai donc ma lettre de façon à ce qu’elle forme un cylindre des plus parfaits. Ce que je réussis parfaitement puisque tout ce que je fais est parfait. Sauf la montée des escaliers, mais ça c’est tellement infime qu’on y pense même pas.
Une fois l’oiseau parti avec ma lettre, je me laissai glisser contre la seule portion de mur encore décente en soupirant intérieurement
*Et tout ça pour répondre : Merci*

Procrastinateur de haut vol.

24 oct. 2017, 23:49
La Volière
24 Octobre, année ????, 20h30

Delia montait quatre à quatre les marches de l'escalier étroit qui menait à la volière, son parchemin dans la main droite et un ruban dans la main gauche. Elle avait hâte d'envoyer cette lettre à sa mère et à sa sœur qui devaient se demander comment elle allait, et puis il commençait à se faire tard et si elle ne voulait pas être en retenue, il fallait se dépêcher. Elle avait mis du temps à écrire cette lettre, omettant volontairement de parler des créatures se trouvant dans la forêt interdite, de peur d'inquiéter sa mère. Dans la précipitation, elle rata une marche et perdit l’équilibre, se rattrapant au dernier moment au rebord de la fenêtre.
Se traitant, mentalement d'imbécile, elle reprit sa course et atteint la volière sans autre encombre. Avant toute chose, elle relut sa lettre, espérant ne rien avoir oublié:
Maman, Anna,
Tout va bien à la maison? Personne n'a touché à mes affaires? Perso, je suis super bien ici! Poudlard est fantastique! J'ai été envoyée à Gryffondor, la maison des courageux et je m'y plais énormément! Ici, on étudie des matières différentes de celles des moldus. En première année, on a cinq matières obligatoires: l'histoire de la magie, la défense contre les forces du mal, les sortilèges, la métamorphose et les potions. Pour l'instant, j'adore la défense contre les forces du mal, les sortilèges et la métamorphose.
J'ai découvert un nouveau sport, le Quidditch! C'est génial! Je vous épargne les règles mais il y a trois balles, six joueurs par équipes et ça se joue sur des balais volant!
Le château est magnifique! La salle commune de Gryffondor est au septième étage et elle donne sur le parc et le lac! Il y a une forêt, aussi, mais on n'a pas le droit d'y aller! Dans le château, les tableaux bougent et parlent et il y a des fantômes qui se promènent un peu partout. Ça fait bizarre mais un finit par s'y habituer!
Je me suis fait des amis et j'ai un parrain (une personne plus âgée et plus expérimentée qui te guide et qui t'aide dans tes débuts à Poudlard). J'ai appris beaucoup de choses en matière de magie.
J'ai quand-même hâte de vous revoir toutes les deux pendent les vacances de noël!

Des bisous à vous deux,
Delia
P.S:J'ai emprunté un hibou de l'école pour vous envoyer cette lettre mais vous pouvez l'utiliser pour me renvoyer une lettre!
P.P.S: Anna, si tu touches a mes affaires, je jette un sort a ton cadeau de noël.

Delia repéra une jeune chouette hulotte qui somnolait et mit un temps considérable à l'attirer vers elle. Un élève de Poufsouffle qui se trouvait là lui donna du miamhibou pour l’appâter, ce qui fut concluant. Elle attacha son parchemin à la patte de la chouette tout en remerciant l'élève pour ses conseils.
Delia observa la chouette s'envoler en espérant qu'elle ne se perde pas.
L'air frais d'octobre lui faisait du bien, elle regagna son dortoir quelques minutes plus tard en imaginant sa mère et sa petite sœur lire la lettre et essayer de comprendre le monde des sorciers. Elle avait hâte que sa sœur entre à Poudlard.

23 déc. 2017, 18:43
La Volière
Norma n'avait envoyé qu'une seule lettre à Adèle depuis la rentrée. Sa grand-mère avait toujours pris du temps pour répondre mais ça faisait déjà plus de trois mois et Norma n’avait rien reçu. Comme elle s’en doutait, ses parents, eux, lui avaient écrit quelques jours plus tard : sa grand-mère avait bien lu la lettre, elle en était très touchée, elle répondrait plus tard. Norma commençait un peu à s’impatienter. Elle n’aimait pas envoyer deux lettres de suite quand la première n’avait pas eu de réponse. Tant pis, pour une fois elle allait le faire.
Grand-Mère Adèle,
Tu n’as pas répondu à ma dernière lettre, est-ce que tout va bien ? J’aurais bien aimé te cacher une chocogrenouille dans celle-ci mais papa risque de la trouver avant toi et de la garder pour lui. J’ai hâte de te revoir. Les cours se passent bien. Violette ne me parle jamais mais j’ai décidé que je m’en fichais. J’ai rencontré la capitaine de l’équipe de Quidditch de Serdaigle et je vais des fois regarder les entraînements, en plus des matchs. Peut-être que je « prouverai ma valeur cette année »1 en tant que commentatrice ? J’étais tellement impressionnée quand j’ai vu mon premier match ! J’apprends plein de nouvelles choses et j’ai hâte de les expliquer à Pete, Noah et les autres. Il parait qu’on fait encore Noël chez nous cette année. J’espère qu’il ne fera pas trop froid et qu’on nous laissera jouer au Quidditch dans le jardin. Réponds-moi si tu as le temps ! Sinon, on se verra à Noël.
Je t’embrasse,
Norma
Elle attacha la lettre à la patte d’un grand hibou brun. Elle le regarda s’envoler sans se douter un instant qu’il s’agissait de sa dernière lettre à sa grand-mère.

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1 Voir la prédiction d'Adèle dans la première lettre

Sixième année RP