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23 sept. 2019, 01:56
Telle la partie immergée d'un iceberg  privé 
Privé

Septembre 2044

Régnait, la plupart du temps, une quiétude délassante dans la salle des trophées. On y entrait plus pour regarder que pour parler après tout. Rare était ceux qui avaient l'audace de crier ici et Chems reniflait d'une moquerie qu'il gardait pour lui à chaque fois qu'il songeait à ce calme que même la personne responsable de la bibliothèque ne parvenait pas à maintenir là-bas malgré tout ses efforts. 

Cette matinée là, une lumière douce filtrait des vitraux, ricochant sur les métaux précieux des coupes fièrement exposées. Les créneaux déphasés entre les classes d'années supérieurs et inférieurs, ainsi que celles de filières différentes, laissaient des troue de liberté dans le planning pour quelques chanceux. 

Pourtant effective depuis quelques semaines maintenant, Chems n'avait pas retrouvé le confort qu'il avait pu ressentir lors de sa deuxième rentrée. Seulement, de ne plus voir les visages familiers des élèves de sa promotion à poufsouffle, dans sa classe, avait ramené un malaise qui l'avait, curieusement, tant désorienté, que le garçon s'était plongé dans un mutisme qui avait traîné les deux jours suivant la reprise des cours. Alors, de croiser Alienor en pleine journée entre deux matières, l'irlandais s'était comme rallumé. Ce n'était pas comme si il ne voyait plus du tout ses camarades en salle commune, mais de savoir que certains d'entres eux ne partageraient peut être plus le même quotidien l'avait rendu étrangement mélancolique. Chems ne savait même plus comment il avait abordé la jeune fille, sur quoi était partit leur discussion, mais, déambulant  dans les couloirs, celle-ci avait finit par les menés à la salle des trophées.

Parcourant les allées devenue familières, les mains dans les poches, Chems était en plein dans un passionnant paragraphe sur combien le jus d'orange du petit dej' avait une couleur bizarre, s'arrêtant de temps en temps devant une coupe ou quelques médailles et prétextant le scandale alors qu’en vérité, il profitait de l’instant comme il ne s’était plus sentit aussi à l’aise en milieu de journée depuis la séparation des élèves par filière. « Verdâtre il était ! Va savoir, mais si quelqu'un m'a fait avalé du mucus de véracrasse, il va pas passer une bonne année »

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7ème année RP - Game On

23 sept. 2019, 12:10
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Le regard coulant sur les coupes, sautant d’une étincelle de lumière à une autre telle une pie attirée par tout ce qui brille. Ses doigts trainaient sur le bois ou le verre qui retenait le poids de toutes ses coupes et la fierté qu’elles représentent. Elle aimait cet endroit, connu de tous et pourtant la plus part de temps déserté par son manque d’intérêt certain et son encombrement notable. C’était l’une des raisons qui faisaient qu’Aliénor appréciait cet endroit, mais aussi pour cette luminosité douce qui donnait à la pièce un certain aspect mystique comme hors du temps.

C’est pour cela qu’elle avait trainé Chems ici pour poursuivre une discussion aussi légère que bienfaisante. La légèreté, l’insouciance, voilà qui faisait beaucoup de bien à la fillette alors que la plus part des discutions portaient sur les changements récents au château ou dans le monde qu’était celui de tous les habitants du château. C’était bien sympa mais au bout d’un moment l’ambiance devenait pesante. Alors elle profitait de cette discussion un sourire accroché aux lèvres.

Tout en écoutant d’une oreille discrète son camarade, elle continuait de faire jouer la pièce de son père entre ses doigts. Elle qui ne quittait plus la fillette même lorsque celle-ci rejoignait le doux pays des songes.

Elle laissa échapper un rire peu gracieux quand le garçon compara la couleur de son jus d’orange à un jus de veracrasse. Avec une moue dégoutée elle se retourna vers lui.

-Je n’envie ni ta place ni celle de celui qui aurait osé te faire cet affront !

Son visage rieur elle sautilla entre les étals de coupes en tout genre se demandant si un jour elle pourrait y voir apparaitre le nom de quelqu’un qui lui était proche. Sans même regarder son camarade, elle poursuivit sur sa lancée.

-C’est pour ça que je prends des fruits, on se sert direct à la source donc pas d’usurpation d’identité !

Aliénor et sa passion pour les fruits n’était plus un secret pour quiconque la côtoyait un minimum. Elle qui chipait à chaque petit déjeuner 4 ou 5 fruits pour les grignoter tout le long de la journée. Elle avait encore du mal à se faire à ce changement. Cette année était synonyme de changement pour tous mais encore plus pour les nouveaux troisièmes années. Le système de filière, la séparation, les options tout cela faisait que leur année ne ressemblait absolument pas à celles déjà passés au sein du château.

-T’es sûr que c’était du jus d’orange au moins ?

Toujours absorbée dans la contemplation des coupes, une petite médaille attirait son attention. Le nom indiqué sur celle-ci n’était plus très visible, elle devait dater de plusieurs siècles… Au moins ! Aliénor se pencha au plus près du verre qui protégeait les quelques médailles jusqu’à apercevoir son propre reflet dedans. Alors qu’elle plissait les yeux pour déchiffrer les inscriptions hiéroglyphiques quand elle crut voir une ombre dans le verre la reflétant.

Aliénor sursauta en reculant brusquement manquant de percuter tout ce qui se trouvait derrière. Celle-ci laissa échapper sa pièce qui tomba au sol et commença à rouler sur le sol de la pièce.

-Ah ! Non, reviens !

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Aliénor Delphillia 7ème année RP, Poufsouffle

23 sept. 2019, 16:27
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Le culot, l'impudence ! Encourager par la mine et les mots d'Alienor, il était si facile de dramatiser pour rien que Chems n'aurait pas su dire à quel moment il ne se prenait plus au sérieux en mâchant sa menace en plastique à la face d'une espèce de trophée en cristal. 

« Sah ! Il peut bien essayer de demander la grâce des fondateurs de toute les écoles de magie pour pas que je le retrouve »

L'imposture ne dura pas trois quart de seconde que d'une remarque loufoque, Alienor pulvérisait ses simagrées en le faisant pouffer, l'expiration soudaine expandant ses joues tel un tétraodon. 

De toutes les lois qui régissait sa personne, si il y en avait une qui restait immuable peut importe les modifications que pouvait apporté la croissance, c'était que Chems n'était pas du matin. Il n'était pas du matin au printemps, il n'était pas du matin en automne, il n'était pas du matin qu'il pleuve ou qu'il vente, il n'était pas du matin à noël... il n'était pas du matin. Que l'irlandais maudisse la signification de son propre prénom quand l'aube signifiait l'extirpation de ses doux songes, peut importe le matin, ceux qui avait l'habitude de le côtoyer à ces moments là savaient ô combien il pouvait être amorphe de l'arrachage de son lit au petit déjeuné à la grande salle, et parfois même au delà en allant jusqu'au premier cours de la journée. Chems plissa un oeil, soupçonnant que la question anodine était un moyen pour la jeune fille de piquer sur son état apathique au lever du jour -et qui n'avait connu aucunes exceptions depuis trois ans- mais un coup d'oeil appuyé vers la brune, cherchant attentivement le sous-entendu, balaya ses suspicions. L'attention de celle-ci semblait absorbé par un présentoir de médaille.

« À pas d'heure moins quart, ça avait l'air d'être du jus d'orange » marmonna-t-il résigné en raccrochant ses yeux sur les trophées, les mains résolument vissées dans ses poches, n'avouant jamais qu'il avait attrapé la première poignée de broc à porté de main sur la table, et qu'il avait proprement décollé ses yeux bien après sa première gorgée. Ayant dépassé la brune sur l'allée, il sentit plus qu'il ne vit le brusque mouvement de la jeune fille derrière lui et fit volte face juste à temps pour la voir prendre quelques pas précipité en marche arrière. Une vision d'horreur flasha devant ses yeux en imaginant déjà l'effet domino que provoquerait le malencontreux renversement de l'étagère dans le dos de sa camarade, et sortit précipitamment une main de sa poche devant lui : « Hey attent- Ah! Non reviens ! »

Si ce n'était pas pour l'exclamation d'Alienor, Chems n'aurait jamais fait attention au bruit clair de cette pièce percutant la pierre, que sa vision périphérique ne repéra que par un reflet bien placé sur le revers de la monnaie. Aussitôt, ses genoux croulèrent volontairement sous son poids pour que le garçon atteigne suffisamment vite le sol et ait le temps de gifler la pièce sur sa surface avant qu'elle ne glisse sous le présentoir. 

« Gotcha! » clama-t-il avec un sourire à pleine dent en sentant la forme régulière sous sa paume.

Se frottant distraitement un genoux d'une main alors qu'il se remettait sur ses pieds, l'autre se rouvrait sur sa trouvaille, prête à la remettre à sa propriétaire, avant que sa mémoire ne rattrape son instinct, l'arrêtant au milieu de son geste. Fronçant légèrement les sourcils, Chems loucha sur le modèle de la pièce qu'il avait innocemment prit pour un gallion de loin. Le sceau frappé était de loin bien plus détaillés que ceux de la monnaie sorcière, et l'uniformité de sa teinte ne collait pas au pound moldu. L'irlandais haussa un sourcil en remontant son regard sur le visage d'Alienor, la paume tendu pour qu'elle puisse récupéré son bien.

« T'achèteras rien avec ça tu sais ? » Ça l'aurait plus étonné que la brune ne le sache pas mais, c'était plus fort que lui, il fallait qu'il continue à touiller la vinaigrette. « Même si t'essayes de tromper un distributeur avec, ça marchera pas ». Testé et pas approuvé, resta sous silence. « La technologie moldue est redoutable » appuya son hochement de tête entendu. 

Il ne développa pas plus sur sa malchance effroyable avec ces appareils qui lui avait bouffé beaucoup trop d'argent de poche sans rien lui rendre en retour pendant beaucoup trop d'année mais, sous toutes ces crétineries, c'était néanmoins demander implicitement : "Alors qu'est-ce que tu fais avec ? "

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7ème année RP - Game On

23 sept. 2019, 18:05
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A peine eu-t-elle le temps de jeter un coup d’œil derrière elle afin de vérifier les potentiels dégâts qu’elle avait fait que Chems s’était jeté au sol interceptant par un geste vif et stoppant sa route en direction de contrés bien trop extirpées pour les mains de la fillette. Celle-ci souffla de soulagement alors que le garçon se relevait, fermant les yeux et posant une main sur sa poitrine comme pour vérifier que son cœur bat encore. Réaction au combien exagéré pour cette pièce à la vue d’une personne autre qu’Aliénor. Mais ce petit bout de métal avait bien trop d’importance pour elle au combien sa valeur était dérisoire. Sa jumelle étant en possession de son père Cyril, si elle la perdait, elle perdait ce contact fictif. Un lien bien que totalement inventé mais qui permettait à la fillette de garder espoir que son père soit là pour elle et qu’ils reviendront un jour à Bristol. Que tout redeviendra comme avant.

Elle rouvrit les yeux quand la voix de Chems la ramena à la réalité, ici à Poudlard alors qu’elle aimerait se retrouver en Espagne avec ceux qui sont tout pour elle. Son regard se posa sur le visage du garçon avant de glisser le long de son épaule et de son bras pour atterrir sur ladite pièce. Elle haussa une épaule pour seule réponse avant de s’imaginer insérer cette pièce dans un des distributeurs qu’elle avait pu voir au bureau de sa mère. Elle fronça les sourcils et un sourire en coin étira avec lenteur ses lèvres. Ça sentait clairement le vécu, ce qui faisait sourire intérieurement la fillette. L’image de Chems pestant devant un de ses distributeurs s’immisça dans son esprit.

Mais son regard redevint sérieux. Voir cette pièce en possession de quelqu’un d’autre ne la mettait pas très à l’aise. Son sourire s’estompa et elle prit rapidement la pièce dans la main tendue de son camarade.

-Les objets ne sont pas obligés d’avoir de la valeur pour tous.

Elle regarda un instant sa pièce la tenant entre son pouce et son indexe laissant voir l’inscription anglaise qui avait certainement un peu trop vécu, « joue avec la chance, joue avec le maitre. » Phrase qui résonne un peu trop dans les actions récentes de la fillette qui tirait la plus part de ses décisions à pile ou face.

-Elle a de la valeur pour moi.

Elle prit une grande inspiration abaissant sa main et regardant de nouveau son interlocuteur. Quand on y pensait c’était un cadeau bien pourri pour un anniversaire des plus étranges. Mais elle y voyait son père, l’impression qu’elle pouvait vraiment la relier à lui.


-Mon père me l’a envoyé.

Elle pencha la tête sur le côté. Elle qui avait partagé ses doutes avec ce même garçon il y a pas mal de mois maintenant, elle se tenait devant lui avec ce qui accompagnait la lettre qu’elle attendait ce jour-là à la volière. Jolie coïncidence, enfin vu le temps qu’elle passe à jouer avec cette pièce, un jour ou l’autre il l’aurait vu. En soi, aujourd’hui était une date comme un autre pour découvrir le trésor d’Aliénor Delphillia. L’avantage de celui-ci c’est que personne le convoitera au moins.

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Aliénor Delphillia 7ème année RP, Poufsouffle

23 sept. 2019, 23:35
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De nouveau vide, le garçon rangea sa main dans la sureté de la poche centrale de son sweat, perplexe de voir que le badinage ne prenait pas alors que jusqu'alors, il glissait si facilement dans leur conversation. Le temps de saisir ce que la jeune fille lui dit, il remarque que son sourire a disparu de son visage. 

Valeur? Ses épaules se détendirent imperceptiblement. Quelle valeur? « J'ai pas dis ça. »

Il n'aurait jamais dit ça. Pour lui et sa vision simpliste, les objets pouvaient avoir un prix, de la rareté, mais rarement, même jamais, Chems ne leur associait la notion de valeur. Plus jamais. Il ne s'y risquait plus après avait fait l'erreur de confondre le sens de l'équation un moment où il était trop insouciant pour comprendre les choses. Chems avait eu la peur de sa vie pour un caprice qui n'en valait pas le coup, et cette leçon était resté douloureusement graver sous sa peau.

« Elle a de la valeur pour moi » affirmait la voix de sa camarade de surcroît. C'était ça, une personne pouvait donné de la valeur à un objet... Pas l'inverse. L'irlandais ne prit conscience qu'il s'était rigidifié que lorsque son regard figé recroisa celui désassorti d'Alienor. Ces yeux si peu commun dans les siens et Chems se souvient brusquement que ce souvenir est derrière lui depuis bien quelques années. Il déglutit pour passer la sècheresse de sa gorge, baisse les yeux sur la pièce entre les mains de la jeune fille et passe une main derrière sa tête pour masser sa nuque raidi par ce que l'évocation de sa camarade à involontairement déclenché dans sa mémoire quand, soudain, il fait tout les rapprochements sur ce qu'elle lui annonce en dernier. D'autres souvenirs remplacent instantanément les siens en raz-de-marée et ne peut-il s'empêcher de relever brusquement la tête dans un coup à s'attraper un torticolis bien propre.

La fraîcheur et le manque de lumière de la volière lui reviennent, contrastant tant avec l'ambiance de la salle des trophées aujourd'hui. Les larmes. L'anniversaire. Elle l'attendait ce soir là... le hibou de son père. De l'apprendre maintenant, Chems commence déjà à se sentir envahit par le soulagement, l'enthousiasme réchauffé sa peau et l'assurance de sa voix revenir, qu'il s'empêche tout juste de crier.
 
« Eeh- Alors Buro a finit par arriver ! J'le savais!! Je savais qu'ils ne l'avaient pas oublier! » Comme cette idée lui avait paru insupportable à envisager lors de cette soirée dans la volière! 

Mais alors qu'il scrute la réaction de sa camarade, l'incompréhension gagne Chems en se souvenant trop tard que le sourire d'Alienor ne s'est pas élargit, mais s'est, au contraire, effacé quelques secondes plus tôt. « Ton père te l'a envoyé... », l'irlandais commençait à se sentir hésitant. Avait-il seulement le droit? Pouvait-il se permettre de demander des explications à la jeune fille après autant de temps? Après cette soirée, Chems n'avait reçu aucune lettre, ni les jours, ni les mois suivants. Son désarrois et impuissance vis-à-vis de sa propre situation l'avait égoïstement aveuglé au point de vouloir mettre cet épisode derrière lui le plus vite possible, une main devant une main derrière jusqu'à l'arrivée des vacances et des réponses. Il avait éventuellement finit par se convaincre que le nouveau conseil avait peut être joué sa part dans le prolongement de ce silence radio, se fabriquant une excuse pour tenir le reste des mois qui lui restaient encore au château.

Et Alienor ? Ils étaient tout les deux là, maintenant, comme lui ne l'avait pas été l'année dernière alors qu'il aurait du l'être après ce qu'ils avaient échangés dans la volière. Pas moyen qu'il contourne le sujet. « Il te l'a envoyé pour ton anniversaire pas vrai ? » Ne pouvant que croiser les doigts dans son dos, mordre sa langue et espérer que ce soit le cas. 

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7ème année RP - Game On

24 sept. 2019, 14:23
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Son esprit oscillant entre ses pensées et la réalité, elle ne réalisa pas de suite la question pourtant si simple de Chems. Si simple... Mais pourtant elle ne savait pas vraiment quoi répondre. Est-ce que son père lui avait envoyé cette lettre mi-mars pour son anniversaire ? Et bien il le souhaitait en retard, mais c'était vite remplacé par un autre sujet, le cœur à proprement parlé de la lettre. Alors qu'est-ce qu'elle pouvait répondre à son camarade qu'elle ne connaissait finalement pas tant que ça ?

-Oui et non.

Bien... Plus vague du meurs. Aliénor laissa échapper un soupir de lassitude. Les parents étaient des êtres bien complexes et il est vrai que cette année son anniversaire était passé au second plan. Ce qu'elle voulait bien accepter, mais c'était tout de même douleur eux pour un enfant. Ses yeux cherchèrent des réponses dans son environnement, représentant l'engrenage de son cerveau qui se mettait en marche pour expliquer cette réponse plus qu'enigmatique.

Elle repose ses yeux sur son interlocuteur. Elle ne pouvait pas le laisser avec cette réponse, elle même n'aurait pas accepter une telle réponse venant de quelqu'un qu'elle connaissait. Ou même qu'elle ne connaissait pas d'ailleurs.

-On va dire qu'il a regroupé les informations en une lettre. Et avec il a mit cette pièce.

Un fin sourire se dessina timidement sur ses lèvres. Elle ne voulait pas vraiment inquiété celui qui l'avait déjà ramasser en piteux état par une fois. Elle lui en était extrêmement reconnaissante, mais elle ne voulait pas ne faire un habitude non plus.

-Mais non ils n'avaient pas oublié, tu sais les adultes c'est toujours très occupé.

Vérité générale. Ils avaient toujours un tas de choses à faire en même temps et généralement on leur envoyait des tu comprendra plus tard que la fillette encaissait sans broncher. Frustrant, mais ils voulaient la plus part du temps juste protéger leur enfant. Ce qui était stupide pour la fillette. Elle n'était pas en sucre et pouvait comprendre bien plus que ce qu'on lui laissait voir. Il fallait juste l'expliquer autrement. C'est pas si compliqué non ? Peut-être qu'elle ne comprendra jamais.

Elle se souvint alors que Chems aussi attendait ardemment des nouvelles lorsqu'il l'avait trouvé là haut dans la volière. Elle se rendressa désormais emportée par sa curiosité.

-Et toi alors, je t'ai pas vu ici pendant les vacances donc t'as eu des nouvelles non ?

Elle espérait vraiment ne pas avoir fait de boulette, elle était là reine pour parler des choses dont on ne devait pas parler. Mais finalement ils n'avaient pas vraiment eu l'occasion d'en reparler ce qui était un peu bête. Certes, les événements se sont très vîtes enchaînés après Mars, mais ce n'est pas une raison suffisante à ce manquement pour la fillette. Elle qui savait qu'un de ses camarades attendait des nouvelles de sa famille elle aurait pu faire un effort pour lui demander en salle commune ou même en cours. Bon autant se rattraper maintenant.

Elle sappuya nonchalamment contre le bois d'une étagère qui ne comportait que quelques coupes et fixais Chems avide de nouvelles.

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Aliénor Delphillia 7ème année RP, Poufsouffle

28 sept. 2019, 17:44
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Cette réponse vaporeuse, ce soupir... Chems plissa les yeux en comprenant que c'était loin d'être la lettre d'anniversaire que sa camarade aurait aimé recevoir. Il n'acheta pas le maigre sourire mais le lui rendit quand même, forçant sa moue anxieuse à se ré incliner. Il avait remarqué qu'Alienor avait cette tendance à sourire quand l'état des choses ne donnait pas envie de le faire, elle lui avait déjà fait le coup à la volière. « Tu sais les adultes c'est toujours très occupé » Cette phrase toute faite le démangeait plus qu'une piqure de moustique. "Oui mais toi?! Est-ce que toi ça te vas?" Le garçon était à peu de chose de le demander si seulement il ne s'était pas fait devancer avant par la question de la brune. 

Il en fit les gros yeux d'ailleurs. Moi ? « Euh.. je-.. » Il se retrouva déstabilisé par le changement soudain de sujet, que formuler ce qu'il avait apprit pendant les vacances  de son côté en devenait que plus complexe. Il hocha silencieusement la tête, les yeux trainants sur la pièce de la brune, ayant aimé en savoir plus sans pousser chance au point de le demander à voix haute. 
Chems vérifia par dessus son épaule la présence d'autres élèves dans la salle. Quand bien même la discrétion n'était pas une qualité sur laquelle il pouvait compté la plupart du temps, ce qu'il s'apprêtait à avouer n'était pas matière à s'étaler. S'arrangeant pour se caler en miroir par rapport à la brune, sur le côté opposée à celui de sa camarade, il garda ses yeux résolument fixé sur le croisement des allées de trophées, surveillant l'arrivée éventuelle d'une tierce personne. Il y avait suffisamment d'une paire d'oreille pour entendre ce qu'il avait à dire, sans pouvoir admettre de surcroît qu'il était curieusement incapable de répondre à la question de la jeune fille en la regardant dans les yeux.

« Mes parents ont apprit que mon frangin avait un trouble de la personnalité. J'ai toujours dis qu'il avait une case en moins pour le chauffer mais maintenant que c'est vrai je-... Le garçon haussa les épaules, intérieurement frigide. Sa vie n'est pas en danger et il a pas l'air si différent. C'est toujours le même imbécile, casse-pied comme y'en a pas, il se prit à sourire en rependant à lui, pensées vite obscurcies par l'ombre de ce qui avait boulversé son foyer au point de le laisser sans nouvelle: Un papier du psy qualifiant Aidan Daley de schizophrène.

« Ils ont plus mal prit la nouvelle que lui, c'qui résulte de l'absence de courrier. C'est bien moins effrayant que ce que j'ai pu imaginé l'année dernière mais en même temps, ça me semble pas juste de me rassurer sur... ça » Ça étant la condition de son frère. "Ça aurait pu être pire", réitérèrent ses pensées profondes.

Depuis qu'il l'avait apprit, cette phrase tournait en boucle dans sa tête, sans cesse: "Ça aurait pu être pire, ça aurait pu être pire..." Son frère soit-disant malade n'était pas différent au point de ne plus le reconnaître, son père n'avait pas perdu sa capacité à faire des blagues nulles et la maison tenait encore sur ses vieilles poutres. "Ça aurait pu être tellement pire ". N'ayant plus à guetter quoi que ce soit après avoir tout dit, Chems tourna la tête vers sa camarade. C'était trop bizarre de parler à quelqu'un sans le regarder volontairement, même si ça avait été plus rassurant de le faire comme ça sur ce coup là. Il lança un clin d'oeil entendu et furtif à Alienor, suivant un sourire à valeur d'excuse pour avoir regarder ailleurs « J'men contente mais, ce que je viens de dire, garde le pour toi ».

Whoa, le garçon n'aurait pas cru que partagé ce genre de chose pouvait être aussi lourd, il se sentait maladroit de rester immobile pour une raison quelconque. Étirant les bras au dessus de sa tête, Chems se débarrassait du poids sur ses épaules. "Je t'ai pas vu ici pendant les vacances" avait dit Alienor. En voila une autre de préoccupation. En quittant le château, il en avait vu tellement de visage envieux et chagrinés que sa propre impatience à rentrer chez lui avait été terni. L'irlandais détestait savoir que les tracas avaient prit le pas sur les occasions pour rire. 

« Mais alors dis-moi, parlons peu parlons bien, le vieux Rusard... » Chems plissa les yeux sans les cligner, les pupilles perçantes de solennités et de sérieux. Une pause dramatique plus tard, il reprenait : « Il prend des vacances ? ».

C'était une manière pour lui de demander comment c'était passé celles de sa camarade sans évoqué les conditions qui avaient forcés la moitié du château à être privé de vacance en famille.

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7ème année RP - Game On

29 sept. 2019, 14:31
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Elle avait visiblement pris de vitesse son camarade et ce avec une question à laquelle il ne s’attendait pas de répondre. Aliénor tourna légèrement la tête, elle ne voulait pas forcer Chems de parler de ce qu’il voulait taire. Après tout, même si elle appréciait son camarade de maison ils n’étaient pas si proches que ça. Mettre les pieds dans le plat elle avait l’habitude, mais généralement les gens montraient clairement qu’ils n’apprécient pas ou alors au contraire ils appréciaient cela. Mais elle ne connaissait pas assez le garçon pour déceler ça chez lui.

Mais après quelques secondes d’hésitation, la voix de Chems remplit le silence installé. Aliénor le regardait sans ouvrir la bouche. Elle voulait être une oreille attentive comme ça lui arrivait de l’être par moments, même si elle est nettement plus douée pour faire rire les gens que pour trouver des solutions sérieuses. Ses yeux s’arrondirent tout de même de surprise, déjà parce qu’elle ne connaissait pas l’existence de ce frère ou alors ça avait été dit lors d’une discussion qu’elle n’avait pas vraiment écouté mais qu’en plus diagnostiquer ce genre de maladies n’est jamais très simple à vivre. Enfin au moins ils pouvaient mettre des mots sur ce qu’ils ne comprenaient pas forcément. Mais ce n’est pas vraiment très rassurant, surtout pour la suite. Est-ce qu’il faut le garder avec soi, le placer dans un centre spécialisé ? Même si Aliénor n’avait aucune idée de l’impact que cela pouvait avoir, ça lui paraissait une épreuve assez complexe à surmonter.

A la fin de l’explication, elle ne put retenir un « Wow…. » Elle ne s’attendait pas à ça et elle ne s’attendait pas non plus à ce que Chems s’ouvre autant à elle. Elle qui venait de lui envoyer une réponse vague et déconstruite, elle s’en voulait quelque peu maintenant. Elle secoua la tête pour revenir à la réalité avant d’acquiescer à la demande de son camarade. Elle n’était pas du genre à crier sur tous les toits ce qu’elle pouvait apprendre. Elle savait tenir sa langue et elle le ferait.

-Promis.


Rapidement le garçon enchaina sur un autre sujet, certainement pour alléger de nouveau l’atmosphère et ne voulant pas s’attarder sur sa vie. Et elle le comprenait bien !

-Et ben non, il a même réussi à me confisquer mon essai de gnôle ! Même si je pense que c’était un échec, c’est abusé !

Cette gnôle, enfin, cette concentration de jus de fuit en petite bouteille qu’elle laissait à l’ombre et au frais. Elle ne se doutait pas vraiment qu’il fallait de l’alcool pour que tout cela fonctionne. Mais elle avait essayé, s’ennuyant durant ses vacances. Heureusement elle avait eu Kévin avec qui elle avait essayé de se venger de Peeves qui s’en donnait à cœur joie avec le peu d’élèves présents.

Elle haussa les épaules et laissa échapper un rire en se souvenant de comment elle avait essayé d’amadouer Jules pour qu’il prenne tous les risques pour elle et qu’il récupère sa gnôle. La tête de la fillette devait être incroyable quand il partit sans rien faire.

-Mais sinon passer des vacances ici c’est pas vraiment l’éclate, mais quand on a pas le choix…

Mouais, pas le choix. Elle ne pouvait pas vraiment quitter l’Angleterre sereinement depuis que le gouvernement a été renversé, de toute façon son père ne voulait pas qu’elle voyage seule dans un contexte pareil. Cette fichue manie protectrice.

-T’sais avec la surveillance et tout ça… Papa voulait pas que je prenne l’avion.


Son regard s’était perdu dans la pièce. Elle était en confiance avec Chems et c’était vraiment agréable de parler si aisément avec lui. Elle n’avait pas besoin de porter de masque et même si elle avait du mal à tout dire, elle appréciait qu’il ne pose pas trop de questions, du moins pas directement comme elle.

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Aliénor Delphillia 7ème année RP, Poufsouffle

30 sept. 2019, 17:09
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Chems ricana. Pas du malheur de sa camarade, mais surtout de savoir que, dans un sens comme dans l'autre, les élèves n'avaient, eux aussi, pas laissé autant de répit aux résidents constants du château. « On le voit jamais venir lui, pas de bol. T'aurais pas dû laisser ton truc dépasser des frontières de la salle co' » Ses sourcils se mettaient déjà à danser de facétie alors que se formulait la question qui tue d'un ton mielleux au possible, détachant la dernière syllabe rien que pour le plaisir de pousser la plaisanterie : « Et pourquoi tu trafiques ça toi? Par curiiioosi-té ~ »; un sourire sournois barrait le visage de l'irlandais alors qu'il mettait ses deux mains dans son dos et penchait le buste vers l'avant comme il voyait les profs le faire pendant les jours d'examens entre les rangs. C'était beau de savoir comment, mais tout aussi intéressant de savoir pourquoi. Rusard se fichait souvent de la raison, il partait si vite que la personne qui s'était faite confisqué quelques chose ne s'en rendait compte qu'après que le fantôme se soit éloigné. Une plaie pour demander des explications ou mêmepour s'expliquer. Non... Une plaie pour tout en faite, jamais de bonne humeur, ça lui arrachait les ongles de sourire pour sourire. 

Chems ne pouvait pas cacher sa pointe de déception de s'entendre dire que les vacances à Poudlard n'était pas top. Il avait pensé qu'il y avait un certain charme à rester au château, en faisant tant bien que mal abstraction de la raison. C'était un peu comme apprendre pour la toute première fois que la pièce sous l'oreiller à chaque dent de lait était déposé par les parents et pas une espèce de souris sur-intelligente ou une fée, même sensation. Le château avait donc livré tout ces secrets? Il n'avait pourtant jamais cesser d'être curieux. Mais comment nier le constat quand il ne l'avait pas vécu. Un coin de sa bouche pencha sur le côté. « Ah ouais à ce point... »

Finalement, même très sous-entendu, l'évocation des vacances avaient quand même renvoyé la jeune fille à penser à sa famille, il pouvait le dire en la voyant revenir sur sa pièce. Ça aurait plus étonnant que ça ne soit pas le cas vraiment. Essayant de mettre un mot sur ce qu'il voyait peint sur le visage de sa camarade, Chems pensait apercevoir de la résignation mêlé à de l'exaspération. C'était pas si perceptible visuellement, seulement d'avoir dit "quand on a pas le choix" amplifiait ce qu'il croyait voir. Entendre ça et l'irlandais se rendait compte de jusqu'où tirait la chance de ceux qui avait pu rentrer chez eux, il était absolument incapable de se mettre à la place de la brune. Incapable. De l'imaginer seulement lui était insupportable. Ça n'était pas tant d'une surprise de voir Alienor, de tous, faire preuve de cette force de caractère, mais peut importe combien de fois il s'en faisait la réflexion, il en était toujours admiratif. Le garçon baissa les yeux sur le sol en ressentant une sorte de résignation lui-même alors que la brune évoquait la mauvaise situation à l'extérieur et tiqua, en venant à une halte dans son propre torrent de pensée. Redressant lentement le buste, Chems fixait une Alienor qui ne le regardait plus. Il y avait quelque chose qui ne s'assemblait plus dans son tétris mental entre les informations qu'il avait et celles qu'il recevait. 

« Quel avion ? Je croyais que tu étais anglaise ? songea-t-il doucement à voix haute. Toutes les régions ne sont pas desservit par train depuis King's Cross? » Si, bien sûr que si. Sa confusion lui faisait souvent formuler des questions rhétoriques pour l'aider à prendre du recul. 

In my defense, I was left unsupervised
7ème année RP - Game On

30 sept. 2019, 22:44
Telle la partie immergée d'un iceberg  privé 
Le garçon lui arracha un sourire entre deux phrases. Sa posture de prof et sa soudaine curiosité amusait la fillette qui balaya d’un revers de main la question. Il n’était pas temps de parler de la passion d’Aliénor pour les fruits sous toutes leurs formes. Même si c’était plus l’ennui qui avait produit cet essai voué à l’échec.

Comme elle s’en doutait, Chems tiqua sur l’avion. Il était évident qu’elle n’avait pas besoin de prendre l’avion pour aller à Bristol. Elle aurait bien aimé d’ailleurs aller à Bristol et ne pas laisser la maison abandonnée. Mais ce n’était pas à elle d’en décider et même si c’était pour la santé morale de sa mère que le couple était parti en Espagne, elle lui en voulait toujours. Etrange cocktail de sentiments qu’elle ressentait en ce moment envers sa mère. Le manque était bel et bien présent, mais la trahison et cette rancœur prenait aussi une grande place. En fait elle avait autant peur que hâte de la revoir.

-Oui je suis anglaise, mais je m’appelle Delphillia je te rappelle…

Elle haussa les sourcils sans même lever les yeux vers Chems et un sourire en coin s’inscrivit sur ses lèvres. Elle laissa échapper un semblant de rire, certainement nerveux. Elle n’avait pas l’habitude de s’ouvrir aux autres et elle n’avait parlé du départ de ses parents pour l’Espagne qu’à peu de gens. Elle passa une main dans ses cheveux espérant se redonner une contenance puis elle posa son regard sur Chems, juste quelques instants, uniquement pour vérifier ses réactions.

-Mes parents sont en Espagne.

Elle avala difficilement sa salive en relevant la tête vers les fenêtres du lieu. Un rayon de lumière passa sur son œil gauche. Elle ferma les yeux un instant. Comment ne pas avoir de questions après ça ? Mais est-ce qu’elle était capable d’en parler ? Ca faisait 7 mois qu’ils étaient partis, mais la famille s’attache au cœur bien plus fermement que toutes les personnes que l’on peut rencontrer. Son cœur était tiraillé entre Poudlard et l’Espagne et elle ne pouvait rien faire pour apaiser cette peine qui se traduisait en colère depuis Mars.
Pourquoi fallait-il que son frère s’embarque dans une histoire comme ça ? Pourquoi il a fallu qu’il tombe dans un des vices les plus horribles de ce monde ? La drogue détruit des vies et visiblement ça a des répercussions sur plusieurs générations.

-On à tous nos casseroles et ben celles de ma mère ont fait que mes parents ne pouvaient pas rester à Bristol. Et maintenant j’ai peur qu’ils ne puissent pas revenir.

Les yeux toujours clos face au soleil qui chauffait trop peu la peau de la fillette. Une larme roula le long de sa joue et s’éclata sur le sol comme un diamant perdu. Elle ne voulait pas se montrer vulnérable, elle n’aimait pas ça et avait l’impression d’être faible. Elle baissa la tête en se mordant la lèvre inférieure avant de passer furtivement une main sur sa joue essuyant la trace de sa faiblesse. Elle souffla un grand coup avant de relever la tête pour poser de nouveau ses yeux sur son camarade.

-Désolée pour le plombage d’ambiance…


Elle sourit au garçon pour toute excuse. Elle n’y pouvait rien, désirant étouffer toutes ses émotions et sentiments, elle n’apprenait pas du tout à les maitriser. Elle avait bien compris durant l’été que cela influait beaucoup sur sa magie, mais on ne se refait pas en un jour. Ses doigts caressaient tour à tour la pièce dans sa main, le lien vers son père, le seul qui daignait lui donner des nouvelles.

Perséphone: Batteuse des Hel's, reine des Rumeurs
J'ai plus de virilité dans mon petit doigt que toi dans tout ton corps.
Aliénor Delphillia 7ème année RP, Poufsouffle