Il n'est pas aimable, ce Serpentard. Enfin ça, Blaze l'a déjà remarqué mais plus les minutes passent, plus cette première impression s'intensifie. Une moue boudeuse se dessine sur son visage. Ah non, pour sûr, Blaze n'est pas un cornichon en sortilège ! Il n'est un cornichon nulle part, par ailleurs. C'est un chouette garçon et s'il faut vraiment le comparer à de la nourriture, alors il est plutôt un délicieux plat de nouilles au parmesan. Donc puisqu'il n'est aucunement un cornichon, et qu'il a maintenant solution à son problème, il n'a plus besoin du Serpentard. Surtout que ce dernier continue à être bien peu aimable, en allant même jusqu'à remettre en cause l'hypothétique classement de Miss Field. Agaçant, vraiment très agaçant. Mais puisqu'il fait un peu peur, Blaze retient toute remarque cinglante.

« Je lui demanderai au cas où pour vérifier p't'être mais de toute façon moi j'ai toujours raison, sauf quand ma mère me dit que j'ai tort sauf que là elle est pas à Poudlard donc tu vois elle n'est pas là pour me dire que j'ai tort donc par défaut j'ai raison. » grogne-t-il en partant dans un coin de la pièce avec sa petite coupe.

Hors de question de lancer un sort juste sous le nez de l'autre : s'il se loupe, alors il se moquera certainement de lui et continuera à lui dire qu'il est un cornichon. Or, il est un plat de nouilles au parmesan donc cela ne doit pas arriver. 

« Finite Incantatem. » prononce Blaze en exécutant le geste adéquat avec sa baguette. Aussitôt, le très dérangeant presque disparaît, ainsi que les corrections inappropriées qui avaient été apportées. Satisfait, le garçon gambade jusqu'à l'adolescent et dépose soigneusement son trophée dans la vitrine toujours ouverte.

Il hésite quelques secondes. Son trophée ne risque rien, n'est-ce pas ? Jusqu'ici, le grand n'a tenté aucune action pour le détruire, même s'il l'a modifié de manière inappropriée. De toute façon, comme il fait grave flipper, le petit garçon n'a pas envie de rester plus longtemps en sa compagnie. Il remet donc son trophée dans les mains du destin. Au pire s'il est détruit, cela fera toujours une intéressante tragédie à raconter au coin du feu, dans la Salle commune.

« Je m'en vais car moi j'ai fini, mais s'il-te-plaît ne touche surtout pas à mon trophée ! Salut. »

Et sans plus attendre, l'enfant quitte la pièce au pas de course. 

RP fini pour ma part, merci à toi !