Mardi 25 Avril 2045, Fin d'après-midi
Quelque part entres les trophées

Tu marches.
Entre les trophées.
Ce lieu que tu as découvert il y a peu.
Ce jeudi.
Celui où tu n'aurais pas du être là.
Mais où tu aurais dû être prêt de ton grand-père.
Pour lui dire au revoir.
Près de ta famille.
Pour les soutenir dans ces moments.
Pourtant, tu étais là.
A pleurer parmi les trophées.

Aujourd'hui, ça fais 12 jours que ce jour est passé.
12 jours difficiles.
Mais où tu as compris une chose.
Que tu ne lui avais pas dis au revoir.
Adieu.
Et que ça t'avais empêchée d'avancer.
D'aller plus loin.
De faire le deuil.
D'accepter de vivre.

Cette journée, tu étais trop triste pour vraiment regarder le décors qui t'entoure.
Tu l'es toujours.
Triste.
Mais cette fois-ci, tu prends un peu plus le temps d'observer.
De contempler.
La pièce est assez simple.
Seulement des trophées, des trophées et encore des trophées rangés de toutes part.
C'est simple.
Et beau à la fois.

Il y a de la poussière par endroit.
Peut-être n'y a-t-il pas assez de personnes qui connaissent son existence ?
Ou qui y aillent ?
Peut-être.
Mais ça te va.
C'est un endroit pas surpeuplé.
Un endroit où tu peux être seule.
Avec toi même.
Et tes pensées.
Bref, un endroit que tu penses apprécier.
Quoique.
Il te rappel des souvenirs si peu agréable.
Douloureux.

Ella déambulait dans les couloirs sans but précis. Elle ressassait encore et encore les évènements du mois d’avril. Et l’eau, l’eau la réveillait sans cesse, s’infiltrait dans ses poumons et la faisait tousser. Fort.

Elle se souvenait encore de la sensation d’être trainée dans la boue, les doigts s’accrochant vainement à la terre, celle de ne pas pouvoir se rien pouvoir faire pour échapper à l’inévitable, puis le froid de l’eau glacée qui lui paraissait si profonde, alors qu’elle avait pied. Et depuis, c’était comme si elle n’en était pas encore totalement ressortie.

La seule fois où elle s’était sentie mieux, il avait fallu que Lexa et Camilla gâchent tout. Enfin, surtout Lexa. Car Ella lui faisait confiance. Elle avait même sauvé sa réputation. Mais ça n’était plus la même personne. Et encore une fois, ça s’était retourné contre elle ; et la petite fille ne pensait qu’à ça depuis la veille ; trahison. Alors elle ne lui adresserait plus jamais la parole ; oubliée, Lexa Queen ! Tu ne m’empoisonneras plus.

Le cœur plus léger, la petite fille laissa ses pieds la guider et se força à se remémorer des souvenirs heureux. Plus elle y pensait, moins elle se sentait seule. Deux Anna en train de jouer au Quidditch, un Will recouvert de potion, une bataille de boule de neige. Elle rit doucement avant de s’apercevoir qu’elle ne savait absolument pas où elle se trouvait. On était pourtant en avril, mais… non. Aucun souvenir de cette pièce.

La salle des Trophées, pensa-t-elle enfin. Ella avait beau en avoir entendu parler, elle ne s’y était jamais aventurée. Des milliers d’années gorgées d’histoire. C’est beau.
Mais soudain, en tournant à l’angle d’une étagère, la brunette s’aperçut qu’elle n’était pas seule. Une fille, de dos, marchait tout comme elle. Ces cheveux noirs de jais, la rouge et or les connaissait. Et ce fut ainsi qu'elle pensa tout haut :

- Julie ?

Silence.
Il t'entoure.
Il est là.
Il est présent.
Partout.
Partout où Bruit n'est pas.
Partout où Il est accepté.
Partout où les Autres l’accueil, l'accepte.
Comme toi.
Depuis toujours.
Malgré tout, tu acceptes qu'Il soit brisé.
Tu acceptes que les Mots prennent sa place.

Marcher.
C'est ce que tu fais.
Doucement, entre les rangées de coupes.
Le son de tes pas parvient légèrement à tes oreilles.
Ils sont lents.
Réguliers.
Tu erres sans but précis.

Observer.
Chaque détails.
La beauté de la pièce.
Les coupes.
Elles sont nombreuses.
Importantes.
Chacune avec son histoire.
Sa signification.
Son passé.

Et puis, un son.
Un mot.
Une interrogation.
Un prénom.
Le tien.

Qui-est-ce ?
A qui cette voix appartient-elle ?
Tu la connais.
Ce n'est pas la première fois que tu l'entends.
Pourtant, tu n'arrives pas à savoir.

Tu te retournes.
Devant toi une fille.
Tu la connais.
Tu en es sûr.
Ella.
Tu as eu moment d'hésitation.
Mais maintenant tu es sûr que c'est la Gryffondor.

- Oui ? Réponds-tu doucement.

Tu esquisses un sourire.
La première fois que tu l'as vraiment rencontré, c'était à l'infirmerie.
Une rare fois où tu y allais blessé.
Ella n'était pas bien. Du tout.
Malya non plus.
Et Hannah.
Devant leurs états, ta blessure paraissaient si petite.
Si superficielle.

Le Silence a reprit place.
Malgré ça, tu ajoutes :

- Ça va ?

Des Mots insignifiants.
Ils sont presque chuchotés.
Comme si tu ne voulais pas briser le Silence.
Le moins possible.
Il a sa place dans cette pièce.
Ce n'est pas toi qui doit le chasser.

- Oui.

Menteuse.
Ella garda les yeux rivés sur ses chaussures, se mordant la joue si fort qu’elle pouvait sentir le goût du sang dans sa bouche. Le stress lui faisait dire des bêtises. Et c’était la vérité. Elle n’en savait tellement rien. Une seconde, elle voyait la lumière, l’autre elle avait disparu et semblait hors de portée. Et la petite fille était fatiguée, oh, si épuisée. De ne pas pouvoir s’arrêter de réfléchir, de penser et de tout analyser, sans cesse. Comme si sa mémoire refusait de se vider et se faisait un plaisir diabolique de mettre en avant les souvenirs les plus sombres.

Ceux qui donnent envie de se mettre en boule dans un coin, et de dormir. Longtemps.
Mais la Gryffonne se battait toujours, elle n’arrêtait pas de se battre. Espérant qu’un jour, ses efforts paieraient. Et qu’elle puisse redevenir la fillette innocente qu’elle avait été. Elle jeta un coup d’œil à Julie. A l’infirmerie, elle n’avait pas vraiment pu l’observer. Elle était malade, tout le monde l’était. Et la brunette se rendit soudain compte de quelque chose d’affreux.

Julie était triste. Et Ella avait été assez égoïste pour ne pas le remarquer. Assez stupide pour ne penser qu’à elle, alors que la fille qui lui faisait face lui avait demandé comment elle allait, alors qu’elle-même… Avait mal. Altruiste, affirma la voix de sa mère dans sa tête.

- Euh… Tu… Et toi ?

Penaude, elle attendit sa réponse en la fixant de ses grands yeux, où l’on avait toujours pu lire facilement ses émotions lorsqu'elle oubliait de les enfouir. Comment tu vas, toi ?

Désolée pour le retard

- Oui.

Un Mot.
Un seul.
Juste une syllabe.
Et trois lettres.
Pourtant, Ella montre le contraire.
Sa position.
Sa façon de le dire.
Ça donne à croire l'inverse.

Mais tu acceptes.
Tu acceptes que la Gryffondor veuille montrer le contraire.
Tu accepte sa réponse.
Et, tu ne dis rien.

Tu laisses le Silence prendre l'espace.
Tu Le laisses grandir.
Il s'étend à chaque secondes.
Il t’emplit.
Il entre dans chacune des particules de ton corps.

Et puis, des Mots.
Encore.
Ils brisent le Silence.
Ce dernier se casse.
Il se rétracte sur lui même.

Mais, tu n'en veux pas à Ella.
Loin de là.
C'est toi qui a commencé à parlé.
C'est toi qui a commencé à briser le Silence.
C'est d'ma faute...

Ella te regarde.
Elle te fixe de ses grands yeux.
Ils sont beaux.
Une question pointe dans ces derniers.

- Ça va...

Tu es toi-même pas réellement convaincue de tes paroles.
Mais tu n'as pas la force de t'expliquer.
Pas la force nécessaire.
Pas l'énergie.

Tu détournes alors ton regard.
J'ai peur...
Mais pourquoi tu as peur ?
Chais pas...
J'ai peur...
...
Ça me fait penser à la Mort...
Celle qui a emmené papi...

Tu ne veux pas qu'Ella prenne mal tes pensées.
Elle n'est pas dans ton cerveau mais peut-elle les interpréter ?
Interpréter ton mouvement ?
Peut-être...
Mais tu veux pas.

J'suis idiote...
Ella, elle peut pas être la Mort.
Ella, elle est gentille...

Tu es gênée.
Gênée par tes pensées.
Tout de suite, le Silence devient plus pesant.
Alors, tu demandes doucement à la Gryffondor :

- Tu faisais quoi ici ?

Ella savait que Julie mentait. Mais ne l’avait-elle pas fait elle-même, quelques secondes auparavant ? Bien sûr que si. Des fois,

Faut mieux cacher
C’qui fait mal.

C’était plus facile. Comme ça, il était impossible de lire la pitié dans tous les regards. Elle aurait voulu lui dire, à Julie, qu’elle la jugerait pas. Qu’elle avait pas pitié, non, mais que quand tout allait mal, elle pouvait être là pour elle. Pourtant cette fois, les mots n’avaient pas le droit de sortir. Car Julie avait choisi de cacher ses blessures. Et la brunette ne pouvait que le respecter ; c’était une chose qu’elle faisait tous les jours.

Mais quelque part, les deux petites filles ne cherchaient-elles pas à se tromper elles-mêmes en se mentant l’une à l’autre ? Ella n’eut pas le temps d’y réfléchir plus longtemps, la jaune avait déjà renchéri avec une autre question. Une petite question toute simple, mais qui pourtant lui fit oublier, quelques instants, qu’elle se sentait perdue. Salie. Inexistante.

Sans aucune
Importance.

- Je… j’me suis perdue. Mes pieds m’ont amenée ici, déclara-t-elle avec un sérieux des plus adorables, en fronçant légèrement le nez.

Ella marqua un temps, avant de se rendre compte qu’elle avait oublié une partie de sa phrase.

- Et toi ?

Oui, et elle ? Avait-elle voulu tout oublier en pénétrant dans cette pièce ? Ou au contraire, se souvenir encore, perdue dans l’immensité de leur histoire ? On connaissait tous les légendes les plus célèbres et les personnages les plus marquants. Mais au fond, étaient-ils

Plus importants
Que tous les autres ?

Ou attendaient-ils patiemment que chacun écrive sa propre histoire ?

Est-elle venue par curiosité ?
Perdu dans les dédales du château ?
Pour se souvenir ?
Pour voir quelqu'un ?
Il y a temps de possibilité, de raison pour qu'elle soit ici.
A vrai dire, la salle des trophées est une pièce comme les autres.

- Je… j’me suis perdue. Mes pieds m’ont amenée ici.

Se perdre.
Laisser ses pieds avancer.
Tu aimes tant faire ça.
Marcher sans but.
Juste laisser tes pas te guider.
J'faisait ça... avant...
Avant ton entré à Poudlard.

Juste dans les rues de Londres.
Marcher.
Un coup à droite.
Un coup à gauche.
Tu t'es perdu bien des fois, certes.
Mais malgré tout, c'est ainsi que tu as découvert la ville.
Que tu as appris à t’échapper parfois.
A ne plus faire attention de tes différence.
D'être une Autre.
Une Autre parmi tant d'Autres.

Et toi ?
Et toi, qu'est-ce que tu fais là ?
Je... je redécouvre...
Ce lieu...
Ce jour...
Une larme se pointe au coin de ton œil gauche.
Elle n'a pas le temps de couler.
Elle n'a pas le temps de dévaler la pente abrupte de tes joues.
Tu es plus rapide.
D'un geste qui se veut le plus discret possible, tu l'essuie.
Et, tu espères de tout cœur qu'Ella ne l'ait pas remarqué.

- Je... j'voulais r'découvrir cette pièce et...

Ta voix se casse.
Tu as encore du mal.
Beaucoup.
Tu sais que le temps va aider.
Mais ça t'est toujours difficile.
Tu préfères t'arrêter

Ella remarqua la larme qui tentait de se frayer un chemin le long des joues de Julie, et elle lui serra le cœur. Elle voulait tout dire, et pourtant la petite fille ne pouvait pas connaitre la raison de cette larme. Mais Julie ne voulait peut-être pas lui raconter, à elle. Peu importe, Ella serait là à ses côtés, de toute manière. Les yeux noirs de la Poufsouffle étaient gentils et emprunts de cette sensibilité, tout le temps,

Quoi
Qu’il arrive.

La jaune commença une phrase qui resta suspendue dans les airs, incapable de poursuivre sa lancée. Mais ça n’était pas grave, et Ella voulait qu’elle le sache. Maladroitement, elle posa une main sur son épaule. Cela lui demandait des efforts, à elle qui ne pouvait supporter qu’on la touche, mais des efforts, elle en ferait toute sa vie,

S’ils peuvent
Aider
Rien qu'un peu.

- Hé… Julie, qu’est-ce qu’il y a ? Qu’est-ce qui ne va pas ? Ella marqua une pose, cherchant les mots parfaits pour exprimer le fond de sa pensée. T’es pas obligée de me parler, tu sais. Je vais pas te dire de pas pleurer, parce que c’est normal, et que ça fait du bien. Mais je peux te dire que même si c’est dur maintenant, tu vas t’en sortir. Et je suis juste là, si ça fait trop mal. T’es pas toute seule.

Les mots mentaient souvent. Mais Ella ne pouvait pas être plus sincère en cet instant. Et elle pesait chaque mot, pour que Julie sente qu’ils avaient de l’importance. Les plaies finissaient toujours par se refermer, même si les cicatrices, elles restaient. Des fois, de nouvelles venaient recouvrir les anciennes. Souvent, elles paraissaient trop vives et béantes. Et à côté d'elles, on se sentait peut-être trop petit, trop frêle, trop insignifiant. Mais le plus important, c'était de se battre. Toujours. A un. A deux. A mille.

Pour les Lucioles
Qui méritent toutes
De briller.

Désolée de ce retard, Plume

Ella.
Elle parle.
Cherche-t-elle a te réconforter ?
Oui. Peut-être. Surement.
Mais pourtant tu hésites.
Ton Corps partagés entre deux Choix.
Ton Âme étirée entre deux Décisions.
Opposé.
Tiraillé par cette question.
Et ce Choix qui doit en découler.

- C'était...

Ta voix est faible.
Tu ne peux en dire plus.
Trop de Mal. De souffrance.
Ce mot prononcé a-t-il seulement du sens ?
Non. Même pas.
Que pourrait-il en suivre ?
Rien.
Juste Silence.
Et rien d'autre.

Alors tu attends.
Tes Pensées partent. Loin A la recherche de Souvenirs.
Et Elles les trouvent.
Ils tourbillonnent à toute allure.
Nuits à écouter le Silence face aux Étoiles.
A l'entendre parler de cette passion devenu tienne.
A jouer, aussi, ensemble, dans la neige.
Lorsqu'il avait respecté tes Choix.
Qu'il t'avait laisser créer, seule, l’Étoile.
Qu'il t'eut toujours fait confiance. Toujours.
Et ceux, jusqu'à ce que ça devienne entièrement réciproque.
Tu te souviens de ce jour. Tu les avais accompagnés, tout deux, jusqu'à Elle.
Source de tout. Bonheur. Joie. Heureux Souvenirs. Des moments de Tristesse aussi. De fatigue. De colère.
Il t'a toujours accompagné. Partout.
Mais maintenant,il n'est plus.
Partis de ce Monde.

- Il me manque...

Cette phrase sortit seule. Dans un souffle.
Tu voudrais la retenir.
Mais c'est trop tard.
Elle est partis se perdre entre les trophées de cette salle.
Du fond de ta conscience, tu espères que la Rouge n'ai rien entendu.
Mais tu en doutes.
Mots faibles mais mots quand-même.
Bien présents. Audibles dans le Silence environnent.

C’était. Julie avait utilisé l’imparfait. Le temps des regrets, le temps de la nostalgie, celui qui s’enfuyait, marchait d’abord à pas lents, accélérait, vous glissait entre les doigts, jusqu’à ce que vous vous rendiez compte qu’il s’était mis à courir. *Game over* Qu’existait-il dans le passé dans l’imparfait de Julie ? Etaient-ce des souvenirs malheureux qui creusaient une goutte de fontaine sous ses yeux ? Ou au contraire, les plus beaux de sa vie ? Il était insupportable à Ella d’avancer dans le grand flou. Mais elle n’allait pas forcer à Julie à s'élancer dans un enchainement de lettres, mots, phrases, qui lui causeraient *des gros trous* dans la poitrine, simplement sous prétexte qu’elle était curieuse.

Cœur épris
D’une simple
Solitude.

Les secondes se dispersaient dans cet espace hors du temps. *J’suis dans une boîte* Oui, peut-être, cette boîte n’avait pas d’âge. C’était une boîte résistante à tout, une boîte où l’on peignait l’histoire. Une boîte écrite à l’imparfait, pour tous les êtres humains dont l’histoire s’inventerait au futur. Et Ella s’y sentait étrangement bien. Mais il y avait la blessure, plus importante que tout le reste. La petite fille reporta son attention sur le visage de la Poufsouffle, essayant d’y décrypter des émotions. Qu’elle pouvait seulement interpréter sans en être certaine. *Elle est perdue*

Flamme
De bougie
Vacillante.

Mais Julie détruisit brusquement le silence qui s’était installé entre elles. Trois petits mots. Qui voulaient tant, tout dire. Trois petits mots aussi légers qu'une plume, mais qui semblaient lui brûler la langue. *Plume de Phénix*

- Je… je comprends.

Cette réplique toute faite, Ella eut honte de s'en être servie. Pourtant, c'était la vérité toute nue. Peu de gens lui manquaient. Mais ils lui manquaient beaucoup, beaucoup trop. Elle n’osait pas lui poser la question clé. Qui ? Qui avait laissé ce vide à l’intérieur d’elle ? Sans qu’elle l’ait décidé, les mots lui échappèrent :

- Qui ?

Aussitôt, la fillette se mordit la joue. Cette fois, ce n’était pas la curiosité qui avait frappé. Non, Ella, cherchait simplement à comprendre. Car sinon, comment aurait-elle pu l’aider ?

Plume, le temps n'est rien à côté des Mots; je n'ai absolument aucune attente. Alors merci, merci pour ce Pas.