Salle des trophées - 28 octobre 2044
Privé avec @Eryne O'Kieran


Yohann ne connaissais pas trop cette salle, il en avait déjà entendu mais n'y avait jamais mis les pieds. Elle était grande et somptueuse, des étagères avec une multide de trophées ornaient la salle. Malheureusement, Yohann n'était pas venu pour admirer les trophées, mais pour rigoler un bon coup.

Le jeune Poufsouffle avait pris sa baguette et plein de petits pétards. Il observa un petit moment les coupes et les noms des personnes qui les avaient remportés. Il reconnu alors le nom du célèbre Harry Potter sur l'une des coupes. Yohann avait presque tout regardé et il passa à l'action/

Il regarda si personne n'était arriver et qu'il était bien sûr d'être seul. Le jaune prit alors une poignée de petits pétards et les mis dans l'une des coupes. Il fit de même pour les autres. Ces pétards étaient tous relier par il fil qui était accroché à un petit interrupteur. Yohann se cacha alors derrière un pilier.

Par chance, une personne arriva plutôt rapidement, c'était une jeune fille blonde, Yohann n'arrivait pas à voir son visage. C'est alors que le jeune Poufsouffle activa l'interrupteur. Il y eu un grand bruit, tout les pétards avaient explosés dans les récipients de fer. La fille eu très peur et Yohann éclata de peur. La fille se retourna alors et Yohann reconnut Eryne.

En ce vendredi après-midi, je me sentais d’humeur curieuse. J’avais envie de tout savoir, tout voir. Profitant de mon après-midi libre avant les deux heures d’Astronomie, je sortis de la Salle commune, décidée à explorer le château dans ses moindres recoins. J’espérais simplement ne pas croiser trop de monde dans les couloirs, avec un peu de chance la plupart étaient en cours ou occupés à faire leurs devoirs ?

Arrivée au troisième étage, je croisai la porte d’une salle dont j’avais déjà entendu parler bien que j’y sois jamais allée. Avec un air fouineur, je marchai d’un pas décidé vers la Salle des Trophées, prête à observer minutieusement chaque petit détail de la pièce, chaque nom gravé sur le socle d’une coupe, chaque petite imperfection sur un des trophées.

Je franchis le seuil et me dirigeai directement vers ma gauche, m’approchant des récompenses exposées à la vue de tous, quand soudain un bruit affreux retentit. Je sursautai de plus belle, effrayée, et me retrouvai presque sur le sol. Qu’est-ce qu’il s’était passé ? Une explosion ? Où ça ? Comment ? Le cœur battant à toute vitesse et les pensées tournoyant dans ma tête, affolées, je regardai d’un air angoissé le trophée le plus proche de moi.

Avant que je ne puisse m’en approcher, j’entendis un éclat de rire derrière moi. Je me retournai prête à me jeter sur l’imbécile qui avait pu rigoler d’une surprise pareille et fus d’abord étonnée de me retrouver face à face avec Yohann, un Jaune avec qui j’avais fait mes devoirs d’Astronomie un mois plus tôt. Je mis quelques instants à comprendre pourquoi il se tordait ainsi de rire, le fixant éberluée.

D’un coup, je fis le rapprochement entre la détonation et le rire du Jaune. *Une farce* Toute ma peur et ma surprise s’envolèrent de suite et mes yeux se fixèrent dans les siens, d’un regard mortel. Je bouillonnais intérieurement à l’idée d’une blague aussi débile, si bien que les mots peinaient à sortir de ma bouche tellement ma colère était grosse.

Je respirai calmement pour tenter de m’apaiser mais mon regard mortel trahissait mon visage en apparence impassible. Quand je pris la parole, ce fut d’une voix glaciale et calme, si calme qu’elle en était effrayante même pour moi.

– Yohann ? J’peux savoir c’que ça veux dire ?

Je continuai à le fixer froidement en attendant sa réponse, prête à rétorquer quelques soient ses paroles.

Eryne avait eu la peur de sa vie. Malheureusement, Yohann n'avait pas eu le temps de retenir son geste et avait quand même appuyer sur l'interrupteur. Il était donc un peu anxieux à l'idée de voir Eryne énervé et vexé.

La jeune fille se retourna et fixa d'un regard qui affichait une grande surprise. Yohann vit que son regard changea en un clin d’œil, il était devenu noir et renfermait une grande colère. *Ce n'était qu'une petite blague, pourquoi s'énerve t'elle autant ?* se questionna Yohann.

Eryne prit alors la parole, elle parlait d'une voix calme, trop calme pour être vrai. Cette voix devenait même glaçante et fit frissonner Yohann . La jeune fille parla de cette voix durant tout le long de sa phrase :

- Yohann ? J’peux savoir c’que ça veux dire ?

Le jeune Poufsouffle commença alors à stresser. Pourquoi avait-il fallu qu'Eryne se pointe à ce moment là ?
Yohann ouvrit la bouche pour répondre mais aucun son ne sortit de sa bouche, il bafouilla et ne dit plus rien. C'était son amie et il fallait utiliser les bons mots. Le jaune réfléchit un court moment et se décida enfin à prendre la parole :

- Je suis désolé, je ne savais pas que c'était toi, je ne t'avais pas reconnu.

Cette courte phrase avait mit beaucoup de temps à être construite dans l'esprit de Yohann et lui avait demandé un effort presque surhumain pour la prononcer. Eryne continuai de le regarder et Yohann se sentait mal à l'aise. Une dizaine de questions l’assenèrent :
*Est-t-elle toujours mon amie ?*
*Est-ce qu'elle me pardonnera ?*
*Peut-être que ma blague n'était vraiment pas drôle ?*

Yohann chassa ces questions de sa tête et regarda Eryne en attendant sa réaction, à cause de son regard, il s'attendait au pire...

Le Jaune avait l’air hésitant, et à raison. Je me sentis bouillonner de l’intérieur, comme si cette *stupide, imbécile, bornée, absurde* farce avait réveillé la bête noire sommeillant en moi. Après un long silence, Yohann s’excusa en disant qu’il ne savait pas que c’était moi.

Co… Comment ? Comment pouvait-il s’excuser avec une… une… une… une phrase aussi insensée que celle-ci ? Si ce n’était pas moi, c’était qui ? N’importe qui, un élève, un professeur, un membre du personnel, il s’en foutait ! Tant qu’il s’amusait, le reste lui passait au-dessus de la tête. Et s’il m’avait reconnue, donc, il n’aurait pas cette blague, mais au prochain venu, si ? Cette façon de penser m’exaspérait, me…

*Calme-toi. Calme-toi. Faut que tu te calmes, tout de suite, calme-toi*

J’inspirai profondément, sans pouvoir m’empêcher de le regarder avec un léger dégoût. Inspirer, expirer, il fallait que je me calme. Il fallait que je me calme. Je croisai mes bras, comme pour contenir ma fureur et baissai un instant mon regard sur le côté, évitant de le regarder dans ses yeux pour me calmer.

*Inspirer* – je fermai les yeux un instant – *expirer* – et soufflai doucement par le nez. *Inspirer* – il fallait que je me calme, ce n’était pas si grave – *expirer* –, lui expliquer ma façon de penser et m’assurer qu’il arrêtait ces blagues débiles était suffisant. *Inspirer* – juste une dernière fois, pour me calmer vraiment – *expirer* –, il ne fallait pas contenir les sentiments, lui expliquer arrangerait sûrement les choses.

J’ouvris les yeux, rassérénée.

– Yohann… je respirai longuement, essayant de récupérer ma voix normale. T’peux me dire ce que cette blague avait de drôle ?

*Non !* Ce n’était pas la bonne manière de m’y prendre, pas la bonne manière de m’y prendre. Les yeux fermés, sans lui laisser le temps d’en placer une, je me murmurai à moi-même, trop bas pour qu’il ne puisse m’entendre :

– OK. OK, ça va aller Eryne, fis-je en levant de nouveau mes yeux vers lui et tenter de lui expliquer calmement mon avis. J’vais te dire, moi, ce qu’elle avait de drôle. Rien. Je sais bien que ce n’était pas moi que tu visais, dis-je en levant une main, interdisant toute réponse de sa part, mais ça ne change rien au fait qu’elle soit de mauvais goût.
 » Cette pièce n’est pas une salle de jeu, fis-je en marchant d’un trophée exposé à un autre, fixant avec dégoût les pétards placés, *quelle imbécilité*. Ces trophées représentent ce qu’ont fait beaucoup de personnes pour Poudlard. C’est un manque de respect d’y faire exploser des… des trucs !

Je levai un regard plus calme vers lui, me rendant compte que je lui faisais la leçon comme si c’était mon fils mais en affirmant mes propos tout de même. J’attendis une réponse de sa part, prête à continuer avec d’autres arguments s’il niait mes dires.


Je précise que les pensées de la Protégée ne sont absolument pas propres à Moi vis-à-vis de Yohann ou de sa Plume.

Yohann était gêné, il n'aimait rester là, avec Eryne qui était d'une colère noire. Il aurai préféré disparaitre de la surface de la Terre plutôt que de rester ici, à attendre la réponse de la jeune Poufsouffle. Il regrettait à présent sa blague, il l'avait pourtant faite juste pour rigoler un peu.

Pendant un long moment, rien ne se passa. Eryne avait fermée les yeux et Yohann n'osait plus la regarder, il avait peur de son regard et de ses mots. Le jeune Poufsouffle était angoissé à l'idée de se fâché avec une personne de sa maison et surtout de se fâché avec une amie. Il appréciait Eryne et ne souhaitait en aucun cas qu'il ne se parle plus.

La jeune fille ouvrit les yeux, de son regard perçant, elle fixa Yohann et dit :

– Yohann. T’peux me dire ce que cette blague avait de drôle ?

Le jaune ouvrit alors la bouche pour répondre à la question mais Eryne l'arrêta d'un geste de la main et Yohann referma alors tristement la bouche. Elle se murmura quelque chose à elle même et Yohann ne put l'entendre. C'est alors qu'Eryne se remit à parler fort de façon à que Yohann puisse entendre, elle le sermonna sur sa bêtise et sur la dégradation des coupes.

Yohann baissa alors la tête comme un enfant que l'on punit et ne répondit rien, il n’osait pas parler car il savait qu'Eryne aurait eu réponse à toute ses répliques, c'est pour ça qu'il préféra rester muet en attendant la réaction de la jeune Poufsouffle fasse à ce silence.

J’attendis encore quelques secondes avant de me rendre compte qu’il n’y aurait pas de réponse de sa part. Le Jaune regardait ses pieds en silence, sûrement intimidé et honteux à cause de mon monologue. Le voir ainsi me fit *presque* de la peine et je regrettai un instant la dureté de mes paroles, bien que j’y crois dur comme fer.

– Yo… je m’interrompis un instant, sans reprendre la parole. Je ne savais pas quoi dire, j’avais peur d’avoir blessé le garçon. Peut-être était-il fâché contre moi et faisait ça pour que je le laisse tranquille ? Une moue inquiète se dessina sur mes lèvres – espérant qu’il ne la voit pas – et je restai les bras ballants, regardant l’élève. Prise de remords, je me retournai en silence et marchai vers une des coupes en faisant abstraction des pétards. Je la fixai, plus pour avoir l’air de faire quelque chose que pour la contempler vraiment.

Qu’est-ce que j’attendais ? Qu’il prenne la parole ? Qu’il s’en aille ? Je ne savais pas. Peut-être qu’il s’excuse ? Mais de quoi ? Peut-être moi aussi devais-je m’excuser de m’être ainsi emportée ?

*T’as pas à t’excuser. Blague pourrie, réaction normale.*

Je ne prêtais pas attention à mes pensée et songeai encore à de potentielles excuses – *non* – que je pouvais faire à Yohann – *non* –, repentie de ma réaction quelque peu exagérée – *non*.

– Je… *non, non, non, non* Pourquoi cette blague ? demandai-je d’une petite voix, me maudissant des paroles que je ne voulais pas faire sortir de ma bouche mais qui s’étaient entendues tout de même. Après tout, maintenant que je m’étais remise de ma frayeur, il fallait bien que je comprenne ce qu’il y avait de drôle.

J’essayai de remettre de l’ordre dans mes pensées – entre fureur, calme, incompréhension, angoisse et regrets – pour écouter le Poufsouffle sans m’énerver.


En gras et en noir sont des pensées d'Eryne qui ne sont pas comprises dans ses paroles.

Yohann regardait le sol, il était fait de pierre et était plutôt simple. le jaune était extrêmement gêné, un silence régnait dans la pièce et faisais frisonner le jeune Poufsouffle. Eryne comprit assez vite que Yohann ne dirait rien et l'expression de son visage était plutôt étrange. Il y avait un mélange de grande colère et de peine. Il y avait aussi un peu de honte qui se faisais ressentir.

Tout à coup, Eryne ouvrit la bouche et prononça un *Yo*, elle voulait sans doute dire son prénom mais elle ne termina pas sa phrase, ni son mot. Le silence s'installa à nouveau dans la salle, comme si s'était un lieu qu'il aime et où il souhaitait rester le plus possible.

La jeune Poufsouffle marcha alors dans la pièce, elle observai les coupes et les trophées tandis que Yohann, cloué sur place, ne bougeait pas, tête baissée. Dans sa tête, deux voix lui parlaient, l'une d'elle disait *Il faut que tu t'excuse, c'est la moindre des choses tout de même !*. L'autre, quant à elle, lui marmonnais *Tu n'as pas à t'excuser, c'est juste une petite blague, cette fille est sensible et n'a pas à te faire la leçon !* . De ces deux voix, Yohann décida d'écouter la première et essaya de s'excuser auprès d'Eryne, cependant, aucun son ne sortait de sa bouche.

C'est alors que la jaune prit la parole et dit d'une voix hésitante mais toujours aussi froide :

– Je… Pourquoi cette blague ?

Yohann releva alors la tête pour la première fois depuis le début de la discussion. Il se gratta l'arrière de la tête et répondit :

- Euh, ben... Je suis désolé

Comme il s'aperçut qu'il ne répondait pas à la question, il reprit aussitôt :

- J'essayais juste d’égayer un peu ma journée et de me faire rire un peu...

Il était désolé. Je dus mettre toutes mes forces pour ne pas souffler d’un air exaspéré. Oui, il était désolé, mais qu’est-ce que ça changeait ? De toute façon, c’était bon, il avait réussi. Il m’avait fait vivre la trouille de ma vie, il pouvait être content, non ?

*C’est bon, il faut que tu te calmes. Fais un effort.*

Il essayait de rire un peu… Je secouai la tête, un sourire incrédule sur les lèvres.

– On n’a pas le même sens de l’humour alors ! lançai-je ironiquement. Tu ne connais pas d’autre moyen « d’égayer ta journée » ? Genre… Je sais pas, lire un livre ? Pratiquer des sorts ? *Tu sais, c’est un être humain normal. Pas un obsédé des études et des livres, comme toi* Ou… T’amuser avec tes amis ? *Ça, c’est ce que fait un ado normal, bravo pour ta perspicacité.*

Il y avait plein d’autres moyens de s’amuser sans faire peur au reste des étudiants ou faire des blagues débiles. Franchement, des pétards dans les trophées ? S’il voulait que ce soit vraiment amusant, sa farce aurait été bien plus compliquée. Par exemple, il aurait pu… *Ne lui donnes pas – et à toi-même non plus – de mauvaises idées, va.*

Il avait encore l’air peiné, regrettant sa farce – s’il ne jouait pas le jeu du moins. Sur mes lèvres se dessina un petit sourire compréhensif :

– OK, j’arrête. Je suppose que j’ai déjà assez fait la morale ?… j’émis un petit rire gêné et me mordis la lèvre pour empêcher un mot se faire entendre : « désolée ». Je n’allais pas m’excuser, je ne devais pas encore m’excuser. C’était d’abord lui à se disculper pour la mauvaise blague qu’il avait faite. J’étais peut-être patiente et compréhensive mais la fierté avait sa place dans mon raisonnement !


Vraiment navrée pour ce post de mauvaise qualité. Le réécrire plusieurs fois n’a pas suffit, il faut croire que l’inspiration n’est pas au rendez-vous…

Un petit temps passa, toujours dans le silence, ce silence lourd qui pèse dans la pièce et qui vous rends encore plus nerveux. Yohann regarda Eryne, elle semblait réfléchir à quelque chose, son regard était vide, la seule chose que le jeune Poufsouffle crut apercevoir, c'était un peu de pitié.
*De la pitié ?*
*Pourquoi ressentait-elle cela alors que c'est moi qui est fait quelque chose de débile ?*
Cette question restait sans réponse dans l'esprit de Yohann.

C'est alors qu'Eryne reprit la parole. Elle continuait à faire des remarques à Yohann sur le faite que sa blague n'était pas drôle.
*C'est bon, j'ai compris*
Se disait le première année.

Une nouvelle silence s'installa, mais cette fois si, il fut beaucoup plus court et Eryne continua de parler, cependant il y eu une différence dans le ton de sa voix et elle souriait :

– OK, j’arrête. Je suppose que j’ai déjà assez fait la morale ?

La jaune produisit un petit bruit qui semblait être un rire et se pinça la lèvre inférieur avec ses dents, comme à son habitude quand elle était gêné. Yohann la connaissais bien et savait les petits gestes qu'elle faisait et se qu'ils signifiaient. Il répondit alors à la question d'Eryne :

- Oui, je pense, mais tu avais raison, je n'avais pas à faire ça.

Le jaune Poufsouffle regarda un des trophées, il y avait encore les pétards dedans. Yohann dit alors à voix haute :

- Il ne me reste plus qu'à nettoyer...

Le jaune s'avança vers une des coupes et ramassa les pétards, il fit de même pour toutes les autres coupes et mit les pétards dans un petit sac. Il les jettera à la poubelle après. Il regarda alors Eryne en attendant de savoir ce qu'elle voulait faire.

Désolé de ce petit retard

Je penchai la tête sur le côté. Le garçon n’arrêtait pas de me surprendre. Non seulement sa peine n’était pas feinte mais il proposait lui-même de nettoyer son expérience ratée devant mes yeux. Et, en plus, il le faisait. Je fus à deux doigts de tendre une main vers lui pour lui dire que je l’aidais mais quelque chose m’en empêcha. Peut-être encore ma fierté. Peut-être l’idée d’avoir une vengeance, aussi petite qu’elle soit, pour la peur que j’avais eut.

Chacun des petits pétards fut empilé dans un sac que Yohann tenait dans la main. Quand il eut fini et se tourna vers moi, je faillis aussi faire un tour des trophées et des vitrines pour vérifier si tout était nettoyé mais pensai que c’était de mauvais goût. Le Jaune restait là, planté devant moi, et je lui offris un petit sourire hésitant.

– OK, laissai-je passer entre mes lèvres, sans rien dire d’autre.

Je regardai au tour de moi, sans savoir quoi répondre au Poufsouffle se tenant devant mes yeux. Tout envie me promener dans le château avait disparu et je ne savais pas comment couper ce silence. Yohann semblait aussi gêné que moi mais il pouvait peut-être reprendre une conversation lui même, non ? *Fais un effort*

– Hum… Donc… sans savoir comment continuer ma phrase, j’affichai un moue tandis que mes ongles se promenaient librement sur mes mains à cause d’un stress inutile.

Le silence s’éternisant trop longtemps, je cherchai quelque chose à dire à mon interlocuteur muet. Je me rappelai de la dernière – et première – fois que l’on s’était vus, quand je l’avais aidé pour son devoir d’Astronomie, et je débitai à toute vitesse une courte phrase.

– Tu as eu une bonne note en Astro’, à la fin ? Hum… Je parle du devoir, en septembre, précisai-je après une petite pause.

C’était un des premiers et je ne l’avais pas trouvé très difficile, il demandait juste quelques recherches méthodiques et minutieuse mais le Jaune n’avait pas été de mon avis, le devoir semblait plus difficile pour lui. On n’avait pas reparlé depuis ce jour-là et je trouvais dommage qu’on doive se recroiser avec cette farce débile. Mais je ne pouvais rien y changer et, de toute façon, *on s’en fout*.


Désolée pour ce retard, je suis de retour !