Sitôt ses interrogations terminées, l'Autre changea de sujet.



N'avait-elle rien remarqué ? N'avait-elle pas vu que quelque chose n'allait pas ? Que quelque chose clochait ? Elle, la Bleu, elle s'en fichait de cette question, non ? Surtout là, à ce moment. En cet instant.
Inutile. Cette question l'était. Elle n'était pas mal, non. Juste que le moment était mal choisi. Que là, tout de suite, cette conversation ne mènerait à rien. A rien du tout. Juste à quelques paroles prononcées. Puis, après ça, on l'aurait laissée. Seule, avec cette chose. Cette chose, qui lui est inconnue à elle, La Jaune, Hellie.



La Fille, l'Autre, la Verte quoi, reprend la parole, à nouveau. Elle demande si ce qu'elle a fait est mal. Non, pas vraiment, un peu peut-être. Mais enfin, c'est bon, elle a compris. Compris que tout n'était pas normal, ici. Que Celle-à-La-Chose a, justement, une chose.






Celle-à-La-Chose ouvre la bouche. Et parle, vite. Très vite. Mais elle parle, à nouveau, et c'est déjà ça.

- C’est de sa faute a lui. Pas de la tienne.

Lui ? Qui est Lui ? Est-ce cette Chose, qui l'occupe ? Cette Chose, pour qui elle est là ? Cette Chose, qui la fait parler, s'exprimer, même silencieusement ? Oui, sûrement. Ca doit être ça.
Est-ce qu'elle a besoin d'être interrogée ? Qu'on lui demande ? J'aimerai bien la questionner. Mais je ne veut pas la déranger, encore plus. Mais bon, tout de même, j'y vais, je le fait.

- Lui, qu'est ce qu'il t'a fait ?

Elle peut me répondre, ou non. Comme elle le veut. Comme elle en a envie. J'espère que ça se voit, qu'elle a le choix, que je ne l'oblige pas.



En tout cas, moi, si elle le veut, je suis prête.
J'accepte, de l'écouter.

@Léna Romanoff @Lydia Loly, à vous !

Lydia avait sans doute
trop parler,
Pour ne rien dire
et puis pourquoi
Pourquoi elle leur avait parler de l'histoire de la magie
alors qu'une des filles se sentait mal
elle pleurait.
Lydia ses sentait bête,
inutile,
et surtout
elle voulait partir de cette pièce
refaire toute l'histoire,
pour la rendre plus jolie,
plus chaleureuse,
à vivre !
Il y eu un petit blanc
pas comme la neige
celui-ci était plutôt noir !
Puis la fille qui avait pleurer leur dit :

"- C’est de sa faute a lui. Pas de la tienne."

Qui ça lui ?
Un ancien amour,
un père,
un cousin,
un frère,
un crétin de Poudlard,
un professeur ?

Elle voulait rattraper la situation,
en aidant,
en consolant celle qui pleurait.
Elle n'était pas doué,
en relation humaine.
Et pour un fois qu'elle avait trouver les mots juste
la Poufsouffle parla avant elle,
pour dire :

- Lui, qu'est ce qu'il t'a fait ?

Lydia avait...pensé,
à un faucon plus jolie,
mon agressive,
plus propre,
de poser la question.
Dans sa tête,
elle voyait plus un :

"Qui est lui, s'il ta fait mal dis-le moi ou si tu n'a pas confiance di le à quelqu'un !"

Elle trouvait sa phrase,
plus douce,
plus charmeuse,
et c'était ce qu'il fallait,
ce qu'il fallait pour la situation,
de la douceur
et de l'entraide.
Mais,
elle ne se considérait pas comme la personne la plus doué,
la plus doué pour revenir en arrière,
pour oublier ses stupides paroles sans sens.

à vous @Léna Romanoff et @Hellie Howard

Lui.
Qu'est-ce qu’il t’a fait.
Il ne t’a rien fait.
Et tu n’as rien fait pour lui.
Tu n’as rien fait pour le sauver.
Alors que tu aurais pu.
Tu fixes tes pieds.
Sans bruit.
Sans rien dire.

Silence.

L’autre.
La Poufsouffle.
Elle le brise.
Ce silence.
Celui qui te rend forte.
Et tu redeviens à nouveau.
Vulnérable.
Encore et encore.
Tant qu’un bruit sourd résonnera,
Tu ne pourras jamais
Être en sécurité.
Nulle part.
Pas même ici.
A Poudlard.

Dis le moi.
Non.
Tu ne lui diras pas.
Pas à elle.
Alors dis le à quelqu’un.
Mais à qui ?
Tu ne sais pas.
Personne n’est digne de confiance
Pour un tel secret.
Personne n’est digne de devoir le garder.
Excepté toi.

- Il m’a rien fait. J’aurais pu le sauver. Mais j’l’ai pas fait. C’est ma faute.

Ta voix se brise.
Les larmes recommencent à couler.
Glacées.
Froides.
Lumineuses.
Elles coulent telles un courant.
Sur tes joues frêles.
Elles coulent sans que tu ne puisse les arrêter.
Elles coulent sans que tu ne saches les contrôler.

Tu fixe les deux jeunes filles.
Celle qui s’appelle Lydia.
Elle te pose des questions.
Des questions auxquelles tu n’aimes pas répondre.
Des questions qui te font ressentir un poids.
Pile au niveau du cœur.
L’autre.
Hellie.
Elle n’est pas pareil.
Elle pose des questions sans attendre une réponse.

Tu titille ton médaillon.
Sans bruit.
Un bourdonnement dans ton oreille gauche attire ton attention,
Sans que tu ne sache d’où il vient.

@Hellie Howard @Lydia Loly Excusez moi pour le retard

Les paroles de l'Autre défilent derrière les siennes. Des paroles proches. Elles se ressemblent, elles sont doubles. Doubles, mais différentes. Des paroles directes. Des paroles exigeant une réponse. Des paroles demandant un quelque chose. Des paroles qui se veulent belles, enjolivées. Mais non. Ca ne marche pas. Pas comme ça. Elle ne pense pas.
Elle regarde, sans rien dire, la Deuxième-Autre. Va t-elle le faire ? Leur dire ? Se confier ? Essayer de se soulager ? De se débarrasser de ce poids ? De cette chose pesante ? Va t-elle se laisser aller ? Laisser les mots défiler ? Les laisser tomber puis s'envoler ? Les rendre plus légers ? Ou juste les laisser s'enfoncer ? Les mots...

- Il m’a rien fait. J’aurais pu le sauver. Mais j’l’ai pas fait. C’est ma faute.

La voix se brise, diminue, se tait, disparait. Puis les larmes. Elles prennent place. A nouveau s'installent sur ses joues. Encore. Encore une fois. Et elles coulent, coulent, coulent, coulent... Encore, encore, et encore. Sans arrêt. Les larmes, torrent d'eau salée. Petites gouttes de pluie. Amères. Elles brillent. Elles sont belles. Belles, peut-être, mais lourdes. Elles s'écrasent, prennent toute la place. Envahissent son visage, le ravage. Le regard plein de pleurs, elle se tourne. Vers elles. Les fixe sans rien dire. La Jaune ne sait pas. Ses mots mots ne sont plus là. Ceux de l'Autre, elle ne les comprend pas. Lui, elle la laissé tomber ? Mais... pourquoi ? Les remords sont là. Bien présents. Remords, regrets, choses passées, choses à rattraper. Qu'est-ce qu'elle garde ? Bien enfoui ? Cette chose, la garde t-elle cachée ? Depuis longtemps ? Va t-elle la laisser sortir ? La laisser complètement déborder ? La Rousse la regarde, à son tour. Elle reste là, à ne rien dire, à ne rien faire. Elle lui est inutile. Qu'est-ce qu'elle peut pour elle ? Elle ne comprend même pas. Elle est trop loin. Trop loin d'elle.
Celle Aux Larmes. Elle ne la connait pas. N'y elle, n'y son histoire. Ce qui a été, ce qui est... son passé, sont présent. Elle la voit juste pleurer. Elle la voit juste s'effondrer. Là, devant elle. Et elle ne bouge pas. Elle ne fait rien. Figée. Ses mots idiots défilent, dans sa tête. Des "Ca va aller" , des "Ca va passer, des "C'est rien, tu verras". Mais elle verra quoi ? Oui, quoi ? Qu'est-ce qu'il se passe ? Pourquoi tout ça ? Essayer de la rassurer, ça servirait à rien. Ses mots, ils seraient creux. Vides, sans sens. Juste des mots. Des mots qui ne veulent rien dire, inutiles. Et puis après ? Et après... rien. Juste le silence. Accompagné du poids.
L'Autre s'empare d'une chose. Elle le prend, autour de son cou. Elle le touche, le tient, le titille. Accompagnée du silence, toujours. Elle la regarde. Elle essaie de le voir. Ce quoi. Mais là, ce qu'elle voit, c'est l'Autre. L'autre qui cherche quelque chose. Mais...



C'est énervant de ne pas comprendre, c'est frustrant. Mais parfois, c'est comme ça. Hellie reste là, comme ça, ne dit rien. Elle la cherche. Cherche ses yeux. Ses beaux yeux bleus.

@Léna Romanoff, @Lydia Loly Comment me faire pardonner pour mon retard ? J'en suis sincèrement désolée. J'espère ne plus recommencer. Du moins, j'essaierai.

Lydia en avait assez, elle ne ses entait pas à sa place, ces deux filles semblait lui en vouloir, elle était au milieu d'un mystère qu'une fille qui ne lui faisait pas confiance ne voulait pas lui révélait. C'était une situation inutile et désagréable pour Lydia. Elle avait une boule au ventre.

"-Je crois que je n'ai pas ma place avec vous, vous semblez m'en vouloir, c'est possible parce que je suis maladroite, je ne veux pas casser l'ambiance et je crois que tu ne veux pas me dire ce qui s'est passé avec se garçons c'est normal mais c'est gênant, je suis désolé si je vous ai fait de la peine ce n'est pas mon but, ton histoire à l'air sombre et tu as toute les raison de ne pas vouloir le dire, seulement je ne me sens pas à ma place et j'ai le boule au ventre, alors ne vous moquait pas mais je stress trop je pense qu'il vaut mieux que je parte"

Lydia hésita un peu puis elle ramassa le. parchemin qu'elle avait apporté et la plume. Elle fut lente dans ses mouvements. Elle parcourus la salle du regard, observa les trophées, puis elle fixa les deux filles, comme si elle attendait qu'elle fasse quelque chose. Un mouvement, un geste une parole...mais rien, Lydia se tourna donc puis...

à vous @Léna Romanoff et @Hellie Howard

Tu ne dis rien.
Tu ne sais pas quoi dire.
Il n’y a rien a dire.
Rien à faire.
La rousse te regarde.
Lydia, elle, semble gênée.
Puis,
Sans que tu ne t’y attende,
Elle parle.
Les mots sortent de sa bouche.
Vite.
Très vite.
Tu ne peux pas les stopper.
Ses mots sont blessants.
Tranchants.
Mais les larmes ne coulent pas.
Car,
Pour la première fois,
Tu arrives à les empêcher.
Tu aimerais arriver à faire ça tout le temps.
Mais c’est Impossible.
Elle ne sait pas.
Que ses mots sont blessants.
Ton cœur est lourd.
Tu es réagis pas.
Bien trop perturbée par ce qu’elle raconte.
Alors,
Tu reste là.
Bouche bée.
Comme si tu attends quelque chose.
Comme si tu attends qu’elle rajoute quelque chose.
Mais non.
Rien.
Elle ne rajoute rien.
Tu regarde la rousse.
Elle non plus,
Elle ne dit rien.
Lorsque tu te retournes,
Tu remarques qu’elle ńest plus là.
Elle est partit.
L’Autre.
L’Espionne.
Elle ne se retourne pas.
Elle ne se retournera jamais.
Mais,
Sans que tu en ai conscience,
Tu te mets à parler.
Les flots qui traversent tes lèvres sortent en nombre.
Tu aurais aimé te taire.
Mais ton esprit en a décider autrement.

- Je ... Non, revient. Je ... Je peux tout t’expliquer.

Tu étais tellement bouleversée que tu ne sens pas la larme qui coule le long de ta joue.
Tu l’effaces d’un revers de manche.
Sans rien rajouter.
Et,
Tu attends.

@Hellie Howard @Lydia Loly Excusez moi pour cet affreux retard

L'espionne, elle dit n'importe quoi. Elle dit qu'elle s'en veut. Je ne comprends même pas pourquoi. Elle se dit Maladroite et Désolée, elle ne veut pas faire de peine et ne veut pas casser "l'ambiance", elle stress et dit qu'elle part. N'importe quoi. Tout ça, ces paroles, elle les laisse couler, elle ne les retient pas. Elle ne voit vraiment pas que ça, ça ne sert à rien ? Que ces mots, tout ceux qui flottent, à présent dans la pièce, ils étaient inutiles ? L'Autre, Celle-Aux-Pleures, elle n'en avait pas vraiment besoin. Pas du tout. Alors pourquoi elle les a laissés aller ? Elle n'en a peut-être rien à faire, contrairement à ce qu'elle dit. Peut-être, je n'en sais rien. Et ces mots, blessants, ils sont forceurs. Comme si elle lui tirait les vers du nez. Comme si elle l'obligeait.

- Je ... Non, revient. Je ... Je peux tout t’expliquer.

Une seule et unique larme coule, pour être effacée, d'un simple revers de manche. Apparemment, l'Autre a obtenu ce qu'elle voulait.



C'est ça. Contente. Elle n'a plus qu'a se retourner et écouter. Franchement, super. Si c'est comme ça que l'Autre voulais obtenir les mots de la Deuxième, elle a réussi. J'évite de lui lancer un regard. Ca ne servirait à rien. A part à lui faire dire encore des âneries. Des idiots de mots. Je me contente de détourner le regard de Celle-a-la-Larme, pour aller le fixer à un pan de mur.

- Arrêtes.

Je dis ça aux deux filles. Je risque aussi de les blesser, de les vexer, où je ne sais quoi. Mais je le dit quand même. Arrêtes de vouloir t'expliquer, arrêtes de te forcer, arrêtes de l'écouter. Arrêtes si tu ne peux pas, si tu n'y arrives pas. Moi, je n'en veux pas de tes mots, s'ils te sont arrachés. Alors contente toi de la laisser partir. Laisse la se retourner, si elle le veut, comme elle le veut.

@Lydia Loly, @Léna Romanoff

Les deux filles qui se trouvait dans la salle semblait avoir une mauvaise image de Lydia, ce n'était pas du tout son but initial et il fallait qu'elle le montre à Léna Romanoff et Hellie Howard alors elle décida de s'expliquer :

"-Je crois que vous avez une mauvaise image de moi, ce...ce n'était pas du tout mon but premier, j'ai eu peur car je suis très timide et je me suis caché puis tu as eu peur de moi et Hellie n'a vu que une fille qui pleure parce u'elle à peur de l'autre mais je...je ne suis pas "ça", je suis une fille timide qui ne veux pas de problème...et apparement je suis nul pour ne les m'attirer d'ennuis. Je... je ne veux pas te forcer Léna mais tu devrez parler de se qui te tracasse pour t'en libérer et je t'en supplie Hellie change de vision de moi, je ne suis pas méchante, je suis peureuse te timide et....faible aussi"

Lydia espérait que son petit discours aurait un petit effet sur ses deux camarades de visite. La situation avait prit un tournant inattendue qui ne plaisait pas trop à Lydia, voir cette fille pleurer lui faisait de la peine et savoir qu'elle était mal perçu aussi lui faisait de la peine. Lydia attendait une réponse de Hellie ou Léna...

vraiment désolé de cette horrible retard désolé de chez désolé , à vous @Léna Romanoff et @Hellie Howard

Je fixais les deux enfants.
Je voulais jeter à la figure de l’Espionne tout ce qui me venait a l'esprit.
Mais je ne savais comment m’y prendre.
J’étais déçue.
L’Espionne me dit ne pas vouloir casser l’ambiance.
L’ambiance ....
Elle n’a jamais été superbe quand je suis dans les parages.

Je fixe ses cheveux.
Elle me tourne le dos.
J’entends ses chaussures sur le sol,
Mais je ne réagis pas.

J’entends l’Autre,
Celle qui porte le nom d’Hellie,
Elle ne prononce qu’un seul mot.
Arrête.
Un seul mot qui me fait comprendre quelque chose.
Je n’aurais jamais du.
Je n’aurais jamais du prononcer ces mots.
Car c’est exactement ce qu’elle veut,
L’Espionne.
Elle veut savoir.

Forcément,
Elle réagit.
Elle arrête de prendre la fuite.
Elle se retourne et se met à parler.
Vite,
Très vite ...
Je l’écoute.
Je fronce les sourcils,
J’aurais aimé qu’elle arrête.
Qu’elle arrête d'être désolée.
Qu’elle arrête de vouloir s’expliquer.
Je ne veux pas d’explication.
Lorsqu’elle arrêta de parler et qu’elle me fixa,
Je me dis que je l’avais peut-être mal jugée.
Faible.
Oui, nous sommes tous faibles.
Je le suis aussi.

- Écoute, je ne comprends pas. Je ne comprends pas ce que tu veux, ce pourquoi tu es désolée. Peut-être que ça me ferait du bien d’en parler, peut-être, c’est vrai, mais moi je veux juste oublier. Car, tu le sais, comme toi, je suis faible.

Faible,
Ce mot résonne comme un écho,
Sortant de ma bouche ...

@Hellie Howard / @Lydia Loly. Pardonnez moi pour le retard, je n’avais pas encore idée de quelle réaction pourrait avoir Léna ...

Je pensais que l'espionne s'en irait. Je pensais qu'elle les laisserai, là, ses mots, en suspend, creux, sans sens, incompréhensibles. Mais non, la voilà qui fait volte face, laissant à nouveau ce flot de paroles nous engloutir, nous envahir. J'aurais sûrement préféré qu'elle s'en aille. J'aurais aimé la suivre et quitter cette atmosphère, pesante. Je crois qu'elle cherche à nous expliquer. Mais quoi ? Je ne sais pas. Peut-être qu'elle cherche à nous montrer ce qu'elle est, elle. Je me concentre sur le débit de ses paroles, essayant de démêler sa marée de mots, les uns-des-autres. Que faire d'autre. Alors je laisse le temps filer, avec elle. Et ce qu'elle dit me laisse bouche bée. Ces mots, faible, peureuse, nulle, est-ce qu'elle y croit vraiment ? Je me sens obligée de me tourner, juste pour pouvoir la regarder. Changer de vision ? Mais... qu'est-ce qu'elle raconte ? Je ne l'ai aucunement critiquée ! Alors comment ai-je pu la blesser à ce point ? Je ne comprends juste rien. Plus rien à ce qu'elle cherche, ce qu'elle nous veut. L'autre reprends la parole, dit préférer oublier, plutôt que de parler. Eh bien, d'accord. Mais ce mot qui revient, il me trouble. Celui qui en sort, de leur bouche, il me semble tellement... simple. Faible. Qu'est-ce ça veut dire ? Est-ce que je suis faible, aussi ? Alors, dans ce cas, je serais peut-être peureuse, idiote, ou faible. Et, est-ce que être faible, c'est avoir l'air brisé ? Est-ce que ça signifie laisser les larmes couler, les laisser nous sillonner, les laisser nous faire chavirer ? Si c'est ça, alors je ne veux pas être faible. Ça me ferait bien trop mal.
J'entends de nouveau le silence s'installer. Il me parait doux, beaucoup plus doux que les mots. Je le laisse m’imprégner, je laisse son goût sucré se déposer, lentement, sur mon palais. Je laisse mon esprit, doucement divaguer, vers l'une des flammes dorées. Elles est belle, elle est vive, pleine de vie. J'aimerais bien la laisser m'envahir, me réchauffer, la laisser brûler. Je me laisse aller, guidée par cette pensée. C'est agréable, cette apesanteur, comme l'impression de flotter. Mais bien vite, le feu me dévore, me grignote, me détruit, parcelle par parcelle. Il m'arrache de mon nuage, mon ballon, tout rond. Le fait exploser, puis me laisse retomber. Je me sens lourde, lasse d'être accompagnée, de la Réalité. Ici, je ne comprends rien. Leurs paroles, aux Deux, aux Autres, elles sont bien trop compliquées. Elles me laissent, frustrées. Sans réponses. Presque abandonnée. Je crois que je ne veux même plus essayer. Essayer de comprendre. Les Autres sont d'une complexité fatigante, et même exaspérante. Son "Lui", celui de l'Autre. Ses larmes, aussi dures, aussi lourdes que des pierres. Les mots, ceux qui ricochent, ceux me reviennent en pleine face, ceux qui peuvent cogner, douloureusement. Tout ça me fatigue, m'épuise. Je ne vais même plus essayer de lutter.

- "J'crois que j'vais y aller..."

Je jette un dernier regard aux coupes dorées, lustrées, bien découpées. Malgrès toute leur clarté, elles me sont froides, peu confortables, dénuées. Elles me font mal, me piquent les yeux. Cette pièce, cette salle, elle est emplie de victoires passées. Mais aussi de choses qui me sont inexpliquées. Pesante, clinquante, juste de vielles coupes rouillées, voilà ce que j'ai décidé. Pour moi c'est ce qu'elle est. Doucement, je m'éloigne du mur qui me fait face. J'évite de recroiser leur regard, celui que tout peut traverser. Je préfères ignorer, rester, loin, bien loin de leur monde plein, emplit de ces secrets, lourdement retenus, enchaînés à Réalité. Je sens mes jambes s'animer, je me sens me tourner, puis marcher. D'abord doucement,*Tap* voir lentement, *Tap* pas par pas, *Tap* Écho me revenant. *Tap|tap* Puis le rythme s’accélère, *Tap-tap-tap* de plus en plus bruyant, *Tap-tap-tap-tap* maintenant incessant.
*Tap-tap-tap-tap-tap *
Je préfères les laisser là, derrière moi, sans ne plus rien chercher.
Tout laisser, les abandonner.
Je n'y reviendrais pas,
Dans La Salle Aux Secrets Fermés.

Bon, et bien voilà. J'aurais préféré ne pas terminer le RP sur un retard, mais je n'en ait pas vraiment été capable. Je m'en excuse. J'ai adoré écrire à vos côtés, plumes d'@Léna Romanoff et d'@Lydia Loly. Peut-être qu'un jour ma protégée recroisera le chemin de l'une d'entre vous ? Au plaisir de pouvoir de nouveau vous partager !