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03 août 2018, 13:49
La rentrée des élèves de première année
Après que le Choixpeau eu fini sa chanson, les élèves étaient appelés par ordre alphabétique pour être répartit. Mehdi était d'autant plus stressé puisqu'il allait passer dans les derniers. 
-Poufsouffle, cria le Choixpeau pour la Première fille répartit.
Le groupe de Première année diminuait à mesure que l'enseignante les appelait. Mehdi était appréhendait son passage puisqu'il ne voulait pas décevoir ses parents en étant pas dans la même maison où eux même avaient étudié (Gryffondor) mais ils savaient parfaitement que ce n'est pas cette maison. Il savait aussi que ses parents se fiche totalement de la maison dans laquelle il sera, tout ce qui leur importe c'est la réussite des études de leur enfants. Ils avaient été fiers lorsque la soeur de Mehdi avaient été répartit chez les Serpentard
-Gryffondor, un sorcier rejoignait la table des rouge et or.
L'enseignante appelait désormais les noms commençant par M, Madray... Martin... Miller
Une jeune sorcière à côté de Mehdi murmurait des mots pour se rassurer "Le Choixpeau prend tes choix en compte, ne t'inquiété pas, explique lui que tu souhaite devenir une jeune femme pleine d'ambition et que tu en veux et tout ira bien"
Mehdi continuait de réfléchir à son destin quand il entendit :
-Sede, Mehdi.
Il avança jusqu'au tabouret et s'installa, on lui posa le Choixpeau sur la tête et il entendit une petite voix à son oreille : "Tu es bien différent de tes parents, je ne pense pas te mettre à Gryffondor. Ta place n'est pas non plus chez les Poufsouffle, disais la voix, Je ne sais pas vraiment où te mettre, je vois une soif de savoir et de réussite. Une bonne dose d'ambition et un fort caractère....Que faire...., après quelques seconde d'attente en plus, je sais où tu vas te sentir chez toi,
-Serdaigle!!, cria le Choixpeau
Mehdiétait vraiment content d'être dans cette maison, il rejoignit la table et s'installa avec ses nouveaux camarades.

03 août 2018, 17:02
La rentrée des élèves de première année
Une jeune demoiselle élancée et emmitouflée sous sa cape d'hiver noire regardait la cérémonie de Répartition d'un air maussade. Mais où diable était elle tombée ? C'était quoi toute cette clique avec leurs chapeaux pointus et leurs robes étranges couvrant tout ce qui semblait être un bel uniforme propret ? Alors, oui, les bougies qui flottaient dans la Grande Salle étaient magnifiques, et faisaient comme des lentes lucioles et les tableaux bougeaient dans tout les sens, mais cela n'arrivait pas à dérider une seconde la fillette.

Inconsciemment, elle se serra d'avantage dans son recoin, dans l'expectative de qui allait l'attendre dans cette école bizarre, n'ayant absolument rien à voir avec le collège auquel elle avait été habituée, un an auparavant. Tout était sombre, tout était si solennel... Aishani se rappelait ce film étrange que lui avait fait regarder sa tante, à propos de jeunes mariés arrivés dans un vieux château un jour de tempête, en pleine convention Transylvanienne... Oui, cela ressemblait vraiment à un truc du genre...

La jeune fille gloussa pour elle même, ses yeux se posant sur la haute dame, déclamant son texte. Ouaip, dans cinq minutes, elle et les autres gens bizarres allaient danser et jouer du pelvis devant tout les enfants. Exactement. Elle était en pleine fiction... Tout cela n'était qu'un rêve... En fait, ses parents l'avaient emmené au train, elle s'était pris un mur en pensant le traverser, et maintenant, elle était dans un coma bien mérité...

La jeune indienne se pinça. La douleur était bien là. Un soupir sortit de sa bouche. Non, non, tout cela était bien réel. Il y avait bien une arme dans son sac, elle était bien dans un bougre d'uniforme. Et surtout elle était bien trop loin de chez elle. Seule, sans réel contact avec sa famille...

"Aishani Singh ?.."

Elle se recroquevilla un petit peu, le sentiment d'isolation lui donnant soudainement le vertige...

"Aishani Singh ?!."

La voix de stentor réveilla l'élève, la faisant se redresser. La haute dame la regardait d'un air sévère.

"Allons, miss Singh, nous n'avons pas toute la soirée."

L'un de ses camarades la poussa gentiment, elle lui décocha un regard noir. Elle ne voulait pas monter sur cette scéne. Elle ne voulait pas toucher à ce tas de boue. Elle était montée sur scéne... Elle était assise maintenant... Elle sentit l'ombre du Choixpeau, quel bête nom, sur son échine... C'était elle, où les bords venaient de se relever à son approche, comme par répulsion ?..

"Oh ! Ah ah... Ça va être facile..."

Elle tourna la tête à droite et à gauche. D'où venait cette voix ? Le chapeau s'enfonça sur sa tête, étrangement confortable.

"Moldue, hein ? Dis moi, jeune fille, j'ai une simple question pour toi... Ça va ?"


Aishani plissa ses yeux humides, retenant ses larmes. Elle se tenait sur les coins du tabouret, les phalanges blanches de tensions, alors que cette voix résonnait dans sa tête. Elle sentait les fibres de l'accessoire bouger, comme s'il parlait... Non, elle n'allait pas bien ! Tout était trop bizarre ! Trop étranger ! Elle ne voulait rien avoir à faire avec ce monde ! Pourquoi elle ? Pourquoi pas son petit frère par exemple !? Lui aimait toutes ces bêtises de chevaliers, de magiciens et de tables rondes !

"Oh, ton frère sera peut être là un jour, tu sais. La Magie a toujours tendance à frapper plusieurs fois au même endroit... Écoute, je n'ai que peu de temps pour te rassurer, alors voila : Tu as désormais les pieds dans un monde étranger, inédit, plein d'aventures et de promesses. Comme ton grand père, lorsqu'il suivit son père en Albion, toutes ces années auparavant. Si il a réussi à devenir l'homme que tu connais, je suis certain que tu sauras le rendre fier, dans ce nouveau monde."

Aishani se crispa, son esprit comme marqué au fer rouge par la phrase du bout de tissu rapiécé. Elle n'avait pas fait le rapprochement, mais c'était vrai. Son grand père avait son âge quand le premier Singh était arrivé en Angleterre.. Lui aussi avait dû être perdu et isolé dans un monde étrange, qui pour elle était toute sa réalité. C'était l'épreuve, la même épreuve, les mêmes sentiments qu'il avait dû éprouver...

Inconsciemment, elle porta la main à sa poche, tâtant du bout des doigts le fer de son cadeau en croissant de lune. Le symbole du protecteur. La jeune fille se détendait...

"Hé hé... Évidemment..."

"Gryffondor !"


Hurla le Choixpeau, faisant sursauter l'enfant. Immédiatement, des vivats vinrent l'atteindre, alors que des élèves aux couleurs rouges de tout âge se levaient pour l'applaudir, comme autant d'élèves auparavant. On lui enleva le chapeau de la tête, on la poussa vers la rangée. Alors qu'elle venait de descendre l'estrade, elle jeta un dernier regard au bout de tissu. Venait il de lui faire un clin d’œil ?

Elle disparu à sa table, silencieuse et discrète, retournant les paroles du Choixpeau dans sa tête... Sa main continuait de manipuler la minuscule dague cérémonielle en croissant de lune...

~ I aim to misbehave ♫ ~
Promotion '43 (Première année RP)
Miss Gryffondor 2019. Hors de mon chemin plébéiens !

04 août 2018, 11:16
La rentrée des élèves de première année
Lahira attendait avec ses camarades devant une grande porte en bois. Qu'attendait-il pour l'ouvrir ? La fillette sentait un vide, une sorte de bulle d'air à la place de l'estomac. Une forme de stress, ou d'excitation, mais c'était agréable.
Une femme arriva, leur parlant d'une voix douce mais autoritaire, que Lahira apprécia tout de suite :
- Une fois entré dans la Grande Salle, je vous appellerai un à un, par ordre alphabétique. Quand votre tour viendra, vous vous assoirez sur le tabouret, devant la table des professeurs, et enfin, vous mettrez le  Choipeaux sur votre tête. Bonne Répartition.

Un Choixpeau ? Qu'est ce que ça pouvait être ? Peut-être était-ce un choix de peau ? Ou, vu qu'il fallait le mette sur sa tête, un chapeau ? Lahira n'eut pas le temps de réfléchir plus qu'ils entrèrent dans la Grande Salle, et la petite sorcière fût émerveillée, oubliant toutes interrogations de choix de peau : quatre grandes tables lui faisait face, remplies d'élèves assis devant une assiette et un gobelet d'or. Au dessus, des centaines de bougies flottaient dans l'air, éclairait la grande pièce, comme retenues par un grand chandelier invisible. Mais ce fût le plafond qui intrigua le plus Lahira : de gros nuages noirs et menaçant s'y trouvaient. N'avait-elle pas déjà vu ce nuage semblable à un dragon, lorsqu'elle traversait le lac ?
Un chapeau - et non une maladie de peau, se trouvait sur le tabouret. Il semblait vieux, et...pas magique du tout. Pourtant, une couture se déchira, comme une bouche, et le chapeau se mit à chanter :

Si vous m’trouvez un peu vieilli,

Si vous m’trouvez détérioré,
Sachez que mon ancienneté
Est redevable à la magie.

Ma naissance eut lieu ici-même,
Il y a de cela fort bien longtemps,
Par quatre sorciers très puissants
Dont l’histoire suit dans ce poème.

Il fut un temps où la magie
Ne pouvait pas se pratiquer
Sans se faire mener au bûcher
Et condamner pour hérésie.

Mais c’est alors que quatre héros
Souhaitant mettre à l’abri leurs pairs
Ont choisi de prendre pour repère
Les murs de cet antique château.

Avec nombre de sortilèges,
Ils ont pu faire de ce haut lieu
Une école où le plus dangereux
Serait de glisser sur la neige.

Bien sûr vous connaissez leur noms :
Godric, Salazar et Helga,
Et n’oublions pas Rowena.
Ce soir vous s’rez dans leurs maisons !

Gryffondor accueille les vaillants
Dont le courage est sans mesure.
Tous ceux qui ont soif d’aventures
Rejoindront le Lion flamboyant.

Ceux pour qui le savoir importe
A Serdaigle seront bien lotis,
Car si vous êtes quelqu’un d’esprit,
L’Aigle vous ouvrira sa porte.

Les dévoués et les tolérants
Chez Poufsouffle se rendront sans doute
Car ce que le Blaireau redoute
C’est de perdre amis et parents.

Chez Serpentard pourront rentrer
Les malins et les ambitieux.
Si vous n’avez pas froid aux yeux,
Le Serpent vert sera parfait.

N’ayez pas peur mes chers enfants
Je ne vous ferai aucun mal.
Je vais juste devant toute la salle
Lire votre tempérament...


Mais Lahira n'écouta qu'a moitié, toujours en train de dévorer la Grande Salle du regard.
La femme qui les avait fait entrer déroula un log parchemin, et se mit a appeler des élèves, comme elle l'avait promis. La petite bulle d'air dans son estomac, sans prévenir, se transforma en un monstre qui lui dévora les tripes. Quand Lahira entendit son nom résonner dans la Grande Salle, le monstre lui avait dévoré la poitrine, la faisant suffoquer.
- Holms, Lahira !

Elle s'avança tout de même la tête haute jusqu'au tabouret ou se trouvait un chapeaux - et non une maladie de peau. Elle s'assit et enfonça le Choixpeau sur sa tête...et rien. Que faisait-elle, là, avec un chapeau miteux sur les cheveux, à attendre ? Peut-être qu'elle était folle, elle s'était tout inventé ?
Je ne suis pas miteux !

Lahira sursauta. D'où venait cette voix ? Elle mit du temps à comprendre qu'elle venait du chapeau.
Et j'existe ! (elle sursauta de nouveau) Bon, voyons, voyons... Je vois que tu es très courageuse... Et une grande force de caractère ! Gryffondor te conviendrait, sans aucun doute...

Il fouille dans ma tête, ce machin ? pensa Lahira avec inquiétude.
Je ne suis pas un machin ! Je suis une entité, un trésor du passé, une relique...

Lahira pouffa intérieurement : un chapeau prétentieux !
Je m'égare ! continua le Choixpeau. Donc, tu irait bien à Gryffondor... Oui, oui, ce serait la bonne maison... Mais... Je vois aussi une faiblesse. Il n'y a qu'un maison qui puisse t'aider à l'exploiter, à lui faire dévoiler toute sa puissance... Parce qu'elle en a, sans aucun doute... Oui, c'est maison t'aidera à te révéler. Voici mon choix... SERDAIGLE !

Lahira se leva, écartant une mèche noire de son visage fin. Elle se dirigea vers la table qui l'acclamait et s'assit. Tout le monde lui souriait... Lahira tenta, elle aussi, de sourire. Sa maison lui plaisait beaucoup, ils avaient l'air tous gentil. Un faible sourire éclaira son visage. Un faux.
Une faiblesse ? Qui est puissante ? ... Mais que voulait dire le Choixpeau ?

"Faites que le rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas votre rêve." Antoine de Saint-Exupéry.
Deuxième année devoir, troisième année RP.
Team Marchombre !

08 août 2018, 09:38
La rentrée des élèves de première année
Charlie avait trouvé le voyage à bord du Poudlard Express plutôt rapide, même si légèrement lassant ... il aimait bien sentir la vitesse croissante des trains lorsqu'ils démarraient, et le train magique n'était pas une exception. Une fois arrivé devant l'école, le jeune homme dévorait tout ce qu'il y avait autour de lui des yeux, il voulait faire le plein de merveilles pour ses petites prunelles noires. Il eut ensuite une réflexion qui lui disait qu'il allait peut être se lasser de ce paysage dans quelques semaines. Le trajet en barque aurait pu se faire tranquillement ... sans toute cette pluie. Il tentait de lançer des regards au château qui s'approchait petit à petit de lui, bien que ses paupières ne parvenaient pas à s'ouvrir pleinement à cause des gouttes qui leur tombaient dessus. Il avait hâte d'être réparti, de savoir jeter des sortilèges et maléfices à tout va, et de montrer qu'il allait être doué dans le plus de domaines magiques possibles. Charlie était doué dans ce qui lui plaisait, en règle générale ... et chez les moldus, peu de choses le passionaient, aussi il pensait qu'il avait largement sa place dans ce monde.

Lorsqu'il suivit le flux des enfants de son âge, il se retrouva dans le hall et sécha comme par magie. Il était surpris sur le coup, mais il savait qu'il allait bientôt s'habituer à toutes ces étrangetés causées par cette dite magie. Il fut accueilli, lui et tous les autres élèves de son année, par la sous directrice, dôtée d'un air plutôt autoritaire. Elle expliqua comment l'année allait se dérouler. Charlie avait déjà entendu parlé de ce système de maisons : sa soeur avait déjà eu une scolarité complète à Poudlard, qu'elle avait passé dans la maison Gryffondor. Sa défunte tante, qu'il appréciait beaucoup, était allée à Serdaigle. Le jeune homme, quant à lui, n'avait pas grand chose à faire de sa répartition. Aucune maison n'allait entraver son désir de faire mieux.

Lorsque Charlie passa le seuil du hall qui donna sur la Grande Salle, il fut frappé par la splendeur des lieux. Tout était, comme son nom l'indiquait, démesuré. Les tables étaient exagérément longues, le faux plafond paraissait gigantesque, infini, et les bougies flottantes étaient indénombrables. Une fois l'agitation provoquée par l'arrivée des première année assoupie, quelque chose était posé sur un tabouret installé au bout de la salle. Charlie parvint à reconnaître un chapeau miteux. Il ne comprenait pas pourquoi tous les occupants d'une salle géante avaient leur attention plantée sur un vieux chapeau posé sur un tabouret, puis lorsqu'il il se mit subitement à chanter, le jeune homme sursauta intérieurement. Il compris en écoutant sa chanson que c'était lui qui allait le repartir dans une des quatre maisons, et la sous-directrice confirmait ce qu'il avait deviné. Charlie haussa un sourcil : un chapeau allait-il vraiment décider de l'orientation des élèves pendant leur sept prochaines années scolaires ? Il se rendit compte que sa remarque était digne d'un vrai moldu. Légèrement honteux, il se ravisa. Les uns après les autres, les élèves étaient appelés par, et il passaient tous les un après les autres sous le vieu chapeau qui annonçait, après un délai variable selon les enfants, la maison qui allait les accueillir, et ce toujours d'une voix forte, confiante. Charlie faisait passer le temps en essayant de deviner la future maison des élèves en jugeant à leur tête. Il se trompait presque à chaque fois, le Choixpeau semblait avoir des critères de jugement plus approfondis que ceux du jeune né-moldu.

Les L étaient passés, venaient le tour des M. Charlie commençait à trépigner d'un sentiment étrange. Beaucoup d'impatience, mais aussi un peu d'un léger trac, qui lui distribuait une agréable adrénaline. Lorsque la directrice demanda "Malvenault", il agit au quart de tour. Bousculant légèrement les élèves gênants, il sorti de la masse des premières années pour s'asseoir sur le tabouret, avant de sentir le Choixpeau sur sa tête. Il sentit de nombreux regards se poser sur lui, mais il savait garder contenance dans ce genre de situations.

Soudain, le chapeau se mit à lui parler, et la proximité de sa voix avec ses oreilles lui causa un petit sursaut :


"Nous avons la un petit réservé, mmmh ?"

Charlie hésitait à répondre au Choixpeau.

"Bien. Je vois un peu de courage chez toi, moui ... de la tolérance, de l'esprit et de la créativité ... mais ton ambition prend le dessus sur tout. Un désir profond de montrer ce que tu sais faire ... une fierté non négligeable aussi ... ta soeur est allée à Gryffondor n'est-ce pas ? il laissa planer le suspense quelques petites secondes, avant de reprendre subitement : Et bien toi, non. SERPENTARD !"

On l'applaudit comme on avait applaudi les élèves avant lui. Il afficha un sourire en coin avant de se lever et de rejoindre sa table en marchant tranquillement. Serpentard, hein ? Les ambitieux et les malins, selon la chanson du Choixpeau. C'était donc dans cette maison que Charlie allait devenir un sorcier digne de ce nom ... chez les ambitieux rusés. Cela lui allait très bien. Il rejoignit sa table et se montra sociable, car de bonne humeur.

08 août 2018, 13:32
La rentrée des élèves de première année
Obero s'était fait souffler dans les bronches par la directrice, dans son bureau, suite à sa dernière "Expérience".
Tout y était, la convocation dans le bureau, le regard noir, la voix chargée d'autorité ...
Et puis il fut laissé quelques instants à réfléchir et méditer sur les conséquences de ses actes.
Son regard fut accroché par le choixpeau, qui trônait sur une étagère ... Cela rappela au jeune Serpentard sa cérémonie d'attribution ...


[Insérez ici un effet de vagues floutant l'image]

Les fesses posées sur le fauteuil, Obero fut coiffé du choixpeau. Il avait dû attendre un moment, la majorité des autres élèves avaient été répartis, et le jeune garçon commençait à s'ennuyer quand son nom avait été appelé.
Maintenant l'artefact magique sur sa tête, il se demandait si l'enchantement qui avait altéré la couleur de ses cheveux risquait d'interférer avec celui du choixpeau.

- Tiens donc ... Voilà qui est original ...


Obero sursauta en entendant la voix murmurer à ses oreilles. C'était donc ça : quand il remuait auparavant, c'était qu'il chuchotait ...

- Tu n'est pas le premier de ton genre que je voix passer. Mais le premier à ignorer à se point sa nature fondamentale ... Tu ne sais vraiment pas ..?
Il te faut une maison où tu devras relever des défis fréquents pour trouver ta place. Serpentard, ou Gryffondor ... Mais aussi une maison où tu devras te livrer à l'introspection !
Ce sera donc ...


- SERPENTARD !

Les paroles du Choixpeau avait allumé un véritable feu d'artifice dans la tête d'Obero à cette époque. Il y avait cogité pendant des heures, à un tel point qu'il avait fallu qu'on le secoue gentiment pour qu'il pense à se lever de la chaise, et laisser la place au suivant ..

Et de nouveau, en voyant le vieux chapeau dans son étagère, Obero recommença à cogiter à ce que ce dernier lui avait dit. Grand bien lui en fit, car sa mine songeuse fit illusion, et fut confondue avec une mine contrite, toute à fait de circonstance vue la situation ....

C'est toujours drôle, jusqu'à ce que quelqu'un se fasse mal. Alors, ça devient franchement hilarant !

11 août 2018, 22:42
La rentrée des élèves de première année
La rentrée de Charlotte à Poudlard.
Elle ne rêvait pas. Tout ceci n'était pas le fruit de son imagination ni celui de ses désirs les plus fous. Tout ce qui se trouvait en face d'elle existait parfaitement ; elle pouvait le sentir, le toucher, l'admirer. Elle aurait voulu crier au monde entier qu'elle était une sorcière, que cela n'avait rien à voir avec de simple compte, que tout était réel et qu'elle en faisait parti pour des raisons qui lui échappaient encore. Elle doutait cependant d'un jour savoir pourquoi elle était une sorcière tandis que ses frères et sœurs n'avaient pas hérité du don. Mais l'heure n'était pas à la résolution de mystère, pas quand devant vous se trouve des centaines d'étudiants sorciers vous regardant avec de grands sourires comme pour vous encourager à venir les rejoindre. 
En vérité, Charlotte se sentait timide et anxieuse mais sa stupéfaction lui donnait l'air d'être sûre d'elle. Qui ne peut se retenir d'être bouche bée lorsque des milliers de bougies sont suspendues magiquement dans les airs au-dessus de sa tête ? La jeune fille suivit le mouvement et se rapprocha de la grande table des professeurs. Devant, au centre, se trouvait un tabouret simple sans aucun artifice et à côté un chapeau miteux et sacrément vieux. Le silence se fit et aussitôt Charlotte regretta ses paroles, le choix qu'elle avait mal jugé se mit à chanter. Sa voix était profonde, grave et un peu rocailleuse mais la mélodie était juste. 
Quand il se tut il y eut de nombreux applaudissements qu'elle accompagna avec joie et bientôt la dame qui les avait accompagnés jusque là prit la parole. Elle expliquait calmement avec une voix posée que le Choixpeau Magique serait celui qui les répartirait dans leur maison. Quand elle comprit qu'il le faisait en ayant accès à certaines choses dans leur tête elle voulut rebrousser chemin. C'était bien sa veine, elle l'avait à peine offenser en le traitant de vieux et miteux. Et ce qui devait arriver arriva. Elle fut appelée à rejoindre la scène. 

Sous les yeux de tous Charlotte se fraya un chemin jusqu'au tabouret. Elle tenait fermement les manches de sa robe de sorcière comme pour se donner contenance. Elle survivrait, ce n'était pas si terrible au fond. On posa sur sa tête le Choixpeau et ce dernier ne mit pas de temps à lui parler.

Oh... voilà qui est intéressant... décrépit et misérable... souffla-t-il alors que le jeune fille s'empourprait de honte. Curieuse et volontaire... Voyons voir... Il se pourrait que... oh... eh bien... je n'hésiterais pas plus longtemps. Serdaigle ! 

On lui retira aussitôt le chapeau et sans attendre elle se précipita à sa table. Tout les aigles étaient heureux et Charlotte en oublia son humiliation. Ils seraient sa deuxième famille et tout se passera à merveille ! 

Tu faisais une de ces tête ! dit un garçon plus âgé, hilare.

Bon peut-être qu'elle aurait honte encore un peu de temps après...

2ème année RP ; 1ère année devoir.
Ce n'est que du bonheur !

12 août 2018, 00:42
La rentrée des élèves de première année
Neomie frissonnait sous la pluie, elle n'arrivait toujours pas à se faire à l'idée d'être une sorcière, alors qu'elle n'avait jamais soupçonné quelque chose, au par avant.
Cela faisait maintenant une semaine, qu'elle avait reçu sa lettre d'admission. Et depuis, tout c'était passé vite.
Elle regarda l'immense château qui lui servirai d'école puis se cala contre la barque, effrayé par ce bâtiment de grande taille.
Elle regarda autour d'elle et remarqua qu'elle n'était pas la seul à avoir peur, mais que beaucoup éprouvait de l'excitation.
Elle arriva dans une crique sous-terrain, où elle débarqua puis suivi le demi-géant du nom d'Hagrid. Tout le monde s'arrêtèrent devant une grande porte en bois.
Hagrid frappa deux fois, puis la porte s'ouvrit sur une femme aux allures sévère, mais qui souriait. Elle affirma être la sous-directrice de Poudlard, ainsi que la professeur de soins aux créatures magique. Elle sécha tout les premier année et Neomie en resta bouche bée. Elle devais rêver. Dans sont rêve, elle avait modifié un mur pour qu'il devienne un arche, puis elle en avait traversé un autre, elle était monté dans des barques qui avançait par magie et elle venait de se faire sécher en un rien de temps et mouvement. Mais c'était fini. Elle allait se réveiller et découvrir qu'elle devait aller au collège.
Il lui fallu au moins un quart d'heure, pour comprendre qu'elle rêvait pas. Entre temps, elle c'était retrouvé dans une grande salle avec... des bougie flottante et pas de toit ? Après tout, pourquoi pas, Neomie ne s'étonnait plus de rien. Elle avait tellement lue de livre de fantaisie qu'elle s'était déjà imaginé plein de chose.
Elle ne fut donc pas non plus surprise, quand le chapeau devant elle se mit à parler récitant un poème sur les quatre fondateurs de Poudlard ainsi que leurs maisons. Elle devenait au contraire de plus en plus excité et impatiente de rejoindre les autres élèves pour étudier. Quand elle fut appelée, elle s'avança d'un pas assuré et s’assied sur le tabouret. La réponse se fit attendre car le choixpeau était dans un fâcheux dilemme. En effet, Neomie pouvait tout aussi bien être à Poufsouffle qu'à Serdaigle.
Puis, enfin, il déclara qu'elle rejoignait les aigles. Entièrement satisfaite, Neomie rejoignit sa maison.
Dernière modification par Neomie Colin le 07 avr. 2019, 16:11, modifié 1 fois.

Certain disent que le savoir c'est le pouvoir.
D'autres s'en abreuve.
Pour moi, si nous voulons faire le bien, il faut savoir.

12 août 2018, 16:16
La rentrée des élèves de première année
Le trajet en compagnie du Poudlard Express était comme dans les rêves de Julien. En plus d'être un voyage qui paraissait rapide, il avait pu profiter de ce temps pour voir défiler, sous ses yeux doux, des paysages entiers de toutes les couleurs. Mais il ne perdit pas de temps, et aussi, il démarra donc la lecture de certains manuels.
Pour autant, le chemin jusqu'aux portes du château ne parut pas aussi merveilleux que pour le train, et ce malgré la curiosité de Julien pour le personnage qu'était le géant Hagrid. En effet, il c'était mis à pleuvoir, et la majorité des élèves s'étaient mis à grelotter tout en exprimant un brouhaha de plaintes continus. Il ne se concentra pas sur l'ampleur que prenait le château au fur et a mesure qu'ils s’approchaient, il ne souhaitait qu'une chose: se réchauffer.

Quand la porte en bois massif s'était ouverte, la plupart des élèves ne se gênèrent pas pour se précipiter à l'intérieur de la salle. Une grande femme, les observait. Lorsque qu'elle sortit soudainement ce qui semblait être sa baguette, elle exécuta un simple mouvement de baguette et toute l'eau de pluie, toute l'humidité s'évapora comme par magie....
Elle se présenta comme le professeur Almeida, sous-directrice de Poudlard et professeur de soins aux créatures magiques, une matière que Julien attendait avec impatience dans sa scolarité.
Elle emmena Julien et les autres dans une salle, beaucoup plus petite, ou les élèves durent se serrer les uns contre les autres, créant quelques litiges bénins. La sous-directrice profita du silence de la salle pour placer quelques mots que la majorité des élèves écoutèrent avec la plus grande des attentions. Ce discours était le premier des futures aventures de Julien à Poudlard. Il s'en imprégna comme pour ne jamais oublier chaque mot afin d'en garder, dans un futur lointain, un souvenir fantastique. Soudainement, le Professeur exigea que les élèves se mettent en rang. Puis, tous suivirent le commandement. A mesure que tous se rapprochèrent de ce qui allait être la grande salle, ils pouvaient entendre un chahut monstre. Mais cette cacophonie valait bien la peine d'être supportée quand il virent ce qu'était la Grande Salle de Poudlard. Une salle immense, regorgeant de lumières suspendues, de bougies flamboyantes, de flots d'élèves assis sur 4 tables aussi longues que la pièce, et la plafond parsemé d'étoiles, semblable à ce que l'on pouvait observer dans un ciel de nuit sans nuage. En somme, il s'agissait d'un songe dont on ne voulait partir. Pourtant, la marche ne cessa pas devant les tables, au contraire, le but de cette marche ne se trouvait qu'a quelques mètres encore. Les regards des élèves des années précédentes pouvait mettre mal à l'aise, mais le jeune Julien les interpréta comme de la curiosité. Le fameux Choixpeau dont sa mère lui avait parlé avant son voyage, était posé la, sur un tabouret. Les rires, les exclamations avaient soudainement cessés pour laisser place au chant de celui qui était le centre d'attention. Une fois terminé, la directrice s'empara d'un parchemin, et démarra donc par appeler les élèves de première année, dont le nom de famille démarrait par un A. Et c'est ainsi, que plus rapidement que ce qu'il s'attendait, Julien fut appelé par la sous-directrice:

-M.Audigier Julien

Tandis que Julien s'approchait du tabouret, tous les regards rivés sur lui, il s'empara avec méfiance du choixpeau, et le déposa sur sa tête. Celui-ci se manifesta, mais il prit son temps, bien plus que pour certains. Il semblait réfléchir, et commença à parler tout bas, aux oreilles du jeune sang-mêlé:

-Hm.....Tes calculs froids semblent avoir la préséance sur tes émois sentimentaux, et pourtant tes aspirations ont étés rarement considérés...à leurs justes valeurs. Justice et ambition se mêlent avec savoir et pouvoir, et pourtant j'aperçois un semblant de fidélité....Le chemin vers ta gloire est néanmoins jonché de rêves détruits, mais nous en connaissons tout deux l'auteur?

Julien esquissa l'ombre d'un sourire, au vu de la dernière phrase du choixpeau.

- Une maison qui te correspondrait bien...Je vois. Pragmatisme, ces douze lettres, dont le sens est si évident, constituent le socle de ta pensée. Et pour cela, ta maison sera ....
SERPENTARD!


Le silence morbide qu'avait provoqué la mise en place du choixpeau laissa place à un retentissement d'applaudissement énergiques. Julien se leva, au gré des applaudissements et des sifflements, déposa le choixpeau et se rua vers la table coloré d'un vert d'émeraude. Désormais Serpentard, il se laissa emporter par la fièvre de la soirée, devenant à ce jour, apprenti sorcier.

15 août 2018, 22:40
La rentrée des élèves de première année
Le voyage en train avait été long. En particulier pour la petite anglaise que j'étais et qui n'aimait pas attendre, qui n'était pas patiente pour deux sous.

Tout avait commencé quelques heures auparavant. Avec papa et maman, nous étions allés à la gare de King's Cross (j'adore son gigantesque et haut plafond de verre !), où je devais prendre mon train pour Poudlard, sur la voie 9 ¾. Papa avait secoué la tête en voyant le numéro du quai et avait dit que c'était n'importe quoi. Maman avait bien rigolé et avait dit que ces sorciers avaient beaucoup d'imagination. Mike et Andrea, mon grand frère et ma grande sœur, n'étaient pas là : ils reprenaient l'école.

On avait suivi l'exemple d'une famille de sorciers et on avait foncé dans un mur avec un tourniquet, entre les voies 9 et 10. J'y étais allée la première et j'avais manqué m'étouffer en arrivant de l'autre côté, parce qu'un nuage de suie m'avait craché dessus. Bon sang ! Qui utilise encore des trains à vapeur de nos jours ?

J'ai juste eu le temps de m'écarter avant que papa et maman ne déboulent et qu'ils se mettent aussi à tousser. Au moins, je n'aurais pas été la seule à être incommodée par le charbon ! J'avoue que j'ai bien ri en voyant le visage toujours impeccable de papa couvert de suie, de même que ses lunettes.

Il était 10h30, nous étions largement à l'heure. J'avais dans une grosse valise avec mes vêtements et quelques autres objets nécessaires, notamment mes fournitures scolaires. J'avais aussi une besace brune que je portais à l'épaule, que j'utilisais quand j'allais à l'école moldue. Et dire qu'il y a encore quelques temps je ne connaissais pas ce mot... J'avais aussi de l'argent sorcier, dont je ne comprenais toujours rien, dans une petite bourse, dans la poche de mon blue jean. Les robes, très peu pour moi.

Je m'installe dans un wagon avec l'aide de papa et maman. C'est en me retrouvant toute seule dans ce compartiment de ce grand train que je me rends compte que ma meilleure amie Sarah me manque. Elle n'aurait pas pu nous accompagner, de toute façon : on lui a dit que j'étais inscrite dans un pensionnat pour jeunes sportives en Écosse. Ce qui était un peu un mensonge, mais aussi un peu la vérité.

Je crois que je suis triste en voyant mes parents me faire signe de la main, tandis que le Poudlard Express quitte la gare. Le voyage va être très long.

[...]


La nuit tombe sur l'Écosse quand on arrive à destination. On nous dit d'enfiler nos robes noires, ce que nous faisons. Elles sont agréables à porter, elles tiennent chaud, mais pas trop. Bon le problème, c'est qu'il pleut à verse et qu'on est rapidement trempés.

On tombe alors sur un demi-géant du nom de Hagrid qui était très impressionnant. J'avais la bouche bée tandis que nous avancions en direction du lac. On embarqua par groupe de trois et on navigua un bon moment, jusqu'à ce qu'un immense château se dévoile sous nos yeux. Sublime !

La traversée terminée, on débarqua devant une porte. Le demi-géant frappa et une dame à talons ouvrit et nous laissa entrer, nos vêtements séchant instantanément après qu'elle eût donné un coup de baguette. C'était vachement pratique, la magie ! On était dans un grand hall et la dame nous souriait. C'était la Sous-Directrice de l'école, le professeur Almeida. Elle avait l'air vraiment sympa, elle souriait et semblait ravie de nous accueillir !

Elle nous conduisit ensuite dans une plus petite pièce où nous étions serrés comme des sardines. Un grand blond m'a même marché sur le pied. Je lui ai lancé un regard noir et il s'est excusé. Le professeur Almeida nous expliqua en gros le fonctionnement de l'école, avant de nous demander de nous mettre en rang, de nous faire beau, et de la suivre. Je crois que mes cheveux étaient à peu près coiffés. En tout cas, ils étaient secs, c'était déjà ça.

La salle était vraiment impressionnante. On traversa celle-ci de tout le long, sous les yeux d'élèves plus anciens qui chuchotaient entre eux. C'était gênant d'être comme ça l'attention de tout le monde, dans ce silence, mais pas la sensation la plus désagréable à vrai dire. J'avais vécu pire quand j'avais déchiré mon short en cours de sport.

Le professeur Almeida s'avança jusqu'au tabouret puis se retourna, nous faisant instantanément stopper comme de vrais petits robots. Elle ouvrit la "Cérémonie de Répartition". Soudainement, j'entendis une voix se lever, provenant juste à côté de la Sous-Directrice. Je me mis sur la pointe des pieds et dut retenir un cri de stupeur lorsque je vis que c'était un chapeau tout miteux qui chantait. Décidément, ce monde regorgeait de surprises.

La chanson terminée, toute la salle applaudit. C'était une sorte de tradition, visiblement. Je me dis que j'aurais vraiment du mal à me faire à tout cela, mais peut-être que cela vient avec le temps et l'habitude. Il m'avait semblé repérer des fantômes (j'avais lu quelque part qu'il y en avait plein dans ce monde), mais je n'étais pas certaine de moi. La Sous-Directrice commença l'appel. L'avantage de la lettre P, c'est qu'on ne passait jamais en premier pour un exposé d'histoire, mais c'était long d'attendre jusqu'à...

« Perkins, Joanna. »

Wouah, c'était passé plus vite que prévu. Il faut dire que j'avais regardé autour de moi, tandis que la plupart de mes camarades s'étaient déjà assis sur le tabouret et que le Choixpeau leur avait attribué leur maison. Le plafond était magnifique, même si le temps pluvieux qu'il montrait avait plus tendance à m'attrister qu'autre chose.

J'étais stressée. Je me détachai du groupe des quelques élèves restants et m'assis sur le tabouret, face à tous les élèves. Je ne vis bientôt plus rien, le Choixpeau étant tombé sur mes oreilles et me cachant pratiquement la vue. Soudainement, une voix s'éleva dans ma tête, qui me fit sursauter.

« Hmm... Une volonté de faire ses preuves... Du courage, oui... Un peu têtue, j'ai l'impression... Oh, même beaucoup... Hmm, une soif d'aventures et de la détermination... Beaucoup de détermination... Et une certaine tendance à ne pas respecter les règles... Hmm... Oui, pour toi, la maison la plus adaptée sera... SERPENTARD ! »

Des applaudissements retentirent à une table et la Sous-Directrice retira le chapeau de ma tête. Je lui souris brièvement avant de m'asseoir avec celles et ceux qui seraient mes camarades pour les prochaines années. Je ne détestais pas le vert, c'était au moins cela de pris.
Dernière modification par Joanna Perkins le 19 août 2018, 00:06, modifié 1 fois.

16 août 2018, 06:25
La rentrée des élèves de première année
La rentrée à Poudlard

Le jour de la rentrée de Nicolas était enfin arrivé. Sa mère et lui se rendirent à la gare de King's Cross à Londres. Ils arrivèrent légèrement en retard, comme à leur habitude, sa mère connaissait parfaitement la gare et se dirigea rapidement vers le fameux Quai 9 ¾. Nicolas regarda autours de lui, tout le long du trajet, en espérant voir de futurs sorciers tout comme lui mais à son étonnement il ne vit que des gens normaux, rien d'extravagant, juste des gens qui prenaient leurs trains.

«Ici ! annonça sa mère en s'arrêtant devant un long mur de briques.»

Nicolas regarda autours de lui ne comprenant absolument rien, avant de questionner sa mère du regard.

«Tu ne pensais tout de même pas que les sorciers voyageraient avec les moldu ? Il faut que tu traverses la barrière, aller suis moi ! expliqua sa mère en rigolant.»

Sa mère lui agrippa la main droite et se mit à avancer rapidement en direction du mur, Nicolas qui se faisait entrainer ferma les yeux au moment de la collision. Il resta quelques secondes les yeux fermés, attendant un choc qui n'arriverait jamais. Il ouvrit à nouveau les yeux et fut totalement impressionné par la gare que cachait King's Cross.

« C'est fou ! On a traverser le mur maman !s'exclama Nicolas.»

Ils traversèrent tout le long du quai ensemble, Nicolas le regard rivé sur le Poudlard Express, cet incroyable train à l'allure désuet. Après quelques instants de marche, ils s'arrêtèrent devant une entrée du train, installant les bagages du jeune sorcier.
L'heure était arrivée pour Nicolas de prendre le train en direction de Poudlard. Sa mère le prit une dernière fois dans les bras avant de le laisser partir.


Le trajet à bord du Poudlard Express permit à Nicolas de bien se rendre compte de ce qu'il lui arrivait. Il n'y a encore que quelques années il ignorait totalement que la magie existait. Comme à son habitude, il préféra s'isoler dans une cabine et ainsi faire le chemin seul. Il admira le paysage tout le long du trajet. De nombreuses heures de trajet passèrent, quand soudain, Nicolas sentit le train se mettre à ralentir, il regarda par la fenêtre, ils étaient finalement arrivés en Écosse. Il enfila sa robe noire à la demande des préfets avant d'entamer, avec ses nouveaux camarades, la descente du train.


«Les premières années, c'est par ici ! Suivez moi ! grogna une énorme voix derrière Nicolas.»
C'était Rubeus Hagrid, le célèbre garde-chasse de Poudlard. De sa grosse carrure, il emmena tous les écoliers aux barques.
«Ne faites pas glisser vos baguettes sur le lac !avertit Hagrid. Il se tourna vers le groupe d'élèves devant Nicolas et poursuivit son discours.Si vous saviez le nombre d'idiots qui arrivent à faire tomber leurs baguettes dans le lac !»
Nicolas embarqua dans une barque avec d'autres élèves qui commencèrent une conversation. Il n'y participa pas, admirant le lac plongé dans les ténèbres de la nuit. Il se laissa même tenter à toucher l'eau de sa main droite.
«J'espère que je serais chez Gryffondor !» dit-un jeune garçon présent dans la barque avec lui.
«Moi aussi ! Mon papa et ma maman se sont rencontrés là-bas !»répondit-une jeune fille.
Nicolas savait que sa mère avait été choisit pour aller à Poufsouffle durant sa scolarité. Le groupe de première année arriva finalement au château. Ils emboitèrent le pas vers l'entrée principale où tous les jeunes écoliers pénétrèrent dans l'énorme hall de Poudlard.


Nicolas était trempé de son trajet, la météo en Écosse était bien humide. Il posa son regard sur une sorcière enveloppée dans une longue robe rouge et aux bordures argentées. C'était Isabel Almeida, la sous-directrice de Poudlard. Nicolas frissonna un instant, tremblotant légèrement dû à ses vêtements trempés. La sorcière qui venait d'apparaitre sortit sa baguette : d'un geste en direction du groupe d'élèves elle les sécha instantanément, faisant s'évaporer la moindre gouttelette d'eau.
«Voilà qui devrait être plus agréable, dit-elle avec le sourire. Soyez les bienvenus à Poudlard ! Merci Hagrid, ajouta-t-elle en direction du demi-géant qui déjà repartait sous la pluie. »
Nicolas afficha un énorme sourire, devant la beauté de la magie, il examina un instant ses vêtement. Sec, ils étaient tout simplement sec. Il releva la tête vers Isabel qui prit la parole :

«Je suis le professeur Almeida, Sous-Directrice de l'école, et professeur de Soins aux Créatures Magiques. Avant de pouvoir rejoindre le reste des élèves et de partager enfin votre premier festin à Poudlard, je dois vous faire part de quelques détails concernant vos années à venir en ces lieux. Suivez-moi ! »
Le groupe d'élève s’exécutera, où tous finirent dans une pièce étroite, pour que la sous-directrice puisse continuer son discours :

« Bien. Comme certains le savent sûrement, votre première soirée à Poudlard sera décisive pour le reste de votre scolarité. Avant de prendre place dans la Grande Salle, chacun de vous sera réparti dans l'une des quatre maisons de l'école : Gryffondor, Poufsouffle, Serdaigle et Serpentard. Chacune d'elle possède ses propres caractéristiques, ses propres valeurs, et a su montrer au fil des siècles la noblesse dont elle faisait preuve. Votre future maison sera pour vous une seconde famille qui comptera sur vous pour la porter au plus haut ! Pendant votre année, il vous sera possible de faire gagner des points à votre maison, en rendant par exemple de bons devoirs, ou avec une attitude exemplaire. Mais ces points peuvent aussi être perdus si vous enfreignez le règlement,ajouta Isabel avec un ton plus dur. A la fin de l'année, la maison qui aura cumulé le plus de points remportera la Coupe des Quatre Maisons, ce qui constitue un très grand honneur ! Quelle que soit la maison dans laquelle vous serez, j'espère que chacun d'entre-vous se donnera corps et âme pour elle. La Cérémonie de la Répartition va débuter dans quelques minutes dans la Grande Salle. Faites-vous beaux, mettez-vous en rang et suivez-moi ! »


Les premières années pénétrèrent dans La Grande Salle. Un brouhaha mêlant conversations, rires et autres bruits parasites se fît entendre dès l'arrivée des écoliers. Nicolas regarda autours de lui, il fût interpellé par le plafond de la pièce, enfin, il n'y avait pas de plafond tout simplement. Il pouvait voir les nuages et la pluie qu'il venait de subir quelques minutes avant. De nombreuses bougies flottaient dans le ciel. Nicolas était tout simplement époustouflé par tout ce spectacle, il suivait de près les élèves devant lui, où ils s'arrêtèrent devant Isabel Almeida.

« La Cérémonie de la Répartition va commencer. » annonça la sous-directrice.

Nicolas fixa continuellement la sorcière, attendant la suite, quand soudain une petite voix se fît entendre :

Si vous m’trouvez un peu vieilli,
Si vous m’trouvez détérioré,
Sachez que mon ancienneté
Est redevable à la magie.

Ma naissance eut lieu ici-même,
Il y a de cela fort bien longtemps,
Par quatre sorciers très puissants
Dont l’histoire suit dans ce poème.

Il fut un temps où la magie
Ne pouvait pas se pratiquer
Sans se faire mener au bûcher
Et condamner pour hérésie.

Mais c’est alors que quatre héros
Souhaitant mettre à l’abri leurs pairs
Ont choisi de prendre pour repère
Les murs de cet antique château.

Avec nombre de sortilèges,
Ils ont pu faire de ce haut lieu
Une école où le plus dangereux
Serait de glisser sur la neige.

Bien sûr vous connaissez leur noms :
Godric, Salazar et Helga,
Et n’oublions pas Rowena.
Ce soir vous s’rez dans leurs maisons !

Gryffondor accueille les vaillants
Dont le courage est sans mesure.
Tous ceux qui ont soif d’aventures
Rejoindront le Lion flamboyant.

Ceux pour qui le savoir importe
A Serdaigle seront bien lotis,
Car si vous êtes quelqu’un d’esprit,
L’Aigle vous ouvrira sa porte.

Les dévoués et les tolérants
Chez Poufsouffle se rendront sans doute
Car ce que le Blaireau redoute
C’est de perdre amis et parents.

Chez Serpentard pourront rentrer
Les malins et les ambitieux.
Si vous n’avez pas froid aux yeux,
Le Serpent vert sera parfait.

N’ayez pas peur mes chers enfants
Je ne vous ferai aucun mal.
Je vais juste devant toute la salle
Lire votre tempérament.


Nicolas ouvrit de gros yeux en regardant le chapeau aux apparences miteuses.

« Le Choixpeau Magique, déclara la sorcière en désignant la relique,se chargera de vous répartir dans votre future maison. Lorsque j'appellerai votre nom, vous viendrez vous asseoir sur le tabouret et je mettrai le Choixpeau sur votre tête. Ne vous inquiétez pas, il ne vous fera aucun mal, ajouta-t-elle face aux regards inquiets de quelques premières années. »

Nicolas se mit finalement à paniqué, en regardant toujours autours de lui, il fût légèrement soulagé que la majorité des arrivants semblait mal à l'aise.

«Bon. Maman m'a dit qu'elle était Poufsouffle ! Je vais donc en être un ! Comme elle ! pensa, un instant, le jeune sorcier.»

«Gryffondor ! beugla le Choixpeau Magique.»

Les élèves s'enchaînèrent et le chapeau continué à citer les maisons à chaque première année :

«Serdaigle !»
«Poufsouffle !»
«Serdaigle !»
«Serpentard !»

Nicolas était totalement plongé dans ses pensées, ne prêtant même plus attention au Choixpeau.

«Et si je finis chez Serpentard ou chez Serdaigle ? C'est grave ? Maman me dira quoi ? Cela voudrait dire que je ne suis pas comme elle ? Je se... il releva rapidement la tête interpellé, de nouveau, par la voix d'Isabel Almeida.»
"Nicolas ?"

Le jeune sorcier entama le chemin, d'un pas hésitant, jusqu'au chapeau qu'il déposa sur son crâne.


«Mmmh, petit Nicolas, marmonna le Choixpeau Magique. Oui, je vois beaucoup de solitude ... Je vois ... Je vois énormément de courage. Mmmmh, un caractère très fort pour ton âge, oui ... Beaucoup de loyauté, tu ferais un bon élément chez Poufsouffle, continua l'objet

Nicolas lâcha un léger sourire en entendant le chapeau s'exprimer quand soudain :

«GRYFFONDOR !» hurla le Choixpeau Magique

Une détonation d'applaudissement et de félicitations se fît entendre, tandis qu'il rejoignait sa table. Nicolas s'installa auprès de ses nouveaux camarades de Gryffondor. Il ne laissa paraitre aucune émotion, à part un sourire crispé.

«Mais le Choixpeau a ditPoufsoufflese questionna Nicolas tout le long du repas.

Il passa sa fin de dîner à observer les Gryffondors, ils étaient festifs, ils rigolaient, bavardaient, heureux d'être là.

«Mais je ne suis pas comme eux, pourtant... se désola Nicolas.»