Ôh toi, Saint Valentin !
Ôh toi, la Saint-Glinglin !
Digne d’intérêt, tu n'serais pas
S'il n'y avait pas les chocolats...

Ça s'bécote sec dans les couloirs
Perso, j'aime pas, j'trouve ça bizarre,
Moi j'ai trouvé mon exutoire
Dans l'choco et les nids de cafards.

J'me gave de sucre, de friandises
J'm'éclate la panse en migniardises
J'fais l'bête, j'fais le pitre, qu'on se le dise
J'participe pas à ses bétises.

Saint Glinglin, oui : je te déteste
Célibataire : je suis, je reste.
Les ptits cœurs, j'les fuis comme la peste
L'amour ça pue, pire : ça empeste.

S'rouler galoches, frenchkiss, patins,
Franch'ment j'trouve pas ça très malin...
J'préfère me faire tout plein de copains !
L'amour, j'sais pas, j'verrai demain.

La Saint-Valentin, qu'y a-t-il de plus niais
Que ce jour où l'on s'offre des fleurs parfumées,
Pomm’ d'amour, chocolats ou bien marrons glacés,
A son tendre et son cher compagnon bien aimé,

Oubliant les disputes, oubliant les querelles ,
Qui demain reviendront très vite à tire d'ailes,
Vous détruire, diviser, meurtrir et déchirer,
Car, oui, il n'y a qu’un jour où l’on semble s'aimer.

Mieux vaut, je vous conseille être célibataire,
Car l'on souffre bien moins, armé d'un cœur  de pierre.

Lorsque tu m'as prise dans tes bras, j'ai senti ton odeur,
T'as commencé à parler, ça m'a soulevé le coeur.
T'as cru entendre "Valentin", tu m'as dis "c'est pas grave",
J'avais dit "Va-t'en loin", franchement tu me gaves.

Il fallait que je fasse cette ode au célibat,
Une sorte de point final à tout ça.

Car aujourd'hui, quoi que je fasse, tu restes présent,
Dans mon esprit, dans ma chambre, dans mes draps,
Partout autour de moi et même sur mes vêtements,
Pour la prochaine, par pitié retiens toi...

Et surtout, quoi qu'il arrive : met du Narta.

Chaque année, toujours pareil,
Une écœurante tendresse,
Me donne envie de vomir,
Car c'est la Saint Valentin.
Non pas que je sois jalouse,
Mais l'amour m'intéresse plus,
Avec ses surplus de cœurs,
Célibataire, je préfère.
Après tout c'est commercial,
Et l'amour brise les cœurs,
Toutes les larmes que j'ai vues,
M'ont fait cesser d'espérer.
A Poudlard c'est trop tôt,
On n'a pas l'âge pour ça,
Il vaut mieux rester seul,
Et s'amuser entre amis.

Comme c’est bien d’être célibataire,
C’est mieux que d’être en couple,
On doit pas supporter le caractère de son partenaire,
Et on ne paye pas en double,
Pour la Saint-Valentin,
Pas besoin de payer dans un restaurant italien,
Devant ma série sous ma couette,
Je n’aurai pas le cœur brisé c’est trop chouette.

Si toi aussi, tu es célibataire,
C'est sans doute que l'on t'a brisé le Coeur,
Ne cours plus après cette plaie héréditaire,
Qui à fait ton plus grand malheur.

La saint valentin ce jour maudit,
Ou chacun court après autrui.
Toi ce que tu fais, c'est que tu fuis,
Car tout ici est ignominie.

Vive le célibat,
Car même le rat,
On plus de Coeur,
Qu'une âme pleine de douceur.

Au coeur du mois le plus froid
On trouve le jour le plus chaud
C'est le cœur en joie
Que nous offrons des cadeaux
Que ce soit à notre valentin
Ou à ceux que nous apprécions
Car cette fête n'est pas qu'union
C'est aussi un moment de chagrin

À ceux qui croit que c'est pour les amoureux
Détrompez-vous, on peut être heureux
Même lorsqu'on est célibataire
Car rien ne veut la liberté sur terre
Pouvoir aimer sans limitation
Aimer sans modération
Tout ceux que nous voulons

Le célibat est haut en couleur
Mais trop souvent ignoré
Trop souvent sous estimé
Mais c'est un vrai bonheur

A chaque 14 février c'est pareil,
Tu reviens quand la 8ème merveille,
Toi Valentin, petit malin,
Qui n'est rien d'autre qu'un diablotin.

Si tu penses que j'attends la bouche en coeur,
Que le prince charmant vienne m'offrir des fleurs,
Tu n'as pas fini de m'entendre rire,
Mais moins que lorsque je te verrai agonir.

J'ai choisi d'être célibataire,
Car moi je suis libre comme l'air,
Va enivrer tous ces simplets,
Qui croient que tu leur livre la vérité

Tu espère qu'en jouant la carte du chocolat,
Que ça se termine en pugilat,
Mais tu es plus bête qu'une gargouille,
Moi j'ai mon stock de chocogrenouille !

« Toi qui attends,
Tout le temps,
Depuis toujours,
Arriveras-tu un jour,
Pourras-tu comprendre
Que ta vie, il faut reprendre ?
On a laissé ton cœur en miettes,
Valentin finit toujours aux oubliettes,
Célibataire arbitraire vaut mieux qu’un faussaire actionnaire. »

Sonnet pour célibataires transis

Cette grise journée est vraiment très banale
Pour un être sensé, d'aucuns disent asocial.
Mais alors pourquoi donc, ce matin monotone,
Dégoulinant d'amour, les prétendants chantonnent ?

Enfin rappelez-vous, la dégoûtante fête,
Cet affreux cauchemar qui prend vraiment la tête,
Se déroule aujourd'hui, oui vous avez compris.
C'est la Saint-Valentin, allez, tous aux abris !

C'est étrange c'est vrai, pour moi célibataire,
Et laisse-moi te dire, en étant terre-à-terre :
Ton Valentin ne fait qu'aider les magasins !

Dormez si vous voulez, chers amoureux, grands fous,
Dans de si répugnants délices de Capoue,
Mais cachez ces cœurs roses, ils font dégobiller !