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06 avr. 2018, 10:46
 CABANE DE CRISTAL  Les restes de farces
[PRIVÉ : Ivy Wild et Julie Eragon]
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Ysalyne avait complètement oublié.

Cette journée du mercredi s'était déroulée comme à son habitude pour la petite Benett. Elle s'était d'abord réveillée tôt, avec comme souvenir de son rêve qu'elle avait courut dans un champ de tournesols. Et elle s'était réveillée assez tôt, du moins, pour avoir le temps de se préparer pour sa journée de cours sans courir dans tous les sens et sans tirer ses camarades de dortoir du sommeil dans lequel certaines étaient encore plongées.

Puis, la fillette était descendu à la salle commune. Là, elle avait trouvé un groupe de première année tout agité, s'était demandé ce qu'ils faisaient déjà hors de leur lit, mais avait passé son chemin et s'était dirigé vers la Grande Salle. Arrivée pour prendre son petit déjeuner, c'est vrai, elle aurait dû se douter de quelque chose : les chuchotements, les gloussements, n'avaient pas la même importance que d'habitude. Mais Ysalyne avait été beaucoup trop absorbée par ses pancakes au miel pour s'en soucier.

Bon, évidemment, les quelques ricanements qu'elle avait entendu, pas à son encontre, mais qui avaient résonné dans les couloirs et les salles de classes toute la journée, auraient d'autant plus dû lui mettre la puce à l'oreille qu'elle s'était même retenu de gronder un groupe de première année de Serdaigle qui se moquait ouvertement d'une petite de leur camarade, une petite blonde avec une barrette en forme de rose dans les cheveux. Mais elle s'était retenue, se doutant que son semblant d'autorité n'atteindrait jamais des sommets, et elle s'était contenté de regarder la petite avec compassion. Cette dernière lui avait alors répondu avec étonnement.

Ysalyne avait complètement oublié.

Mais alors qu'elle entrait dans la Grande Salle pour le déjeuner, avec une grande hâte de pouvoir manger et une grande envie de poulet aux olives et de haricots verts, la réalité la frappa soudain. Ce n'était qu'un petit détail, de rien du tout, qui lui avait échappé toute la matinée. Mais maintenant, elle les voyaient. Les poissons multicolores, de papiers ou magiques, fixés aux dos de certains élèves. Elle repéra même un original qui s'était vu affublé d'un gros magnolia.

« Oh non... » murmura-t-elle pour elle-même.

La deuxième année écarquilla les yeux et songea fortement à sortir de la pièce pour ne pas risquer d'être mêlée à ces plaisanteries. Elle avait toujours détesté le premier avril, en gardait de très mauvais souvenirs de son enfance. Mais l'appel de son estomac était plus fort et c'est la tête rentrée dans ses épaules, recroquevillée sur elle-même, et priant pour que personne ne la repère et ne la prenne pour cible d'une mauvaise blague, qu'elle entreprit de traverser la Grande Salle, avec pour objectif ultime de rejoindre la table des Serpentard sans encombre.


Code couleur : #808000
Dernière modification par Ysalyne Benett le 25 avr. 2018, 14:37, modifié 3 fois.

06 avr. 2018, 18:20
 CABANE DE CRISTAL  Les restes de farces
Le premier avril, enfin ! Le jour préféré de Julie Eragon (après son anniversaire évidemment). Elle décida de bien tenir son rôle de fauteur de trouble et commença à fabriquer des poissons d'avril, qu'elle collerait dans le dos de ses camarades. Bien évidemment, elle utilisa sa baguette magique (elle était à Poudlard quand même) et l'utilisa pour que tous ses poissons d'avril collent jusqu'à la fin de la journée. Entrant dans la salle commune, elle regarda ses (peut-être) futures victimes. Elle regarda d'abord son grand-frère, Antoine Eragon, un élève de sixième année de Poufsouffle, et lui accrocha un poisson dans le dos. Elle ricana puis tourna la tête vers une élève de son année, une Serpentard. Marchant en riant vers cette jeune fille, elle lui accrocha un poisson (une truite) dans le dos mais constata tristement qu'elle l'enleva très rapidement, sans regarder, comme si elle avait reçu dans le dos une bonne dizaine de poissons depuis le début de la journée (pourtant, il n'était que huit heure). Constatant que sa manière ne marchait pas à Poudlard, elle décida de coller ses poissons  grâce à la magie. Elle ensorcela un poisson vert et argent pour qu'il vole à travers la salle afin d'atterrir dans le dos d'un garçon de son âge, un Serdaigle. Elle se dirigea ensuite vers la table des Serpentard et proposa à un Né-Moldu une dragée. Il l'accepta avec bonne humeur et l'avala d'un coup. Puis,  son visage changea : il devint vert et un flot de vomit déferla par terre. Julie éclata de rire : elle lui avait donné une Dragée Surprise de Bertie Crochue au vomit ! Voyant Ysalyne Benett assise à la table de Serpentard, elle s'avança vers elle, regardant sa prochaine victime.
Dernière modification par Julie Eragon le 07 juil. 2018, 12:46, modifié 2 fois.

3ème année RP (2044-2045) - M.E.R.L.I.N : Bruce
En glissant je viens, en rusant je vaincs, le sommet j’atteins

13 avr. 2018, 23:00
 CABANE DE CRISTAL  Les restes de farces
C'était le premier avril.  Une journée qui serait passée inaperçue pour Ivy si la fillette avait été chez elle. Mais il ne fallait pas oublier que désormais elle vivait en communauté et l'occasion de faire des blagues n'avait jamais été aussi présente à Poudlard qu'en ce jour. Rares étaient les élèves à ne pas prendre part à cet évènement haut en couleur et la plupart se défoulaient, laissant leur imagination débordante prendre le dessus. Il fallait dire qu'en manière de farces, les jeunes sorciers n'avaient rien à envier à leurs aînés.
Les plus mordus s'y étaient pris très tôt puisqu'en se réveillant ce matin, Ivy avait eut la surprise de retrouver une tarte qui voletait au dessus de sa tête avant de s'être écrasée sur son crâne. Surprise la fillette était restée quelques secondes les yeux écarquillés avant de se lever d'un pas lourd de son lit pour se rendre sous la douche.
Rien ni personne n'échappait  à cette dur journée de labeur. Rares étaient les élèves à ne pas avoir le dos décoré de poissons de papier. On trouvait facilement des coussins péteurs sur les chaises, des enfants courant derrière un portefeuille volant, des blagues glissées à la volée dans les cahiers, des bonbons qui faisaient vomir instantanément leurs victimes.
Plus amusée qu'exaspérée, Ivy s'était frayée un chemin entre les avions en papier et les balles rebondissantes pour parvenir à rejoindre la table des Serdaigle.
Là, les blagues continuaient de plus belles. Certaines assiettes avaient un drôle d'aspect, une souris tentait de se faufiler un passage entre le pain et la marmelade tandis qu'une troisième année émettait des étranges couinements semblables à ceux d'un canard.  Laissant filer sur son visage un sourire amusée, la rouquine commença à se servir tout en prenant grand soin à ne pas toucher aux plats d'allure douteuse.
Les Serdaigle aimaient les défis, là-dedans rien de nouveau. C'était devenu une habitude chez eux de se défier, non seulement pour donner le meilleur de soi-même, mais aussi pour s'amuser. Aujourd'hui, rares étaient les aiglons à ne pas partir en "mission farce". Aussi quand Ivy fut désignée pour aller piéger un Serpentard, elle se contenta de lever un sourcil espiègle avant de se redresser pour se diriger vers la table des Serpents, les serpillères comme ils aimaient bien les appeler.
Restait à savoir quoi faire comme tour de passe-passe et qui prendre pour cible.
Les poissons étaient bien trop communs et pas assez risqués. Il fallait un peu d'audace si l'on voulait être pleinement satisfait. C'était une autre chose que la fillette avait apprit chez les Serdaigle: l'audace. Ne jamais se contenter du strict minimum et toujours repousser ses limites, aller au-delà de ses compétences.
Ivy n'avait nullement l'intention d'être sournoise dans sa farce, faire du mal délibérément n'était pas dans ses habitudes. Aussi trouver un tour digne de ce nom était un  véritable défi.
Petit à petit, l'idée germa en son esprit, prête à servir.
S'approchant du premier élève assit à la table des Serpentard (qui était en faite une élève aux cheveux auburns), la rouquine se concentra. Il y a peu elle avait apprit ce sortilège. Wingardium Leviosa. Il n'était pas encore parfait, loin de là, mais la fillette le réussissait plutôt bien si elle se concentrait suffisamment.
Le plan était simple, il ne restait plus qu'à attendre que le poisson morde à l'hameçon. Une, deux, trois, quatre... Quatre minutes qui semblaient interminables s'écoulèrent et rien ne se passait. A moins que....  Bingo! La jeune Serpentard tendait maintenant le bras, prête à attraper la panière de pain.
Pointant sa baguette en direction de la panière, Ivy plissa les yeux pour se concentrer tout en murmurant: "Wingardium Leviosa"....

Désolée pour le retard :sweatingbullets:
Dernière modification par Ivy Wild le 29 avr. 2018, 16:02, modifié 2 fois.

Je te souhaite de marcher sur un Lego (rien de personnel)

Troisième année RP
Deuxième année RP

15 avr. 2018, 11:46
 CABANE DE CRISTAL  Les restes de farces
Ysalyne s'assit à sa table avec un sentiment de soulagement profond. Aucun seau d'eau n'était soudainement apparu au-dessus de sa tête pour s'y reverser et la tremper jusqu'aux os, aucun coup de vent suspicieux n'avait soulevé sa jupe d'uniforme comme elle avait vu plusieurs garçons le faire pour d'autres filles, aucune plaisanterie à son encontre n'avait été mise à exécution entre le moment où elle était entrée dans la Grande Salle et celui où elle s'était installée à la table des Serpentard. Tout allait bien.

Toujours désireuse de se faire oublier autant que faire ce peut, malgré sa précédente petite victoire, Ysalyne s'appliqua à faire de petits gestes pour attraper çà et là les aliments qui constitueraient son repas. Elle ne fit donc pas trop la difficile et ne tenta même pas de tendre loin le bras vers les pilons de poulet, par exemple, se contentant de petits pois et de poisson blanc. Cabillaud ? Colin ? Elle n'en savait rien et ne se posa pas la question. Tout ce qui lui importait était de manger vite fait, bien fait, et de sortir d'ici pour aller se cacher sans que rien de fâcheux ne lui arrive.

Puisqu'elle était une Serpentard, on aurait pu s'attendre à ce qu'elle soit des plus volontaires pour aller jouer des tours à tous ses petits camarades. Mais au contraire : des souvenirs de hontes cuisantes liées au premier avril durant son enfance avaient à jamais fermé son esprit à cette fête qu'elle jugeait, à ses heures perdues et non objectives, un peu cruelle. Quelle idée de dédier toute une journée à faire des farces – parfois méchantes – à des gens qui n'ont rien demandé, n'en veulent pas, et ce, juste pour les ridiculiser aux yeux de tous ? Non, vraiment, cela lui était incompréhensible.

Ysalyne finissait son assiette lorsqu'elle se rendit compte qu'il y restait encore de cette délicieuse sauce au beurre qui avait accompagnée le poisson. Elle hésita. Perdre du temps à la saucer avec du pain et augmenter ses risques d'être prise pour cible d'une affreuse plaisanterie ou déguerpir le plus rapidement possible ? Encore une fois, ce fut son estomac qui l'emporta et la deuxième année tendit la main vers la corbeille à pain la plus proche...

… qui s'envola aussitôt et s'échappa !

La Serpentard devina immédiatement ce qui lui arrivait et fronça les sourcils, préférant se murer dans de la colère et de la vexation plutôt que d'écouter la sourde angoisse qui pourrait monter en elle. Tout irait bien. D'un mouvement vif, elle releva les yeux et balaya la Grande Salle du regard, pour repérer le plus vite possible celui ou celle qui croyait pouvoir lui en faire voir de toutes les couleurs ! Il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre que la coupable était une petite Serdaigle qui la fixait, baguette tendue.

Une violente envie de se lever d'un bond et de l'insulter prit la Serpentard mais elle se calma et préféra jouer une carte d'autant plus efficace, selon elle – ou du moins elle l'espérait fortement : l'indifférence. Après avoir ancré ses yeux dans ceux de la Serdaigle pour être certaine qu'elle la voit bien, Ysalyne haussa un sourcils, à la limite du méprisant, et se retourna vers son assiette, abandonnant son envie de pain.

Cependant, un autre dilemme se posait maintenant à elle : allait-elle pouvoir sortir de la Grande Salle maintenant que cette fille l'avait choisie pour victime ? Décidée à prendre les devants et à ne prendre aucun risque, Ysalyne ramassa aussitôt ses affaires et sorti d'un pas décidé de la Grande Salle, non sans avoir jeté un regard – un peu hautain, il fallait l'avouer – à la fille de Serdaigle.

FIN du RPG après consensus.