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18 mai 2018, 23:18
À l'identique  Pv S. Sorrow 
2 septembre 2042, petit-déjeuner


Eider Dawkins avait pour habitude de se lever tôt le matin, weekend compris. Dans le cas contraire elle avait l'impression de rater sa journée, de ne pas en profiter pleinement. Sa vie à Poudlard ne changerait rien à ses petites manies, et surtout pas celle-ci. C'est donc fidèle à elle-même que la nouvelle serpentarde arriva devant la Grande Salle, prête à prendre son petit-déjeuner. Elle jeta un petit coup d'œil discret à l'intérieur histoire de s'assurer qu'elle n'était pas la première et qu'il était possible de manger. Heureusement pour elle - et pour son estomac qui commençait à faire des siennes - quelques élèves étaient déjà attablés. La fillette entra donc dans la pièce. Un livre de cours à la main, elle se dirigea jusqu'à la table des verts et argent. Elle la contourna, pour ne pas tourner le dos aux rares élèves et avoir une vue sur eux, et ne fit que quelques pas avant de s'asseoir à une place. Elle n'avait pas spécialement envie de voir leur tête mais ça lui ferait sûrement passer le temps si jamais elle s'ennuyait.

Une fois assise, Eider posa son livre à sa droite et déplia une serviette sur ses genoux. Il était temps maintenant de choisir ce qu'elle allait manger pour débuter la journée. Ce n'était pas le choix qui manquait, ça non. On pouvait trouver sur les tables du jus d'orange, du lait, des petits pains, des œufs avec du bacon, des toasts avec de la confiture ou du beurre, ou encore du porridge. Après quelques instants, elle se décida à se servir du jus d'orange et avisera par la suite pour le reste.
Tout en buvant sa boisson, la petite brune profitait d'avoir la tête en l'air pour observer ce qui l'entourait. La Grande Salle était baignée par une douce lumière ; lumière qui émanait, en plus des bougies, du plafond magique reflétant le soleil matinal de l'extérieur. Eider espérait intérieurement que le temps allait rester aussi calme et qu'ils n'auraient pas droit aux averses de la veille. Ils avaient quand même bien failli tomber malade dès le premier jour, heureusement que Miss Almeida avait était là pour les sécher.

Eider allait se servir du porridge quand elle eut la nette impression de contraster avec les autres élèves autour d'elle. La plupart, pour ne pas dire la totalité, étaient avachis sur les tables, la tête reposant sur leur main. Et quelles têtes ! La fatigue et la négligence du réveil dans leur plus belle représentation. Quant à la fillette, elle avait les cheveux impeccablement coiffés, sa robe noire de sorcière sans un pli, un dos bien droit sur ce banc et un visage plus que convenable, bien que fermé. En effet. Personne ne serait venu de son plein gré vers Eider de si bon matin, ni même à un autre moment de la journée. Ce n'était pas quelqu'un que l'on pouvait qualifier d'avenant, bien au contraire. Et pourtant, la jeune serpentarde cru sentir une présence se rapprocher d'elle.

Là où les Ninker passent, la défaite trépasse. HeyDe(a)r
7ème année Rp, Frigidaires, DuoDeGéniaux, #1c5e35
Marraine du prodigieux et merveilleux Rey S. !
19 mai 2018, 10:58
À l'identique  Pv S. Sorrow 
Il est vrai que les traits physiques de son père étaient très présents chez Stephen Sorrow, en particulier sa chevelure foncée et ses yeux bleus nuit, mais il en était de même pour les traits qui définissaient son caractère : En effet, le soleil n'était pas encore levé que le jeune homme était sorti de la tiédeur de ses draps, s'était préparé pour sa promenade matinale à travers le château, comme tous les matins, celle-ci l'incitant à prendre le temps de réfléchir, de se concentrer sur la suite de sa journée. En se préparant, on pouvait voir qu'aucun plis n'était présent sur sa robe de sorcier, aucune mèche rebelle se démarquant de sa chevelure parfaitement plaquée, sa baguette magique en bois de noyer bien au chaud dans la poche de son veston, sans oublier sa précieuse chevalière représentant un loup cornu, le symbole même de la famille Sorrow qu'il ne quittait sous aucun prétexte, enfilée sur son annulaire droit. Alors que les garçons avec lesquels Stephen partageait le dortoir étaient encore plongés dans un profond sommeil, le clapotis des eaux du lac noir tapotant contre les vitres,  le fils Sorrow avait quitté le dortoir, prit le temps d'observer les flammes dansant dans l'âtre de la cheminée, puis était sortit en toute discrétion de la salle commune de Serpentard.

Ce matin-là, il devait être aux alentours de sept heures. Le jeune homme marchait, marchait encore à travers les couloirs froids et humides des cachots, les yeux fixés dans le vide. Ses yeux bleus inspiraient plus que tout la froideur, son visage si agréable soit-il à regarder : Il semblait soucieux de quelque chose, mais n'en laissait tout de même rien paraître. En effet, il avait pour habitude de ne pas montrer ses sentiments, ce qu'il ressentait. Selon son père, ce n'était pas convenable. Malgré le fait que tout chez ce garçon semblait d'une étrangeté inhabituelle, il avait appris de son père, par pure ruse, de s'adapter à la personnalité de la personne se trouvant en face de lui. Si la personne en question se montrait sympathique, il devait également se montrer plus ou moins agréable. Pour le jeune homme, c'était une chose que celui-ci exerçait constamment : La ruse et la tromperie. En effet, bien qu'il soit plutôt solitaire, il tenait tout de même à faire quelques-rencontres qui l'élèveraient au pouvoir. Mais ces derniers ne seraient en aucun cas ses amis, seulement des marionnettes qu'il se plairait à contrôler pour parvenir à ses fins.

Quelques-minutes après, Stephen passait devant les portes imposantes de la Grande Salle. Il semblait prêt à continuer son chemin, lorsqu'une sensation lui contracta l'estomac : La faim. Il se décida alors à pénétrer à l'intérieur de la pièce où quatre tables représentant chacune les quatre maison étaient disposées, devant la table des professeurs. Le jeune homme balaya la salle du regard : Il n'y avait pas grand monde, seulement quelques personnes. Il s'approcha calmement de la table de Serpentard, puis s'aperçut seulement lorsqu'il fut assis, le dos parfaitement droit, ses pieds parallèles à ses épaules déjà imposantes pour son jeune âge, qu'une jeune fille, qui ne devait pas être bien plus âgée que lui, était elle aussi assise sur le banc de bois, opposé face au sien. Ses manières à table, qui étaient fort bonnes, le surprirent : Le dos bien droit, les mains à table. Tout chez elle laissait croire qu'elle était de bonne famille. Après l'avoir examinée en détail, il semblait à Stephen que la jeune fille l'avait vu elle aussi, son regard posé sur lui. Il fit mine de regarder son assiette, puis se servit des toasts, un petit sourire malin se formant sur ses fines lèvres. 
23 mai 2018, 12:01
À l'identique  Pv S. Sorrow 
Eider regardait un garçon assis non loin d'elle sur le banc face au sien. Elle fut tout de suite intriguée par lui. Ses cheveux foncés étaient aussi bien coiffés que les siens, ils possédaient tous les deux la même posture à table et son visage, plutôt plaisant à regarder, reflétait une certaine orgueil. Absolument tout ce qu'Eider avait l'habitude de voir depuis sa plus tendre enfance.
Il l'observait lui aussi. Elle était à l'aise dans ce genre de situation, elle savait comment agir. Elle aimait appeler ça "l'effet miroir". Rien de plus simple. Pour se mettre quelqu'un dans la poche et sympathiser - ou du moins faire semblant de l'apprécier et de s'intéresser à lui - il suffisait de copier son attitude, de faire les mêmes gestes que lui, d'aller toujours dans son sens tout simplement. La petite fille avait développé cette technique il y a bien longtemps pour faire passer le temps durant les interminables dîners de famille ou d'affaires ; et puis, ça lui permettait de prétendre à l'image d'enfant exemplaire (alors qu'elle se fichait éperdument de toutes ces grandes personnes et de leurs avis sur la société).


*Bon. Il est seul... un première année sûrement. Ça devrait être simple alors.* Le jeune serpentard venait de détourner le regard vers son assiette puis se servit des toasts avant qu'un léger sourire ne s'esquisse aux coins de ses lèvres. Eider décida d'en faire de même. Elle se ravisa pour le porridge et préféra opter pour des toasts, bien qu'elle n'en avait pas envie. Et, conformément à son camarade, elle laissa apparaître un petit sourire sur son visage. Elle voulait que ce sourire soit doux pour que le garçon tombe dans le panneau. La fillette ne voulait pas faire ami-ami, ni même lui adresser la parole, elle voulait tout simplement jouer avec lui ou encore mieux, qu'il prenne peur et la laisse tranquille.

Tout en croquant dans son toast enduit de confiture d'abricot, Eider pensait à sa répartition de la veille. Elle avait toujours su qu'elle serait envoyée à Serpentard. C'était une certitude depuis sa naissance et elle en était fière. Pratiquement toute sa famille y était et elle ne voulait pas décevoir ses grands-parents qui avaient placé tant d'espoir en elle. Elle se devait de les informer par hibou. La jeune fille commença donc à réfléchir à la rédaction de sa lettre ; lettre qu'elle espérait pouvoir rédiger et envoyer dans la soirée.


Il faut aller droit au but : "Bonjour, j'ai été répartie à Serpentard. Je ne vous décevrai pas. Bien à vous, Eider". chuchota-t-elle doucement. Ça va, ça sonne bien. Pas de démonstration affective ni d'informations quant à son ressenti. Tout cela était superflu et n'intéressait pas ses grands-parents. Elle était à Poudlard, elle allait forcément bien et s'il devait lui arriver quelque chose elle serait entre de bonnes mains.
Eider croqua dans son deuxième toast et reporta son attention sur le jeune serpentard qui n'avait pas bougé de sa place. Le dos toujours aussi droit, il savourait son petit-déjeuner. Sans se cacher, elle continuait de l'observer se demandant si elle devait oui ou non l'aborder. Mais faire le premier pas reviendrait à donner l'avantage à son adversaire et sa technique du miroir serait mise en péril. Balancée entre l'envie de savoir qui était ce garçon et sa propre stratégie, Eider cogitait pour peser le pour et le contre de la situation.
*Au pire s'il m'intéresse pas j'le laisse tomber.* pensa-t-elle tout en s'essuyant délicatement la bouche avec sa serviette.
C'est donc sur ces douces réflexions que la petite brune se laissa glisser sur le banc en bois pour se rapprocher de l'inconnu (non sans emporter son livre et son verre vide). Elle attendit que le garçon la regarde et dit d'une voix neutre :


- C'est quoi ton nom ?


Si besoin : la couleur c'est #a64d79 , aka la 3ème en partant du bas de la dernière colonne

Là où les Ninker passent, la défaite trépasse. HeyDe(a)r
7ème année Rp, Frigidaires, DuoDeGéniaux, #1c5e35
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23 mai 2018, 13:16
À l'identique  Pv S. Sorrow 
Tandis que Stephen continuait de prendre son savoureux petit-déjeuner, la jeune fille assise sur le banc face au sien soutenait le regard sur le jeune homme, bien que celui-ci n'y prêtait aucune attention. La jeune fille l'avait peut-être impressionné avec ses bonnes manières, mais ce n'était pas cela qui allait changer les habitudes du fils Sorrow : Ne pas faire ami-ami. La seule fois où le garçon détourna les yeux de son assiette, la fillette affichait un petit sourire, conforme au sien, qui voulait paraître doux, mais Stephen ne se laissa pas apprivoiser si facilement, ça non sûrement pas. Dans le domaine de la ruse et de la tromperie, personne ne pouvait l'égaler, c'était improbable. Il eut alors un petit rire très discret, moqueur, que la jeune femme ne sembla pas avoir entendu.

- Aha...Si elle pense m'avoir, elle se trompe. dit-il tout bas 

Les deux jeunes gens continuaient alors leur repas, ne se prêtant aucune attention, quand vint le moment où la vert et argent commença à chuchoter, visiblement toute seule. Stephen fronça alors les sourcils, l'observant discrètement en coin, se demandant ce qu'elle trafiquait. Dans ses paroles, il crut comprendre les mots " Répartition " et " Bien à vous ". Il devait s'agir d'une lettre qu'elle voulait écrire à dieu sait qui. Stephen, quelques secondes plus tard, détourna la tête afin de se concentrer sur la fin de son petit-déjeuner. Il s'essuya la bouche, toujours avec d'excellentes manières, puis s'apprêta à partir lorsque la Serpentard glissa sur le côté, livre à la main, jusqu'à arriver juste en face de Stephen, puis l'interpella soudainement : 

- C'est quoi ton nom ?
 
Sur le coup, le jeune homme fut quelque peu surprit, mais n'en montra rien. Il se rassit calmement, son sourire malin toujours accroché à ses lèvres, prit une petite inspiration, puis répondit à la fillette, son regard glacial plongé dans ses yeux : 

-  Hum...On se connaît ? Enfin, je suppose que non étant donné que tu m'as demandé comment je m'appelais. Pour répondre à ta question... Le jeune homme, en guise de réponse, montra avec éloquence à la fillette la magnifique chevalière qu'il portait à son annulaire droit, où on pouvait apercevoir le symbole des Sorrow : Un loup cornu.  Et moi, à qui ai-je l'honneur ? répondit-il sur un ton que l'on situerait entre gentleman et sarcastique 
28 mai 2018, 17:17
À l'identique  Pv S. Sorrow 
Le garçon, qui était sur le point de s'en aller, se rassit à la question d'Eider. Il avait ses yeux bleus plongés dans les siens et dit avec un sourire malicieux :

- Hum... on se connaît ? Enfin je suppose que non étant donné que tu m'as demandé comment je m'appelais. Pour répondre à ta question..., en ajoutant le geste à la parole, le serpentard lui tendit sa main droite sur laquelle on pouvait apercevoir une chevalière représentant un loup cornu. Et moi, à qui ai-je l'honneur ?

*Non mais pour qui il se prend ?! C'est quoi son problème sérieux ?* La fillette baissa les yeux vers la main tendue devant elle : *Un loup cornu ?* Elle farfouilla dans ses souvenirs à la recherche de cet emblème, étant donné que môssieur n'avait pas voulu lui donner son nom. Eider était quasi-certaine qu'elle avait en face d'elle un enfant provenant d'une famille de sang-pur. Tout dans ces manières le laissait penser. Mais impossible de remettre le doigt dessus. Pourtant elle se souvenait d'absolument tout le reste ! C'était un samedi matin et alors que sa femme dormait encore, Julius avait décidé d'enseigner à sa petite-fille les différentes familles de sorciers influentes. Et elle était persuadée d'y avoir vu ce symbole ! *Réfléchis Eider, réfléchis bon sang !* La fillette se répéta les paroles de son grand-père intérieurement. Bon décidemment elle n'arrivait pas à retrouver ce nom... Tant pis. Elle allait faire semblant de savoir qui était ce garçon. Sans rien laisser transparaître elle répondit en lui serrant la main :

- Oh je vois. Eider Dawkins.

C'est drôle, elle avait l'impression d'avoir son double masculin en face d'elle. Le même air de sureté peint sur le visage et cette certaine marque d'arrogance. Sans plus de considération pour son interlocuteur, Eider décida de se servir du porridge puisqu'elle n'avait pas eu l'occasion d'en prendre quelques minutes plus tôt.
Ses petites jambes ne touchant pas le sol, Eider s'amusait à les balancer d'avant en arrière, en faisant bien attention de ne pas toucher le garçon. Tout en continuant son petit manège sous la table, la jeune serpentarde inclina légèrement son visage vers la gauche et laissa reposer son menton dans le creux de sa main gauche, l'index tapotant légèrement sa tempe. Pendant que sa cuillère faisait des allers-retours entre son bol et sa bouche, elle regardait intensément le petit garçon de ses yeux sombres, simplement pour tenter de le mettre mal à l'aise.
Après avoir pris une de ses bouchées de porridge, Eider pointa sa cuillère en direction du garçon et l'agita doucement en le désignant pour signaler qu'elle voulait dire quelque chose, le temps qu'elle finisse ce qu'elle avait dans la bouche.


- Tu voulais être à Serpentard ou t'avais une autre maison en vue ? dit-elle, toujours sur un ton sans expression et en remettant sa cuillère dans le porridge. Tout en écoutant sa réponse, la petite brune s'amusait à faire tourner le couvert entre son pouce et son index.

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28 mai 2018, 18:31
À l'identique  Pv S. Sorrow 
Alors que le garçon montrait sa chevalière à son annulaire droit, d'ailleurs cela sembla agacer la fillette, autant pour lui, la jeune fille avait l'air de réfléchir à toute vitesse, l'air légèrement angoissé. Pendant ce temps, le vert et argent l'observait d'un air calme, détendu et ses yeux bleus parfaitement immobiles bien que l'air un peu sarcastique, les bras croisés, attendant une réponse. 

- Oh je vois. Eider Dawkins. 

Quand la dénommée Eider disait " je vois ", au contraire, selon le jeune homme, elle ne voyait rien du tout. Cela se voyait dans son regard, et Stephen, qui était quelqu'un de très observateur, l'avait immédiatement perçu. Comment diable n'avait elle pas pu entendre parler de la famille Sorrow ? Cela, il se le demandait. C'est l'une des famille de sang-pur les plus connues, celle dont la lignée est sans aucun doute la moins souillée par d'autres origines moldues. Malgré les manières sans reproche de la fillette, la pensée du garçon, selon laquelle elle était issue de bonne famille, faiblissait de minutes en minutes. Il secoua discrètement la tête dans un léger soupir, mais sans délaisser son attitude froide pour autant. 

Il regarda la vert et argent se servir du porridge, observant toujours ses moindres faits et gestes. Au bout de quelques minutes, Eider commença un petit manège sous la table : Elle balançait ses courtes jambes, bien que tout à fait normales pour son jeune âge, sous la table, prenant garde à ne pas toucher Stephen. Néanmoins, bien qu'il fut d'un calme implacable, cela l'agaçait. Cependant, le garçon se garda de l'exprimer, par simple politesse. Il était peut-être calculateur et rusé, mais il n'en demeurait pas moins des plus polis. Par fatigue de la nuit qu'il avait passée quelques heures plutôt, le jeune homme passa lentement sa tête aux cheveux bruns dans ses deux mains. Après cela, la fillette se mit à l'observer fixement, sans détourner les yeux : Elle semblait décidée à le faire se sentir gêné. Cependant, malheur pour elle, ce n'était pas le cas. Il l'observa donc également. Soudain, elle pointa brusquement l'extrémité de sa petite cuillère avec laquelle elle savourait son porridge, puis s'adressa au jeune homme : 

- Tu voulais être à Serpentard ou t'avais une autre maison en vue ?

Sans réfléchir bien longtemps, la réponse étant tellement évidente, le fils Sorrow répondit calmement : 

- Evidemment que je voulais être à Serpentard, qui ne voudrait pas ? Je sais bien que c'est une maison bien des fois méprisée, mais moi, au contraire, je l'admire. Et, raison de plus, toute ma famille est passée par là. Après un moment d'attente, il se résolut à lui retourner la question. Et toi ? demanda t-il.
11 juin 2018, 18:12
À l'identique  Pv S. Sorrow 
Pendant que sa cuillère décrivait des cercles dans le porridge, Eider écoutait la réponse du garçon :

- Evidemment que je voulais être à Serpentard, qui ne voudrait pas ? Je sais bien que c'est une maison bien des fois méprisée, mais moi, au contraire, je l'admire. Et, raison de plus, toute ma famille est passée par là.

A ces mots, Eider se mit à réfléchir. Elle essayait d’obtenir le plus d’informations sur ce garçon pour savoir qui il était. La famille de sang-pur ne faisait aucun doute. Même une très bonne famille, à en juger par les manières et l’attitude du jeune homme. Un loup cornu en guise d’emblème et toute sa famille s’est retrouvée à Serpentard… *Arg mais c'est qui ?!* pensa-t-elle tout en gardant son regard braqué sur lui. Eider le dévisageait sans aucun doute. Que ça le gêne ou pas elle s'en fichait et elle était bien trop préoccupée par l'identité du garçon. Et plus le temps passait sans qu'elle ne trouve et plus elle perdait patience. En effet, la fillette n'aimait pas échouer, encore moins sur un sujet aussi insignifiant que celui-là. On ne pouvait pas se mentir elle était dans une impasse… Impossible pour elle de poser des questions sur sa famille, comme le métier de ses parents par exemple. Parce que s'il avait simplement tendu sa chevalière, ça voulait bien dire qu'il considérait sa famille suffisamment connue pour ne pas avoir à donner son nom, ni même son prénom.

- Et toi ? Eider fut sortie de ses pensées par le garçon qui venait de lui retourner sa question. Elle laissa sa cuillère dans son bol et cessa également son jeu de jambes.

- C'est aussi ce que j'voulais et je l'ai toujours su. Sauf mon père et les étrangers, ma famille était à Serpentard. Eider n'en ajouta pas plus. Elle ne voulait pas s'étendre sur sa famille. Pas que ça la gênait, mais elle n'allait pas déballer toute sa vie à un inconnu. Et puis elle était toujours agacée qu'il ne lui ait pas donné son nom et encore moins son prénom.
Son regard avait quitté celui du jeune garçon pour descendre jusqu'au blason sur sa robe de sorcier. Ce blason vert et argent représentant un serpent. Puis soudain, venue de nul part, la lumière se fit dans son esprit. Elle savait enfin à qui elle s'adressait ! Eider remercia secrètement toutes ces sonorités sifflantes.
*Stephen Sorrow* pensa-t-elle avec un très léger sourire sur le visage. Impossible pour quiconque de savoir le fond de ses pensées mais intérieurement elle rayonnait. Elle pouvait à présent mettre un visage sur le nom qu'elle avait tant entendu, et un nom sur le visage qu'elle voyait depuis quelques minutes. Tout correspondait : le loup cornu, la puissante et riche famille de sang-pur, Serpentard, les cheveux noirs et les yeux bleus de Stephen. Tout collait ! Heureuse de sa découverte, Eider se reprit en main. Elle enleva la main de sous son menton et, dans un geste désinvolte, remit une mèche de cheveux derrière son oreille droite. La fillette regarda calmement autour d'elle ; la Grande Salle se remplissait petit à petit et le volume sonore augmentait tout aussi progressivement.
La petite brune reporta son attention sur Stephen et s'avança jusqu'à la limite du banc pour réduire l'espace entre eux.


- Dis-moi Stephen… t'as pas trop de pression avec tes parents ? Tu devras reprendre l'héritage familial je présume. Eider avait fait exprès de prononcer son prénom afin de lui prouver que ce n'était pas une ignorante et qu'elle ne baissait jamais les bras. Détermination et persévérance, deux mots qu'elle affectionnait. Elle prit le pichet de jus d'orange et releva la tête en direction de Stephen, l'air de lui demander s'il voulait qu'elle le serve.

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13 oct. 2018, 09:50
À l'identique  Pv S. Sorrow 
Voici plusieurs minutes que les deux enfants échangeaient entre eux, d'une façon quelque peu désinvolte. Au fil de la conversation, le fils Sorrow commençait réellement à apprécier la personne qu'il avait en face de lui. Ambitieuse, rusée, ses traits étaient similaires aux siens. En finissant d'avaler son jus de citrouille, le garçon écouta la réponse d'Eider :

- C'est aussi ce que j'voulais et je l'ai toujours su. Sauf mon père et les étrangers, ma famille était à Serpentard.

Sur le coup, Stephen se demanda pour quelle raison la jeune fille parlait ainsi de sa famille. "Les étrangers ?" Que voulait t-elle dire ? Par ailleurs, si celle-ci avait quelconque problème avec sa famille, cela renforcerait certainement le lien qui se tissait au fur et à mesure entre eux. En effet, tout comme elle, Stephen avait une famille très exigeante, notamment son père, Trivius, qui était le maître du manoir infernal qui lui servait d'abri. En repensant à cela, la mine de Stephen devint plus sombre : Retourner dans cet endroit lugubre demeurait son pire cauchemar. Le vert et argent ne s'attarda pas sur la question mais la garda tout de même dans un coin de son esprit. 

Sur ce, la jeune fille qui paraissait étrangement plus heureuse qu'à l'habitude, réduit soudainement l'espace qui pouvait les séparer tandis que le volume sonore de la Grande Salle s'amplifiait et déclara, satisfaite :

- Dis-moi Stephen… t'as pas trop de pression avec tes parents ? Tu devras reprendre l'héritage familial je présume. 

En l'entendant son nom, Stephen ne put réprimer un sourire se transformant presque en un rire, non pas froid, mais doté d'un autre sentiment qu'il ne saurait expliquer. Eider avait certainement fait exprès de prononcer son prénom afin de lui prouver que ce n'était pas une ignorante et qu'elle ne baissait jamais les bras. Sur ces mots, elle s'empara le pichet de jus d'orange et releva la tête en direction de Stephen, l'air de lui demander s'il voulait qu'elle le serve. Néanmoins, elle entendant la suite de sa phrase, il ne put refréner une certaine gêne que l'envahissait un peu plus à chaque seconde s'écoulant. 

Le jeune homme toussota, se reprenant peu à peu afin de masquer sa gêne. Il lui fit ensuite signe qu'il n'avait plus soif. 

- Eh bien, j'avoue que cette question était quelque peu inattendue...En fait, je... Son cerveau se mit à réfléchir à toute vitesse : Il ne voulait en aucun cas révéler qu'un jour il délaisserait le flambeau de l'entreprise, de peur que cela parviennent aux oreilles de son géniteur. En fait, on peut dire que la pression, c'est mon quotidien répondit-il en toute honnêteté. Néanmoins, reprendre le flambeau est mon devoir. Il attendit quelques secondes puis ajouta tout bas : Je n'ai pas vraiment le choix d'ailleurs...

Stephen, sur ces mots, avala les dernières gouttes de son jus de citrouille, essuya convenablement sa bouche du coin de sa serviette, puis se leva sans même accorder un regard à Eider. Il commençait à marcher lorsqu'il se rendit compte d'une vérité effroyable : Il ressemblait davantage à son père, Trivius, qu'il ne le croyait. Sur ce, il inclina simplement sa tête aux cheveux de jais dans la direction de la jeune fille, puis plongea son regard bleu nuit dans le sien.

- Je vais au parc. Tu veux peut-être m'accompagner ? Devant son expression confuse, il ajouta : Promenade matinale. Au moins, ici, contrairement à mon domaine, on a vue sur quelque chose. 
19 juil. 2019, 13:32
À l'identique  Pv S. Sorrow 
L'attitude du garçon changea du tout au tout et il se mit à rire avant de finalement reprendre un masque impassible qu'ils ne connaissaient tous les deux que trop bien. Intérieurement, Eider souriait pleine de fierté ; son visage, lui, ne reflétait que la neutralité la plus totale.
Sur le refus de son camarade, elle se versa un grand verre de jus d'orange et reposa le pichet à proximité, juste au cas où. Elle le finit d'une traite et laissa son porridge de côté pour varier les saveurs. Eider attrapa le plateau contenant les œufs et le bacon et posa le tout par dessus son livre. Elle se saisit d'une espèce de spatule qu'elle plaça sous l’œuf pour l'apporter le plus délicatement possible et s'aida également de la lame de son couteau pour éviter d'en mettre partout. Une fois fait, elle prit deux tranches de lard qu'elle plaça à côté de son œuf. Pendant toute la manœuvre, la fillette écoutait d'une oreille distraite ce que Stephen lui racontait. Eider ne pouvait que comprendre la pression qui pesait sur ses épaules. La même régnait dans sa famille, à moindre mesure sûrement, mais elle était présente malgré tout. Une pression aussi bien instaurée par les parents, au sens large du terme, que par l'enfant en lui-même. Trop soucieux de vouloir paraître exemplaire pour sa famille et à la hauteur de leur espérance, il en oubliait de lâcher prise. Et cet état d'esprit était d'autant plus vrai pour Eider qui voulait à tout prix rendre fier son grand-père et son oncle pour leur prouver qu'elle n'était pas comme son père.
La petite brune extirpa un morceau de pain de la corbeille et croqua dedans doucement. Pendant qu'elle mâchait, elle découpa ce qu'il restait dans sa main en plusieurs petits bouts qu'elle posa sur le bord de son assiette. Elle prit sa fourchette et frôla le jaune de l'oeuf pour estimer la cuisson. Ça semblait pas mal du tout, il allait bien couler une fois qu'il serait percé et le blanc était cuit convenablement. Eider planta les pics du couvert dans l'un des morceaux et l'apporta au-dessus de l’œuf pour l'y tremper. Sa bouchée enfournée, elle attrapa la poivrière et l'utilisa pour répandre de petits grains noirs au-dessus de son plat. De nouveaux bouts de pain furent trempés et des morceaux de bacon avalés. Il n'y avait rien à redire sur ce petit-déjeuner, les elfes de maison avaient réalisé un délicieux repas, idéal pour bien débuter la journée.
Entre deux bouchées la fillette lâcha un petit « Ouais je comprends. » pour prouver au garçon qu'elle n'était pas désintéressée et qu'elle l'écoutait même si elle n'en donnait pas forcément l'impression.

Sans qu'Eider ne s'y attende, le Serpentard se leva de table, laissant la fillette seule sans aucune explication.
*Pardon ?* Elle le regarda s'éloigner sans dire un mot. Et bah dis donc… Stephen Sorrow, qui faisait des manières avec sa serviette et adoptait une attitude irréprochable, était en réalité un garçon tout sauf poli. La richesse et le statut ne réussissait pas à tout le monde apparemment. Etrange de le voir agir ainsi après leur courte discussion qui jusqu'à présent s'était déroulée sans accroche. Peut-être que l'évocation du flambeau familiale avait soulevé des points sensibles. De toute façon, qu'importe la raison, elle n'était en rien valable. La moindre des choses était quand même de prévenir et de ne pas partir comme un voleur.
Eider enleva la serviette de ses genoux et la posa à sa place une fois qu'elle se leva du banc. Elle retira son manuel de sous le plateau et le cala sous son bras. Son camarade choisit ce moment pour finalement lui accorder quelques mots et l'inviter à se promener dans le parc. La fillette l'interrogea du regard. Etait-il vraiment sérieux ? Après son comportement il voulait encore passer du temps avec elle ? Même pas en rêve. Eider accepterait de le tolérer mais elle n'allait pas s'imposer sa présence alors qu'elle n'en avait aucune envie.

- Non ça ira, merci. J'préfère retourner dans mon dortoir et préparer mes affaires. A plus. Sans un regard dans sa direction, comme Stephen un peu plus tôt, la petite brune quitta la Grande Salle pour regagner les cachots.


RP terminé suite au départ de Stephen

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