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08 juin 2018, 17:56
 Chroniques des Emerveyl : Ch I (2)  Flashback
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Avant ça

Et Hugo plongea.

Dans son passé, ...


Noir, il fait noir. Froid, il fait froid. Le petit garçon marche, vaillant. Dans un de ces villages fantômes qui n’existent que dans vos cauchemars. Mais la ville est réelle, ce garçon est réel, son aventure est réelle. Et horrible.

Parc abandonné, balançoire fantôme. Maisons bancales, arbres frémissants. Mairie hantée, et garçon qui marche. Irréel et pourtant ... Petit garçon marche, encore et encore, entre balancelles, poussettes, verre. Monde déchiré, monde fantôme.

Et la lune. Lune étincelante. Dans cette ville obscure. Et petit garçon marche encore. Il sait, il ne sait pas. Il marche. Avec son casque sur sa tête. La musique l’enveloppe d’une couche protectrice infranchissable. Mais si fragile... Et petit garçon marche.

Ombres inquiétantes. Ombres mouvantes. Ombres noires. Ombres terribles. Petit garçon marche. Et Ombre bouge. Ombre se faufile. Ombre se rapproche. Imperceptiblement. Implacablement. Petit garçon marche. Ombre est rapide. Ombre est fine. Ombre est maline. Petit garçon ralentit. Ombre s’arrête. Ombre guette. Ombre est prête...

Et petit garçon coure. Vite, très vite, fuyant cette chose, noire, effrayante. Ombre file vite. Ombre suit. Ombre rattrape. Petit garçon coure. Coure encore, coure vite, plus vite, beaucoup plus vite. Mais dans la vitesse, petit garçon ne voit pas. Ne voit pas l’obstacle. Le caillou. Et Ombre veut. Ombre veut, et rien n’échappe à Ombre.

Et Caillou est là. Dur. Petit garçon coure encore. Son pied rencontre Caillou. Puis son genoux tape Sol. Enfin, sa tête frappe Sol.

Et Ombre avance. Ombre se dresse...
Dernière modification par Hugo Rolanbri le 18 janv. 2019, 10:45, modifié 6 fois.

Hugo Rolanbri-IIème année
Joueur de Quidditch. Artiste à mes heures perdues.
η σιωπή είναι χρυσή

03 juil. 2018, 14:43
 Chroniques des Emerveyl : Ch I (2)  Flashback
Ombre s’était avancée et Ombre s’était dressée. Au dessus de Petit Garçon.

Et Ombre avait dit « Viens petit, la nuit n’est pas très accueillante, ni même cette ville. »

Petit Garçon avait eu peur, mais Ombre avait un visage humain et qui plus est, sympathique. Mais sombre, un visage sombre, qui trahissait la peur et la souffrance. « Jeune, tu m’as l’air perdu, tiens, pour toi, pour toujours trouver ton chemin. »

Et Ombre lui donna la chose, celle qui restera avec Petit Garçon tout au long de sa vie. Il lui offrit son sweat. Cadeau éternel.


Le monde redevint normal, ... jusque, ...

- - -

Et il replongea, ...


Il est très tôt. Si tôt que les oiseaux se taisent, que la rivière coule en silence. Le vent n’effleure pas encore les cimes des arbres endormis. Tout est couché. Tout. Sauf, quelque chose, ou quelqu’un.

Petit garçon est aux aguets, il court, il ne fuis pas, il court, pour se défouler. Il attend, et en attendant il court, tranquillement. La forêt est noire mais l’aube ne vas pas tarder, le vert est si clair, l’eau si limpide. Et petit garçon fais de petites enjambées pour rejoindre son lieux de prédilection.

Il est caché. Son endroit est secret. Même lui ne pourrait le situer, petit garçon ne connaît que le chemin qu’y y mène. Il s’agit d’un arbre, millénaire, infatigable, intemporel. Petit garçon y monte, tout au sommet. Et attend son ami.

C’est souvent comme ceci. Très souvent. Quand il est triste. Quand il est joyeux. Quand il est peiné. Quand il est en colère. Quand il veut réfléchir au passé, au présent, au futur.

Et il attends.


Celui qui chaque jours naît.

Celui qui chaque jours vit.

Celui qui chaque jours meurt.

Mais celui qui revient tout le temps...


Alors Petit Garçon attend Soleil, calmement. Assis sur une branche. Observant le lointain horizon, duquel surgira Soleil.

Et le ciel commence à blanchir, ...

Hugo Rolanbri-IIème année
Joueur de Quidditch. Artiste à mes heures perdues.
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02 oct. 2018, 18:24
 Chroniques des Emerveyl : Ch I (2)  Flashback
Petit Garçon avait attendu Soleil, calmement, Assis sur une branche. Observant le lointain horizon, duquel allait surgir Soleil.

Et le ciel avait commencé à blanchir.

Petit Garçon voit maintenant les nuages se teinter de blanc, de rose pâle et pour finir du rouge écarlate. Sublime.

L’attente est sublime, Petit Garçon le sait et l’attente n’est que plus belle, plus intense.

Et Petit Garçon perçoit enfin, après un instant éternel, le bout tant attendu de son ami, toujours à l’heure.

Soleil devint visible. À chaque secondes qui passent, Petit Garçon voit Soleil grandir, grossir dans le ciel. Ces secondes qu’un petit moment. Mais Petit Garçon est-il petit ? Petit Garçon cache des secrets immenses. Le moment par exemple.



Petit Garçon le dévore tout cru, de sorte que ses papilles soient imprégnées du goût de Soleil.

Petit Garçon respire pleinement, de sorte que son nez fin soit imprégné du parfum de Soleil.

Petit embrase la chaleur agréable, de sorte que sa peau soit imprégnée du touché de Soleil.

Petit Garçon écoute simplement, de sorte que ses oreilles soient imprégnées du chant de Soleil.

Petit Garçon observe intensément, de sorte que ses yeux soient imprégnés du visage de Soleil.


C’est ça que fais Petit Garçon, parfois, il lui arrive de vivre.

Oui, vivre...

Hugo Rolanbri-IIème année
Joueur de Quidditch. Artiste à mes heures perdues.
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21 nov. 2018, 11:26
 Chroniques des Emerveyl : Ch I (2)  Flashback
/!\ ce RP peut choquer certains. Il est fait dans ma Douleur.

..., vivre une vie impossible. Et il faut la lire cette vie si vous voulez comprendre.

Et un visage le regarde, le visage est flou, mais Petit Garçon se souvint que Visage lui sourit. Visage le fait tourner, et Petit Garçon voltige dans les airs et son rire se répand joyeusement dans l’atmosphère, jusqu’à s’éteindre.

Car une ombre plane cette ombre a aussi un visage, mais un visage noir, un visage flou. Malsain.

Et dans la tête de Petit Garçon, c’est l’effroi.


Il pleure.
Il crie.
Il tape.
Il déchire.
Il grogne.
Il bondit.
Il balance.

Il se défend. Tant bien que mal de Visage Sombre, mais Visage Sombre est hors d’atteinte. Petit Garçon ne peut rien faire car Visage Sombre est trop volatile. Trop puissant. Intouchable.

Et Visage Sombre fait mal.
Affreusement mal.



Mal.

* Douleur

Souffrance. Horreur.

* Douler

Noir. Masse. Coup.

* Doulor

Mal. Choc. Écraser. Annihiler.

* Dollor

Écorcher. Entasser. Frapper. Foudroyer. Cogner.

* Dolor

Étrangler. Jeter. Forcer. Mordre. Priver. Ombre.

* Dolori

Flamme. Obscur. Creuser. Malmener. Violer. Violence.

* Doloris

Brut. Transpercer. Violenter. Brûler. Noyer. Enterrer. Étouffer. Trancher.

* Sortilège.

Éclater. Abîmer. Craquer. Empoigner. Exploser. Entuber. Homicide. Folie. Tuer.

* Impardonnable.


Visage Sombre ne s’arrête pas et Petit Garçon hurle.

Encore.
Encore.


Et tout s’arrête.

Visage Clair est là, mais Visage Clair ne sourit plus, Petit Garçon se souvint de ça aussi.

Visage Clair sourit. Il dit quelque chose. Il dit qu’il aime son petit Emerveyl. Petit Garçon ne comprend pas encore.

Visage Clair pleure. De douleur et d’amour.

Visage Clair tient une branche d’arbre. Toute petite.

Petit Garçon ne se rappelle pas ce que c’est.

La branche se lève.



Blanc.
Tout est. Blanc.
Tellement d’un parfait. Blanc.
D’une couleur que ne laisse rien passer. Blanc.
Plus rien, plus aucun souvenirs, de rien, de rien du tout. Blanc.
Dernière modification par Hugo Rolanbri le 16 janv. 2019, 18:18, modifié 1 fois.

Hugo Rolanbri-IIème année
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23 nov. 2018, 12:28
 Chroniques des Emerveyl : Ch I (2)  Flashback
Hors des pensées,
Hors de la tête,
Hors du flash,



Et il essaye.
Et il gratte.

Il gratte ce souvenir enfouit.
Il veut se rappeler les formes de Visage Clair et de Visage Sombre. Se rappeler d’où il vient, et ce que cache ce blanc qui lui obscurcit la mémoire.

Petit Garçon n’en peut plus, il gratte, il gratte, il gratte, ...

Il gratte, il gratte, il gratte, ...

Il gratte du blanc et sous ce blanc, il trouve du blanc, puis une couche de blanc. Mais après cette couche de blanc, Petit Garçon gratte encore sa mémoire, et il trouve,

Il trouve encore du blanc, du blanc, du blanc, du blanc, que du blanc.

Petit Garçon s’affaiblît, il gratte, il gratte, il gratte.

Il gratte ce souvenir enfouit.
Il veut se rappeler les formes de Visage Clair et de Visage Sombre. Se rappeler d’où il vient.

Il gratte.

Mais il sait,
Il sait que Branche de Bois à tout noircit de blanc.

Mais comment se souvenir de Branche de Bois si tout est blanc ?
Alors l’espoir renaît

Et après le blanc, le blanc.
Et après le blanc, le blanc.

C’est un moineau qui court après un faucon.

Il gratte.

Mais ce moineau est fort, le faucon las, las de se cacher depuis tant de temps.

Il gratte.
Il gratte.

Il gratte encore.
Il gratte la dernier couche de blanc.
La dernière.

Et Visage Sombre fait mal.
Affreusement mal.


Mal.

* Douleur

Souffrance. Horreur.

* Douler

Noir. Masse. Coup.

* Doulor

Mal. Choc. Écraser. Annihiler.

* Dollor

Écorcher. Entasser. Frapper. Foudroyer. Cogner.

* Dolor

Étrangler. Jeter. Forcer. Mordre. Priver. Ombre.

* Dolori

Flamme. Obscur. Creuser. Malmener. Violer. Violence.

* Doloris

Brut. Transpercer. Violenter. Brûler. Noyer. Enterrer. Étouffer. Trancher.

* Sortilège.

Éclater. Abîmer. Craquer. Empoigner. Exploser. Entuber. Homicide. Folie. Tuer.

* Impardonnable.



C’était Doloris.
Visage Sombre était une femme.
Visage Clair était un homme.

Et blanc revient.

Faucon s’est souvenu que Visage Clair lui avait demander de se tenir loin de Moineau.

Et Faucon s’en vas. Rien de plus.

Il ne reste plus qu’à gratter encore.
Il ne reste plus qu’à rattraper Faucon.


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Hugo Rolanbri-IIème année
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