Comme à son habitude, Antonio était resté silencieux tout le temps entre la séparation avec son père et son arrivé à la grande salle. Toujours pas habitué à la magie, celui ci fut bien impressionné par l'ambiance se dégageant de la pièce. Entre les bougies flottantes dans les airs, les fantômes se déplaçant entre les rangées et le magistral plafond, Antonio pouvait être diverti.
Soudain, un chapeau se mit à chanter. "tout à fait normal dans un monde anormal" se dit il.
Il n'apprit pas grand chose de la chanson, s'étant renseigné sur l'histoire de Poudlard à l'aide du livre de Garius Tomkink, durant le voyage en train. Sans vraiment y apporter une grande importance, Antonio se voyait déjà devenir membre de Serdaigle.

- Antonio Valkez !

Après de longues minutes d'attentes, c'était enfin le tour d'Antonio. Passer dans les derniers l'avait quelque peu énervé. Il vint rapidement s'asseoir sur la chaise et reçu le choixpeau magique sur la tête, qui se mit à lui murmurer.

-Hmm. Valkez, je ne connais pas... Né moldu? Non, surement pas... je vois... donc.. Gryffondor ? Pas vraiment.. Poufsouffle, encore moins.. En revanche, Serdaigle pourrait satisfaire votre soif de connaissance... Un grand esprit en effet... de l'ambition... mais... Eliz? oui, très bien. Serpentard !

Étonné, Antonio se dirigea vers la table des Serpentards, sous une pluie d'applaudissements et de cris festifs. Une fois installé en bout de table, il se remémora la scène pour mieux comprendre. Qu'avait donc vu le chapeau dans son esprit pour que celui-ci soit envoyé à Serpentard ? Plus surpris que déçu, Antonio pu alors commencer à faire connaissances avec ses nouveaux camarades. Ceux-ci semblaient bien plus intéressants que les moldus de sa classe de l'année dernière. Sa nouvelle vie commençait enfin. Il savoura le festin qui lui était proposé, et fut particulièrement réjoui de la présence de doughnuts pour le dessert.

Les premières années de faire leur entrée dans la salle. Lio était excitée, elle souhaitait vraiment entrer à Serpentard comme son père. Pourtant, rentrer dans la maison de sa mère, Serdaigle, serait un honneur. Lio était ambitieuse, elle voulait réussir son parcourt scolaire. Tous l'émerveillait ici.

Les Élèves chantaient en coeurs, la joie était au rendez-vous. Cette atmosphère rendait Lio attendrit et heureuse. Voir toutes ses personnes s'amuser ensemble lui prouvait que cet endroit était incroyable. Elle espérait réellement trouver sa place ici.

"Lio Arween"

Son nom résonna dans la salle et la sortie au passage de sa rêverie. Elle s'avança doucement avec crainte vers le siège. Son assurance venait de partir loin, très loin. Toutes ses angoisses face à sa famille venaient de revenir au galop. Elle prit une grande inspiration puis elle alla s'assoir sur le tabouret.
Le directeur lui posa le choixpeau sur la tête, c'était le moment de vérité.

" Oh ! Serait-ce encore une Arween ? Il me semblerait. Je vois beaucoup d'ambition et de determination en toi, tu es une personne rusée. Hum... Je vois aussi un goût prononcé pour la lecture et l'art en général.. C'est un choix difficile... Mais ta qualité la plus impressionnante et ton courage...



La salle se mit à hurler de joie. Lio venait de rejoindre la maison Gryffondor. Elle n'en revenait pas, c'était un honneur. Malgré cela, elle eut un pincement au coeur en voyant la table des serpentards. Lio n'avait pas suivit la tradition de sa famille. Elle eut peur d'avoir déçue ses proches mais elle devait arrêter de faire tous en fonction des autres. Les élèves de sa maison avait tous l'air chaleureux et étaient habiller d'un grand sourire. Elle se mit soudain à sourire. Elle était heureuse, heureuse d'être dans une école aussi incroyable que Poudlard.

Celestia arriva dans la grande salle. Tous les élèves et professeurs étaient réunis dans cette gigantesque salle. Un vieux chapeau attendait sur un tabouret. Il se mit à bouger et à chanter et Celestia fut ébahi. Elle se rappela que c'était le choixpeau magique et qu'il allait décider de son avenir. Elle regarda les autres élèves passer et ce fut enfin son tour. Celestia s'avança, une boule au ventre. Elle déglutit et s'assit sur le tabouret en mettant le choixpeau sur sa tête.

"De l'intelligence... de la persévérance..." dit un voix dans sa tête.

*Pas Serdaigle. Et encore moins Serpentard.* pria-t-elle

"Pas Serdaigle ? Je vois pourtant une grande intelligence. Humm... je vois aussi beaucoup de loyauté."

-POUFSOUFFLE ! annonça le choixpeau.

Celestia ouvrit ses yeux qu'elle avait fermés sans se rendre compte et s'avança vers la table des Poufsouffle, sans oublier d’ôter le choixpeau. Elle s'installa à une place libre, autour des personnes discutant surtout de nourriture. Elle écouta une conversation, timide, sans oser y prendre part. Une élève le remarqua.

-Bienvenue ! C'est Celestia, c'est ça ?

Cette dernière hocha la tête.

-On ne va pas te manger tu sais ! On préfère les cookies, rigola-t-elle en lui faisant un clin d’œil.

S'ensuivit ensuite une longue conversation joyeuse et Celestia su que ça allait être une année pleine de bonheur et d'amitié.

Elana tremblait. Peut-être d’excitation, peut-être de peur ou peut-être un mélange des deux. Sa tête bourdonnait. Elle écoutait avec la plus grande attention ce que Mr Lamberts leur disait de peur de rater une information importante. Mais des images de son arrivée dans le château ne cessaient de lui revenir en tête : sa course vers un mur de pierre avec ses parents pour atteindre la voie 9 ¾, le Poudlard Express si impressionnant, la traversée du lac en barque et ce château… ce splendide château, qui respirait la magie. Oui il y avait de l’excitation ! Mais la peur était bien présente, la peur de ce qu’elle allait découvrir. Après tout, qu’est-ce qu’elle faisait là ? Elle ne connaissait rien en magie, pourquoi elle ? Elle se mit à paniquer, en écoutant d’une oreille plus que distraite les paroles du sous-directeur. Elle se souvint alors de son voyage dans le train, seule, dans le silence. Après tout elle avait l’habitude d’être seule, sa timidité ne lui laissait jamais l’opportunité de se présenter d’elle-même aux autres... Les larmes montaient. Elle ne se sentait pas bien.

Puis, Elana fut sortie de ses pensées par le brouhaha que laissa entendre l’ouverture des portes de la Grande Salle. Les élèves autour d’elle, avançaient, elle suivit machinalement le mouvement. A peine eut-elle passé l’entrée de la salle, qu’une vague de chaleur s’immisça dans tout son corps. Elle se sentit tout de suite mieux, si bien qu’elle relava la tête et ce qu’elle vit l’a fit instantanément sourire. Le plafond semblait avoir laissé le ciel entrer sous son toit, les immenses fenêtres habillaient les murs et en plus des centaines d’élèves qui regardaient le groupe entrant avancer, d’autres personnes, flottant dans les airs, leur adressaient des sourires et des signes de main. Elle ne savait pas bien si cette vision était rassurante mais elle leur répondit instinctivement par un sourire timide, sans se demander qui ils étaient ou… Qu’est-ce qu’ils étaient...

Enfin, le cortège s’arrêta, face à une longue table, derrière laquelle étaient prostrés les professeurs, enfin c’était surement eux, se dit Elana. Elle ne put s’empêcher de tourner la tête en tout sens, puis, comme si elle les remarqua pour la première fois, son regard se posa sur ses camarades de première année. Elle se rendit alors compte, par les traits de leur visage, qu’ils étaient presque tous aussi inquiets qu’elle, ce qui ne manqua pas de lui donner encore plus de courage. « Je ne suis pas la seule finalement, pensa-t-elle. En fait on est tous dans le même bateau… ». Son attention se redirigea vers le devant de la scène lorsqu’elle entendit une voix chanter. Normal ou non, elle ne fut pas surprise, mais plutôt amusée de voir que c’était un chapeau qui chantait. Puis, Mr. Lamberts, annonça qu’il allait appeler les noms des élèves qui devront s’installer sur le tabouret et coiffer le chapeau pour qu’il les répartisses dans les maisons. « Devant tout le monde ? » se demanda une petite voix inquiète dans sa tête. La panique refit surface. Puis, un premier élève fut appelé, il mit le Choipeau sur sa tête et ce dernier cria « Serdaigle ! ». Elle se tourna et vit une des longues tables applaudir très bruyamment l’arrivé du jeune garçon. La même scène se répéta plusieurs fois, jusqu’à ce que…

« Elana Jensen ! »

Elle eut l’impression que son cœur allait sortir de sa poitrine. Mais ses jambes, qui semblaient plus impatientes qu’impressionnées, la firent avancer jusqu’au tabouret. Elle prit alors le Choipeau en évitant soigneusement de regarder quiconque autour d’elle. Elle s’assit et le mit sur sa tête, puis attendit les secondes les plus longues de sa vie. Ses pensées fusaient si vite qu’elle aurait été incapable d’en attraper une au vol. Elle entendit alors une petite voix à ses oreilles :


« Hum… Je n’ai jamais vu autant de confusion dans un seul esprit. Je vois pourtant un esprit brillant et rapide, mais un énorme manque de confiance… Je vois une bienveillance innée envers autrui et une curiosité insatiable. Hum… Je vois surtout... Oui… Hum… Je vais t’envoyer à… Gryffondor ! »


Lorsque le Choipeau prononça ses mots, une nouvelle salve d’applaudissements retentit dans la Grande Salle. Elle qui n’aimait pas se retrouver au centre de l’attention, et fut un peu mal à l’aise mais à la fois soulagée que cette épreuve soit enfin finie. Ella allait vite s’assoir et plus personne ne s’occuperait d’elle. Elle reposa délicatement le Choipeau sur le tabouret et sans s’en rendre compte lui dit « Merci… ». Elle se trouva un peu bête. Elle croisa le regard du sous-directeur qui la regarda à la fois surpris et intrigué. Elle se hâta de se diriger vers la table des Gryffondor, qui allait être sa nouvelle famille, ici, à Poudlard. Elle trouva une place en bout de table et fut agréablement surprise de voir que plusieurs de ses condisciples lui adressèrent de larges sourires en guise de bienvenue. Elle le leur rendit et redirigea son attention vers les premières années non-répartit. Puis, comme si elle avait lu dans ses pensées, la jeune fille assise en face d’Elana, la regarda et lui dit avec un immense sourire :

- Ne t’en fait pas, c’est normal d’avoir un peu peur au début, mais tu verras on s’habitue vite et puis c’est génial ici !
- M... Merci ! répondit Elana en lui rendant son sourire.

« On verra bien ce que me réserve la suite, pensa-t-elle. »

  Une fois la douce chaleur du Poudlard express quittée, tout semblait beaucoup, beaucoup moins cool chez les sorciers. Il avait apprit que la technologie Moldue ne fonctionnait pas à Poudlard, comment faisaient-ils sans radiateurs ? Même de loin le château avait l'air énorme, bien plus grand encore que la ferme et tout ce qu'il avait connu jusqu'ici, comment était-il chauffé ? Les élèves étaient-ils obligés de se couvrir beaucoup trop pour que ce soit naturel pour ne pas mourir de froid ? Il détestait le fait qu'Angélique ne lui ai rien dit, surtout actuellement alors qu'il peinait à sortir sa valise du train à l'arrêt. Il faisait nuit et il pouvait entendre à quelques mètres de lui les remous de l'eau, ce qui ne lui plaisait pas beaucoup mais l'excitait. Il n'était encore jamais monté dans un vrai bateau ou quelque chose qui s'y apparentait et l'idée de le faire lui faisait un peu peur, pourtant, une fois sur les barques, il avait froid et elles tanguaient toutes plus ou moins mais il n'avait jamais fait quelque chose d'aussi génial, vu quelque chose d'aussi magnifique que le château illuminé, monté sur l'horizon comme un roi sur son trône. Le roi du terrain, le roi d'Ecosse, semblable à un vestige d'une époque ancienne. Les jeux de lumières sur la face du lac noire étaient merveilleux, étincelante comme un miroir, l'eau semblait s'étendre infiniment sous les barques. On pouvait voir des formes curieuses déformées par la surface ondulante de l'eau, signe que les créatures magiques ne se contentaient pas de vivre sur la terre. Ses yeux étincelants essayaient au mieux de graver dans sa mémoire tous ces petits détails qui rendaient ça si spectaculaire. Tout d'un coup, il n'y eut plus d'autres premières années, plus de son de voix, plus de froid, plus d'inquiétude. Soudainement, il n'y eut plus que lui et le château comme deux bons amis se retrouvant. Le château et lui dansant autour du ciel étoilé. Plus que lui et le paysage épousant parfaitement les formes du colosse de pierres. C'était magnifique.

  Quand ils arrivèrent à port, le petit Herschel s'en trouva fort déçu, lui qui avait tant aimé la vue du château avait trouvé le voyage bien rapide, comparé à d'autres nouveaux sorciers qui avaient l'air soulagé d'être enfin sur la terre ferme. Lui, aurait bien aimé rester sur sa barque jusqu'à l'aube pour voir ce que donnerait le soleil se levant sur ce beau reflet avec ses nuances orangées et parfois rosées suivant l'heure où on les regardait. Dommage qu'il ne puisse pas abandonner son groupe pour rester tout seul. Ce n'était pas dans ses habitudes d'ignorer les autres comme ça ou d'avoir ce besoin de solitude mais en ce moment, il avait envie que ce beau paysage ne soit offert qu'à ses yeux à lui et à ceux de personnes d'autres, ils ne le méritaient pas, aurait-il pu penser tout à fait égoïstement. Mais Herschel n'était pas un méchant garçon alors il suivit son groupe sans oser faire de commentaires, intimidé autant par la personne qui les escortait que par le château lui-même qui semblait les surveiller, les voir parfaitement dans cette nuit éclatante. Des sensations comme ça ne devraient pas exister. Celles qui vous font vous sentir incroyablement petit et inutile dans ce monde qui avait jusque là parfaitement tourné sans vous et qui continuerait à le faire bien après votre mort. On se rendait vraiment compte de combien notre existence était perdue entre les autres, de combien on ne changerait pas le monde à nous tout seul.
  Il se sentait petit, bien plus qu'il ne s'était jamais senti.
  Il se sentait perdu, tous ses repères envolés. Ici les gens volaient, les barques avançaient toutes seules.   Il n'avait jamais été préparé à tout ça,malgré le fait qu'il avait lu, dévoré même, l'histoire de Poudlard, rien dans le livre n'avait pu lui montrer tout ce qu'il voyait maintenant, lui faire ressentir cette impression de réalité débordante, écrasante. Rien ni personne n'aurait pu lui faire comprendre avec exactitude la façon dont tout se mélangeait dans sa tête.
  On ne lui avait pas dit et il était perdu.

  La salle portait bien son nom, elle était gigantesque. Les lumières jouaient sur les murs, le ciel était au plafond et pourtant aucun vent ne venait les décoiffer. C'était beau aussi, mais pas comparable. Le chapeau était bizarre les élèves étaient bizarres, les professeurs aussi. Tout était bizarre. Même Serdaigle semblait bizarre.
  Serdaigle.
  Maison.
  Sept ans.
  C'était bizarre.

C'était le grand jour pour Alaya.
Elle allait enfin connaitre sa maison. Elle attendait cela depuis, bien avant son arrivée à Poudlard. Elle avait même à plusieurs reprises imaginée dans quelle maison le choixpeau choisirait-il de l'envoyer. Alaya était loyale, peut-être l’enverrait-il à Poufsouffle ? Mais elle était aussi curieuse, alors peut-être choissirait-il plutôt Serdaigle. Et puis son père avait été un Gryffondor, donc peut-être déciderait-il tout simplement, de poursuivre cette tradition, qui veut que les enfants aillent très souvent dans la maison de leurs parents. Peut importait au fond. Quelle que soit la maison que le choixpeau l'affecterait, Alaya savait qu'elle avait sa place ici. De plus, où pouvait-elle apprendre à être une grande sorcière, si ce n'est à Poudlard.
Malgré cette pensée qui la rassurait, Alaya ne pouvait s’empêcher de gigoter d'impatience sur son banc. En face d'elle, les élèves passaient chacun leur tour sous le chapeau. Alaya les regardait, à la fois impatiente et apaiser. Pendant que, Mr Lamberts, les appelait par ordre alphabétique. Pour l'instant, il en était au E. Alaya se dit qu'elle avait encore un peu de temps à attendre.
Elle leva donc la tête pour admirer le plafond magique. D'un noir profond avec quelques petites étoiles qui scintillaient par-si pars-là, Alaya se sentait hypnotiser par lui. Et très vite, absorbée par cette ambiance, elle se perdit dans ses pensées. Elle se rappelait que, son père lui avait raconté : qu'une fois, il avait été ensorceler pour propager une grosse tornade dans la grande salle. Elle ne savait pas vraiment si cela était vrai ou s'il lui avait dit ça pour l’embêter. Mais elle n'eut pas le temps d'y réfléchir, car Mr le sous-directeur arrivait déjà, à la lettre J. Ce qui eut pour effet, de la faire sortir de ses réflexions.
Allez ! Bientôt c'est à moi. Se dit elle à haute voix, pendant qu'un autre élève la regardait comme si elle était bizarre. Gênait, Alaya esquissa un léger sourire pour essayer de détourner l'attention. Elle n'aimait décidément pas se faire trop remarquer. Elle n'y pouvait rien, en privé elle n'avait pas de soucis, mais en public, là, sa timidité reprenait le dessus et dans ces moments, elle préférait rester discrète.

Heureusement pour elle, c'est pile à ce moment-là, que le Mr Lamberts appelait son nom:


Doucement elle se leva pour s'approcher du choixpeau, plus elle s'en approchait et plus elle sentait sont cœur s’accélérer. Arrivée devant lui elle l’attrapa et s'assit, bien droite, évitant de regarder qui que ce soit dans les yeux. Finalement Alaya prit son courage à deux mains enfonca le chapeau sur sa tête et attendit.
Il ne fallut qu'une fraction de seconde, pour que le choixpeau crie en sautant de sa tête :

Serdaigle !!!

Et il fallut aussi peu de temps, pour qu'Alaya aille s’asseoir à la table de sa maison en espérant que la suite de la répartition, l'aide à se faire oublier pour le moment.

Ca y'est le moment était arrivé. Je suivais la liste de toutes les 1ère années et il y en avait beaucoup.
J'arrivais enfin dans cette fameuse Grande Salle. Bien qu'intimidé je ne pouvais m'empêchais de regarder partout autour de moi, tout était beau ici.
Un plafond magnifique avec des teintes bleues et orangées (l'équivalent du temps dehors peut être ?). Des tableaux par dizaines accrochées au mur représentant divers portraits (les anciens directeurs de cette école peut être ?).
Et sur les tables, un vrai buffet avec des couverts dorés. Tous les anciens élèves semblaient s'être retrouvés et s'amuser, cette école ne devait pas donc être si terrible que ça, pas de quoi avoir peur.
Le temps me semblait long, beaucoup passait devant moi à l'appel de leur nom et la fil continuer d'avancer. Par moment je me retournais et je voyais que la fie d'élève ne désemplissait pas.
Tant de nouveaux élèves mais aussi tant d'anciens, cette école à une véritable réputation.

Je jetais des coups d'oeils furtifs à la table des Serdaigle (la maison de maman) et à Poufsouffle (la maison de papa) en me demandant où le Choixpeau m'enverrait, car c'était connu que généralement les enfants étaient envoyés dans la même maison que leurs parents.
Le temps s'écoulait et mon inquiétude grandissait quand une voix annonça :



Surpris, je m'avançais timidement
Cette même voix s'exprima de nouveau



J’accélérais alors le pas quand je me retrouvas par terre. Je venais de trébucher.
La table se mirent à rigoler à tout va en se moquant de moi et les Gryffondor en profitèrent pour attaquer les Serpentard à coup de lancer de cuisses de poulet.
Les Serdaigle quant à eux semblaient m'observer fixement comme si ils m'analysaient. Quant aux Poufsouffle rien ne semblait pouvoir perturber leurs discussions.

J'arrivais enfin devant le Choixpeau, comme la tradition familiale , je m'agenouillais devant lui, comme maman me l'avait conseillé. Elle m'avait dit que c'était une façon de faire une première connaissance avec le Choixpeau. Je le posa ensuite sur ma tête et après son éternelle chanson il me parla :

- Martinez Hummmmm, si je me souviens bien de ce nom, ton père était de Poufsouffle et c'était un étudiant brillant....
Mais non Poufsouffle n'est pas pour toi

L'inquiétude m'envahit un peu plus, si je n'étais pas digne de Serdaigle où m'enverrais t'on. Certainement pas Gryffondor je ne suis pas assez courageux et encore moins Serpentard, il ne font que se moquer.

- Tu manques beaucoup de confiance en toi... et tu n'es probablement pas assez courageux donc Gryffondor n'est pas pour toi non plus.
Tu es difficile à cerner, je sens une once de colère en toi, qui, si elle était exploitée te ferait devenir un excellent et puissant sorcier de Serpentard.

- Nom s'il vous plaît, tout mais pas Serpentard ! Ils ne sont que méchanceté et irrespect.

Bien bien comme tu voudras, je vais donc voir si tu as les dispositions nécessaires à Serdaigle...

Un groupe de Serdaigle semblait fort intéressé par ma présence sous le Choixpeau.

SERDAIGLE !

Je me sentais soulagé et à je vis tous les Serdaigle se lever et frapper leurs coupes. Une montagnes bleues semblait se lever à travers la Grande Salle. Une montagne robuste et infranchissable, je savais que désormais j'y avais ma place.
Je ne m'attardais pas et marcha rapidement à une place libre chez les Serdaigle, une place dans le groupe qui avait semblé me fixé intensément tout le long de mon entrée dans la Grande Salle.

Blaze avait déjà beaucoup entendu parler de Poudlard. Avec trois grands frères qui y étudiaient actuellement, les conversations, lorsqu’ils revenaient à la maison, tournaient souvent autour de l’école et ils avaient toujours beaucoup d’anecdotes et des histoires à raconter aux petits derniers. Cette année, c’était enfin au tour de Blaze qui attendait cela avec beaucoup d’impatience. Il avait préparé ses valises presque deux mois à l’avance si bien que tout l’été, il avait dû, à contrecœur, piocher dedans pour divers vêtements et bricoles dont il avait besoin, et sur le départ, il avait été bien heureux que sa maman vérifie le contenu car il avait oublié la moitié du nécessaire. Le château était encore plus beau qu’il ne l’imaginait et ses yeux curieux ne savaient où se poser tant il y avait de choses à regarder. Il écouta le sous-directeur attentivement, même si son attention était souvent détournée par un détail quelconque ou juste par ses camarades. Lorsque les portes de la Grande Salle s’ouvrirent, le jeune Blaze fut l’un des premiers à suivre le sous-directeur, sans se soucier de ce que faisaient les autres première année. Un sourire émerveillé aux lèvres, son regard parcourut les différents rangs pour y trouver les autres Rosenberg. Il repéra rapidement Amory, puis Oskar et Solal.

Blaze n’avait pas de préférence particulière concernant sa maison. Tout ce qu’il désirait, c’était être avec l’un de ses frères pour avoir toujours un partenaire de jeu même en salle commune. Ainsi, comme il en avait un dans chaque maison sauf à Poufsouffle, cela ne devrait pas être très compliqué. Il écarquilla les yeux en écoutant la chanson du Choixpeau : il pouvait vraiment parler ! S’il avait une bouche, avait-il des yeux aussi ? Est-ce qu’il devait manger, faisait-il sa propre vie ou dormait-il toute l’année en attendant le jour de la répartition ?

Plusieurs noms furent appelés avant que ce ne fut le tour de Blaze. C’était long et le jeune garçon trépignait d’impatience, il avait bien du mal à tenir en place. Quand enfin il fut appelé, il se précipita aussitôt sur le tabouret et s’assit, tout en levant les yeux à s’en faire mal à la tête pour tenter d’apercevoir le Choixpeau. Celui-ci ne resta qu’une poignée de secondes sur la chevelure ébouriffée du garçon. Le verdict tomba rapidement : il serait à Serdaigle. Émerveillé, il fut le premier à applaudir pour lui-même et dès que le Choixpeau s'éloigna de sa tête, il quitta aussitôt le tabouret inconfortable pour chercher une place à la table des Serdaigle. Sa maison.

James qui était tout excité rentra enfin dans l'enceinte de l’immense château. La masse d'élèves le dérangea lui qui n'aimait pas les foules mais il l'oublia très vite, trop impressionné par le sous directeur. Quand ce dernier commença a parler, tout le monde se tus. Il commença par leurs souhaiter la bienvenue puis leurs expliqua brièvement comment fonctionnait cette école. <<À vous de faire honneur à votre maison.>> ... Ces derniers mots résonnaient dans la tête de James, il était prêt à tout pour exécuter ces conseilles.

Lambert ouvra la porte qui les séparaient de la grande salle et là James était au paradis, 4 longues tables où des centaines d'élèves étaient assis, des bougies volaient au dessus des tables sans doutes pour les éclairées. le jeune garçon n'avais quasi écouté ce qu'a dit le sous directeur, trop exalté par la beauté de cet endroit.

Il reprit ses esprits quand il entendit une autre voie, c'était un vieux chapeau qui faisait un discours sur les quatre maisons, il l'écouta attentivement. Quand il eut fini tous les élèves fut appelé un par un. James eut un sursaut quand le choipeaux se mit a crier pour la première fois POUFSOUFFLE!!!!!! mais au fur et a mesure du temps il s'y habitua...

Enfin, son nom fut prononcer, James avança vers la chaise sur la quelle tout les autres s'étaient assis. Le chapeau fut mis sur sa tête et se mit à parler...

- Je vois, une volontée de faire ses preuves,... Une soiffe de connaissance,... Un honneur sans faille et... une envie d'aller dans une maison bien particulière.Pas de doute... SERDAIGLE!!!!

James avait les larmes aux yeux, en plus d'être dans l'école de ses rêves, il est dans la maison qu'il voulait. Il alla s'assoir à coté des autres, prêt à mettre l'honneur sur sa maison...