Emma rentra dans la Grande Salle. Tout d'un coup, une agréable odeur de nourriture chaude et réconfortante lui chatouilla les narines. Pourtant, personne encore ne mangeait.
"Dommage... j'ai si faim !" songea la jeune fille avec envie, en se léchant la lèvre inférieure.
Des tonnes de regards semblaient peser sur Emma, et elle se sentit rougir. Elle tenta de sourire, pour faire bonne impression, mais eut aussitôt l'angoissante impression d'avoir plutôt fais la grimace. Emma poursuivit son chemin, au milieu de la file. Des élèves devant elle semblaient avoir hyper hâte et étaient super contents d’être ici, à Poudlard ! Emma, elle, était contente, également, mais stressait aussi beaucoup pour la Répartition.

Elle continua d'avancer. Derrière elle, les élèves, tout le contraire de ceux de devant Emma semblaient avoir peur, et craindre énormément le Choixpeau Magique. Leurs visages stressés et angoissés forma une boule au ventre à Emma.
"Calme-toi, ma fille. Tout va bien, tu va y arriver" songea-t-elle, mais sa boule au ventre devenant de plus en plus imposante resta coincée dans son ventre.
Emma tourna la tête de tous les côtés. Elle remarqua plusieurs têtes curieuses, qui se tendaient pour apercevoir les nouveaux Premières Années.

Enfin, l'heure de la Répartition arriva, et la chanson du Choixpeau Magique retentit dans la Grande Salle.



Quelques minutes plus tard, c'était les L. Soudain...
- Lockses, Emma !
Emma monta sur l'estrade, et laissa le professeur mettre le chapeau mité sur sa tête. Elle tremblait. Soudainement, une voix qui laissait distinguer de la ruse murmura poliment dans l'oreille de Emma : « Bonjour, Emma. »
Puis un silence.
Le Choixpeau réfléchissait. Et puis...

« J'ai lu dans ton coeur, Emma Lockses. Et j'ai vu une loyauté sans faille, une patience limitée, certes, et une détermination importante, Emma Lockses. Je pense qu'il est préférable de t'envoyer à... POUFSOUFFLE !! »
Emma ouvrit grand les yeux, étonnée. Poufsouffle ? Mais, voyant chacun des visages de la table applaudissant tournés vers elle, elle songea, et s'en alla en sautillant, toute heureuse. Elle jeta un dernier regard au Choixpeau, mais celui-ci semblait déjà préoccupé par un autre élève, alors elle s'assit docilement sur le banc, et regarda ses camarades se faire répartir, soulagée et apaisée.

La nuit avant le départ pour Londres, Cole était endormi. Il était impatient de découvrir Poudlard qu’il ne s’était couché qu’à 3 heures du matin.
Pendant le voyage de Londres jusqu’à l’école, Cole avait essayé de dormir mais une jeune fille était venue s’installer dans sa cabine. Il voulait rattraper quelques heures de sommeil pour paraître en forme lorsque la répartition commencera à son arrivée mais tant pis..

Quelques heures plus tard, il regarda par la fenêtre du train pour voir où il était et il vit un magnifique paysage qui l’entourait.



À son arrivée à la gare, Cole suivit le reste du groupe de 1ère année dans les barques jusqu’au Château. Il était complètement ébahi par celui-ci et sur le Lac. Poudlard était tellement grand par rapport à son ancienne école.



Alors que tout les premières années se bousculaient devant les portes de la Grande Salle, Mr le sous-directeur tapa des mains pour avoir l’attention de tout le monde. Il commença tout d’abord par souhaiter la bienvenue à tout les nouveaux élèves, ensuite il expliqua brièvement le fonctionnement et les règles de l'école pour terminer par cette dernière phrase :

- À vous de faire honneur à votre maison..

Une fois le discours terminé, Mr Lamberts poussa les portes de la Grande Salle et avança le long de celle-ci jusqu’à un petit tabouret posé devant la table des professeurs. Cole était émerveillé par le plafond de la Salle mais il était aussi gêné par les regards de tout les autres élèves assis à leurs tables respectives.
À force d’avancer vers le fond de la Salle, Cole apercevait un vieux chapeau posé sur le petit tabouret. C'était le fameux Choixpeau, celui qui te plaçait dans ta nouvelle maison.
La foule s'arrêta devant le Choixpeau qui commença alors à chanter une petite chanson :



Tout le monde commença alors à applaudir une fois la chanson du Choixpeau terminée et Cole suivit lui aussi.
Mr Lamberts déroula alors un long parchemin et il commença à appeler un à un les élèves par ordre alphabétique. A, B, C,... et puis J ! Une fille passa avant lui puis il entendit son nom être appelé :


Il se déplaça vers le tabouret et le sous-directeur lui posa le chapeau sur la tête. Celui-ci commença alors à lui parler :



Cole était très nerveux, il voulait absolument aller à Poufsouffle pour suivre les traces de son grand frère. Il commença alors à répéter son souhait dans sa tête :

À Poufsouffle s’il vous plait ! Je veux suivre les traces de mon frère, alors Poufsouffle s’iiiiil vous plaaaait !



La table de Poufsouffle se leva pour applaudir leur nouveau camarade. Cole sauta alors du tabouret pour rejoindre sa nouvelle maison mais en se levant, il fit tomber le vieux tabouret sur lequel il était assis.. Il fit demi-tour, le remit à sa place et, en devenant tout rouge de honte, alla s’asseoir à la table.

[RPG ++]

Agathe était toute tremblante. Elle venait, avec tous les autres élèves de 1ère année, de traverser le lac noir dans une barque. Le temps était abominable et elle s'était retrouvée toute trempée. De plus, elle appréhendait beaucoup la cérémonie de la répartition. Sa mère avait beau être une sorcière, Agathe n'avait appris sa véritable nature qu'en recevant sa lettre de Poudlard. Elle ne connaissait donc rien du monde des sorciers, et se sentait comme une intruse malgré son statut de sang-mêlé. La peur lui tenaillait le ventre. Le mouvement des élèves autour d'elle la tira de sa torpeur. Elle suivit le flot et descendit l'escalier, veillant bien à ne pas se rétamer sur une marche. Elle ne tenait pas à se couvrir de honte à peine arrivée. Soudain, les élèves qui la précédaient s'arrêtèrent, et elle faillit leur entrer dedans. Elle se dressa sur la pointe des pieds pour voir ce qui se passait par dessus leur tête et vit qu'un homme qui lui sembla assez imposant se tenait au pied des marches. Il se racla la gorge, et fit taire les chuchotements d'une voix forte: "Bienvenue à tous à l’école de Poudlard. Je suis Marty Lamberts, votre sous-directeur pour cette année scolaire". Agathe enregistra ce nom dans sa mémoire. "Marty Lambert". “Cette première soirée à Poudlard sera déterminante pour votre scolarité. Vous allez être répartis entre quatre maisons : Gryffondor, Poufsouffle, Serdaigle et Serpentard. Chacune possède ses propres caractéristiques, ses valeurs, ses forces, et deviendra votre famille. Vous pourrez lui apporter des points par votre travail et votre comportement, mais également lui en faire perdre. À la fin de l'année la maison ayant le plus de points remportera la coupe des Quatre Maisons. À vous de faire honneur à votre maison.”
L'angoisse d'Agathe monta d'un cran, si c'était possible. Sa plus grande peur, depuis que ses parents lui avaient avoué la vérité, était justement de ne pas être à la hauteur.
“Derrière ces portes se trouve la Grande Salle où se déroulent tous les repas ainsi que les cérémonies importantes. Ce soir, celle de la Répartition vous permettra de connaître votre future maison. Tous les autres élèves ainsi que vos professeurs sont déjà présents comme vous l’entendez, alors préparez votre entrée. Mais ne vous inquiétez pas, tout ira bien.”
L'homme ouvrit les larges portes de la salle et la traversa d'un pas rapide, en seulement quelques secondes. Il finit par s'arrêter devant un petit tabouret, sur lequel reposait une masse informe et poussiéreuse. Agathe le vit balayer du regard la table des Serdaigle et adresser un sourire complice à une jeune fille, puis il se détourna et déclara d'une voix claire : “La Cérémonie de répartition va pouvoir débuter".

A ces mots, Agathe vit la masse informe, en fait un vieux chapeaux rapiécé, se mettre à bouger, et l'un de ses plis s'ouvrir pour former une bouche. Et là, à la plus grande surprise de la jeune fille, il se mit à chanter. Oui, à chanter, comme si c'était un être humain. Il entonna ces paroles :
Il y a des centaines d'années et quelques mois,
Godric, Rowena, Salazar et Helga,
Me créèrent pour que je répartisse avec sagesse,
Les nouveaux élèves plein de courage, de ruse, d'esprit ou de gentillesse.

Il vous suffit de me poser sur votre tête,
Pour que je puisse deviner, sans être malhonnête
La maison dans laquelle vous apprendrez au mieux,
Celle où vous serez le plus heureux.

Si vous êtes audacieux et valeureux,
Vous irez dans la maison des Courageux,
Les plus hardis, les plus braves et les plus forts,
Trouveront leur place chez Godric Gryffondor.

Ceux qui chérissent la culture et le savoir
Se plairont parmi ceux qui ont le sens du devoir,
Je trouverai ceux dont l'esprit est rempli de "pourquoi ?"
Et les emmènerai dans la haute tour de Rowena.

À ceux dont le coeur est rempli de sincérité,
Sachez qu'à Poufsouffle, votre loyauté sera appréciée,
Chez eux, la persévérance et la patience sont rois,
Nulle tentative de déréliction ne provoquera leur désarroi.

Ruse, ambition et pouvoir,
Sont ce à quoi aspirent les Serpentard,
Si vous voulez viser toujours plus haut,
Vous serez les bienvenus chez ceux qui aiment porter le flambeau.

Mais n'oubliez jamais, fiers représentants de Poudlard
Que c'est ensemble que vous ferez face aux roublards,
C'est donc aux quatre maisons réunies
Que je souhaite un bon appétit.


Puis le sous- directeur se mis à appeler les élèves, un par un. Agathe plongé dans une sorte de torpeur, entendait les noms des élèves que l'on appelait comme s'il étaient des bruits sourds. Enfin, son tour vint. "AGATHE WELLINGTON !".

Elle s'approcha, les jambes en coton, s'assit sur le tabouret et attendit que l'on pose le Choixpeau sur sa tête. Elle entendit une voix résonner dans son crâne.

"Agathe Wellington...Hum...je n'ai jamais vu un esprit aussi fourni...Oui...tu as des capacités exeptionelles, qui te permettraient d'intégrer n'importe quelle maison...Je lis du courage, beaucoup de courage...Et tu es très rusée...Ta plus grande qualité et fierté est ton intelligence...Je devrais sûrement t'envoyer à Serdaigle...et pourtant...Je lis au plus profond de ton coeur...et j'y lis toute ta loyauté. Oui...elle sera ta plus grande qualité et ton plus gran défaut...Tu serais prête à tout pour sauver ceux que tu aimes, et ce ne sera pas toujours à ton avantage...tu es aussi pleine de gentillesse, de tolérence et de patience...ton plus grand principe est l'équité et la justice. Et c'est pour cette raison que je vais t'envoyer à...POUFSOUFFLE !". Les paroles du Choipeaux résonnèrent dans toute la salle et dans l'esprit d'Agathe. Une salve d'applaudissement retentit dans la pièce. Celle-ci, gênée d'être au cœur de l'attention, mais malgré tout soulagée d'en avoir fini, se dirigea vers sa tablée, encore envahie ses émotions, où l'on accueillit très chaleureusement. Mais son cœur commençait à se remplir d'une nouvelle émotion : la joie. Elle se sentait enfin inclue dans un groupe, et savait qu'elle se sentirait chez elle ici. Ces élèves seraient sa nouvelle famille.

La nuit était tombée alors que l'on faisait traverser le lac aux nouveaux élèves de Poudlard.

Adaline se trouvait bel et bien dans l'un des barques qui traversaient le lac alors que le soleil tombait à l'horizon. Cette dernière, d'ailleurs, l'avait regardé tomber avec une ferveur mêlée à de l'angoisse. L'angoisse de l'inconnu... En réalité, elle savait, avait une idée, que quoi s'attendre mais cela n'empêchait pas que, une fois assise au beau milieu d'inconnus, de beaucoup d'inconnus, elle ressente le trac d'une première rentrée.

Le lac finalement traversé, il lui fallait maintenant, à elle aussi bien qu'aux autres nouveaux élèves, rejoindre la Grande Salle. Le moyen le plus commode était d'entrer par la grande porte et de monter une poignée d'escaliers pour se retrouver nez à nez avec une autre grande porte, moins grande que la précédente, derrière laquelle commençait l'année scolaire. Et c'est là qu'elle se trouvait maintenant, derrière la porte de la Grande Salle, cachée au milieu d'un groupe dense, avec lequel elle n'avait pas échangé plus qu'un mot et pas beaucoup plus qu'un sourire. Après quelques secondes, d'attente du silence probablement, pensait-elle, le professeur en charge donna les explications de bienvenue qui était de coutume ainsi que quelques conseils et dé-conseils habillements dissimulés dans des tournures de phrases intelligentes. Adaline avait écouté le moindre mot et avait hoché la tête plus d'une fois, sans que son sourire (un peu béat) ne quitte ses lèvres.

Il en fut enfin fini, des explications, et le professeur poussa alors les portes de la Grande Salle. Le spectacle était en effet somptueux - le professeur avait pris le soin de prévenir les élèves de la magnificence de la salle et le choc que tant de couleurs et de joie pourrait provoquer. Il avait des choses à voir et à regarder absolument partout et Adaline regrettait effectivement de ne posséder que deux yeux. Elle était ébahie, tant et si bien que ses yeux brillaient tout ronds.
Tout se passa ensuite assez vite, les nouveaux élèves se succédaient sous le Choixpeau, puis on appela :

"Adaline Macbeth !"

qui se leva donc et allait s'asseoir sous le choixpeau, un peu nerveuse.

"Pas Poufsouffle..."

souffla-t-elle à l'oreille du choixpeau qui articula un sourire. Il fit mine de réfléchir pendant de longues secondes, qui apparurent à Adaline comme des minutes.

"Gryffondor !"

Le verdict tomba et Adaline ne sut que se lever pour rejoindre la table qu'on lui destinait. Bien que, jusqu'au chemin qui la séparait de la table des Gryffondor, perdue dans ses pensées - était-il vraiment possible qu'elle possède les qualités d'un Gryffon ? Finalement, peut-être était-ce tout ce qu'elle était - elle ne put que s'en sortir pour répondre aux sollicitations chaleureuses de ses nouveaux camardes. Un sourire vint alors se placer sur ses lèvres rosées.

Puis ce ne fut que commodités et gentillesses et accueil jusqu'à ce que la soirée de la répartition se termine.

Térésa avait passé son après-midi dans le Poudlard Express et les tournants du trajet l’avaient rendue un peu patraque. Bien que long, il avait été distrayant. Elle y avait rencontré une fille du nom de Klaus avec laquelle elle s’était entendue à merveille. En fait, les deux filles se ressemblaient beaucoup dans leur façon de voir les choses, mais peu dans leur réelle personnalité. Autrement dit, elles se complétaient bien.
La fillette n’avait pas mangé depuis 11h, l’heure à laquelle elle avait fait la rencontre de sa nouvelle camarade qui lui avait offert une part de gâteau au chocolat. Depuis, la digestion avait eu le temps de se faire, elle aurait donc pu avoir de l’appétit mais pour la première fois de sa vie ; Térésa n’avait pas faim. Pour elle, la Répartition Du Choixpeau serait extrêmement significative car elle savait que la maison dans laquelle elle serait envoyée sera une étiquette qu’on lui collera jusqu’à la fin de sa scolarité. Son père lui avait déjà fait un bon débriefe à propos des idées négatives qui circulaient entre les maisons ; les Gryffondors étaient vantards et immatures, les Serdaigles péteux et bizarroïdes, les Poufsouffles naïfs et inutiles, pour terminer en beauté les Serpentards mauvais et malhonnêtes. Lesquels des ces magnifiques attributs préférait-elle et surtout lesquels la définissaient le mieux?

Elle y avait tellement réfléchi qu’elle n’en était plus vraiment sûre .. Dans tous les cas, elle avait passé un pacte avec elle-même ; elle ne se la jouera pas Harry Potter en suppliant Le Choixpeaux de ne pas l’envoyer dans telle ou telle maison, ça lui inspirait beaucoup trop de dégout et de pitié. « Il faut simplement avoir confiance en ce que nous sommes.», elle se concentra sur ces sages paroles que sa mère lui avait proféré, cela détendit légèrement sa mâchoire et son poing et lui donna un air un peu plus détaché lorsqu’elle se déplaça avec les autres élèves jusqu’au-devant des tables.

Après un discours fort long mais qui n’en était pas moins intéressant pour autant, on annonça le début de La Répartition. Térésa comprit vite que les élèves étaient Appelés dans l’ordre alphabétique.
« Rosier, le R, Je suis plus à la fin qu’au milieu, j’aurai le temps d’arrêter de trembler avant que ce soit mon tour. » essaya-t-elle de se rassurer.
Mais les noms défilaient et les traits de Térésa étaient loin de devenir plus neutres, au contraire, on pouvait à présent apercevoir encore mieux à quel point la fillette était au bord de l’évanouissement. En fait, elle n’avait pas l’habitude de ce genre de situation, elle qui était habituellement si assurée et détachée. Elle ne savait plus pourquoi elle avait peur, était-ce pour son image ? Ou bien pour ce que le Choixpeau risquait de l’obliger de découvrir d’elle-même ?
Lorsque le destin fut certain que la gamine ne pourrait plus supporter une seconde d’attente en plus, celui-ci lui demanda de s’avancer.

Térésa se visualisait aux genoux noueux, à la gorge serrée et au teint pourpre mais en réalité, elle avait l’air plus sûr que jamais et complétement détaché de la situation. C’était faux biensûr, ce visage impassible. Sa démarche était vive et son regard soutenu, elle s’assit. Faire face à toute cette salle qui la dévisageait lui donnait l’envie de rire, pas par nervosité mais à cause de son imagination débordante imaginant avec beaucoup de réalisme tout ce petit monde vêtu de chemisettes.

Le Choixpeau s’infiltra dans ses pensées. C’était une drôle de sensation, elle avait l’impression d’être un livre qui lui était entièrement ouvert et dévoué.
Il lui montra des choses en elle qu’elle-même n’avait jamais remarqué ou plutôt jamais voulu accepter, pénétrant sa mémoire, sentiment désagréable. Au fur et à mesure qu’il en ouvrait, la petite tentait de refermer les portes de ses souvenirs. Juron intérieur, elle s’était promise de ne rien tenter, de tout dévoiler. D’avoir confiance en sa nature, en celle que le Choixpeau lui reconnaitrait. Mais c’était trop douloureux, les vestiges de son enfance n’étaient que débris !
Des images défilaient, sous-titrées par le Choixpeau qui prenait un malin plaisir à aller jusqu’aux derniers recoins d’elle-même. Lui faisant revivre chaque sentiment qu’elle avait passé un temps fou à essayer de ne plus ressentir. Elle se rendit compte que des tas de trucs ne tournaient pas aussi rond que la Terre dans sa tête. Que la seule idée claire, c’était le chaos. Pire que les ténèbres. On ne pouvait rien en ressortir de bon, c’était bien trop pourri. Trop de sentiments. Tempête. Dès qu’ils arrivaient ses neurones criaient au loup qu’ils se barrent. Les émotions profondes, c’est pire que toxique.
Le chapeau Magique prenait toute la place dans sa tête l’obligeant à entendre à nouveau sa mère : «Tu vas aller où comme ça ? Tu comptes partir à chaque fois qu’une émotion se présente ? Il ne restera personne autour de toi. Personne d’assez bon que pour t’aimer Térésa, que pour accepter de te donner l’amour que tu ne rends plus. » . Souvenir d’une bien sombre époque. Pourquoi le Choixpeau s'aventurait-il dans ces parages ? Était-ce cette période qui définissait qui elle était ? Vers où elle se dirigerait ? Quelques instants, elle se dit que non, elle espéra de tout cœur que ça ne soit pas le cas. Mais désormais, elle n'avait plus le contrôle et souhaitait simplement que tout ça s'arrête. Que l'image qu'elle avait d'elle même redevienne celle de cette enfants bonne et sage, et peu importait que celle-ci était bâtie sur des mensonges ou sur la vérité.
Térésa voulait crier à s'en rompre les poumons, ses yeux se gorgeaient de larme mais le reste de son visage restait neutre. Qui aurait pu penser que cette cérémonie l’aurait chamboulée à ce point ? C’était barbare, elle adressa des paroles intérieures au Vieux Chapeau. Des paroles lui ordonnant de faire au plus vite son Choix.

- Le début d’une éclipse solaire, de la lumière à travers la serrure. Une grande créativité mais peu de sagesse, un grand potentiel à en acquérir tout de même étant donné un désir prononcé de devenir savante. Que faire ? Que préfères-tu ? La vérité ou la grandeur ? Il me semble que c'est la vérité. Tu en grandiras sûrement d'une certaine façon .. Ser.. Serdaigle !

La petite était carrément retournée mais elle fit un sourire sincère en entendant les applaudissements des anciens et des nouveaux de sa nouvelle maison. C’était la seule à laquelle elle n’avait pas réellement songé, ce qui avait un côté rassurant car elle cela lui donnait espoir en une méconnaissance possible d’elle-même.
Elle s’assit en début de rangé et se présenta aux étudiants installés sur la même partie de table qu’elle.

- Bonsoir, Térésa Rosier. Sourit-elle tout en accompagnant ses paroles d’un nouveau sourire éclatant et d'un vif signe de tête. Il fait chaud ici, vous ne trouvez pas ? Oh, je ne comptais pas parler météo mais ..

Elle avait parlé on ne peut plus spontanément. Ne sachant pas si elle regrettait ses dires précipités, elle crispa son visage et attendit une quelconque réaction. Autant positive que négative.

Plus Antone s'avançait vers l'école, plus il sentait son stresse monter. Pour l'instant, il n'avait parlé avec aucun première année malgré son objectif de se faire des amis rapidement. Dans le Poudlard express, il avait trouvé une cabine presque vide, avec une fille de son âge qui dormait. Elle faisait surement semblant, Antoine ne voyait pas comment on pouvait dormir dans des moments comme ceux-là. Surtout que lui était très â cran depuis que ses parent lui avait clairement dis que si il n'allait pas à Gryffondor, il n'aurai pas de deuxième chance :
«- Souvient-toi que fils unique rime avec chance unique.»
Il avait finalement décider de s'installer dans cette cabine et de faire semblant de dormir en espérant que ça le calmerai un peu.

- Moulard Antoine ! cria une voix lointaine.

Antoine sortit de ses pensées et mis quelques secondes avant de se rappeller d'où il était. En voyant de nombreux visages se tourner vers lui, il se pressa d'avancer vers le Choixpeau avant que tout le monde voit qu'il rougissait. On lui demanda de s'assoir, puis il sentit le Choixpeau se poser sur sa tête. Il inspira du nez et expira de la bouche comme son père lui avait appris quand il était stressé et qu'il avait besoin de l'évacuer. Antoine n'écouta même pas ce que lui disait le Choixpeau : il était terrifié d'entendre autre chose que Gryffondor. Ses parents seraient tellement déçus ! Les secondes semblait être des minutes. Les yeux fermés, les mains moites, Antoine entendit le Choixpeau hurler :
- GRYFFONDOR !
Quel soulagement ! Il souriait tellement que ça lui faisait mal. Mais peu importe : il était à Gryffondor ! Dès qu'il arriva à la table des Griffons, plein de mains se tendirent et il entendit plusieurs «Bienvenue à Gryffondor» chaleureux. Il pris enfin le temps d'admirer la Grande salle, il la trouva juste magique ! Un sourire se dessina de nouveau sur la bouche d'Antoine. Il se sentait bien... chez lui.

dés que Mr Lamberts eu fini son discours il ouvrit les portes et les première année entrèrent dans la grande salle qui était déjà remplie des anciens élèves, Timmy et les autres entières dans la grande salle et timmy commença à regarder autour de lui et il vit, des grandes tables remplies de mets et de boissons, mais aussi des bougies...volantes? et au dessus de ces étranges bougies en lévitation, un ciel magnifique, dans une salle. Mais soudain une drôle de voix se fit entendre et le tira de ses pensées, il vit un vieux chapeau posé sur un tabouret qui se mit à chanter avec un pli formant une bouche:



Puis une voix forte appela les élèves un par un. Au bout d'un moment la voix appela:
-Timmy Fox
Il sentit le temps s'arrêter, il n'entendait plus rien, il s'avenca lentement vers le chapeau et il s'assit sur le tabouret qu'on lui indiquait; l senti le chapeau sur la tète et un sentiment de froideur se rependit à travers son corps, il avait la sensation que quelqu'un était renté dans son esprit. Il entendit le chapeau parler:
je vois...beaucoup de courage...de volontés...de loyauté...oui je sais ou il ira
-GRYFFONDOR!
Une grande acclamation se fit entendre depuis la table décoré rouge et or, c'est donc la qu'il se dirigea. Il alla s'assoire à coté 'une fille qui lui donna une petite tape amicale sur l'épaule, il dut serrer la main à une dizaine de personne avant qu'une autre personne ne se fasse appeler, c'était sans doute un des plus beau moment de sa vie...

On entendait vibrer les rails. La vapeur envahissait la Gare. Le Poudlard Express était arrivé !

C'était un long voyage -depuis la Voie Sorcière de Londres logées dans la gare Moldu King Cross- qui amenait plus de mille -bien plus !- élèves venues des quatre coins des Pays Britanniques.

En sortant du train, Daemon poussa un énorme soupir. Il ne s'était pas encore fait d'ami(e)s dans le train. Il avait été trop occuper à songer et à stresser dans quelle maison il serait reparti. Puis aussi à dormir. C'est qu'il n'avait pas dormi de la nuit ! Il avait veillé sur la tablette Moldu de sa sœur qui était restée à porté de main. Alors il avait peu dormi, et avait rattrapé son sommeil durant le trajet.

Il chercha du regard Ly Saluvod, qu'il avait croisé sur le Chemin de Traverse. Était-il là ? 

Dans la foule ambiante, il n'aperçut pas les bouclettes de sa connaissance et se précipita vers le groupe de premières années déjà parti avec Hagrid vers les Barques. La nuit été étoilée, et le voyage sur le Lac se débrouilla sans encombre -à la connaissance de Daemon qui resta à l'écart dans une barque presque vide-.

Le plus difficile fut de gravier les longues marches jusqu'à l'entrée du château. Les jambes en coton, Daemon arriva dans le hall -suivi de ses camarades-, la boule au ventre, devant un homme qui commença un long discours barbant que Daemon écouta à peine.

“Bienvenue [. . .] Je suis Marty Lamberts [. . .]. Cette première soirée à Poudlard sera déterminante pour votre scolarité. [. . .] Gryffondor, Poufsouffle, Serdaigle et Serpentard. [. . .]. Vous pourrez lui apporter des points [. . .] également lui en faire perdre. À la fin de l'année la maison ayant le plus de points remportera la coupe des Quatre Maisons. [. . .] faire honneur à votre maison. [. . .] déroulent tous les repas ainsi que les cérémonies importantes. [. . .] Répartition vous permettra de connaître votre future maison. Tous les autres élèves ainsi que vos professeurs sont déjà présents comme vous l’entendez, alors préparez votre entrée. [. . .] tout ira bien.”



Une fois ce discours fini (Ouf), Daemon s'engouffra à la suite du mouvement de Mr.Lamberts qui ouvrit les portes de la Grande Salle. Le Brouhaha que tout le monde percevait depuis maintenant le début de l'arrivée dans le château se tut -presque, un village d'irréductible élève osait encore chuchotaient et commenter le look des tout nouveaux-. La masse de Première année suivirent leur Sous-Directeur qui marchait d'un pas rapide jusque l'estrade des Professeurs. Les jeunes gens s'amassèrent devant l'homme, qui d'un simple claquement de main, fit taire toute l'assemblée sans exception. 

La tension était à son comble -en tout cas du côté de Daemon qui sentait son cœur battre la chamade-.

“La Cérémonie de répartition va pouvoir débuter”

A ces mots, un vieux chapeau de sorcier moisis posé sur un tabouret branlant fut comme enchanté. Le tissu qui le formait frémi et fabriqua une paire d'yeux et une entaille en guise de bouche.



Un son poussiéreux de toussotement se fit entendre avant qu'une voie rauque ne se mette à chanter dans la Grande Salle.

“Il y a des centaines d'années et quelques mois,
Godric, Rowena, Salazar et Helga, 
Me créèrent pour que je répartisse avec sagesse, 
Les nouveaux élèves plein de courage, de ruse, d'esprit ou de gentillesse. 
Il vous suffit de me poser sur votre tête, 
Pour que je puisse deviner, sans être malhonnête 
La maison dans laquelle vous apprendrez au mieux, 
Celle où vous serez le plus heureux. 
Si vous êtes audacieux et valeureux, 
Vous irez dans la maison des Courageux, 
Les plus hardis, les plus braves et les plus forts,
Trouveront leur place chez Godric Gryffondor. 
Ceux qui chérissent la culture et le savoir 
Se plairont parmi ceux qui ont le sens du devoir, 
Je trouverai ceux dont l'esprit est rempli de "pourquoi ?" 
Et les emmènerai dans la haute tour de Rowena. 
À ceux dont le coeur est rempli de sincérité, 
Sachez qu'à Poufsouffle, votre loyauté sera appréciée, 
Chez eux, la persévérance et la patience sont rois, 
Nulle tentative de déréliction ne provoquera leur désarroi. 
Ruse, ambition et pouvoir, 
Sont ce à quoi aspirent les Serpentard, 
Si vous voulez viser toujours plus haut, 
Vous serez les bienvenus chez ceux qui aiment porter le flambeau.
Mais n'oubliez jamais, fiers représentants de Poudlard
Que c'est ensemble que vous ferez face aux roublards,
C'est donc aux quatre maisons réunies 
Que je souhaite un bon appétit.”

Merci à Joy alors  



Il fut convié à s'asseoir. Il croisa le regard de Ly Saluvod -qui ne le vit peut-être pas-, inquiet. Il se remémora les paroles de son grands père, du moins celles de ses souvenirs, acquérit au fil des consultations chez Maya, sa Psychomage.

<“Etre à Gryffondor serait la pire honte en plus d'être un Sang-Mêlé ! Quand bien même on ferait quelque chose de toi avec ce sang... d'ailleurs tu diras à tout le monde que tu viens d'une lignée Pure... Ne soit pas à Gryffondor... Sinon tu vas goûter à l'un de mes sortilèges dont j'ai le secret....”>

Il avait peur. Et cela se voyait sur sa face décomposée. Tout le monde s'était retourné vers le Choixpeau qui annonçait la venu d'une Serdaigle. Un tonnerre d'applaudissement retentit.

-“Il a pas l'air bien ton frère Eva~~”

-“Hého ? Daemon ? Ça va ?”

Les larmes commençaient à couleur sur les joues du Gryffondor. Il avait peur des représailles, et il était déçu. Personne -mise à part Eva et sa pote- ne le virent. Elles eurent tôt fait de le consoler, et d'essayer de lui tirer les vers du nez, mais Daemon resta muet comme une carpe. La répartition puis le dîner continuèrent. Daemon mangea à peine, maintenant avec une boule au ventre.

Une fois dans sa salle commune, Daemon se remit à pleurer.

Demain était un autre jour, Demain était une nouvelle vie.

Sur cette annonce, Marty déroula le parchemin, et entama sa lecture.

"Lucy Brown !", annonça-t-il distinctement.

La jeune fille sursauta, ne s'attendant pas du tout à devoir passer la première. Elle était tellement stressée qu'elle en oublia presque son nom. Elle hésita un instant avant de finalement se décider à s'avancer, peu confiante, vers la créature qui allait déterminer la maison dans laquelle elle passerait le reste de sa scolarité.

Elle s'assis sur le tabouret, faisant face à l'ensemble des élèves de l'école, et Marty posa délicatement le Choixpeau sur sa tête.

"Hmmm...Je vois. Intelligente...mais peu sûre de ses connaissances", commença-t-il d'un ton vague, "Intéressant... je sens beaucoup d'empathie en toi...mais également de la détermination", il fit légèrement pivoter sa tête vers la table des Serdaigles, "Ton savoir pourrait t'emmener loin s'il était bien guider...mais ton manque de confiance en toi te fera défaut chez les Serdaigles. Hmmm...choix difficile", poursuivit-il dubitatif, " Non...il vaut mieux...POUFSOUFFLE !"

Lucy avait l'impression que le temps s'était arrêté. Lorsqu'elle entendit le Choixpeau crier le nom de sa nouvelle maison, son cœur manqua un battement. Elle se leva difficilement, les jambes tremblantes, et se dirigea vers sa table, sous les applaudissements de ses nouveaux camarades. Un élève de deuxième année de décala et elle s'assit près de lui, le sourire aux lèvres, ravie de rencontrer ceux qui pour les sept prochaines années formeraient sa nouvelle famille.